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The World Malaria Report 2012 [1] summarizes data received from 104 malaria-endemic countries and territories for 2011. Ninety-nine of these countries had on-going malaria transmission. According to the latest World Health Organization (WHO) estimates, there were about 219 million cases of malaria in 2010 and an estimated 660,000 deaths. Africa is the most affected continent: about 90% of all malaria deaths occur there.

International audience; In order to get an accurate measure of malaria transmission by mean of human bait attraction, three methods of catches for human-bait mosquitoes were compared in a Cameroonian village of high anopheline densify These three methods were 1) the classical human landing catches where the man was in the same time bait and catcher, 2) the single-nets which acted as a trap and 3) the double-nets where the outer net acted as a trap and the inner avoided mosquito bites The anopheline densities per man with human landings were 1 6 time higher than those obtained with single-nets, these later being 4 7 times higher than those obtained with double nets In the three methods, the results were similar for the anophelines species catched and for their respective proportions The samples of Anopheles nili and An gambiae had comparative parity rates and sporozoitic indexes From these results, in order to estimate the malario transmission it can be envisaged to change the standard human-bait catch for the human-baited single bed-net catch, on the contrary the double-net have to be discarded because of their poor results; Dans le but d'obtenir une mesure correcte de la transmision du paludisme en utilisant une technique entomologique classique, trois méthodes de capture de moustiques agressifs pour l'homme ont été comparées dans un village camerounais de haute densité anophélienne. Il s'agit de : la classique capture sur l'homme où celui-ci est à la fois appât et captureur ; la moustiquaire simple qui agit comme un piège ; la moustiquaire double où la moustiquaire extérieure agit comme un piège et la moustiquaire interne empêche les piqûres de moustiques. Les densités anophéliennes, évaluées par homme-nuit ont été 1,6 fois plus élevées dans les captures directes sur l'homme que celles obtenues sous les simples moustiquaires, celles-ci étant 4,7 fois plus élevées que celles obtenues sous les doubles moustiquaires. Avec les trois méthodes, les espèces anophéliennes capturées ont été identiques ; leurs proportions respectives ont été comparables. Les #Anopheles nili$ et #An. gambiae$ ont présenté des taux de parturité et des indices sporozoïtiques comparables. A partir de ces résultats, pour estimer la transmission du paludisme, on peut envisager de remplacer la classique capture sur l'homme par la méthode de la simple moustiquaire ; par contre la méthode de la double moustiquaire reste trop peu efficace. (Résumé d'auteur)

Ce document examine la durée des opérations de capture des anchois qui constituent l'appât vivant des thoniers canneurs ghanéens. La durée de ces opérations n'a pas augmenté significativement lors des années 1986-1992. Lors de la même période le rendement (cpue) des pirogues exploitant les anchois a nettement augmenté. Il ne semble pas qu'il y ait eu un changement dans la distribution spatio-temporelle des anchois dans les eaux côtières ghanéennes. En conséquence il semble que l'accroissement supposé du pourcentage de temps destiné à faire l'appât soit lié à d'autres facteurs que la disponibilité de l'anchois. (Résumé d'auteur)

Des échantillons de moustiques capturés par la méthode de référence sur homme ont été comparés à ceux obtenus avec des pièges lumineux. Les pièges lumineux et les captureurs étaient placés dans des maisons différentes d'un village forestier du Sud-Cameroun. En moyenne le rendement d'un piège lumineux par rapport à un captureur était de 1,75 pour le genre #Anopheles$. Ce rendement variait selon les espèces anophéliennes : 1,88 pour #An. nili$ et 0,54 pour #An. gambiae$. Le piège lumineux est un système de capture peu contraignant et de faible coût. Son inconvénient est qu'il tue et assèche les moustiques. Il devient alors très difficile d'isoler les glandes salivaires pour la recherche microscopique des sporozoïtes. Malgré un ramassage toutes les cinq heures des moustiques pris au piège lumineux, seulement la moitié des anophèles vecteurs potentiels de paludisme ont pu être disséqués. (Résumé d'auteur)

Un marquage collectif au moyen d'aapâts additionnes de fluorochromes,la fluoresceine et le xylenol orange, a ete realise en Anjou sur un peuplement de rongeurs rivulaires.Les foetus de 5 femelles gestantes de Myocastor coypus ont ete analyses.Le passage du xylenol orange a travers la barriere placentaire et sa fixation au niveau de la dentine de l'incisive inferieure foetale est mis en evidence,ouvrant une perspective d'utilisation de cette technique de marquage en biologie des populations

De 1980 à 1983, près de 300 nuits de pêche ont été effectuées. Environ 10 espèces peuvent servir d'appât. Une gestion rationelle permettrait l'approvisionnement de plusieurs dizaines de canneurs. Bien que pélagiques, les espèces s'associent en fonction de la nature du fond et de la profondeur : zone coralliennes, zones côtières envasées, zones profondes. Deux types phénologiques sont rencontrés, les espèces de petites tailles sont matures à 4 à 6 cm, soit un âge de 2 à 4 mois. Leurs générations se succèdent tout au long de l'année, rapidement en saison chaude, moins vite en saison froide. Les espèces à cycle annuel, l'autre type, sont matures à la fin de leur première année. Dans les deux cas, peu d'individus survivent après la reproduction. Le mécanisme assurant pour chaque espèce la survie de sa population en cas d'échec du recrutement pourrait être le fractionnement en de nombreuses sous-populations afin de partager le risque. (Résumé d'auteur)

Deux campagnes de pêche exploratoire ont été conduites dans l'est de l'Indonésie par l'ORSTOM, avec le N/O CORIOLIS, pour étudier la distribution et l'abondance des poissons pélagiques côtiers. Le document présente la méthodologie acoustique utilisée et donne les résultats de ces campagnes : caractéristiques physico-chimiquesde l'environnement, possibilités d'utilisation d'appât vivant pour la pêche au thon à la canne dans les Molluques du Sud (Ceram) et dans le nord de l'Irian Jaya (Waigeo et Sorenarwa), localisation des principales concentrations de poissons pélagiques dans les régions parcourues (Résumé d'auteur).

La pêche thonière à la canne est pratiquée dans plusieurs pays du Pacifique Ouest en utilisant comme appât des petits pélagiques conservés et employés vivants. Certains de ces poissons servent aussi à la consommation familiale des populations riveraines. Pour étudier cette ressource plus de 300 nuits de pêche ont été réalisées entre mars 1980 et mars 1984 dans une centaine de sites du lagon de Nouvelle-Calédonie. La pêche est faite de nuit, avec un bouki-ami ou une senne, après attraction du poisson par la lumière. De jour, le poisson se concentre souvent sur les récifs et sa pêche est difficile. Le rendement des pêches varie au cours de l'année : les captures sont importantes de mars à juin, faibles de août à novembre. L'étendue et les ressources du lagon de Nouvelle-Calédonie permettent sans aucun risque pour les stocks de supporter la présence de quelques dizaines de canneurs. Des difficultés d'approvisionnement pourraient cependant survenir si l'exploitation était intense et prolongée en un même lieu. (Résumé d'auteur)