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Of the many behaviors that an animal exhibits, movement is one of the main studied components of organisms. Investigating the intricacies of movement can contribute to our understanding of the mechanisms connecting spatial behavior to population demography. Animals must move in the landscape to select habitats containing the necessary resources for their survival and to maximize their reproductive success. Choosing the right habitat however is not a simple task since individuals must account for predators, conspecifics, and landscape configuration to decide on how and where to move. Additionally, the movement of animals in their environment may depend on their morphological, physiological, and ecological traits. Until now, most studies related home range size and movement to environmental variables, with few relating these two spatial components to the internal state of the animal. During my thesis, I tried to resolve this issue by evaluating how the intertwined relationship between environmental and individual-specific constraints influence movement at various spatiotemporal scales. I concentrated my research on ungulates because of their vast distribution across multiple settings, their significant differences in life-history traits, and the availability of studies and GPS data from this taxonomic group. In the first part of my thesis, I summarized past research on the intraspecific drivers of home range size in ungulates and evaluated whether previous findings depend on the ecological traits of the species. Second, using data on 23 species and the robust framework of continuous-time stochastic movement models (CTMM), I investigated how female ungulates respond geographically to the spatial variation in productivity while accounting for the neonatal anti-predator tactic of their offspring. This should lead to a better understanding of the elements that influence the movement of animals during periods of high energy requirement when they have to balance their demands for safety and food. Third, I used the CTMM framework to determine the influence of mating tactics on the movement of male ungulates during the rut. I also provided a key metric that may be used to distinguish between the different mating tactics. All of the findings provided in this thesis have contributed to a better understanding of the variables that influence home range size and movement in various ungulate species at key moments of their biological cycle.; Parmi les nombreux comportements que présente un animal, le mouvement est l'une des principales composantes étudiées des organismes. L'étude des particularités du mouvement peut contribuer à notre compréhension des mécanismes reliant le comportement spatial à la démographie des populations. Les animaux doivent se déplacer dans le paysage pour sélectionner les habitats contenant les ressources nécessaires à leur survie et pour maximiser leur succès reproducteur. Choisir le bon habitat n'est cependant pas une tâche simple car les individus doivent tenir compte des prédateurs, des congénères et de la configuration du paysage pour décider comment et où se déplacer. De plus, le déplacement des animaux dans leur environnement peut dépendre de leurs caractéristiques morphologiques, physiologiques et écologiques. Jusqu'à présent, la plupart des études reliaient la taille du domaine vital et les déplacements à des variables environnementales, et peu d'entre elles reliaient ces deux composantes spatiales à l'état interne de l'animal. Au cours de ma thèse, j'ai tenté de résoudre cette question en évaluant comment la relation entre les contraintes environnementales et les contraintes spécifiques à l'individu influencent le mouvement à différentes échelles spatio-temporelles. J'ai concentré mes recherches sur les ongulés en raison de leur vaste distribution dans de multiples contextes, de leurs différences significatives dans les traits de l'histoire de vie, et de la disponibilité d'études et de données GPS de ce groupe taxonomique. Dans la première partie de ma thèse, j'ai résumé les recherches antérieures sur les facteurs intraspécifiques de la taille du domaine vital chez les ongulés et j'ai évalué si les résultats précédents dépendent des caractéristiques écologiques de l'espèce. Ensuite, en utilisant des données sur 23 espèces et en profitant du cadre robuste des modèles de mouvement stochastiques à temps continu (CTMM), j'ai étudié comment les femelles ongulées répondent géographiquement à la variation spatiale de la productivité tout en tenant compte de la tactique néonatale anti-prédateur de leurs petits. Cela devrait permettre de mieux comprendre les éléments qui influencent le mouvement des animaux pendant les périodes de besoin énergétique élevé où ils doivent équilibrer leurs demandes de sécurité et de nourriture. Troisièmement, j'ai utilisé le cadre CTMM pour déterminer l'influence des tactiques d'accouplement sur les mouvements des ongulés mâles pendant le rut. J'ai également fourni une métrique clé qui peut être utilisée pour distinguer les différentes tactiques d'accouplement. Tous les résultats fournis dans cette thèse ont contribué à une meilleure compréhension des variables qui influencent la taille du domaine vital et les mouvements chez diverses espèces d'ongulés à des moments clés de leur cycle biologique.