In France, the fantastic genre spreads from the 1830’s. From its introduction, the problem of its own definition bothers the criticism. This literature seems to resist to a characterisation made by words. To define the genre, intellectuals call on literary figures who slowly become synonyms of the fantastic. The gloss nominates E. T. A. Hoffmann and Edgar Poe as hegemonic and perennial authors of the genre. Thus, they turn the definition into a sham, their works fixing the idea of the fantastic. However, this loophole leads to several rhetorical and critical issues. Firstly, examples are not arguments, secondly, they overshadow literary forms of pre-hoffmannian supernatural that triggers off historiographic omissions. The written form develops the difficulty to grasp and unify such an uneven genre. In contrast, image, and in particular illustrations that support narratives, builds a graphic identity to the fantastic which compensate the literary criticism defaults. Engraving uses a pre-existing and traditional iconography, that is bond with the extraordinary, in order to portray the genre. Nonetheless, graphic motifs don’t necessary suit these new stories. Then, artists have to break away from the usual restrictions of the representation to depict a universe that eludes the laws of nature, and therefore, the rules of composition. The combination of the iteration of the figures to their slow corruption shapes the visual unity of the fantastic., Le genre fantastique se déploie en France à partir des années 1830. Dès son introduction, le problème de sa définition occupe la critique. Cette littérature semble résister à la caractérisation par les mots. Pour déterminer le genre, les littérateurs font appel à des figures qui deviennent, peu à peu, synonymes du fantastique. La glose investit E. T. A. Hoffmann et Edgar Poe en en faisant les auteurs hégémoniques et indétrônables du genre. Ils sont alors une parade à la définition, leurs œuvres fixant le fantastique. Toutefois, cette esquive engendre plusieurs problèmes rhétoriques et critiques. D’une part les exemples ne sont pas des arguments, d’autre part ils éclipsent des formes de littérature du surnaturel pré-hoffmanniennes qui donnent lieu à des oublis historiographiques. L’écrit développe une difficulté à saisir et à unifier un genre si disparate. En revanche l’image, et notamment les illustrations qui accompagnent les récits, construit une identité graphique du fantastique qui pallie les manquements de la critique littéraire. La gravure use d’une iconographie préexistante et traditionnelle liée à l’extraordinaire pour mettre en image le genre. Néanmoins, les motifs ne conviennent pas systématiquement à ces écrits novateurs. Les artistes doivent alors se détacher des carcans habituels de la représentation pour figurer un univers qui échappe aux lois de la nature et donc de la composition. La combinaison de l’itération des figures à leur lent dévoiement modèle l’unité visuelle du fantastique.