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This study describes the feeding ecology, spatial distribution of each ontogenetic phase and the corresponding plastic debris contamination, in the Caribbean sharpnose shark, Rhizoprionodon porosus as a function of spatial-temporal parameters in the Western South American coastal region. The density and biomass of all individuals, captured in a surface drift gillnet fishery, were 1.3 ± 0.3 ind.day −1 and 877 ± 232 g.day −1, respectively. Neonates, and juveniles were captured during all seasons. Adults were largely caught during the late rainy and early dry seasons, probably moving offshore to adjacent open waters during the late dry season. The diet of R. porosus consisted mainly of fish (FO = 71.8%). All ontogenetic phases were contaminated by plastic debris (FO = 100%). Among the plastic debris detected in R. porosus, 91.6% were microplastics (MP) (<5 mm), of which blue fibers contributed 53.7%. The MP samples were identified as polyethylene by Optical microscopy (OM), Fourier Transform Infrared spectroscopy (FTIR), Scanning Electron Microscopy (SEM) and by Energy dispersion X-ray spectroscopy (EDS). R. porosus has a high gut concentration of MP compared to fishes of lower trophic levels. In addition, many fishes within the stomach contents of R. porosus were themselves contaminated with MP (e.g., Eugerres brasilianus, Harengula clupeola, Rhinosardinia bahiensis, Anchovia clupeoides, Monacanthus ciliatus, Polydactylus virginicus, Trachinocephalus myops, Eucinostomus melanopterus, and Lutjanus analis). The piscivorous diet of R. porosus likely leads to accumulation of MP contamination in this top predator through trophic transfer.

Plusieurs projets récents comme E-Calm (Doquet & Ponton, 2021) ou Scoledit (Wolfarth et al., 2017) s’appuient sur le traitement automatique des langues (TAL) pour assister la description linguistique d’écrits scolaires. Toutefois, ces technologies TAL ne peuvent pas traiter directement les textes produits par les élèves car ils présentent souvent un éloignement fort par rapport à la norme. Une étape de normalisation de ces textes est donc nécessaire pour pouvoir les appréhender d’un point de vue automatique. Dans nos projets et études précédentes, cette normalisation est vue comme la production d’un écrit orthographiquement normé restant au plus près de la production initiale (Wolfarth, 2019). Elle permet à la fois des comparaisons avec la production de l’élève sur différents niveaux (lexical, orthographique, morphologique...) et le recours aux outils TAL (Wolfarth et al., 2018). S’appuyant sur cette même méthodologie, le projet Scolinter (Ponton et al., 2021) vise la constitution d’un corpus d’élèves du primaire en France, Italie et Espagne avec un suivi longitudinal des mêmes cohortes d’élèves. Le corpus Scolinter comprend en l’état actuel : 1820 textes transcrits, normalisés et vérifiés en français issus du corpus Scoledit ; 1086 textes en italien ; 764 textes en espagnol. Notons que le corpus français est complet sur les 5 niveaux de primaire alors qu’une partie des textes des corpus italien et espagnol est encore en phase de transcription et de normalisation notamment pour les niveaux 3 et 4 (CE2/CM1). L’un des objectifs de Scolinter est d’étudier et de comparer l’évolution des compétences à l’écrit des élèves dans ces trois pays. Actuellement, nous nous intéressons plus particulièrement aux aspects cohérence/cohésion des textes à travers l’étude des chaînes de coréférence portant sur les personnages des histoires produites par les élèves (Barletta, 2022). Ces personnages (le loup, la sorcière, le chat et