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Analyser le traitement conservateur laryngé réalisé en France au XXIe siècle pour cancer épidermoïde (CE) glottique cT12N0M0 de l’octogénaire.

En arrière du sillon rétro auriculaire, masqué par le pavillon, à la surface de la mastoïde, se trouve une excroissance osseuse, connue de tout otorhinolaryngologiste digne de ce nom, située au-dessus et à l’arrière de l’entrée du conduit auditif externe en avant de la fossette supraméatique : l’épine de Henlé. Dans cette note historique les auteurs retracent le moment de la découverte de ce relief primordial de la chirurgie otologique et la vie de son découvreur l’anatomiste allemand Jacob Henle, un véritable maelström où se mêlent science, art, politique et amour.

Dans cet article les auteurs détaillent les révolutions (classement des revues – structuration des articles scientifiques et de leur relecture – impact des technologies de l’information et transformation du modèle économique de la presse médicale) qui, en un temps très court, ont transformé le monde de la rédaction médicale scientifique désormais assailli par les revues « prédatrices ».

Revue de la littérature médicale scientifique publiée depuis le début du XXIesiècle dédiée aux données cliniques et aux modalités diagnostiques et thérapeutiques de la tuberculose laryngée. Analyse des bases de données Medline, Cochrane et Embase sur la période 2000–2022. Sélection de cohortes et cas cliniques détaillant des données cliniques, diagnostiques et thérapeutiques. Au total, 119 articles étaient analysés. Immunodépression, infestation par le VIH, antécédent de tuberculose pulmonaire, et symptômes généraux évocateurs d’infestation tuberculeuse étaient notés, respectivement, dans 18 %, 3 %, 20 % et 41 % des cas. Aucun tableau clinique et aspect laryngé pathognomonique étaient identifiés. Les troubles de la voix, de tout type et sévérité, notés dans 86 % des cas isolés et/ou diversement associés aux autres signes étaient le symptôme laryngé le plus fréquent. Tous les sites anatomiques laryngés étaient atteints de façon diversement associée. Troubles de la mobilité laryngée et trachéotomie étaient notés, respectivement, dans 6 % et 1 % des cas. Le délai diagnostique variait de moins d’un mois à 36 mois pour une médiane de 3 mois au sein des cas cliniques. Le diagnostic était posé avec certitude bactériologique dans 28 % de cas et sur la présence de critères indirects et/ou l’atteinte d’un autre site anatomique dans les 72 % restants (pulmonaire dans 54 % des cas). Le traitement associait 3 à 5 antibiotiques antituberculeux pendant 6 à 24 mois (médiane : 6 mois) avec une quadrithérapie utilisée dans 80 % des cohortes et 77 % des cas cliniques. Les taux globaux de guérison, décès, résistance au traitement, effets adverses et séquelles laryngées étaient estimés, respectivement, à 99 %, 0,5 %, 0,5 %, 6 % et 5 %. Présentation clinique et difficultés diagnostiques de la tuberculose laryngée ne se sont pas modifiées depuis la fin du XXesiècle. La quadri thérapie antituberculeuse est très efficace avec peu d’effets adverses et de séquelles laryngées.

Évaluer l’utilisation des lignes directrices EQUATOR dans les articles scientifiques publiés dans les European Annals of Otorhinolaryngology, Head and Neck Diseasesentre 2020 et 2022. Il s’agissait également de traduire en langue française des lignes les plus utilisées pour favoriser leur diffusion et leur utilisation en otorhinolaryngologie et chirurgie cervico-faciale.

Description selon la ligne rédactionnelle CARE d’une technique de comblement simple utilisant deux lambeaux musculaires locaux pour éviter le caractère inesthétique du creux cervico-facial rétro mandibulaire observé après parotidectomie conservatrice pour cancer.