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International audience; The vulnerability of island spaces has been recognized since the Earth Summit in Rio in 1992. Global energy pressure and the depletion of resources exacerbate their vulnerability. These territories are supposed to be real laboratories to experiment energy planning strategies, then allowed to help the international community. Nevertheless, the great diversity of island situations makes their case particular and difficult to treat. Some island territories are autonomous, the Small Island Developing States, while others depend on developed metropolitan states. Is there a difference between these two types of territories to succeed energy transition? We adopt electricity generation as a metric for sustainable transition quality. This paper contributes to the understanding of ongoing dynamic through a multidimensional analysis of data allowing to classify these territories: SIDS and outermost regions of the European Union. The combination of Principal Component Analysis and Hierarchical Classification will provide island profiles that will highlight differences between outermost regions and SIDS. Are the outermost regions of the European Union more advanced in the energy transition? In addition to the classification, a ranking will be proposed through the implementation of an energy vulnerability indicator. The classification and ranking will make it possible to draw typical portraits. These will identify the elements of resilience and the elements of vulnerabilities. This analysis, therefore, highlights the strengths and weaknesses will help to guide the energy policies of these territories. The comparison of these two types of territories has not been made so far. This work would highlight the situation of SIDS face island developed territories: outermost regions of the European Union.

Succeeding energy transition is the current challenging objective of many remote islands such as Reunion Island to reduce their dependency to fossil resources. To define an efficient energy framework strategy for the territory, it is important to be able to assess the electricity consumption intensity per typology of consumers. A particular attention must be paid on building electricity consumption in energy planning scenarios. This paper proposes to investigate the electricity consumption ratio per square meter per building type which appears as a relevant indicator. The proposed methodology aims at filling the lack of data (ratio kWh/m2/ type of consumers) when this information doesn’t exist for a territory. This type of ratio can be useful in two ways: on the one hand to characterize the building energy demand, and, on the other hand, to understand the consumption mode of the inhabitants. We can therefore provide future energy policy framework in favor of demand-side management what is a key step, a lock to solve for the deployment of sustainable cities. This work calculates electricity consumption ratios per area by using a GIS (Geographic Information System) method, distinguishing the type of building. The case of Reunion Island is studied and four building categories are identified corresponding to the functional characteristics such as industry, administration, companies and residential. The results highlight that residential sector has one of the lowest electricity ratios with a value of 29.84 kWh/m2, but also the highest part of electricity consumption, 45.2%. The different ratio value has been cross validated by estimating municipalities electricity consumption based on the distribution of consumers and the associated ratio.

International audience

International audience

International audience; Les crises économiques, environnementales et énergétiques successives au cours du XXème siècle ont accentué les inégalités entre les pays du monde. Les pays les moins développés se retrouvent démunis face à la course à l’énergie et face aux nouveaux enjeux de développement imposés par le réchauffement climatique. Cette communication s’intéresse au cas particulier des Petits Etats Insulaires en Développement (PEID), territoires isolés aux économies fragiles (BOUCHARD, et al. 2010). Ces territoires ont progressivement été reconnus comme étant particulièrement vulnérables et font l’objet d’une attention particulière de la part de la communauté internationale depuis les années 1970 (Angeon et Hoarau, 2015). Ces territoires spécifiques ont peu a peu été intégrés dans les questionnements d’ordre et mondial : à Rio en 1992, le programme Action 21 alertait sur leur situation singulière en mentionnant « un cas particulier pour l’environnement et le développement » (ONU, Action 21 17G. Développement durable des petits pays insulaires 1992). Deux ans plus tard à la Barbade, on réitérait l’importance des PEID en définissant un certain nombre de priorités et d’actions à effectuer au service des PEID (ONU, 1994). Forts de ces considérations, ils disposent aujourd’hui de leurs propres sommets : à Samoa, en 2014, ont pu être discutés l’avancement du programme d’action adopté dix ans plus tôt à la Barbade. L’objectif de cette communication est d’étudier la vulnérabilité de ces petites économies insulaires. La vulnérabilité économique environnementale de ces territoires a été étudiée par de nombreux travaux (Angeon et Saffache, 2008 ; Briguglio 1995 ; Poirine, 1995, Lucas et al., 2017). L’angle d’attaque est ici la vulnérabilité énergétique d’un territoire : dans un monde où l’énergie conditionne la société, les différents chocs pétroliers ont permis depuis longtemps de démontrer la dépendance aux énergies, il s’agit d’apporter une définition claire à la notion de vulnérabilité énergétique appliquée à un territoire. Les îles notamment sont particulièrement fragilisées par la dimension énergétique de nos économies mondiales et il convient de leur accorder une attention particulière (Guerassimoff et Naizi, 2008 ; Romano et al., 2016) (ROMANO, et al. 2016). Cette nouvelle acception de la vulnérabilité énergétique sera développée à travers une analyse chiffrée pour la production d’un Indicateur de Vulnérabilité ENergétique (IVEN), un indicateur composite, qui, à la manière de l’IDH (Indice de Développement Humain) pourrait apporter une évaluation sur le niveau de développement d’un territoire et sur sa capacité à faire face au challenge de la transition écologique : ces territoires peuvent-ils devenir autosuffisants en énergie ? La méthode envisagée va s’appuyer sur une analyse en composante principale couplée à une classification ascendante hiérarchique permettant de considérer un jeu de données importants en variables et individus en entrée. Les résultats vont donc mettre en évidence un résumé de l’information à travers 2 à 3 dimensions qui permettront de mettre en exergue une classification des différentes îles étudiées. Il s’agit dans un premier temps d’une caractérisation de la notion de vulnérabilité énergétique à travers notre jeu de données. En s’appuyant sur cette classification, l’IVEN sera produit en considérant les dimensions les plus significatives. Le résultat final permettra enfin de classer les îles selon leur niveau de vulnérabilité énergétique. Ce nouvel indicateur créé permettra de renseigner sur le niveau d’adaptabilité des PEID pour faire face à la transition écologique.