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Les Cupressacées appartiennent aux conifères et sont une famille de l'ordre des Pinales. Ils constituent, au sein des Gymnospermes, la famille la plus fortement représentée à travers le monde. Selon une classification phylogénétique ils sont composés de 160 espèces réparties en 7 sous familles et 29 genres distribuées dans les hémisphères nord et sud. Les grains de pollen sont de petite taille, en moyenne de 20 à 40 μm. Leur pollinisation est abondante, les pollen peuvent représenter jusqu'à 60 % du spectre pollinique. Des allergies sévères ont été rapportées sur tout le bassin méditerranéen où l'on trouve les espèces Cupressus sempervirens et Hesperocyparis arizonica, aux États-Unis dues à Juniperus ashei et au Japon à cause de Cryptomeria japonica. Cinq groupes d'allergènes ont été décrits. Les Cupressacées sont donc présents sur tous les continents soit de façon endémique soit implantés. Leur pollen est très allergisant et est impliqué dans les syndromes pollen/aliment, en particulier avec la pêche et les agrumes. Deux façons de limiter la sensibilisation serait de contrôler son implantation et favoriser la taille des arbres. Cupressaceae are members of Coniferous and constitute a family from the order Pinales. The family is the most represented Gymnosperms in the world. According to a phylogenetic classification, they encompass 160 species in 7 families and 29 genera distributed in the North and South hemispheres. Pollen grains are small, 20 to 40 μm and pollination is abundant. Cupressaceae pollen can represent up to 60% of all pollen spectrum. Severe allergies have been reported around the Mediterranean basin where Cupressus sempervirens and Hesperocyparis arizonica are implanted, in USA because of Juniperus ashei and in Japon essentially because of Cryptomeria japonica. Five groups of allergens have been described. Therefore Cupressaceae are present on the five continents either endemic or imported. Their pollen are very allergenic and they are involved in pollen food syndromes, especially with peach and citrus. Two ways to limit the sensitization would be to control its planting and favour hedge trimming. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Copyright of Revue Francaise d'Allergologie is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This abstract may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full abstract. (Copyright applies to all Abstracts.)

Les Cupressacées appartiennent aux conifères et sont une famille de l'ordre des Pinales. Ils constituent, au sein des Gymnospermes, la famille la plus fortement représentée à travers le monde. Selon une classification phylogénétique ils sont composés de 160 espèces réparties en 7 sous familles et 29 genres distribuées dans les hémisphères nord et sud. Les grains de pollen sont de petite taille, en moyenne de 20 à 40 μm. Leur pollinisation est abondante, les pollen peuvent représenter jusqu'à 60 % du spectre pollinique. Des allergies sévères ont été rapportées sur tout le bassin méditerranéen où l'on trouve les espèces Cupressus sempervirens et Hesperocyparis arizonica, aux États-Unis dues à Juniperus ashei et au Japon à cause de Cryptomeria japonica. Cinq groupes d'allergènes ont été décrits. Les Cupressacées sont donc présents sur tous les continents soit de façon endémique soit implantés. Leur pollen est très allergisant et est impliqué dans les syndromes pollen/aliment, en particulier avec la pêche et les agrumes. Deux façons de limiter la sensibilisation serait de contrôler son implantation et favoriser la taille des arbres. Cupressaceae are members of Coniferous and constitute a family from the order Pinales. The family is the most represented Gymnosperms in the world. According to a phylogenetic classification, they encompass 160 species in 7 families and 29 genera distributed in the North and South hemispheres. Pollen grains are small, 20 to 40 μm and pollination is abundant. Cupressaceae pollen can represent up to 60% of all pollen spectrum. Severe allergies have been reported around the Mediterranean basin where Cupressus sempervirens and Hesperocyparis arizonica are implanted, in USA because of Juniperus ashei and in Japon essentially because of Cryptomeria japonica. Five groups of allergens have been described. Therefore Cupressaceae are present on the five continents either endemic or imported. Their pollen are very allergenic and they are involved in pollen food syndromes, especially with peach and citrus. Two ways to limit the sensitization would be to control its planting and favour hedge trimming. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Les maladies allergiques sont le résultat d'interactions entre de multiples facteurs génétiques et environnementaux et seuls des changements environnementaux récents peuvent expliquer leur augmentation au cours des dernières décennies. Le concept d'exposome englobe l'ensemble des facteurs d'exposition à l'environnement extérieur, spécifiques et non spécifiques, auxquels un sujet donné est soumis dès la préconception et les conséquences de ces expositions au niveau des cellules et des organes (exposome interne) à l'origine des processus pathologiques. L'étude de l'exposome contribue de manière significative à la compréhension de l'établissement, du développement et de l'exacerbation de l'asthme et des maladies allergiques qui sont des maladies complexes. Un nombre croissant de preuves scientifiques confirme que les polluants atmosphériques interagissent avec les aéroallergènes, augmentant le risque de sensibilisation allergique et l'apparition et le développement d'une allergopathie chez les sujets sensibilisés. Les facteurs socioéconomiques et le mode de vie sont également des aspects cruciaux dans le développement de l'exposition extérieure et dans l'identification des individus à risque. L'hypothèse de la perte de la biodiversité affirme que le contact avec la nature enrichit le microbiome humain et favorise le bon équilibre du système immunitaire, protégeant ainsi contre le développement de problèmes inflammatoires ; au contraire, la perte de biodiversité en termes de plantes, d'animaux et de microorganismes entraîne des phénomènes d'immuno-dérégulation et d'inflammation chronique avec une augmentation conséquente des maladies chroniques, y compris de l'asthme et des maladies allergiques. Allergic diseases are the result of interactions between multiple genetic and environmental factors and only recent environmental changes can explain their increase over the last few decades. The concept of the exposome encompasses all the factors of exposure to the external environment, both specific and non-specific, to which a given subject is subjected from preconception and the consequences of these exposures at the level of cells and organs (internal exposome) at the origin of pathological processes. The study of the exposome contributes significantly to the understanding of the establishment, development and exacerbation of asthma and allergic diseases, which are complex diseases. A growing body of scientific evidence confirms that air pollutants interact with aeroallergens, increasing the risk of allergic sensitization and the onset and development of allergic disease in sensitized subjects. Socioeconomic and lifestyle factors are also crucial aspects in the development of outdoor exposure and in the identification of individuals at risk. The biodiversity loss hypothesis states that contact with nature enriches the human microbiome and promotes the proper balance of the immune system, thus protecting against the development of inflammatory problems; on the contrary, the loss of biodiversity in terms of plants, animals and microorganisms leads to phenomena of immuno-deregulation and chronic inflammation with a consequent increase in chronic diseases, including asthma and allergic diseases. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Although the first reports of pine gable allergy are old, they total just over 50, despite the fact that a few series have been described, and despite the fact that pine nut consumption is common in southern Europe. The description of a new case in a 3-year-old girl, manifested by symptoms of anaphylaxis associated with gastrointestinal signs, prompted an exhaustive review of the literature. Pine nuts should be considered an emerging allergen requiring monitoring since it is present in many food preparations, particularly cakes, ice creams, confectionery and various sauces and seasonings. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Étudier la sensibilisation allergénique dans une population asthmatique à l'hôpital national Lamordé (HNL) de Niamey (Niger). Étude prospective portant sur 123 dossiers de patients souffrant d'asthme allergique dans l'unité d'allergologie l'HNL sur une période d'un an. L'âge moyen était de 27,10 ans et 22,76 % des patients sont âgés de 31 à 40 ans et plus. Une prédominance féminine est notée (52 %). L'identification de l'allergène en cause s'est basée essentiellement sur les prick tests (100 %). Les élèves/étudiants et les enseignants étaient les plus touchés avec respectivement 42,27 % et 11,38 %. Les antécédents personnels d'allergie retrouvés sont : la rhinite allergique (68,29 %), la conjonctivite (40,65 %), la dermatite atopique (9,75 %), l'allergie alimentaire (9,75 %), l'allergie médicamenteuse (2,43 %). Quant aux antécédents familiaux, les plus fréquemment rencontrés étaient l'asthme (63,41 %), la rhinite (43,08 %) et la conjonctivite (20,32 %). La symptomatologie était dominée par la toux (71,54 %) ; la dyspnée (56,91 %) ; la rhinorrhée (55,28 %) ; l'obstruction nasale (39,83 %) ; les sibilances (39,83 %) ; les éternuements (36,58 %) ; le prurit nasal (34,95 %) ; l'anosmie (24,39 %) ; un prurit oculaire (8,94 %). Les facteurs environnementaux les plus fréquents étaient la présence de tapis/moquette (82,92 %) ; le tabagisme passif (11,38 %) et tabagisme actif (4,06 %). L'asthme était intermittent dans 81,30 % des cas. Les principaux allergènes identifiés étaient : les blattes (47,15 %), les acariens Dermatophagoides pteronyssinus (40,65 %), Dermatophagoides farinae (37,39 %), les crevettes (24,39 %) ; les criquets (19,51 %) ; le poil de chat (18,69 %) ; les acariens Blomia (12,19 %) ; l'arachide (4,87 %) ; les graminées (4,87 %) ; le poil de chien (4,06 %) ;; l'œuf entier (3,25 %) ; l' Alternaria (2,43 %) l' Aspergillus (0,81 %). L'asthme allergique est fréquent en Afrique subsaharienne. Dans notre cohorte nous mettons en évidence une sensibilisation prédominante pour les blattes suivis des acariens Dermatophytes pteronyssinus et Dermatophytes farinae. Des facteurs environnementaux sont en cause de même que le mode de vie. To investigate allergic sensitization in an asthmatic population at the Lamordé National Hospital (LNH) in Niamey (Niger). This was a prospective study of 123 records of patients with allergic asthma seen at the allergy unit of the Lamordé National Hospital (LNH) over a one-year period. The average age was 27.10 years, with 22.76% of patients aged between 31 and 40 years or higher. Female predominance was noted (52%). Identification of the allergen in question was based mainly on skin prick testing (100%). Students and teachers were the most widely affected, with 42.27% and 11.38% respectively. The personal history of allergy identified was as follows: allergic rhinitis (68.29%), conjunctivitis (40.65%), atopic dermatitis (9.75%), food allergy (9.75%) and drug allergy (2.43%). Regarding family history, the most frequent cases encountered were asthma (63.41%), rhinitis (43.08%) and conjunctivitis (20.32%). Symptoms were dominated by cough (71.54%), dyspnea (56.91%), rhinorrhea (55.28%), nasal obstruction (39.83%), sibilance (39.83%), sneezing (36.58%), nasal pruritus (34.95%), anosmia (24.39%) and ocular pruritus (8.94%). The most common environmental factors were the presence of carpets (82.92%), passive smoking (11.38%) and active smoking (4.06%). Asthma was intermittent in 81.30% of cases. The main allergens identified were: cockroaches (47.15%), Dermatophagoides pteronyssinus mites (40.65%), Dermatophagoides farinae mites (37.39%), shrimps (24.39%), locusts (19.51%), cat hair (18.69%), Blomia mites (12.19%), groundnuts (4.87%), grasses (4.87%), dog hair (4.06%), whole eggs (3.25%), Alternaria (2.43%) and Aspergillus (0.81%). Allergic asthma is common in sub-Saharan Africa. In our cohort, we showed sensitization predominantly to cockroaches, followed by D. pteronyssinus and D. farinae mites. Certain environmental factors as well as lifestyle played a role. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Copyright of Revue Francaise d'Allergologie is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This abstract may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full abstract. (Copyright applies to all Abstracts.)

Les fruits exotiques proviennent de familles botaniques diverses et regroupent l'ensemble des fruits importés dans un pays. Les allergènes connus impliqués dans les réactions allergiques sont issus de diverses familles et superfamilles allergéniques. Malheureusement, nombre d'entre eux restent non identifiés. L'allergie aux fruits exotiques peut résulter de sensibilisation primaire ou secondaire. Elle s'exprime par les phénotypes habituels de l'allergie alimentaire végétale avec, dans certains cas, des particularités liées aux facteurs géographiques. Les allergies aux agrumes, à la figue et à la grenade sont particulièrement détaillées. Exotic fruits come from various botanical families and include all the fruits imported into a country. The known allergens involved in allergic reactions come from various allergen families and superfamilies. Unfortunately, many of them remain unidentified. Allergy to exotic fruits can result from primary or secondary sensitization. It is expressed by the usual phenotypes of plant food allergy with, in some cases, particularities linked to geographical factors. Citrus fruits, fig and pomegranate allergies are particularly detailed. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

En 2018, une enquête déclarative a été menée auprès de patients allergiques sous immunothérapie depuis au moins 5 mois. Cinq milles sept cent soixante réponses ont été reçues entre janvier et fin décembre 2018. Les trois quarts des patients utilisaient la forme sublinguale en gouttes. La majorité des patients s'estimait améliorée par l'immunothérapie et n'avait plus besoin de prendre de traitement symptomatique. Quatre-vingt pour cent des patients avaient moins voire n'avaient plus d'absentéisme. Ainsi, 89 % jugeaient l'immunothérapie efficace à très efficace. In 2018, a declarative survey was conducted among allergic patients receiving immunotherapy for at least 5 months. Five thousand seven hundred and sixty responses were received between January and the end of December 2018. Three-quarters of patients were using a sublingual drop formulation. Most patients felt better following desensitization and no longer required symptomatic treatment. 89% considered desensitization effective to very effective. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Résumé Les cyprès comprennent 160 espèces dont les principaux représentants sont Cupressus et Hesperocyparis autour du bassin méditerranéen , Juniperus aux États-Unis et Cryptomeria au Japon. Leur pollen, abondant en saison est très allergénique et responsable de rhinoconjonctivite, asthme et toux chronique. Quatre groupes d'allergènes, agréés WHO/IUIS, sont décrits : le groupe 1, une pectate lyase, allergène majeur, marqueur spécifique de l'allergie au cyprès, le groupe 2, des polygalacturonases, le groupe 3, des protéines thaumatin-like et le groupe 4 correspondant à des protéines fixant le calcium. En 2010, un allergène cationique de petite taille, BP14, sensibilisant principalement les patients allergiques au pollen de cyprès du sud-est de la France a été décrit. L'allergène, de pertinence clinique, appartient à une famille de protéine non décrite comme allergène dans le pollen, les snakin/gibberellin regulated proteins (GRP), petites protéines cationiques possédant des propriétés antimicrobiennes. La gibbérelline est une phytohormone qui contrôle différentes voies métaboliques, dont la réponse au stress biotique et abiotique. Des allergènes de la famille snakin/GRP ont été caractérisés dans la pêche (Pru p 7), les agrumes (Cit s 7), l'abricot du Japon (Pru m 7) et la grenade (Pun g 7). BP14 croise avec Pru p 7 et Cit s 7, ce qui explique les syndromes cliniques associés décrits cyprès/pêche et cyprès/agrumes. Une vingtaine d'autres allergènes est, par ailleurs, répertoriée dans la littérature. Les études d'allergologie moléculaire sur ce pollen permettent de comprendre les réactions croisées soutenues par les données cliniques et ainsi d'accroître la précision du diagnostic et du traitement immunothérapeutique. Abstract Cypresses comprise 160 species with the main ones being Cupressus and Hesperocyparis , found around the Mediterranean basin, Juniperus in the USA and Cryptomeria in Japan. Atmospheric pollen, levels of which are very high in the pollinating season, is highly allergenic and induces rhinoconjunctivitis, asthma and chronic cough. Four groups of allergens are listed in the WHO/IUIS allergen data bank: group 1, pectate lyase; group 2, polygalacturonase; group 3, thaumatin-like protein; group 4, calcium-binding protein. In 2010, a small cationic allergen, BP14, was described and mainly concerned sensitized patients allergic to cypress pollen in south-eastern France. This allergen is clinically relevant and belongs to an unusual pollen allergen protein family, the snakin/gibberellin-regulated proteins (GRP). Gibberellin is a phytohormone that mediates several metabolic pathways in plants, including those of biotic and abiotic stress. Snakin/GRP are small cationic proteins with antimicrobial properties. Certain allergens belonging to this protein family have been described in peach (Pru p 7), sweet orange (Cit s 7), Japanese apricot (Pru m 7) and pomegranate (Pun g 7). BP14 is cross-reactive with Pru p 7 and Cit s 7. These results account for the clinically described associated cypress/peach and cypress/citrus syndromes. Further, around 20 more allergens have been characterized in the literature. Molecular allergology studies on cypress pollen provide an understanding of cross reactions supported by clinical data, thus improving the precision of diagnosis and of immunotherapeutic management. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Résumé Grâce à leur composition nutritionnelle particulière et à grand renfort de marketing, les superfruits bénéficient aujourd’hui d’une image très positive d’aliment santé. Mais ces produits qui sont de plus en plus présents dans notre quotidien sont-ils sans risque pour les personnes allergiques ? Cette revue se focalise sur un de ces superfruits, la baie de goji, pour laquelle quelques cas d’allergie alimentaire ont été récemment rapportés. Une revue de la littérature montre que la baie de goji est une source allergénique capable de déclencher une réaction immédiate de type IgE médiée et que, dans la majorité des cas, cette réaction résulte d’une allergie croisée avec des pollens ou le latex. Because of their special nutritional composition and considerable marketing efforts, superfruits now enjoy a very positive image in terms of healthy foods. But are these products safe for allergy sufferers? This review focuses on one of these superfruits, the goji berry, for which cases of food allergy have recently been reported. The literature review shows that the goji berry is an allergenic source capable of triggering an immediate IgE-mediated reaction which results in most cases from cross-reactivity with pollen or latex. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Detection of indoor pollutants especially allergens, contributes to the diagnosis of respiratory allergic diseases like asthma, rhinitis and conjunctivitis, that are very frequent pediatric affection. Indeed, it allows to better precise the reservoirs of allergens and chemical pollutants of a child environment. Today, domestic tests facilitate greatly allergen detection and allow a direct evaluation of environmental allergenic load. Furthermore, quantitative tests show increasing standardization, sensitivity and specificity. Another interest of this evaluation is to propose personal avoidance measures. In primary prevention, global allergenic and indoor pollutants avoidance could be interesting for children at high risk of atopy but the exact conditions of this avoidance still need to be defined. In tertiary prevention in asthmatic children, global allergenic avoidance assisted by medical indoor environment counselors (MIEC) would help to improve the control of the disease. The roles of the MIEC are to evaluate the indoor exposition, to obtain objective data by domestic sampling and to propose personal avoidance measures that could be efficient but also feasible over time. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Résumé Nous retiendrons, de la littérature récente, les principaux allergènes émergents et/ou incriminés dans les dermatites de contact professionnelles, l’évolution de leur législation et des mesures préventives : nouvelles résines époxy sensibilisantes, augmentation de l’allergie aux acrylates et méthacrylates dans le secteur de l’esthétique, gants médicaux sans accélérateurs de vulcanisation, épidémie d’allergie aux isothiazolinones, évaluation de l’exposition professionnelle aux métaux. Our review of the recent literature will focus on the main allergens either emerging or incriminated in occupational contact dermatitis, and on the development of new legislative and preventive measures: new sensitizing epoxy resins, increased prevalence of allergy to (meth)acrylates among beauticians, accelerator-free medical gloves, epidemics of allergy to isothiazolinones, and assessment of occupational metal exposure. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Résumé Le règlement n o 1169/2011 dit INCO actualise, simplifie, harmonise et clarifie l’étiquetage des denrées alimentaires commercialisées dans l’Union européenne. Il optimise l’affichage de la présence des 14 allergènes à déclaration obligatoire dans la liste des ingrédients des produits préemballés et la lisibilité de ces allergènes. Il rappelle aussi la nécessité de limiter les mentions volontaires « de précaution » des industriels en cas de risque de contamination fortuite par des allergènes majeurs. Désormais, l’obligation de mentionner les allergènes s’applique également aux produits non préemballés. Ainsi, tous les acteurs du domaine alimentaire et notamment en restauration scolaire sont concernés. Ces avancées peuvent permettre de faciliter la prise en charge des enfants avec une allergie alimentaire en milieu scolaire même s’il faut encore améliorer la lisibilité de l’étiquetage des allergènes et encadrer davantage le recours aux étiquetages de « précaution ». Les informations apportées par l’application de ce règlement doivent être intégrées aux programmes d’éducation thérapeutique du patient. Il reste primordial que les pouvoirs publiques soient vigilants sur l’application en vie réelle de ces dispositions et que le personnel de la restauration soit formé à la mise en œuvre de ce règlement. Regulation (EU) No. 1169/2011 (FIC-INCO) updates, simplifies, harmonises and improves information and understanding with regards to food labelling in Europe. It applies to everyone in the food industry, including school canteens. The regulation improves visibility and legibility concerning the 14 allergenic foods that must necessarily be labelled when present in a product. Allergen information on non-prepacked foods must also be made available to consumers. This regulation is designed to facilitate management of children with food allergies attending school, although the readability of the allergen list requires further improvement and use of precautionary labelling must be more clearly circumscribed. Therapeutic education programs for food allergy patients should take into account the information set out in the regulation. It is vital that the public authorities ensure that these provisions are followed in reality and that canteen staff receive training on the correct implementation of the regulation. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

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Les maladies allergiques telles que l'asthme, la dermatite atopique et la rhinite allergique sont des maladies fréquentes qui touchent de nombreux patients de l'enfance à l'âge adulte. De nombreux patients ne répondent pas aux thérapies actuelles. L'identification et la validation de nouvelles cibles thérapeutiques est donc cruciale. L'IL-33 est une cytokine nucléaire impliquée dans l'immunité de type 2 et l'inflammation allergique (Cayrol C et al., 2018), que nous avons découverte en tant que facteur nucléaire des vaisseaux HEV (NF-HEV) (Carriere V et al., 2007). Plusieurs études génétiques à grande échelle ont mis en évidence un rôle majeur des gènes codant l'IL-33 et son récepteur ST2 dans la susceptibilité à l'asthme chez l'homme (Cayrol C et al., 2014). Notre équipe est à l'origine de plusieurs découvertes majeures sur l'IL-33, préalable indispensable aux applications thérapeutiques : son expression constitutive (Moussion C. et al., 2008), sa localisation nucléaire (Carriere V et al., 2007), son mode d'action en tant qu'alarmine (Cayrol C. et al., 2009), ses formes bioactives et ses mécanismes de régulation (Lefrancais E et al., 2012; Lefrancais E et al., 2014). Nous avons notamment démontré que l'IL-33 est exprimée de façon abondante dans les barrières épithéliales (poumons, nasopharynx, peau) et les vaisseaux sanguins (Moussion C et al., 2008) et fonctionne comme un signal d'alarme (alarmine) libéré après dommage tissulaire afin d'alerter les cellules immunitaires (Cayrol C. et al., 2009). Nous avons également mis en évidence le rôle des protéases inflammatoires dans la génération de formes hyperactives de l'IL-33 (Lefrancais E et al., 2012; Lefrancais E et al., 2014) et le rôle clé du clivage de l'IL-33 ('protease sensor') par les protéases des allergènes de l'environnement (pollens, spores, acariens...) dans le déclenchement des réactions allergiques (Cayrol C et al., 2018). [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L'asthme allergique pose un réel problème de santé publique vu sa prévalence et son coût de prise en charge élevés. Etudier le profil clinique, fonctionnel respiratoire, allergologique, thérapeutique et évolutif de l'asthme allergique dans une région du centre tunisien. Etude rétrospective portant sur 1132 dossiers de patients porteurs d'asthme allergique suivis dans le service de pneumologie et d'allergologie à l'hôpital de Monastir (Tunisie). L'âge moyen est de 27 , 12,5 ans. 61,1% des patients sont âgés entre 16 et 39 ans. Une prédominance féminine est notée (56,7%). L'identification de l'allergène en cause s'est basée essentiellement sur les tests cutanés allergologiques (99,4%). Les principaux pneumallergènes identifiés sont les acariens (91,2%), suivis par les pollens (22,8%) et les phanères des animaux (12%). La classification selon la sévérité a conclu à un asthme intermittent à persistant léger chez 87.1% de nos patients. Le traitement s'est basé essentiellement sur la corticothérapie inhalée (67,6 %). L'asthme dans notre étude a été jugé contrôlé dans 68,3% des cas, partiellement contrôlé dans 24,8% et non contrôlé dans 6,9% des cas. L'asthme allergique est une affection répandue qui touche essentiellement le sujet jeune en pleine activité. Une prise en charge adéquate permet de contrôler la maladie et de réduire ses répercussions sur le patient et la collectivité.

Résumé La consommation d’aliments peu courants dans notre alimentation traditionnelle est parfois l’occasion d’en découvrir le potentiel allergisant. Nous rapportons ici le premier cas français d’allergie alimentaire aux baies de goji, prouvée par test cutané et immunoblot. Cette observation est d’autant plus intéressante qu’elle est survenue lors de la première ingestion de baies, suggérant une réactivité croisée avec d’autres végétaux chez cette patiente par ailleurs pollinique. Eating foods not commonly found in our traditional diet can occasionally reveal their allergenic potential. Herein, we report the first case in France of allergy to goji berries as attested by skin prick and immunoblot tests. This case is particularly interesting, since it occurred after the initial ingestion of berries, suggesting the existence of cross-reactivity with other plant substances in this female patient, who was also presenting pollen allergies. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

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Résumé: Traditionnellement confinée à différents pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud, la consommation d’insectes ou entomophagie commence à s’étendre à l’Europe et aux États-Unis. Bien que très limitée, surtout pour des raisons psychologiques, l’entomophagie tend à se développer avec l’émergence, dans différents pays d’Europe, d’une production industrielle d’insectes comestibles, associée à l’ouverture de restaurants spécialisés dans des menus à base d’insectes. Malgré l’intérêt nutritionnel et l’apparente innocuité des insectes comestibles, il convient d’apprécier le risque allergénique qu’ils peuvent représenter pour des sujets allergiques aux crustacés, aux acariens ou aux mollusques. Divers pan-allergènes tels que la tropomyosine ou l’arginine-kinase, communs aux insectes, aux crustacés, aux acariens, aux mollusques et aux nématodes, pourraient être responsables de réactions croisées entre ces organismes d’origine différente. D’autres allergènes, plus spécifiques des insectes, pourraient également déclencher des réactions allergiques. Ces allergènes restent encore très mal connus et demandent à être identifiés et caractérisés. Dans cette attente et en raison de l’existence d’allergènes croisants chez les insectes, il paraît prudent de conseiller aux personnes allergiques aux crustacés ou aux mollusques, d’éviter de consommer ce genre de nourriture. [Copyright &y& Elsevier]

Résumé: Les principales pollinoses d’arbre en France sont liées au bouleau dans le Nord-Est et au cyprès et à l’olivier dans le Sud. Leur traitement repose sur trois axes. Le traitement symptomatique, adapté à la sévérité de la rhinite et de l’asthme, est codifié par les recommandations internationales ARIA et GINA et fait intervenir principalement les antihistaminiques, oraux ou locaux, et les corticostéroïdes intranasaux et/ou inhalés. Les mesures d’éviction individuelles et collectives sont souvent difficiles à mettre en place. L’immunothérapie spécifique a fait la preuve de son efficacité pour les pollens de fagales, l’olivier et le cyprès. Des études sont en cours portant sur les vaccinations à partir d’allergènes recombinants. Une éducation thérapeutique doit s’associer à l’ensemble de ces traitements. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Résumé: Aspergillus fumigatus est une moisissure se développant particulièrement sur le foin et la paille. L’inhalation de ses spores provoque les symptômes de l’allergie essentiellement l’asthme. Pour préciser la prévalence de la sensibilisation cutanée à A. fumigatus sous nos climats, nous avons mené une étude sur une période de deux ans portant sur 100 patients. La moyenne d’âge a été de 32ans. Nous avons noté une prédominance féminine (63 %). Les patients ont bénéficié d’un interrogatoire minutieux et d’un examen clinique complet. Des prick-tests (PT) pour les principaux pneumallergènes ont été pratiqués avec des extraits standardisés. La prévalence de la sensibilisation cutanée à A. fumigatus a été de 19 %, venant en 3e position après Dermatophagoides pteronyssinus, Dermatophagoides farinae et Blomia tropicalis. Cette sensibilisation a été associée à une ou plusieurs sensibilisations aux autres pneumallergènes. Chez ces patients, sensibilisés à A. fumigatus, l’asthme a été retrouvé dans 16 cas, il a été isolé dans 2 cas, associé à une rhino-conjonctivite dans 8 cas, associé à une rhinite dans 4 cas, associé à une conjonctivite dans 1 cas et à une rhino-conjonctivite et un eczéma dans 1 cas. Une rhino-conjonctivite isolée est retrouvée dans 3 cas. L’asthme a été persistant sévère dans 50 % des cas. De cette étude, ressort la prévalence non négligeable de la sensibilisation à A. fumigatus à Casablanca. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Résumé: La taxonomie, la morphologie, le cycle biologique des acariens Pyroglyphides (dont font partie les Dermatophagoides) et des acariens de stockage (Acaridae, Glycyphagidae et Blomia tropicalis) sont rappelés. Leur anatomie est très voisine mais la fécondité des acariens de stockage est plus importante. L’humidité relative est le paramètre essentiel qui régule leur prolifération. La literie est la niche écologique privilégiée des Pyroglyphides qui se nourrissent de squames humaines ; les acariens de stockage se nourrissent de denrées alimentaires et ne sont pas exclusivement retrouvés dans le secteur agricole. Dans les régions tropicales Blomia tropicalis est un acarien de la poussière de maison. Depuis 1988 les connaissances moléculaires des allergènes des acariens se sont considérablement enrichies, leurs structures et leurs fonctions ont pu être précisées pour la majorité d’entre eux. 23 allergènes ont été identifiés. Les groupes 1 et 2 ont une homologie de séquence en AA de 85 % et sont des allergènes majeurs. Les groupes 4, 5, 7, 11, 14,15, 23 sont également des groupes importants. La liaison aux IgE des groupes 3, 8, 10, 20 est faible. Nombre d’allergènes ont une fonction biochimique : cystéine protéases pour les allergènes du groupe 1, amylases, sérine protéases par exemple. Der p 2 a une homologie de structure et de fonction avec MD-2, co-récepteur du récepteur TLR4, dont les LPS sont le ligand. Des réactions croisées ont été mises en évidence : majeures au sein d’une même famille, plus faibles entre allergènes de familles différentes. Les applications pratiques sont soulignées : explications des cosensibilisations, intérêt de l’épidémiologie moléculaire, permettant le choix des allergènes à utiliser pour le diagnostic, enfin utilisation future dans les désensibilisations spécifiques. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Résumé: L’asthme est une maladie inflammatoire chronique majoritairement allergique dont l’un des traitements actuels consiste à désensibiliser de façon spécifique le patient vis-à-vis de l’allergène : c’est l’immunothérapie spécifique (ITS). L’ITS repose actuellement sur l’administration d’allergènes obtenus sous forme d’extrait par différentes méthodes. À l’heure actuelle, ces extraits sont encore de composition variable et d’une efficacité inégale. Les techniques de biologie moléculaire ont permis d’obtenir un panel d’allergènes recombinants en grande quantité et d’une excellente pureté. Mais l’ITS n’est pas encore sans innocuité et de nombreuses équipes développent des stratégies différentes pour l’améliorer, qu’il s’agisse de nouveaux concepts thérapeutiques (vaccination ADN, thérapie cellulaire…), des voies d’administration ou bien directement de l’élaboration d’allergènes présentant des qualité d’immunogénicité sans avoir pour autant d’allergénicité. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

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Objectives: To determine the allergenic potential of pineapple's chitinase and propose a bioinformatic model of the structure of this protein for the prediction of possible epitopes E, that would be related in allergic reactions to this fruit. Methods: From a DNA sequence of pineapple, previously reported, that translates for a protein similar to chitinases from other vegetable, using bioinformatic tools and databases available online, we obtained a computational model of pineapple's chitinase that was analyzed physically and chemically for the prediction of epitopes. Results: The model was generated as a 204 aminoacids protein, that was classified as a chitinase class I. The prediction and analysis of epitopes from multiple bioinformatic servers showed that they have properties (Relative Surface Area, RSA) which make them capable to be part of antigenic site. Conclusions: Pineapple's chitinase generated had similarities with a group of food allergens that has been related in the latexfruit syndrome, and could be responsible of allergies to this fruit. In addition, the ability to identify these epitopes is also useful in the design of Genetically Modified Foods. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

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Résumé Introduction La rhinite allergique (RA) est une pathologie fréquente peu de données ont été rapportées au Maghreb. But Déterminer le profil clinique et la prise en charge de la RA dans les pays du Maghreb. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude prospective menée auprès de médecins pneumologues, ORL, pédiatres et allergologues en Tunisie, au Maroc et en Algérie. Résultats La population comprenait 646 patients atteints de RA âgés de 3 à 65 ans (âge moyen 29,9 ± 15,7 ans). Parmi eux, 36,7 % avaient une RA intermittente et légère, 12,2 % une RA persistante et légère, 5,4 % une RA intermittente modérée à sévère et 45,7 % une RA persistante modérée à sévère. Les symptômes de la RA étaient dominés par le prurit nasal 82,9 %. Les allergènes les plus fréquents étaient des acariens (83,8 %) et céréales (69,2 %). Un asthme était associé dans 36,3 % cas. Le traitement était basé sur des antihistaminiques (anti-H1) par voie orale 82,5 % et des corticostéroïdes locaux 68,5 %. Conclusion Près de la moitié des patients avaient une RA persistante modérée à sévère. Une variabilité dans le profil de sensibilisation et dans le traitement a été observée entre les différents pays du Maghreb. Introduction Allergic rhinitis (AR) is a common disease in the Maghreb but few data on this subject have been reported. Aim To determine the clinical profile and the management of AR in the Maghreb region. Patients and methods This was a prospective study conducted with pulmonologists, otolaryngologists, pediatricians and allergists working in Tunisia, Morocco and Algeria. Results The population included 646 AR patients aged 3–65 years (mean age 29.9 ± 15.7 years). Among these patients, 36.7% had mild intermittent AR, 12.2% mild persistent AR, 5.4% moderate-to-severe intermittent AR and 45.7% moderate-to-severe persistent AR. The predominant AR symptom in these patients was nasal pruritus (82.9%). The most common allergens were mites (83.8%) and cereals (69.2%). Asthma was associated in 36.3% of the cases. Treatment was based on oral antihistamines (anti-H1) in 82.5% and on intranasal corticosteroids in 68.5%. Conclusion Almost half of the patients had persistent moderate-to-severe AR. Variabilities in the profile of the patients and in their treatment were observed between the different Maghreb countries. [ABSTRACT FROM AUTHOR]