The COVID-19 pandemic has had major economic, social and psychological consequences for adolescents and young adults. It is unclear whether those with a history of adverse childhood experiences (ACEs) were particularly vulnerable. We examined whether a history of ACEs was associated with financial difficulties, lack of emotional support, feeling stressed/anxious, feeling down/depressed, increased alcohol and/or cannabis use and increased conflict with parents, siblings and/or intimate partners among 16- to 21-year-olds during the pandemic.Data were collected in November and December 2020 from respondents aged 16 to 21 years (n = 664) participating in the longitudinal and intergenerational Well-being and Experiences Study (Wave 3) conducted in Manitoba, Canada. Age-stratified associations between ACEs and pandemic-related stressors/symptoms were examined with binary and multinomial logistic regression.A history of ACEs was associated with pandemic-related financial difficulties (adjusted relative risk ratio [aRRR] range: 2.44-7.55); lack of emotional support (aRRR range: 2.13-26.77); higher levels of feeling stressed/anxious and down/depressed (adjusted odds ratio [aOR] range: 1.78-5.05); increased alcohol and cannabis use (aOR range: 1.99-8.02); and increased relationship conflict (aOR range: 1.98-22.59). Fewer associations emerged for older adolescents and these were not to the same degree as for young adults.Adolescents and young adults with a history of ACEs reported increased odds of pandemic-related stressors and symptoms, and may need more resources and greater support compared to peers without an ACE history. Differences in results for adolescents and young adults suggest that interventions should be tailored to the needs of each age group.La pandémie de COVID-19 a eu d’importantes conséquences économiques, sociales et psychologiques pour les adolescents et les jeunes adultes, sans que l’on sache si ceux ayant des antécédents d’expériences négatives dans l’enfance (ENE) étaient particulièrement vulnérables. Nous avons donc vérifié si des antécédents d’ENE étaient associés chez les jeunes de 16 à 21 ans, pendant la pandémie, à des difficultés financières, à un manque de soutien psychologique, à un sentiment de stress ou d’anxiété, à une baisse de moral ou une dépression, à une consommation accrue d’alcool ou de cannabis et à une hausse des conflits avec les parents, la fratrie ou les partenaires intimes.Les données ont été recueillies en novembre et décembre 2020 auprès de répondants âgés de 16 à 21 ans (n = 664) participant au cycle 3 de l’étude longitudinale et intergénérationnelle WES (Well-being and Experience Study), menée au Manitoba (Canada). Les associations, stratifiées par âge, entre les ENE et les facteurs de stress ou symptômes liés à la pandémie ont été analysées par régression logistique binaire et multinomiale.Les antécédents d’ENE sont associés aux facteurs liés à la pandémie suivants : difficultés financières (plage du rapport de risque relatif ajusté [RRRa] : 2,44 à 7,55), manque de soutien psychologique (plage du RRRa : 2,13 à 26,77), niveau accru de stress ou d’anxiété et de baisse de moral ou dépression (plage du rapport de cotes ajusté [RCa] : 1,78 à 5,05), consommation accrue d’alcool et de cannabis (plage du RCa : 1,99 à 8,02) et hausse des conflits relationnels (plage du RCa : 1,98 à 22,59). Les grands adolescents ont présenté un moins grand nombre d’associations et d’ampleur plus faible que les jeunes adultes.Les adolescents et les jeunes adultes ayant des antécédents d’ENE ont fait état d’une probabilité accrue de facteurs de stress et de symptômes liés à la pandémie. Ils pourraient donc avoir besoin de plus de ressources et de soutien que leurs pairs sans antécédents d’ENE. Les différences entre les résultats des adolescents et ceux des jeunes adultes indiquent que les interventions devraient être adaptées aux besoins de chaque groupe d’âge.The COVID-19 pandemic has exacerbated financial, social and psychological difficulties for young people. Older adolescents and young adults with a history of adverse childhood experiences (ACEs) were more vulnerable to pandemic-related stressors and symptoms compared to their peers without an ACEs history. Young adults with a history of ACEs may need additional resources that provide financial assistance, address mental health concerns, foster emotional support, reduce substance use and facilitate positive relationships. Older adolescents with a history of ACEs may benefit from interventions that improve feelings of depression and foster emotional support and healthy relationships with parents. Psychological first aid that provides practical and emotional support may be a suitable approach for supporting recovery from the pandemic.La pandémie de COVID-19 a exacerbé les difficultés financières, sociales et psychologiques des jeunes. Les grands adolescents et les jeunes adultes ayant des antécédents d’ENE étaient plus vulnérables aux facteurs de stress et aux symptômes liés à la pandémie que leurs pairs sans antécédents d’ENE. Les jeunes adultes ayant des antécédents d’ENE pourraient avoir besoin de ressources supplémentaires pour leur fournir de l’aide financière, traiter les problèmes de santé mentale, favoriser le soutien psychologique, réduire la toxicomanie et faciliter les relations positives. Les grands adolescents ayant des antécédents d’ENE pourraient bénéficier d’interventions améliorant les sentiments dépressifs et favorisant le soutien psychologique ainsi que les relations saines avec les parents. Des premiers soins psychologiques offrant un soutien pratique et psychologique semblent constituer une première approche appropriée pour soutenir le rétablissement après la pandémie.