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L'oedème aigu pulmonaire (OAP) post-obstructif est une complication respiratoire grave qui doit être reconnue par les anesthésistes et les réanimateurs a fin de permettre une prise en charge diagnostique et thérapeutique précoce. Nous rapportons un cas survenu chez un jeune patient en postopératoire d'une appendicectomie. Immédiatement après l'extubation le patient a développé une détresse respiratoire, une désaturation et des signes auscultatoires et radiologiques évoquant un oedème aigu du poumon. Un bilan étiologique, notamment cardiaque, est revenu normal et l'évolution était favorable dans les heures qui suivent après reintubation et traitement par diurétiques. Le diagnostic de l'OAP post-obstructif était alors retenu. A travers ce cas et une revue de la littérature, les auteurs mettent en relief cette complication redoutable nécessitant une prise en charge précoce.

Klebsiella pneumoniae est l’apanage d’infections nosocomiales. Une infection pulmonaire communautaire par une souche Klebsiella pneumoniae productrice de bétalactamase à spectre étendu a été rarement rapportée. Il s’agit d’un cas de pyopneumothorax dû à une infection communautaire par Klebsiella pneumoniae productrice de bétalactamase à spectre étendu chez un jeune patient de 29 ans Les examens bactériologiques du liquide de drainage pleural réalisés à l’admission du patient et au cours de son séjour en réanimation ont permis d’isoler une K pneumoniae productrice de bétalactamase à spectre étendu. Malgré un traitement par imipénème et colistine prescrites 48 heures après l’admission de notre patient, l’évolution était fatale avec décès du patient dans un tableau de défaillances multi viscérales au 21ème jour de son hospitalisation. L’isolement d’une souche bétalactamase à spectre étendu est souvent responsable d’une issue fatale, y penser quand on est en face d’un terrain particulier, en présence d’un facteur de risque telle qu’une antibiothérapie ambulatoire d’où la nécessité d’une stratégie de lutte., Maroc Médical, Vol. 32, No 3 (2010)

Introduction : la toxoplasmose cérébrale fait partie des infections opportunistes. Son aspect radiologique n'est pas spécifique. Il faut savoir y penser. Observation : il s’agit d'un patient de 38 ans M. B, suivie pour maladie de Crohn depuis trois mois, qui présente un syndrome d'hypertension intra-crânienne dans un contexte infectieux. Un traitement symptomatique a été prescrit. Devant l'aggravation clinique, l'IRM a objectivé des POE multiples intracrâniens prenant l'aspect d'une miliaire encéphalique. L'origine tuberculeuse a été évoquée et le patient a été mis sous anti-bacillaires d'épreuve. Secondairement, la biopsie stéréotaxique et la biologie ont conclu en une toxoplasmose révélatrice d'un neuro-SIDA. Conclusion : à travers cette observation, les auteurs attirent l'attention à garder toujours présent à l’esprit, l’éventualité d'un neuro-SIDA devant une miliaire encéphalique., Maroc Médical, Vol. 27, No 3 (2005)

Objectif : Evaluer l’incidence et les facteurs de risque de l'infection nosocomiale (IN) chez le traumatisé grave. Matériel et Méthodes: Il s’agissait d’une étude de cohorte rétrospective menée sur une période de 6 mois. Ont été inclus tous les patients admis en réanimation pour traumatisme grave (ISS ≥ 15). Les facteurs de risque de la survenue de l'IN ont été étudiés en analyses univariées et multivariées. Résultats : L’étude a inclu 55 patients (54 hommes et 1 femme), l’âgé était de 36 ± 13 ans, l’ISS de 19,3 ± 3. L’incidence de l’IN était de 49%, la localisation pulmonaire était la plus fréquente (81%). Les variables liées à la survenue de l'IN chez le traumatisé grave étaient un GCS bas (p, Maroc Médical, Vol. 27, No 1 (2005)