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Le croisement de l’ensemble des données étudiées permet de mieux comprendre le site et son environnement. Il sera tout d’abord question de revenir sur la chronologie et la répartition des vestiges, ainsi que sur les principaux critères autorisant à reconnaître qu’il s’agit d’un lieu de culte. L’examen des éléments découverts dans un excellent état de conservation favorise l’identification de pratiques et de gestes rituels en contexte lacustre. L’existence de centaines de piquets et de petits ...

Le site de Conjux se caractérise par la présence d’une multitude de piquets et de petits pieux dans l’environnement desquels se trouvait un matériel archéologique constitué d’objets et de restes organiques (fig. 76 et 77). En raison de l’isolement actuel du gisement et des conditions du milieu lacustre, les vestiges découverts présentent un excellent état de conservation ce qui offre de nombreuses possibilités pour la caractérisation et la compréhension de ce site. Fig. 76 - Plan de répartit...

Cet ouvrage présente les résultats des fouilles subaquatiques menées sur un site cultuel de la période romaine immergé dans les eaux du lac du Bourget. Les vestiges mis au jour à Conjux témoignent de l'existence d'un lieu de culte implanté à l'origine près de la berge, à l'interface entre la terre et l'eau. Aujourd'hui isolé à plusieurs centaines de mètres de la rive, à quelques mètres de profondeur, il se compose des restes de plus d'un millier de petits piquets en bois dans l'environnement desquels ont été découverts des reliefs de pratiques rituelles en position primaire. L'importance scientifique du site, en raison notamment de sa rareté et de l'excellent état de conservation de ses vestiges, justifiait de mener une enquête approfondie pour en comprendre son organisation et sa fonction. L'ouvrage présente tout d'abord les recherches conduites sur le site, de la découverte à la valorisation des résultats, ainsi que la méthodologie d'intervention. Il est ensuite replacé dans son contexte géohistorique et archéologique avec une réflexion sur les variations du niveau du lac dans l'Antiquité face à l'impact conjoint de l'Homme et du climat. Les contributions de spécialistes permettent ensuite de présenter les vestiges par catégorie fonctionnelle avec une large place accordée aux éléments en bois. Une riche synthèse regroupe l'ensemble des données examinées en regard d'autres sources documentaires. Les centaines de datations dendrochronologiques autorisent à modéliser, année après année, le développement du site et de mieux comprendre son fonctionnement. L'examen des éléments matériels favorise la restitution des gestes et des pratiques, pour certaines insoupçonnées, telles que l'association de monnaies à des piquets en bois. La présence de ces très nombreux éléments invite à une réflexion sur les usages pratiques et symboliques de la matière ligneuse dans les contextes cultuels et sur les croyances qui leur étaient associées. Le croisement des données permet enfin de réfléchir sur l'inscription de ce culte dans le temps et dans l'espace, notamment sur la communauté concernée, son lien avec le cycle des saisons et les autres sanctuaires des abords du lac du Bourget. Plusieurs particularités naturelles du lac pourraient être à l'origine du choix de ce lieu de culte. Cet ouvrage porte également une réflexion sur la matérialité et l'identification des lieux de culte en milieu naturel qui permet d'améliorer notre compréhension des paysages religieux ainsi que notre perception de la nature dans l'Antiquité.

Avant de se pencher sur les vestiges du site, il est important d’aborder le contexte géographique, historique et archéologique. La compréhension de son cadre est indispensable pour en comprendre la fonction. Dans un premier temps seront abordées les spécificités de son environnement physique et hydrographique. Il sera question de la formation du val du Bourget, avant de traiter de l’hydrosystème « Rhône – Marais de Chautagne – lac du Bourget » qui fait figure de complexe alluvial et hydrologi...

L’objectif initial de la reprise des investigations subaquatiques sur le gisement de Conjux était de documenter les vestiges encore présents et d’appréhender la fonction du site. Il a été rapidement atteint par la reconnaissance des restes d’un rare exemple de lieu de culte lacustre. L’analyse et le croisement de l’ensemble des données ont permis de dépasser ce premier objectif en restituant la morphologie du site et son organisation, son développement au cours du temps et les pratiques dont ...

Fig. 1 - Localisation du site de Conjux, du lac du Bourget et des grands lacs périalpins. Dans l’imaginaire collectif, ainsi que pour bon nombre d’archéologues, les vestiges lacustres restent liés à la Préhistoire. Au début des années 90, Christian Goudineau soulignait, à propos de l’habitat fortifié de Colletière au lac de Paladru, à quel point la fouille subaquatique d’un site daté des périodes historiques pouvait paraître curieuse (Goudineau 1993 : 10). Près de 30 ans plus tard, le consta...

Auf der spätrömischen Befestigung am Katzenberg bei Mayen (ca. 300 – 450 n. Chr.) hatten Rinder mit einem Anteil von mehr als drei Vierteln am Gewicht der Knochen eine herausragende Bedeutung für die Fleischversorgung der Bewohner. Ebenso verzehrt wurden Schweine sowie Schafe oder Ziegen - erkennbar sind Schafe. Beim Rind sind die einzelnen Körperregionen so gut durch Skelettelemente repräsentiert, dass man von der Schlachtung vor Ort ausgehen kann. Dies kann wohl auch für Schaf / Ziege angenommen werden, da zahlreiche Metapodien der kleinen Wiederkäuer vorhanden sind, die man für einen längeren Transport abgetrennt hätte, weil an ihnen kaum Fleisch ist. Beim Schwein hingegen sind die Knochen der oberen Vorderextremität deutlich überrepräsentiert, während Mittelfuß- und Zehenknochen weitgehend fehlen, so dass sich hier zumindest eine zusätzliche Belieferung mit Vorderschinken anderswo geschlachteter Schweine andeutet, wie es in Alzey und den Militärstationen von Burg Sponeck und dem Münsterberg bei Breisach bei größeren Fundzahlen belegt ist. Die wenigen Pferdeknochen weisen keine Zerlegungsspuren auf, so dass Pferde wohl nicht gegessen wurden. Es gibt ein einziges zu einem Gerätegriff verarbeitetes Knochenstück auf dem Katzenberg, aber keine Abfälle der Bearbeitung von Knochen, Geweih und Horn, die in römischen Militäranlagen sonst erstaunlich häufig ausgeübt wurde. Ein bescheidener Luxus der Bewohner des Katzenberges bestand in der Haltung von Kleinhunden und von Katzen. Nur durch einzelne Reste vertreten sind Biber, Feldhase, Kaninchen, Hausgans, Haushuhn (Gallus gallus domesticus), Hausente (Anas platyrhynchos f. domestica), Felsentaube (Columba livia) oder Haustaube (Columba livia f. domestica) und Bachmuschel (Unio crassus). Während die Knochen von Kaninchen und Hausente wohl nachrömisch sind, ergibt das Vorhandensein der Brieftaube in Hinblick auf die Funktion der Befestigung auf dem Katzenberg als Teil eines militärischen Frühwarnsystems durchaus Sinn., On the late Roman fortification at Katzenberg near Mayen (ca. 300 – 450 A.D.), cattle with a share of more than three quarters of the weight of the bones were of outstanding importance for the meat supply of the inhabitants. Pigs and sheep or goats - sheep is proven - were also consumed. In the case of cattle, the individual parts of the body are so well represented by skeletal elements that it can be assumed that cattle were slaughtered at the site. This can probably also be assumed for sheep / goats, as there are numerous metapodials of the small ruminants which would have been separated for longer transport because there is hardly any meat on them. In pigs, on the other hand, the bones of the upper forelimb are clearly overrepresented, while metatarsal and phalanges are largely absent, so that at least an additional supply of shoulder of ham from pigs slaughtered elsewhere is indicated. The same is proven on a larger basis in Alzey and the military stations of Burg Sponeck and the Münsterberg near Breisach. The few horse bones do not show any traces of dissection, so horses were probably not eaten. There is a single piece of bone processed into a tool handle on the Katzenberg, but no waste from the processing of bone, antler and horn is present, which was otherwise astonishingly common in Roman military installations. A modest luxury of the inhabitants of the Katzenberg was the keeping of small dogs and cats. Eurasian beaver (Castor fiber), European hare (Lepus europaeus), rabbit (Oryctolagus cuniculus), domestic goose (Anser anser f. domestica) or greylag goose (Anser anser), domestic chicken (Gallus gallus domesticus), domestic duck (Anas platyrhynchos f. domestica), rock dove (Columba livia) or domestic pigeon (Columba livia f. domestica) and thick shelled river mussel (Unio crassus) are only represented by few remains. While the bones of rabbits and domestic ducks are probably of post-Roman age, the presence of messenger pigeons would have made sense in view of the function of the fortification on the Katzenberg as part of a military early warning system., Sur la fortification romaine tardive de Katzenberg près de Mayen (environ 300 - 450 après J.-C.), les bovins, qui sont représentés par plus des trois quarts du poids des os, étaient d'une importance particulière pour l'approvisionnement en viande des habitants. Des porcs ainsi que des moutons ou des chèvres - des moutons sont reconnaissables - ont également été consommés. Chez les bovins, les différentes parties du corps sont si bien représentées par des éléments squelettiques qu'on peut supposer que ces animaux ont été abattus sur place. On peut probablement le supposer aussi pour les ovins et les caprins, car il existe nombreux métapodes des petits ruminants qui auraient été séparés pour un transport plus long parce qu'ils ne contiennent presque pas de viande. Chez les porcs, en revanche, la scapula et l’humérus sont nettement surreprésentés, tandis que les métatarses et des phalanges sont largement absents. Ça indique au moins un approvisionnement supplémentaire en jambons d'épaule provenant des porcs abattus ailleurs, comme le prouve un nombre plus important de os à Alzey et dans les stations militaires de Burg Sponeck et du Münsterberg près de Breisach. Les quelques os de chevaux ne présentent aucune trace de dépeçage, de sorte que les chevaux n'ont probablement pas été mangés. Un seul os transformé en manche d'outil est présent sur le Katzenberg, mais il n'y a pas de déchets provenant du travail de l'os, des bois et de la corne, ce qui était par ailleurs étonnamment courant dans les installations militaires romaines. Un luxe modeste des habitants de Katzenberg était la garde de petits chiens et chats. Le castor d'Europe (Castor fiber), le lièvre d'Europe (Lepus europaeus), le lapin commun (Oryctolagus cuniculus), l'oie domestique (Anser anser f. domestica) ou l'oie cendrée (Anser anser), le poulet domestique (Gallus gallus domesticus), le canard domestique (Anas platyrhynchos f. domestica), la pigeon biset (Columba livia) ou le pigeon domestique (Columba livia f. domestica) et la mulette épaisse (Unio crassus) sont représentés par quelques rares vestiges. Si les os des lapins et des canards domestiques sont probablement post-romains, la présence du pigeon voyageur est compréhensible compte tenu de la fonction de la fortification du Katzenberg dans le cadre d'un système militaire d'alerte précoce.

International audience; Eminent Roman representative of senatorial aristocracy, Symmachus let us more than 700 letters written at the end of the 4th century A.D. This correspondence expresses some lassitude he felt when he went officially to court. Ex-civil servant, Symmachus stayed attached to his duties toward the Emperor and had to reply to the notifications to attend imperial court. His example is illustrative of the ambivalent link between high-ranking civil servant from the senatorial aristocracy and the imperial court. This ‘voluntary servitude’ was lived as an honour and as a burden at the same time. Symmachus’ letters as well as those of his friend Ausonius, the rhetor from Aquitaine keep memories of their official travels to the imperial court. They mention several reasons to go to court and this article can propose a typology of them. From the study of Symmachus’ correspondence, we will first try to understand the reality of the material conditions of such an official journey. Then, we will broach an aspect of the history of mentalities by exploring the feeling of constraint linked to that mobility. Finally, we will observe that the court focuses a special sociability due to the presence of those high-ranking civil servants during official key moments.; Éminent représentant de l’aristocratie sénatoriale romaine, Symmaque entretient à la fin du ive siècle de notre ère une correspondance nourrie d’une certaine lassitude à l’évocation d’un déplacement officiel à la cour impériale. Ancien serviteur de l’État, Symmaque reste attaché à son devoir envers l’empereur et doit répondre aux régulières convocations de ce dernier. Son exemple est illustratif de ce lien qu’entretiennent certains des hauts fonctionnaires impériaux issus de l’aristocratie sénatoriale romaine à la cour. Cette servitude volontaire est vécue à la fois comme un honneur et comme un fardeau. De ces voyages vers la cour, la correspondance du sénateur romain et, secondairement, celle de son ami, le rhéteur aquitain Ausone, gardent trace. Les lettres de Symmaque évoquent tout d’abord plusieurs motifs à un déplacement vers la cour impériale. Une typologie pourra en être proposée. Dès lors, et à partir de l’étude de la correspondance de Symmaque, cet article souhaite tout d’abord permettre d’approcher la réalité de l’organisation pratique du voyage inscrit dans un cadre officiel. Elle pourra ensuite décliner un aspect de l’histoire des mentalités en explorant le sentiment de contrainte liée à cette mobilité et fera enfin le constat suivant : la mobilité devient là prétexte à une sociabilité particulière, polarisée par la présence à la cour de ces grands serviteurs de l’État, lors de temps forts de la vie aulique.

International audience; Eminent Roman representative of senatorial aristocracy, Symmachus let us more than 700 letters written at the end of the 4th century A.D. This correspondence expresses some lassitude he felt when he went officially to court. Ex-civil servant, Symmachus stayed attached to his duties toward the Emperor and had to reply to the notifications to attend imperial court. His example is illustrative of the ambivalent link between high-ranking civil servant from the senatorial aristocracy and the imperial court. This ‘voluntary servitude’ was lived as an honour and as a burden at the same time. Symmachus’ letters as well as those of his friend Ausonius, the rhetor from Aquitaine keep memories of their official travels to the imperial court. They mention several reasons to go to court and this article can propose a typology of them. From the study of Symmachus’ correspondence, we will first try to understand the reality of the material conditions of such an official journey. Then, we will broach an aspect of the history of mentalities by exploring the feeling of constraint linked to that mobility. Finally, we will observe that the court focuses a special sociability due to the presence of those high-ranking civil servants during official key moments.; Éminent représentant de l’aristocratie sénatoriale romaine, Symmaque entretient à la fin du ive siècle de notre ère une correspondance nourrie d’une certaine lassitude à l’évocation d’un déplacement officiel à la cour impériale. Ancien serviteur de l’État, Symmaque reste attaché à son devoir envers l’empereur et doit répondre aux régulières convocations de ce dernier. Son exemple est illustratif de ce lien qu’entretiennent certains des hauts fonctionnaires impériaux issus de l’aristocratie sénatoriale romaine à la cour. Cette servitude volontaire est vécue à la fois comme un honneur et comme un fardeau. De ces voyages vers la cour, la correspondance du sénateur romain et, secondairement, celle de son ami, le rhéteur aquitain Ausone, gardent trace. Les lettres de Symmaque évoquent tout d’abord plusieurs motifs à un déplacement vers la cour impériale. Une typologie pourra en être proposée. Dès lors, et à partir de l’étude de la correspondance de Symmaque, cet article souhaite tout d’abord permettre d’approcher la réalité de l’organisation pratique du voyage inscrit dans un cadre officiel. Elle pourra ensuite décliner un aspect de l’histoire des mentalités en explorant le sentiment de contrainte liée à cette mobilité et fera enfin le constat suivant : la mobilité devient là prétexte à une sociabilité particulière, polarisée par la présence à la cour de ces grands serviteurs de l’État, lors de temps forts de la vie aulique.

The present subject examines the processes of structuration and configuration of an imperial court. Those processes could be spontaneous or on the emperor’s initiative. As the German sociologist Norbert Elias reminds us, the court doesn’t owe its existence to the will of one person. This study takes place in a long 4th century and highlights the evolution of the court structure and the representation of the imperial dignity over the long term. The Western empire is a priviledged field of study due to the diversity of its political practices of power inherited from the old centrality of power settled in Rome. Our research hypothesis is about moderating the paradigm of the ‘decision-maker prince’. In that sense, the emperor of the Late Roman Empire would become an actor of the court again and not only the nodal point of this structure which is trying to become autonomous. We would like to better comprehend the evolution of a power usually regarded as autocratic, the making process of a court intended to serve the prestige of a restored imperial dignity and the autonomisation of an heavy administration. There is a paradox between the permanency of some political networks at court, the reinforcement of the imperial authority and the decision-making weakness of the emperors in some aspects of the political life. This contradiction creates new spaces of power in empire's territories because of the mobility of the senior officials. In that, the court appears more as a political abstraction than just a topographic reality. The ‘absolutism’ of that time deserves a new historiographical approach to understand those new political practices noticeable since the Tetrarchy., Le sujet interroge les procédés de structuration et de configuration d’une cour impériale, qu’ils soient spontanés ou à l’initiative de l’empereur. Comme le rappelle le sociologue allemand Norbert Elias, dont les travaux encadrent largement cette étude, la cour ne doit pas son existence à la volonté d’un seul individu. Le cadre chronologique de cette étude est celui d’un long IVe siècle, prétexte à l’observation d’une évolution de la structure aulique et de l’image de la dignité impériale sur le long terme. L’Occident offre un objet d’étude privilégié, par sa diversité et ses pratiques du pouvoir héritières d’une ancienne centralité axée sur la ville de Rome. Notre hypothèse de recherche vise à pondérer le « paradigme du prince décideur » et à faire de l’empereur du IVe siècle un acteur de la cour et non plus seulement le point nodal d’une structure aulique qui tend à s’autonomiser. Il s’agit de mieux appréhender l’évolution de la pratique d’un pouvoir souvent perçu comme autocratique, le façonnement d’une cour destinée à servir le prestige d’une dignité impériale restaurée et l’autonomisation d’une administration extrêmement lourde. La permanence de certains réseaux d’influence à la cour semble entraîner un paradoxe entre le renforcement de l’autorité impériale et la faiblesse de l’influence décisionnelle des empereurs dans certains domaines de la vie politique. Cette contradiction ménage de nouveaux espaces du pouvoir jusque dans les territoires de l’empire, sous la forme de projections spatiales de la réalité aulique à travers la mobilité des hauts fonctionnaires. De là, la cour apparaît d’abord comme une abstraction soumise au politique avant que d’être une réalité topographique. L’ « absolutisme » en tant que « trait dominant du régime » mérite une nouvelle approche historiographique à l’aune de ces nouvelles pratiques du pouvoir à l’œuvre dès la Tétrarchie.

Auf der spätrömischen Befestigung am Katzenberg bei Mayen (ca. 300 – 450 n. Chr.) hatten Rinder mit einem Anteil von mehr als drei Vierteln am Gewicht der Knochen eine herausragende Bedeutung für die Fleischversorgung der Bewohner. Ebenso verzehrt wurden Schweine sowie Schafe oder Ziegen - erkennbar sind Schafe. Beim Rind sind die einzelnen Körperregionen so gut durch Skelettelemente repräsentiert, dass man von der Schlachtung vor Ort ausgehen kann. Dies kann wohl auch für Schaf / Ziege angenommen werden, da zahlreiche Metapodien der kleinen Wiederkäuer vorhanden sind, die man für einen längeren Transport abgetrennt hätte, weil an ihnen kaum Fleisch ist. Beim Schwein hingegen sind die Knochen der oberen Vorderextremität deutlich überrepräsentiert, während Mittelfuß- und Zehenknochen weitgehend fehlen, so dass sich hier zumindest eine zusätzliche Belieferung mit Vorderschinken anderswo geschlachteter Schweine andeutet, wie es in Alzey und den Militärstationen von Burg Sponeck und dem Münsterberg bei Breisach bei größeren Fundzahlen belegt ist. Die wenigen Pferdeknochen weisen keine Zerlegungsspuren auf, so dass Pferde wohl nicht gegessen wurden. Es gibt ein einziges zu einem Gerätegriff verarbeitetes Knochenstück auf dem Katzenberg, aber keine Abfälle der Bearbeitung von Knochen, Geweih und Horn, die in römischen Militäranlagen sonst erstaunlich häufig ausgeübt wurde. Ein bescheidener Luxus der Bewohner des Katzenberges bestand in der Haltung von Kleinhunden und von Katzen. Nur durch einzelne Reste vertreten sind Biber, Feldhase, Kaninchen, Hausgans, Haushuhn (Gallus gallus domesticus), Hausente (Anas platyrhynchos f. domestica), Felsentaube (Columba livia) oder Haustaube (Columba livia f. domestica) und Bachmuschel (Unio crassus). Während die Knochen von Kaninchen und Hausente wohl nachrömisch sind, ergibt das Vorhandensein der Brieftaube in Hinblick auf die Funktion der Befestigung auf dem Katzenberg als Teil eines militärischen Frühwarnsystems durchaus Sinn., On the late Roman fortification at Katzenberg near Mayen (ca. 300 – 450 A.D.), cattle with a share of more than three quarters of the weight of the bones were of outstanding importance for the meat supply of the inhabitants. Pigs and sheep or goats - sheep is proven - were also consumed. In the case of cattle, the individual parts of the body are so well represented by skeletal elements that it can be assumed that cattle were slaughtered at the site. This can probably also be assumed for sheep / goats, as there are numerous metapodials of the small ruminants which would have been separated for longer transport because there is hardly any meat on them. In pigs, on the other hand, the bones of the upper forelimb are clearly overrepresented, while metatarsal and phalanges are largely absent, so that at least an additional supply of shoulder of ham from pigs slaughtered elsewhere is indicated. The same is proven on a larger basis in Alzey and the military stations of Burg Sponeck and the Münsterberg near Breisach. The few horse bones do not show any traces of dissection, so horses were probably not eaten. There is a single piece of bone processed into a tool handle on the Katzenberg, but no waste from the processing of bone, antler and horn is present, which was otherwise astonishingly common in Roman military installations. A modest luxury of the inhabitants of the Katzenberg was the keeping of small dogs and cats. Eurasian beaver (Castor fiber), European hare (Lepus europaeus), rabbit (Oryctolagus cuniculus), domestic goose (Anser anser f. domestica) or greylag goose (Anser anser), domestic chicken (Gallus gallus domesticus), domestic duck (Anas platyrhynchos f. domestica), rock dove (Columba livia) or domestic pigeon (Columba livia f. domestica) and thick shelled river mussel (Unio crassus) are only represented by few remains. While the bones of rabbits and domestic ducks are probably of post-Roman age, the presence of messenger pigeons would have made sense in view of the function of the fortification on the Katzenberg as part of a military early warning system., Sur la fortification romaine tardive de Katzenberg près de Mayen (environ 300 - 450 après J.-C.), les bovins, qui sont représentés par plus des trois quarts du poids des os, étaient d'une importance particulière pour l'approvisionnement en viande des habitants. Des porcs ainsi que des moutons ou des chèvres - des moutons sont reconnaissables - ont également été consommés. Chez les bovins, les différentes parties du corps sont si bien représentées par des éléments squelettiques qu'on peut supposer que ces animaux ont été abattus sur place. On peut probablement le supposer aussi pour les ovins et les caprins, car il existe nombreux métapodes des petits ruminants qui auraient été séparés pour un transport plus long parce qu'ils ne contiennent presque pas de viande. Chez les porcs, en revanche, la scapula et l’humérus sont nettement surreprésentés, tandis que les métatarses et des phalanges sont largement absents. Ça indique au moins un approvisionnement supplémentaire en jambons d'épaule provenant des porcs abattus ailleurs, comme le prouve un nombre plus important de os à Alzey et dans les stations militaires de Burg Sponeck et du Münsterberg près de Breisach. Les quelques os de chevaux ne présentent aucune trace de dépeçage, de sorte que les chevaux n'ont probablement pas été mangés. Un seul os transformé en manche d'outil est présent sur le Katzenberg, mais il n'y a pas de déchets provenant du travail de l'os, des bois et de la corne, ce qui était par ailleurs étonnamment courant dans les installations militaires romaines. Un luxe modeste des habitants de Katzenberg était la garde de petits chiens et chats. Le castor d'Europe (Castor fiber), le lièvre d'Europe (Lepus europaeus), le lapin commun (Oryctolagus cuniculus), l'oie domestique (Anser anser f. domestica) ou l'oie cendrée (Anser anser), le poulet domestique (Gallus gallus domesticus), le canard domestique (Anas platyrhynchos f. domestica), la pigeon biset (Columba livia) ou le pigeon domestique (Columba livia f. domestica) et la mulette épaisse (Unio crassus) sont représentés par quelques rares vestiges. Si les os des lapins et des canards domestiques sont probablement post-romains, la présence du pigeon voyageur est compréhensible compte tenu de la fonction de la fortification du Katzenberg dans le cadre d'un système militaire d'alerte précoce.