Focusing at its starting point at the emergence of the concept of (super-) diversity in policy and academia, the article challenges the alleged theoretical and epistemic changes introduced by this new paradigm (Vertovec 2007) in the studies of race and ethnicity, pluralistic democracies, and even « multiculture » (Back 1994 ; Hall 1999). First we critically examine the main innovations claimed by the model, replacing them in a broader context of a posited « return of assimilation » (Brubaker 2001). Second we examine other sources of criticism, based for instance on empirical scrutiny and evidence from public policies analysis. We consider in conclusion the hypothesis of « whitening » (Bilge 2013) diversity and question thepossibility to invest the concept not normatively but critically, namely through athorough articulation to the principle of nondiscrimination, Tomando en su punto de partida el surgimiento de la noción de (super-) diversidad en los ámbitos académicos y políticos, el artículo está examinando los supuestos cambios teóricos y epistémicos introducidos por este nuevo paradigma (Vertovec 2007) en los estudios del pluralismo cultural y hoy día la “multicultura” (Back 1994; Hall 1999). Primero examinamos críticamente las principales innovaciones anunciadas por este modelo, reemplazándolas en el contexto más amplio de un “retorno” supuesto de la asimilación (Brubaker 2001). En segundo lugar estudiamos otras fuentes de criticismo, basadas en particular en el análisis de políticas públicas. Consideramos por último la hipótesis de un “blanqueamiento” (Bilge 2013) de la diversidad y cuestionamos la posibilidad de utilizar este concepto no normativa pero críticamente a saber, a través de una articulación más fuerte alprincipio de no-discriminación, En prenant comme point de départ l’émergence du concept de (super-)diversité dans les arènes politiques et académiques, l’article met àl’épreuve les changements théoriques et épistémiques allégués, liés à ce nouveau paradigme (Vertovec 2007) dans l’étude des phénomènes de pluralisme culturel et de « multiculture » (Back 1994 ; Hall 1999). Nous commençons par étudier de manière critique les principales innovations revendiquées, en les replaçant dans le contexte plus large d’un « retour » annoncé de l’assimilation (Brubaker 2001). Nous envisageons ensuite une deuxième source de mise à l’épreuve, fondée sur des arguments empiriques, issus d’enquêtes sur les politiques publiques quis’attachent à la mise en oeuvre de ces idéaux. Nous évoquons pour conclure l’hypothèse d’un « blanchiment » (Bilge 2013) de la diversité et interrogeons la possibilité d’investir la notion de manière non plus normative, mais critique, en l’articulant plus fortement à celle de non-discrimination.