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International audience; Ce numéro thématique part sur les traces des animaux de rente en s’inscrivant dans un double questionnement: il se demande premièrement quelle est la spécificité historique de la catégorie d’«animal de rente» et les changements auxquels cette désignation fonctionnelle a été soumise. Et deuxièmement, il interroge le type d’histoire qui est écrite lorsque celle-ci prend pour focale le rapport aux animaux de rente. Cette réflexion parcourt le chemin déjà tracé par un cahier de traverse il y a treize ans. Dans leur introduction, les rédactrices se demandaient si les animaux allaient faire leur retour dans l’historiographie. Depuis, le vaste corpus de recherche en histoire des animaux et dans les Human-Animal Studies permet de répondre par l’affirmative à cette question. Après l’animal turn qui a dominé les années 1990 et 2000, l’histoire des animaux ou avec les animaux est désormais dans une phase de spécialisation. Sur la question de l’usage des animaux, elle tisse notamment des liens avec des champs comme l’histoire sociale, économique, agraire, technique et environnementale ou encore l’histoire de la médecine ou celle des savoirs. Dans cette optique, l’histoire des animaux n’est pas une niche de recherche autonome, mais elle reste plutôt un angle mort de nombreux domaines historiques que ce numéro espère contribuer à éclairer.

SUMMARYA serosurvey of 349 military working horses and 231 military working dogs was conducted in ten sites in Morocco in 2012. This survey revealed a high level of exposure of these animals to flaviviruses: seroprevalence rates of 60% in horses and of 62% in dogs were observed using a competitive West Nile virus (WNV) enzyme-linked immunosorbent assay (cELISA). Seroneutralization test results showed that the majority of cELISA-positive results were due to exposure to WNV. Further assays conducted in vaccinated horses with a DIVA (Differentiating Infected from Vaccinated Animals) test indicated that anti-WNV antibodies had been stimulated through WNV natural infection. Moreover, in both species, seroneutralization tests suggested an exposure to Usutu virus (USUV). Data analysis did not show any significant difference of cELISA seropositivity risk between horses and dogs. Dogs may thus represent an interesting alternative to equines for the serological surveillance of WNV or USUV circulation, especially in areas where equine vaccination precludes passive surveillance (based on the detection of West Nile fever cases) in horses.

Présentation de l'éditeur : There are more than 400 million draught animals in the world. They significantly improve working conditions on smallholdings, provide for greater efficiency and productivity, and increase agricultural output. In less developed countries, much of the energy used to till the soil is provided by human manual labour. Animals complement other power sources. Draught animals are of considerable benefit as a source of appropriate renewable energy in a world in which fuel prices continue to rise. Animal power for agriculture and transport can contribute directly to poverty elimination and wealth creation. Animal traction is increasing and diversifying in many countries in Africa, Asia, Latin America, the Caribbean and the Pacific, providing increasing opportunities for environmentally friendly economic development. This book reviews and builds upon previous experience and presents many long-standing and well-proven technologies. It also includes analyses of recent experiences relating to agricultural extension, animal welfare and non-governmental organisation (NGO) activities. It covers types of working animals, training, nutrition, welfare, housing and health, with detailed practical advice on harnesses and yokes, agricultural implements and modes of transport. It also deals with using working animals for soil management and the wider benefits associated with draught animals. Contents: 1. Working animals in the world. 2. Types of working animals. 3. Training working animals. 4. Nutrition for working animals. 5. The welfare, housing and health of working animals. 6. Harnesses and yokes. 7. Agricultural implements and modes of transport. 8. Working animals and soil management. 9. Wider benefits associated with working animals. 10. Making the best use of working animals in the future. Glossary. Bibliography

Contact: baalassane_1981@yahoo.fr, moulinch@supagro.inra.fr; The herds of 95 families were monitored for 1 year in eight villages in the cotton-growing region of southern Mali. In 2006-2007, reproduction performances were average, with 0.54 calvings/year per cow, and mortality was low. Herd numerical productivity is not very high, less than 0.13/year, because of the high proportion of males kept for animal draught. Depending on the herd size, the behaviour of the families differs, in terms of off-take and in-take of animals. Families that only have one or two draught animals seek to increase their animal draught capacity, with a negative net off-take (-0.13/year). Families with two to three cows have a very low net off-take (0.02/year), with culling of adult animals compensated by purchase. They therefore capitalised this year, with an annual herd growth of 8%. Families with a very large herd (20 to 50 cows) take off more of their stock, with a net off-take of 0.08/year (very few animal purchases) and make a stock growth of 5%. And finally, families with an average-sized herd (6 to 19 cows) take off the whole of the year's production, with a net off-take of 0.11/year and a nil stock growth rate. The use of a demographic model made it possible to measure the sensitivity of the productivity rate to the different demographic parameters

This study based on fecal egg counts and fecal cultures showed that strongyleinfections were a major health constraint in adult horses in North Vietnam. Inpackhorses from mountainous areas, the mean fecal egg count was 2053 eggsper gram (EPG), while in carriage-horses of the Red River delta it was 732.Cyathostoma spp. were found to be the most abundant in all fecal cultures,whereas Strongylus spp. prevalence was less than 7%. It appeared that 63% ofall the animals were eligible for treatment since they had egg counts higherthan 500 EPG. Further research on the epidemiology of strongyle infections inhorses in North Vietnam is needed before recommendations can be made ona treatment program.

Il s'agit de donner les spécifications techniques pour la mise en place d'un élevage de grands camélidés en France (région Limousin) avec trois objectifs: écotourisme, production agricole, insertion des handicapés. Le présent rapport, après quelques rappels sur les conditions à mettre en oeuvre pour gérer un troupeau de dromadaires et chameaux, fait le point sur les conditions d'approvisionnement (droit et conditions d'importation, types d'animaux, conditions d'accueil), l'utilisation des animaux (dressage, productions) le matériel nécessaire (sellerie, attelages, matériel de traite et de tonte, transport, logement), l'alimentation, les soins et les évènements à créer autour de l'animal (course, randonnée, salons, expositions, musée. Les ressources potentielles du projet sont également répertoriées.

Le poids vif (PV), le périmètre thoracique (PT), la longueur du tronc (LT), la longueur du corps (LC) et la hauteur au garrot (HG) pour 135 ânes de traits, âgé de deux à 13 ans, ont été mesurés durant la saison sèche de 1997 et de 1998. L'objectif était de déterminer la (les) période(s) de saison sèche où la supplémentation d'alimentaire pourrait être intensifiée en vue de la préparation des animaux aux travaux intensifs de saison des pluies. Les variations de PV, PT, LT, LC, HG, PT:HG et LT:HG du début de la saison sèche au début de la saison des pluies étaient fortement significatives (P

Les bassins versants d'Imamba-Ivakaka (BVII) se situent à 170 km au nord-est d'Antananarivo dans la région de l'Alaotra. Ils s'étendent sur 33 500 ha où vivent 21 000 habitants responsables d'une colonisation de l'amont des bassins versants suite à une saturation de l'espace en plaine. Ce front pionnier induit l'aménagement (cultures pluviales, irriguées, habitations) d'un territoire originairement dévolu au pâturage. Une concurrence dans l'utilisation de l'espace apparaît lors de deux périodes de l'année: dans les bas-fonds et bas de pente, les fourrages spontanés, source d'alimentation de fin de saison sèche, disparaissent lors de leur mise en culture, repoussant alors les zébus en vaine pâture vers les collines à la recherche de fourrages. Ensuite, en saison des pluies, les rizières sont inaccessibles et les zones de pâturages de collines sont alors "mitées" par les cultures pluviales. A cette réduction de l'espace pastoral, s'ajoutent les vols de bétail en pâturage lointain, incitant les bouviers à rester à proximité des villages. S'en suit alors une concentration du bétail sur de petites surfaces avec risques de surpâturage et recrudescence de pathologies en saison des pluies. Outil de réalisation des itinéraires agricoles principalement, le zébu est utilisé pour le trait (labour, hersage, transport du riz) et pour le piétinage ou le battage du riz. Une première phase du projet de Vétérinaires Sans Frontières - Gestion des Ressources Agro-Pastorales a révélé que dans ce système d'élevage extensif, l'éleveur intervient avec des pratiques alimentaires de complémentation (paille de riz, affouragement en vert, manioc) franchissant alors un stade vers l'intensification. Lors d'une deuxième phase du projet, ces pratiques ont été réévaluées à l'aide de 106 enquêtes parmi les agro-éleveurs "actifs" du projet afin de déterminer l'évolution en 4 ans de projet. En outre, grâce au dépouillement de 55 formulaires d'enquêtes, 11 réunions organisées avec une approche descriptive participative et un travail cartographique sur orthophotoplans, une localisation des espaces pastoraux et une identification de leurs utilisateurs, des usages et des modes de gestion ont été réalisées. Il apparaît que les pratiques d'alimentation répondent à une réelle stratégie de rationnement avec une efficacité limitée en période de travaux de saison des pluies où les animaux maigrissent malgré la complémentation. L'utilisation des pâturages répondant à une contrainte du calendrier agricole et non à l'état des ressources, est à usage communautaire et collectif. L'espace pastoral étant approprié, la limitation de son accès ou sa mise en culture est possible suite à une accréditation de la communauté. La gestion des ressources est minière, soumise au comportement alimentaire sélectif des zébus. Du fait d'une diversification de l'utilisation des zébus (lait, fumure) semblant apparaître, les pratiques alimentaires actuelles doivent être soutenues et généralisées à l'ensemble du cheptel afin de soutenir ces nouvelles activités, l'affouragement en vert et la complémentation en manioc n'étant pas encore assez réalisés. De plus, la mise en place d'une gestion des ressources pastorales spontanées devrait être un préalable à toute tentative d'installation de prairies artificielles. Ainsi des formations aux éleveurs et bouviers sur les effets néfastes du pâturage sélectif et la constitution de comités de gestion des ressources devraient être envisagées afin de déterminer les solutions de gestions socialement acceptables.

This book coven many of the recent research obervations on the management and use of working animals in tropical agricultural systems. Studies of oxen, donkeys and camels in sub-Saharan Africa, cows and donkeys in Ethiopia, buffaloes in Vietnam, camels in Libya and horses and donkeys in Southern Italy are some of the topics included. Technical issues in nutritional requirments, feeding, management, health, implement, work practices and harnessing are discussed and the contribution that working animals continue to make in many agricultural and transport activities are quantified. The book is a valuable source of reference materials on draught animal technology. It is a must for any scientist, student or extension worker in rural and urban areas where animal power is found.

International audience; La zone des savanes d'Afrique centrale compte 265 000 attelages (40% des paysans équipés au Tchad, 25% au Cameroun et 10% en Centrafrique). La traction bibovine domine. Au Cameroun, 30% des attelages sont des ânes. Les sociétés cotonnières ont largement promu la traction animale, pour le coton et les vivriers. Elle est surtout utilisée pour le labour à la charrue, secondairement pour les opérations d'entretien et le transport. Elle permet de maîtriser les adventices, agit sur la gestion de l'eau à la parcelle, et contribue à l'entretien de la fertilité par la fumure. L'attelage permet d'augmenter la surface cultivée par exploitation et de diversifier leurs revenus. Aujourd'hui encore, faute de connaissances et de moyens financiers, les producteurs rencontrent des difficultés pour s'équiper et pour tirer tous les partis de l'attelage. Toute une gamme de services d'appui avait été mise en place via des projets et des sociétés de développement pour promouvoir la traction animale. Aujourd'hui, avec le désengagement des Etats, de nouveaux acteurs se positionnent sur ce "marché" (vétérinaires, forgerons, conseil, crédit...). Certains ont des difficultés à répondre aux besoins des producteurs, à dégager une rentabilité suffisante et sont demandeurs d'un appui pour leur développement. Alors qu'auparavant il s'agissait d'apporter des réponses techniques au développement, désormais, il faut comprendre les recompositions institutionnelles, saisir l'évolution des besoins, susciter l'innovation et renforcer les coopérations entre les nouveaux acteurs. (Résumé d'auteur)

Dans le développement des territoires semi-arides et désertiques de l'Afrique et de l'Asie, le dromadaire occupe une place centrale. Il permet aux populations pastorales et agricoles de vivre dans un milieu souvent défavorable. Ses capacités remarquables d'adaptation à la sécheresse et à la sous-nutrition font de son élevage un atout majeur dans la lutte contre l'avancée du désert. Ce cédérom met à la disposition des chercheurs, des éleveurs et des agents du développement, une large compilation de connaissances. Il propose une base de données bibliographiques de plus de 7 100 références (dont 140 accessibles en texte intégral) ainsi que le contenu intégral de l'ouvrage "Guide de l'élevage du dromadaire", B. Faye (Sanofi, 1997), dont les chapitres consacrés aux pathologies du dromadaire et à leurs traitements ont été complétés. Une iconographie riche (300 images) illustre l'ensemble des rubriques proposées.

De par sa puissance, son endurance et sa rapidité, le dromadaire est un animal de traction intéressant. Au Niger, le dromadaire est traditionnellement utilisé pour la selle, le bât et l'exhaure. Son utilisation pour la culture attelée et la traction de charrettes reste timide en dépit de ses nombreux avantages. Ce travail étudie les performances, les atouts et les contraintes du dromadaire et les compare à ceux d'autres espèces. Le dromadaire remplace avantageusement une paire de zébus pour la culture attelée et la traction de charrettes. Il peut travailler 5 à 7 heures par jour à la vitesse moyenne de 4,5 km/h et labourer un hectare en une matinée. Grâce à une force de traction importante, il est capable de tracter sans peine une charrette contenant une tonne de marchandise. Le dromadaire peut également être valorisé par le bât durant la saison sèche, activité très lucrative au Niger. Le débit quotidien d'un puits maraîcher exploité par un dromadaire est d'environ 40 M3 par jour. Etant plus rapide que le zébu, le dromadaire permet d'irriguer de plus grandes surfaces. Cependant, le vol important de dromadaires, un manque de connaissances sur cet animal et sur la traction cameline en ce qui concerne les performances, le matériel et l'alimentation, constituent des freins à l'implantation de cette activité au Niger. Le développement de la traction cameline au Niger doit donc s'appuyer sur la réalisation d'un guide de bonnes pratiques, détaillant les techniques utilisables, le matériel, les pratiques de conduite et sur la formation d'agents de vulgarisation et de paysans. Le projet de Renforcement Institutionnel et Technique de la Filière Cameline doit également travailler avec les projets de développement qui possèdent des lignes de crédits pour l'équipement en matière de traction animale

L'etude relatee a ete conduite de 1993 a 1995 dans le bassin cotonnier du Nord Cameroun. Les capacites de travail du zebu, de l'âne et du cheval ont ete caracterisees a l'aide d'une chaine de mesures informatisee. Les poids vifs (PV) des ânes, des chevaux et des bovins sont respectivement compris entre 100 et 150 kg, 225 et 300 kg, 325 et 450 kg. Les resultats indiquent que les plages des forces de traction optimales sont comprises entre : 10 et 16 % PV pour les ânes et les chevaux 9 et 15 % PV pour les bovins. Entre les bornes de ces plages et selon le poids vif de l'animal les vitesses moyennes des ânes, des chevaux et des zebus sont respectivement comprises entre 3,2 et 2,7 km/h, 3,4 et 3,3 km/h, 2,8 et 2.5 km/h ; les durees de travail entre 5,5 et 3,5 h chez les ânes, 6.0 et 4,5 h chez les chevaux, 6,5 et 4,5 h chez les zebus ; les depenses energetiques liees au travail entre 5 et 8 MJ chez les ânes, 16 et 24 MJ chez les chevaux et 24 et 40 MJ chez les bovins. L'ensemble des resultats est represente dans une table des performances a l'effort commune pour les trois especes qui permet de mettre en relation la depense energetique liee au travail, avec la duree et la vitesse de travail, en fonction de la force de traction et du poids vif de l'animal. (Resume d'auteur)

Since the 1920-30s, animal traction - introduced in the end of the 19th century in sub-Saharan French-speaking Africa for transport purpose - has developed for tillage in Guinea, and planting in Senegal. Four groups of countries have been identified according to agro-ecological conditions (rainfalls, crops, and tse-tse fly infestation), and number of draught animals and farm equipment available. The first group, situated in arid zones, is characterized by the use of animals for transport and load carrying. Senegal constitutes the second group. This is an exception since animal traction has spread in the semiarid area (Bassin Arachidier) through mechanized groundnut planting and weeding with horses and donkeys, then through transport with horses both in rural and urban areas. The third group is characterized by the development of cattle traction for tillage of cotton (Mali, Burkina Faso) in the subhumid area and groundnut crops (Niger) in the semiarid area offering favourable conditions for horse and donkey breeding. As regards the fourth group (i.e., Benin, Chad, Central African Republic, North Cameroon, Côte d'lvoire, Guinea) mainly situated in humid areas, animal traction has been introduced later, and is limited to cultivation (ploughing) and earthing-up with oxen. Here also cotton plays an incenting role, but areas suited to this crop are rather limited. Tripanosomiasis, a major constraint to cattle breeding in humid areas, restrains the extension of animal traction.

Parmi les espèces animales susceptibles d'exploiter au mieux les territoires semi-arides et désertiques de l'Afrique et de l'Asie, le dromadaire occupe une place centrale trop longtemps négligée. De part ses productions (lait, viande, cuir, travail,...)il permet aux populations pastorales ou agricoles de vivre ou d'avoir une activité économique dans un milieu a priori défavorable. Mais que connaît-on de cet animal ? Que sait-on de son histoire commune avec les hommes, de son importance économique, des conditions et des modes d'élevage, de ses performances et de ses productions ? Quelles maladies l'atteignent et en limitent son extension et son développement ? Autant de questions que ce livre se propose de répondre

Au nord Cameroun, on démonbre 15 500 ânes de trait en 1996. Environ 80 % de cet effectif se concnentre dans les régions de Guider, Maroua sud et Kaélé. L'engouement pour la traction asine dans cette région peut s'expliquer par la taille modeste des exploitations et la nature caillouteuse des sols. L'attelage asin offre une force de traction suffisante et la charrue asine, petite, permet de slalomer entre les pierres. Elle est peu coûteuse à l'achat et d'un entretien économique. L'équipement des paysans se limite le plus souvent à une charrue utilisée pour toutes les opérations culturales. Le transport attelé asin est quasi inexistant. L'énergie de traction des ânes est sous exploitée : ils ne sont utilisés que 10 à 20 jours par an; ils sont mal harnachés; leur état corporel et leur état sanitaire sont souvent mauvais; les outils utilisés ne sont pas adaptés à leur capacité de traction. Le gabarit des ânes est un handicap à toute amélioration : ils pèsent entre 100 et 150 kg, ce qui induit une force de traction optimale de 15 à 25 kg. Il faudrait donc améliorer leur format par voie génétique ou en envisageant la production d'hybrides

Les termes de réfèrences de cette mission sont regroupé en quatre thèmes principaux : les équipements, les animaux de traits, les aspects socio-économiques, les recommandations. Ce rapport en donne une analyse : le projet de relance de la traction animale en République Centreafircaine proprement dit, le développement de la traction animale, l'expression des besoins et des actions à entreprendre pour le développement de la traction animale dans ce pays. En conclusion, l'auteur donne une synthèse des recommandations. Il propose entre autre deux axes principaux pour le développement de la traction animale en République Centrafricaine : les transports et la traction monobovine

L'essentiel des recherches du projet Garoua II a porté sur un suivi zootechnique incorporant des données sanitaires en cours d'analyse. Des expérimentations et des suivis ont permis d'éclairer la situation . Chez les petits ruminants les pathologies pulmonaires et le parasitisme gastro-intestinal semblent les priorités. Chez les bovins, après le problème "alimentation", la dermatophilose apparaît comme la priorité suivie par le parasitisme gastro-intestinal et hépatique (douves). Les maladies infectieuses semblent maîtrisées. Par contre, la fièvre aphteuse prend de l'importance. Les tiques posent un problème comme agent favorisant la dermatophilose. Les diptères piqueurs autres que les tsé-tsé semblent abondants. La trypanosomose (T. vivax) existe mais son importance économique n'est pas connue. Grâce au dispositif exceptionnel de suivi et après dépouillement des données, les grands syndromes seront identifiés permettant de poursuivre des recherches sur leur étiologie à condition qu'un minimum de pathologistes soit maintenu au LANAVET et à l'IRZV. Un essai de lutte contre les ectoparasites est proposé ainsi qu'une étude sur le budget familial des éleveurs concernés. Un renforcement de l'appui scientifique est recommandé

Au cours des vingt dernières années, de nombreux projets ont développé l'utilisation de la traction animale avec des résultats très variés. Des études menées au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, au Mali et au Sénégal ont permis de constituer une liste de contraintes spécifiques à l'animal. Les projets ont souvent négligé certains aspects tels que les soins vétérinaires, l'alimentation, l'abreuvement, la conduite, le dressage, les harnachements, les soins et la commercialisation sur le marché de la viande en fin de carrière. Lors de l'introduction de la traction animale, certains facteurs ne doivent pas être sous-estimés : la densité de la population, la solvabilité des paysans, l'existence d'un marché des produits animaux, les facilités de crédits, la connaissance de l'élevage, le soutien technique, la disponibilité des animaux, la gestion des carrières, l'intégration agriculture-élevage. Dans la zone semi-aride sahélienne, les priorités fondamentales sont l'alimentation, le choix des espèces et des races, les harnachements, les soins vétérinaires appliqués à l'interaction entre alimentation et stress du travail. Dans la zone de savane soudanienne, l'accent doit être mis sur la disponibilité et l'adaptabilité du bétail, du fait des risques de maladie plus élevés dans ces régions

Ce troisième volume de la bibliographie sur la traction animale est consacré aux animaux de trait. Cette tentative vise à rendre plus accessibles toute une connaissance et un savoir-faire accumulés sur cette technologie mais dont les traces sont souvent très dispersées. L'étude bibliographique illustre le fait que les animaux de trait jouent un rôle essentiel dans l'évolution des systèmes de production des régions chaudes : même s'ils induisent parfois de nouvelles contraintes dans l'exploitation agricole, ils sont aussi porteurs de nombreuses possibilités nouvelles; ils sont en effet susceptibles de produire, non seulement de l'énergie et du fumier, mais aussi des protéines animales et des ressources économiques nouvelles. La présentation des références bibliographiques s'organise en un certain nombre de champs qui caractérisent parfois l'animal proprement dit mais qui concernent aussi l'environnement de cette technologie

Il existe actuellement une large gamme d'outils pour la traction animale, qu'elle soit asine, équine ou bovine, mais dans laquelle il est nécessaire de procéder à une sélection sévère selon des critères précis pour que les équipements choisis conviennent aux conditions locales d'utilisation. La présente bibliographie constitue de fait, un témoignage des expériences passées, des recherches menées, des expérimentations renouvelées. Elle servira de document de travail à tous ceux qui sont impliqués dans le développement et qui s'intéressent directement ou indirectement à cette technique. Elle permettra aussi une capitalisation du savoir-faire issu des expériences passées dont il est toujours bénéfique de tirer leçon pour mieux assurer l'avenir

Cet ouvrage de synthèse sur les unités expérimentales au Sénégal est divisé en plusieurs parties. Le contexte national et la recherche agronomique. La conduite de l'opération. L'intensification et la diversification agricole. Les élevages. La découverte des paysans. Les relations recherche-développement -paysans

Une bibliographie de 710 références a été réalisée par l'IRAT pour répondre aux besoins d'information des chercheurs et techniciens de terrain qui contribuent à la conception et à la réalisation de programmes de développement concernés par la traction animale. Ces références, classées selon 18 thèmes, initient une base de données qui sera élargie aux pays non africains

La mission d'enseignement effectuée en République de Haute Volta du 12 janvier au 10 février 1982, concernait l'animation d'un séminaire sur le machinisme agricole pour trois établissements d'enseignement supérieur basés en Haute Volta

La culture attelée a été introduite au Burkina en 1930, mais ce n'est que depuis 1970 qu'elle s'est implantée dans la région Ouest en même temps que la culture du coton. L'importation a cédé la place à la fabrication locale et en 1977, le gouvernement burkinabé a créé 2 ARCOMA et 8 COREMA (2 ateliers régionaux et 8 coopératives régionales de matériel agricole) soutenus par un fonds d'assistance. Du fait de leur coût, la tendance est de revenir à un seul atelier à Ouagadougou. L'introduction des animaux de trait a amené à former des maîtres dresseurs et à créer des pharmacies vétérinaires dans les villages. Les animaux sont surtout nourris avec des sous-produits des cultures. Il y a un problème pour la saison sèche et des carences protéïques et minérales. L'amélioration génétique n'existe pas encore. L'introduction de la culture attelée a amené une augmentation du rendement des cultures et du revenu des paysans. Les matériels construits sur place sont les suivants : butteurs pour traction bovine ou asine, charrettes, tombereaux, égreneuse à maïs, cloisonneur de sillon. La recherche porte sur une pompe et un semoir. L'effort de vulgarisation a fait passer le taux d'équipement de culture attelée de 4 à 14 % en 10 ans

Le séminaire tenu à Bambey, au Sénégal du 25 au 29 janvier 1971, avait pour objectif de : - définir ce qu'on entend exactement par mécanisation de l'agriculture; - de préciser la situation en 1971 de cette mécanisation dans les régions tropicales de l'Afrique de l'Ouest; - d'exposer les difficultés spéciales rencontrées dans ces régions; - expliquer pourquoi il est nécessaire d'accéler la mécanisation rationnelle de l'agriculture; - de décrire comment sont organisés la recherch et son application sur le terrain dans les états concernés

Appui a la division Machinisme agricole du Centre Andin de Technologie Rurale (CATER) rattache a l'universite nationale de Loja en Equateur (F.A.O. Relations Exterieures)

Suite à sa participation au 8ème Congrès International des Ingénieurs du génie rural organisé par la C.I.G.R., l'auteur de ce rapport fait le point sur les questions discutées et notamment de la fabrication de tracteurs bon marché et de motoculteurs

Le premier volet de cette bibliographie sur la traction animale rassemble l'essentiel de la littérature disponible, principalement en langue française, traitant des aspects économiques de la traction animale. Le domaine d'investigation couvert par ce thème inclut aussi bien des études sur l'histoire du développement, sur les politiques agricoles ou sur l'appréciation de situations locales ou nationales, que des études portant sur les modalités de diffusion de la traction animale, son adaptation, ses contraintes ou ses effets sur le fonctionnement et l'évolution des systèmes de production. Divers, tant par les domaines concernés que par leur forme et leur contenu, les 323 documents recensés ont été classés en quatre grandes catégories : "études générales" regroupe les documents s'intéressant à la problématique générale de la traction animale ou à certains aspects spécifiques tels que la formation ou l'artisanat; "traction animale et systèmes de production" réunit les documents davantage centrés sur l'insertion de la traction animale dans les systèmes de production; "études régionales et nationales" concerne les évaluations de projet de développement; "Manuels et autres bibliographies". Trois index (Auteurs, Pays, Matières) complètent cette bibliographie

L'étude porte sur l'importance et la diversité de l'utilisation de l'énergie animale dans le monde et en particulier en Afrique. Les différences entre pays africains sont montrées, ainsi que la place de l'énergie animale par rapport aux énergies manuelle et mécanique. Les capacités de traction des animaux sont décrites, ainsi que les effets agronomiques de la traction animale. En s'appuyant surtout sur l'exemple du Sénégal, l'auteur compare les modes de gestion et l'évolution des cheptels de trait bovins et équins. Enfin, il décrit la traction animale comme facteur d'intégration agriculture-élevage et d'équilibre des systèmes agraires. Son étude doit être ressituée dans le cadre des études sur ceux-ci

Cette enquête sur le matériel agricole et son environnement sur l'unité expérimentale de Thyssé-Kayemor a abouti à la mise au point de fiches standard d'analyse de la mécanisation dans les exploitations et d'inventaire du matériel de culture attelée. Des exemplaires de ces fiches sont reproduits en annexe et les résultats de l'enquête sont donnés : parc de matériel d'outils manuels, de jougs et d'équipements à traction animale. Ils montrent que l'utilisation des matériels n'a pas chuté avec l'arrêt du projet agricole et qu'ils sont entretenus tant bien que mal par les artisans. La spécifité de l'unité expérimentale quant à l'utilisation de la traction bovine ne permet pas d'extrapoler les résultats au reste de la région