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In FERTIMANURE WP1 (FERTIMANURE framework), the animal manure value chain was evaluated by (i) analysing the current scenario in the on-farm experimental pilots, (ii) defining the current market situation of bio-based fertilizer products, and (iii) identifying the main barriers (i.e. politic, economic, social, environmental and legal). Task 1.4 (Regional nutrient imbalance analysis) aimed to review the literature of nutrient imbalances between regions in Europe to better predict where the nutrients recovered in FERTIMANURE can contribute in the long-term sustainability of production agriculture. Deliverable 1.4 (Report on the nutrient imbalances analysis, deadline M13) aims to understand if the need of nutrients for national agricultural production can be satisfied with only the recovery of nutrients derived from animal manure and other biomasses. Specifically, D1.4 reports the results of the nutrients imbalance analysis carried out in Task 1.4. The deliverable is structured as follows: • General introduction describing Task 1.4, the deliverable structure and the methodology used to perform the nutrients imbalances analysis; • Results analysis divided into chapters, one for each country; • Comparison of the results obtained with additional local data, when available; • Overall conclusions. H2020 (Grant no. 862849)

The FERTIMANURE project’s main objective is to develop, integrate, test and validate innovative nutrient management strategies to efficiently recover mineral nutrients and other relevant products with agronomic value from animal manure, to finally obtain reliable and safe fertilisers that can compete in the European fertilisers market. The aim of this document, the Dissemination and Communication Plan, is to set up the objectives and the strategies that will be taken into account as to manage the communication and dissemination activities during the lifetime of the project. During the project’s lifetime there can be some changes regarding the interest of the potential stakeholders, which will bring as a result a close review and a regular update of this Plan, in months 24, 36, and 48. The procedures and objectives below will be continuously evaluated to achieve the maximum impact, so this initial Plan may undergo some changes during the project. The document makes a clear distinction between the Communication and the Dissemination activities taking into account the different audiences/stakeholders that will be addressed as to send the right message to the relevant audience. H2020 (Grant no. 862849)

The Data Management Plan (DMP) sets out the procedures and plans for handling data generated through the FERTIMANURE project, and is intended to be a manual for guiding and facilitating general data management and data storage needs for FERTIMANURE consortium members. This document also aims to clarify the obligations that beneficiaries have in terms of data standards, storage and protection, during the project and beyond with the objective of facilitating the exploitation of the results. It is intended to be a continuously evolving document, and hence can be adapted as the project progresses. This adaption will allow for any developments that have not been foreseen at the project start, and will be facilitated through review by the consortium members via the consortium meetings (Project Management Board). The expectation is that the project will produce 5 types of data, which include: 1) Documents generated for project analyses or deliverables 2) Schematics and P&IDs of the different FERTIMANURE on-farm pilots 3) Experimental, including: a. Data collected on pilot operation and processes b. Data on the properties and quality of products obtained from the pilot plants c. Experimental data collected in the agronomic trials 4) Data collected for undertaking the LCA and sustainability analyses 5) Software tools Due to the particular nature of these data types, the way each are generated, and the limitations for sharing and publication of each, the following sections outline the ways these data will be gathered, maintained, shared, and published. H2020 (Grant no. 862849)

Fréquemment assimilé aux politiques publiques qui ont accompagné la reconstruction postérieure à la Seconde Guerre mondiale, l'aménagement du territoire tel qu'on le concevait alors visait la modernisation du pays. Il était pensé comme facteur de progrès a priori et reposait sur une conception techniciste qui voyait dans des ingénieurs les seules autorités compétentes, excluant l'expérience des populations. Les nuisances et les bouleversements de tous ordres induits par les aménagements étaient considérés comme négligeables, le prix à payer dans l'intérêt général. Leur contestation ne pouvait être motivée que par l'ignorance ou l'égoïsme. Les dix-neuf contributions réunies dans ce livre proposent une vision nouvelle des aménagements territoriaux. Pensant les territoires comme des champs de négociation où s'affrontent des forces variées, elles cherchent à inclure dans l'étude de leur aménagement la façon dont l'environnement, que les sociétés cherchent à maîtriser et à mettre au service de leurs desseins, réagit à son tour à la transformation imposée. Considérant des aménagements effectués à toutes les périodes de l'histoire, elles cherchent à identifier leur impact économique, social, environnemental ou même culturel, y compris sur le long terme. Une tentative ambitieuse, tant il est vrai que même lorsque les aménagements passés sont identifiés comme des échecs, voire comme des réalisations néfastes, par leurs auteurs eux-mêmes, il est bien rare que cela soit exprimé publiquement.

Cette thèse constitue une étude de référence sur la qualité des ressources hydriques du bassin versant du fleuve Ibrahim au Liban, notamment avant la construction d’un grand barrage (Jannah). Pour ce faire, 7 stations (NI7 à NI1) ont été sélectionnées de l’amont vers l’aval sur l’Ibrahim et ses sources karstiques. L’ensemble des sept sous bassins a été caractérisé d’un point de vue hydroclimatologie et états de surface (sols, végétation, cultures, géologie, relief). Les débits mesurés à l’amont (2 stations) et à l’aval (1 station) nous ont permis de reconstituer les débits des autres stations intermédiaires grâce à des relations débits-surfaces spécifiques. À partir de prélèvements et d’analyses chimiques de la composition des eaux tout au long d’un cycle hydrologique et avec une fréquence mensuelle, les flux de matières exportées en solution par l’Ibrahim ont été estimés à 122 372 t/an. 80% de ce tonnage est exporté durant la période des hautes eaux. À partir de ce tonnage, on a pu estimer que l’altération chimique des roches carbonatées sur l’ensemble du bassin s’effectue à la vitesse de 81 cm/10000 ans. Cette altération consomme un flux élevé de CO2 typique des régions carbonatées soumises à un drainage intense (1500 mm/an), soit 2,23 x106 moles/km2/an de CO2. L’analyse de la concentration en éléments traces dans les sédiments de fond des cours d’eau, intégrateurs des transports solides, en hautes eaux et en basses eaux, montre des concentrations élevées pour le Sc, V, Cr, Co, Ni, Ga et Cu en passant de NI5 jusqu’à NI2. L’évaluation du degré de cette contamination et de sa variation spatio-temporelle a été effectuée grâce au facteur d’enrichissement en normalisant par rapport à l’aluminium et en prenant les sédiments de la station amont NI7 (source karstique) considérés comme peu ou pas contaminés en ET, comme fond géochimique naturel. Des teneurs élevées en Zn, Pb, Cu et d’autres éléments traces montrent que dans cette région où les activités industrielles, agricoles, et urbaines sont développées, il existe un apport anthropique non négligeable en éléments métalliques. Mais cette contamination reste modérée

International audience; Milieu à fortes contraintes environnementales, la montagne impose des adaptations spécifiques pour son exploitation agricole (lutte contre l'éro-sion des sols ; rigidité du système de petite hydraulique agricole ; cultures adaptées au climat), mais, paradoxalement, elle favorise aussi l'ingéniosité des sociétés pour trouver des solutions adaptées en matière d'aménagement. C'est également un milieu fragile et donc très réactif aux activités humaines. La réponse environnementale y est à la mesure des contraintes. Toutes ses caractéristiques font de la montagne un laboratoire de recherche privilé-gié pour envisager les modifications environnementales et sociétales de la construction et de l'exploitation des territoires agraires en terrasses, gagnés sur le couvert forestier. En domaine méditerranéen, l'aménagement des versants en terrasses est effectif au milieu du III e millénaire en Grèce cycladique et au Proche-Orient, démontrant en cela une structuration de l'espace et des savoirs en matière de gestion des ressources en sol et en eau, notamment de la part des populations protohistoriques 1. Selon les lieux et les époques, plusieurs modèles sociaux ont été proposés pour justifier de la monumen-talité des réalisations et de l'ingéniosité de leurs constructeurs. L'opinion la plus courante attribue de tels ouvrages à des sociétés étatiques au sein desquelles le pouvoir décisionnel est centralisé. C'est au travers du prisme de cette construction intellectuelle-qui a ses détracteurs et ses partisans-qu'ont été envisagées les relations entre les civilisations conquérantes et colonisatrices de la Méditerranée et les communautés indigènes des territoires conquis. Dans l'Antiquité, le rôle des sociétés gréco-romaines 1. Harfouche R., Histoire des paysages méditerranéens terrassés : aménagements et agriculture, Oxford, Archaeopress, 2007.