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International audience; Highlights  Addition of xanthan addition increases overall resistance factor but decreases foam strength  Solid colloidal particles increase the foam's resistance to oil-induced destruction  There is an optimal colloidal particle concentration for foam reinforcement

International audience; La caractérisation de la pollution du milieu souterrain d’un site est un enjeu essentiel pour définir les actions de remédiation et atteindre les objectifs associés. Parmi les verrous récurrents à cette caractérisation, se situent la complexité des sites, les hétérogénéités géologiques des sols, les grandes différences de comportement et de mobilité des polluants d’intérêts. La compréhension de la distribution des polluants et des contextes physiques dans lesquels ils se situent représente une clé du succès d’une opération de remédiation.La caractérisation des pollutions, par l’intermédiaire d’un prélèvement classique d’eaux souterraines réalisé dans un piézomètre, fournit généralement une information trop partielle pour permettre d’établir un schéma conceptuel de qualité des milieux complexes. Dans pareil cas, des prélèvements multi niveaux et l’acquisition de données complémentaires aux données de qualité chimiques des eaux sont indispensables.Cette étude organise un atelier participatif pour tester différents outils innovants de caractérisation détaillée des matrices souterraines :Mesures de flux de nappe (sens, vitesse …),Mesures multiniveaux de la matrice eau (concentrations, flux…).Les résultats attendus portent sur des connaissances partagées des périmètres d’utilisation de ces outils (typologies de site, géologie, hydrogéologie, contaminants…), des conditions opérationnelles de leur mise en œuvre (conditions d’accès à la technique, facilités d’utilisation, compétences nécessaires, coûts associés, …), de leurs performances techniques (précisions, incertitudes, quantifications, …), de leurs limites (selon les différents contextes de sites…).Cette comparaison doit favoriser l’appropriation d’outils innovants (français et étrangers) pour une caractérisation détaillée de sites pollués (D-L-NAPL), permettant de mieux comprendre les dynamiques et le fonctionnement des systèmes. Elle pourrait permettre de proposer des schémas conceptuels plus précis pour une meilleure connaissance des transferts et une meilleure conception des opérations de remédiation.

In situ remediation techniques for groundwater pollution are quite diverse. However, the success of these is often random. The first part of the article will focus, from a literature review and some examples, to determine the parameters that unfortunately lead to a low efficacy of treatment. This point will be supplemented by an analysis of the feedback on treatments at the pilot scale. The limits are generally related to the heterogeneity of the geological formations but also to a poor targeting of the laboratory analyses or to a poor monitoring of the rehabilitation. In a second part we will examine recent progress to maximize the effectiveness of in situ treatments. At first, we emphasize diagnostic techniques that make it possible to target the flow of pollutants. Following a general presentation of innovative techniques, we will particularly present an original technique : the injection of foam to block the porosity of around a source area., Les techniques de réhabilitation in situ des pollutions en nappes souterraines (source ou panache) sont très variées. Cependant le succès de celles-ci est souvent aléatoire. La première partie de la présentation s’attachera, à partir d’une revue bibliographique et de quelques exemples, à déterminer les paramètres qui conduisent souvent à une faible efficacité du traitement. Ce point sera complété d’une analyse du retour d’expérience sur des pilotes de traitement. Les limites sont généralement liées à l’hétérogénéité des formations géologiques mais aussi à un mauvais ciblage des analyses préparatoires ou à des faiblesses dans le suivi de la réhabilitation. Dans une deuxième partie nous examinerons les progrès récents visant à maximiser l’efficacité des traitements in situ. En premier lieu il s’agit de techniques de diagnostic qui permettent de cibler les flux de polluants. Et dans le cadre des techniques innovantes, nous présenterons particulièrement une technique originale : l’injection de mousse permettant de bloquer la porosité du milieu autour d’une zone source.

L’impact du changement climatique sur la qualité et la pollution des milieux est souvent négligé par rapport à d’autres impacts plus médiatisés (e.g. événements climatiques et hydrologiques extrêmes, santé, trait de côtes, disponibilité des ressources en eau…). Les eaux et l’air de Nouvelle-Aquitaine, et à moindre mesure les sols, déjà significativement pollués, subiront pourtant plusieurs détériorations significatives, qui sont présentées et discutées dans ce chapitre. Certains de ces effets sont déjà visibles et vont s’aggraver dans le contexte climatique prévu. Il s’agit principalement, pour l’eau douce superficielle, de l’augmentation de la température, de la diminution des débits des cours d’eau, de l’évolution des espèces aquatiques et du développement accru de micro-organismes de type cyanophycées, ou pour l’air, de l’augmentation de l’index pollinique et des effets néfastes croissants sur la santé publique. Bien que non réellement démontrés in situ en région, d’autres effets sont fortement prévisibles, comme la diminution de la matière organique des sols et de leur fertilité, l’augmentation des teneurs en polluants dans toutes les masses d’eau, l’augmentation de l’écotoxicité des eaux de surface et l’augmentation de la concentration en ozone dans l’air et autres composés organiques volatils et aérosols. Les travaux de recherche et études sur cette problématique au niveau régional, comme national, sont rares et/ou peu publiés. Une recherche appliquée au « terrain » de la Nouvelle-Aquitaine, sur des sites d’observation scientifiquement et économiquement sélectionnés, est indispensable pour évaluer plus clairement ces impacts du changement climatique, mais également les adaptations à préconiser et les enjeux environnementaux et socio-économiques qui en découleront.

L’impact du changement climatique sur la qualité et la pollution des milieux est souvent négligé par rapport à d’autres impacts plus médiatisés (e.g. événements climatiques et hydrologiques extrêmes, santé, trait de côtes, disponibilité des ressources en eau…). Les eaux et l’air de Nouvelle-Aquitaine, et à moindre mesure les sols, déjà significativement pollués, subiront pourtant plusieurs détériorations significatives, qui sont présentées et discutées dans ce chapitre. Certains de ces effets sont déjà visibles et vont s’aggraver dans le contexte climatique prévu. Il s’agit principalement, pour l’eau douce superficielle, de l’augmentation de la température, de la diminution des débits des cours d’eau, de l’évolution des espèces aquatiques et du développement accru de micro-organismes de type cyanophycées, ou pour l’air, de l’augmentation de l’index pollinique et des effets néfastes croissants sur la santé publique. Bien que non réellement démontrés in situ en région, d’autres effets sont fortement prévisibles, comme la diminution de la matière organique des sols et de leur fertilité, l’augmentation des teneurs en polluants dans toutes les masses d’eau, l’augmentation de l’écotoxicité des eaux de surface et l’augmentation de la concentration en ozone dans l’air et autres composés organiques volatils et aérosols. Les travaux de recherche et études sur cette problématique au niveau régional, comme national, sont rares et/ou peu publiés. Une recherche appliquée au « terrain » de la Nouvelle-Aquitaine, sur des sites d’observation scientifiquement et économiquement sélectionnés, est indispensable pour évaluer plus clairement ces impacts du changement climatique, mais également les adaptations à préconiser et les enjeux environnementaux et socio-économiques qui en découleront.