One thing is certain, digital technology and environmental issues are (re) inventing the world in which we live. But the doubt lies at the level of the compatibility of two worlds with congenital divergences. Does this opposition doom a possible triptych of AI, blockchain and environmental law to failure? A priori, congenital opposition persists even in these advanced technologies against the principles of environmental law. From the energy footprint to the risk of a performative effect, including the risk of damage, the list of incompatibilities points is long. And yet, the pursuit of the "monumental goal" of saving the planet must nurture the hope of compatibility between these technologies and environmental principles. The analytical capabilities of AI and the automaticity of the blockchain are so many elements that fuel this hope. A hope that must be maintained by an ethical approach, protective of fundamental values, and under the watchful eye of environmental lawyers who are called upon to shed light on this “blind spot”.; Une chose est certaine, le numérique et les enjeux environnementaux (ré)inventent le monde dans lequel nous vivons. Mais le doute se situe au niveau de la compatibilité de deux mondes aux divergences congénitales. Cette opposition voue-t-elle à l'échec un possible triptyque IA, blockchain et droit de l'environnement ? A priori, l'opposition congénitale perdure même dans ces technologies avancées face aux principes du droit de l'environnement. De l'empreinte énergétique au risque d'effet performatif, en passant par les risques d'atteinte, la liste des points d'incompatibilités est longue. Et pourtant, la poursuite du « but monumental » que constitue la sauvegarde de la planète doit nourrir l'espoir d'une compatibilité entre ces technologies et les principes environnementaux. Les capacités analytiques de l'IA et l'automaticité de la blockchain sont autant d'éléments qui nourrissent cet espoir. Un espoir qui doit être entretenu par une approche éthique, protectrice des valeurs fondamentales, et sous l'œil vigilant des juristes environnementalistes qui sont appelés à éclairer cet « angle mort ».