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La nouvelle constitution de la Republique d’Afrique du Sud confere aux municipalites des prerogatives elargies sur le developpement des infrastructures et des services publics et, de facon plus generale, le developpement economique. Les municipalites des grandes villes surtout entendent veritablement influer sur le dynamisme de leur economie locale. Prenant plus particulierement en reference Durban, l’article explore ce qu’une telle ambition implique pour les pouvoirs locaux, tant en ce qui concerne la necessite d’apprehender la realite de l’economie locale que leur capacite a financer des politiques de developpement.

Building an housing management sector's has registered important changes for the last few years. Its activities'field has been significantly broadened with the slow down of new construction rythm and the growing interest for maintenance and management problems. At the same time, new organizational forms have occurred in this profession, with the entering of major national groups integrating this activity with others connected services. As a consequence, these trends have lead to a large renewal of practices andstructures in this particular sector of the real estate management., Le secteur de la gestion immobilière est entré dans une phase de profondes mutations. Son champ d'activités s'est élargi et diversifié, dans une conjoncture particulièrement favorable, car le ralentissement de la construction donne à présent une importance accrue aux préoccupations d'entretien et de gestion du parc immobilier déjà en place. De nouvelles formes d'organisation de la profession sont apparues, au profit de groupes d'envergure nationale qui intégrent souvent cette activité à d'autres spécialisations connexes. Il s'en suit un renouvellement rapide des pratiques et des structures de ce secteur particulier de la gestion immobilière., Bonneville Marc. Les mutations de la gestion immobilière urbaine : nouvelles pratiques et nouveaux acteurs / Changes in building and housing management : new practices and new actors. In: Revue de géographie de Lyon, vol. 64, n°3, 1989. Stratégies foncières et immobilières en milieu urbain. pp. 135-139.

Osmont Annick. La Banque mondiale et les politiques urbaines nationales. In: Politique africaine, n°17, 1985. Les Politiques urbaines. pp. 58-73.

Cet article s'attache à analyser les conflits urbains associés à la marginalité urbaine, c'est-à-dire de ceux qui n'ont ni la possibilité, ni donc le droit, d'exister légalement par le travail autant que par l'habitat de fortune auxquels ils sont réduits. Ces conflits sont analysés dans une perspective double : primo, au niveau de la constitution d'identités populaires autonomes qui se révèlent susceptibles de remettre en question l'équation traditionnelle de la politique brésilienne - autoritarisme - répression/populisme - légitimation; secundo, au niveau des réponses étatiques à cette nouvelle dynamique sociale, lesquelles sont inscrites dans diverses interventions publiques (politique urbaine, politique culturelle et éducation de base) significatives d'une codification progressive d'une politique du social dont l'objectif serait non seulement de canaliser et contrôler la revendication de la citoyenneté mais aussi d'occulter l'absence de réelles politiques sociales. (Résumé d'auteur)

Durand-Lasserve Alain, El Kadi Galila, M. Montenegro A., Tribillon Jean-François. Paraître et gérer. La résistible ascension des classes moyennes urbaines dans les pays du Tiers Monde. In: Tiers-Monde, tome 26, n°101, 1985. Classe moyenne : La montée et la crise, sous la direction de Bernard Kayser. pp. 41-53.

Toute ville est modifiée par ses acteurs que l'on peut diviser en acteurs de base, ingouvernables, donc redoutables et acteurs institutionnels qui gèrent la ville. En examinant l'évolution des villes, Kinshasa au Zaïre et Quito en Equateur, on s'aperçoit qu'au delà des différences une constante se dégage : l'acquisition par les acteurs de base de la capacité de s'approprier l'espace. Quelque soit le régime politique et la situation économique du pays, cette appropriation individuelle et collective commande en partie l'organisation de la ville. C'est pourquoi urbanisme doit signifier acteur; mais ces derniers ne peuvent agir efficacement qu'au sein de structures démocratiques

La Corporation municipale de Bombay est la plus ancienne et la plus puissante collectivité locale de l'Inde. Elle existe depuis 1888 et est régulièrement élue. Elle voit son pouvoir ébranlé depuis quelques années d'une part par la création d'organismes d'Etat, en particulier le BMRDA chargé d'établir des directives d'urbanisme et le MHADA qui a compétence en matière de construction de logement et de réhabilitation d'habitat ancien et de bidonville et d'autre part par l'intervention de la Banque mondiale qui a fait le choix de renforcer les capacités administratives et financières des institutions urbaines

La communication porte sur la naissance d'un sous quartier spontané précaire "Zoé Bruno" crée en 1964 au sud de la zone industrielle de Koumassi et sur les efforts déployés par son fondateur pour qu'il soit reconnu des collectivités publiques

Indien, Mächtige Staaten, schwache Kommunen Obgleich die indischen Kommunen oft die gleiche geschichtliche Tradition haben wie die europäischen, befinden sie sich in einer Position der Schwäche. Die lokale Demokratie ist bedroht durch eine Vielfalt von Kontrollen und die Abwesenheit einer Unterstützung durch Bevölkerung und Institutionen. Die Intervention der Weltbank in Fragen der Stadtverwaltung verstärkt die Stellung der von den Staaten geschaffenen öffentlichen Einrichtungen weiterhin zu Ungunsten der Volksvertreter., Powerful States and dwindling boroughs Although historically Indian local councils have the same traditions as those in Europe their influence seems to be dwindling. Local democracy is threatened by the numerous controls and the total lack of popular local and institutional support. The intervention of the World Bank concerning urban management has re-enforced the state controlled public organisations to the detriment of locally elected members., Alors qu'elles ont souvent la même tradition historique qu'en Europe, les collectivités locales indiennes apparaissent en position de faiblesse. La démocratie locale est menacée par la multiplicité des contrôles et par l'absence de soutien populaire et institutionnel. L'intervention de la Banque mondiale en matière de gestion urbaine renforce encore les établissements publics créés par les Etats, au détriment des élus., India, Estados poderosos, municipios endebles Si bien las administraciones locales indias tienen a menudo la misma tradición histórica que en Europa, parecen actualmente atravesar una fase de debilidad. La democracia local está amenazada por la multiplicidad de controles y la ausencia de apoyo popular e institucional. La invervención del Banco Mundial en materia de gestión urbana fortalece aún más los establecimientos publicos creados por los Estados, en detrimento de las autoridades elegidas., Milbert Isabelle. Inde : États puissants, communes défaillantes. In: Les Annales de la recherche urbaine, N°38, 1988. Villes et Etats. pp. 63-71.

L'objectif de l'atlas informatisé de Quito est de permettre à la Municipalité de perfectionner sa connaissance de la ville et d'améliorer la gestion urbaine. Pour répondre à ce but, vont être mis au point et utilisés des systèmes de collecte de données basés sur la télédétection et des techniques de sondage et va être créée une base de données urbaines. Sont rassemblées dans ce document de travail les principales notes de présentation et de résultats produites par les membres français et équatoriens du projet

International audience; Implementation of governance principles entails intra-urban territorializations in sub- Saharan African cities, which increase the risks of fragmentation and raise the question of local scale regulation in both its political and spatial dimensions.; La mise en oeuvre des principes de gouvernance provoque des territorialisations intraurbaines qui accroissent les risques de fragmentation dans les villes africaines et posent la question de la régulation à l'échelle locale dans ses deux dimensions, politique et spatiale.

Les pays en développement connaissent un processus de croissance démographique concentré sur les villes qui doivent faire face à des problèmes d'aménagement toujours plus ardus avec des moyens souvent très limités. Dans ce contexte, les NTIC offrent un accès nouveau à des outils tels que les systèmes d'information géographique (SIG) qui représentent par leurs capacités de stockage, d'analyse et d'échange de données, un réel atout pour l'aide à la décision. En faisant ressortir les contraintes techniques, financières et humaines que rencontrerait un projet d’implantation d’un système d’information dans le contexte particulier de Koudougou (Burkina Faso), ce travail donne la méthodologie à suivre pour la mise en œuvre et la gestion à long terme d'un outil SIG. Une structure de base de données ainsi que des indicateurs, permettant de suivre l'évolution du territoire, sont sont également proposés. La gestion urbaine étant le fait de nombreux acteurs, dont peu sont des spécialistes SIG, un effort a été fait pour garantir à chacun l'accès au système, c'est pourquoi l'outil SMURF a été adapté au SIG. Il permet avec une interface simplifiée d'afficher des données spatiales et statistiques, de consulter les indicateurs développés et de faire des modifications.

Aperçu limité dans Google Livres http://books.google.fr/books?id=smP2FOEVFU4C&printsec=frontcover&dq=G%C3%A9rer+la+ville+entre+global+et+local&lr=&as_brr=0&ei=ZqbySsGdFJGEyQSV_tWABA#v=onepage&q=&f=false; Les décentralisations et les repositionnements sélectifs des Etats instituent de manière croissante les gouvernements urbains comme concurrents. Face à l'apparente universalité du modèle dominant influencé par la Banque Mondiale, la diversité locale des pratiques et des solutions observées invite à une démarche comparative de la diversité des conceptions et des mises en oeuvre. Les paradigmes de gestions urbaines combinent des héritages et des déterminants politiques où s'inscrivent de nouveaux rapports de forces sociaux et institutionnels analysés par l'ouvrage.

Background Phenomena like rapid growth, unmanageable cities, an urban space in crisis, and the disproportionate expansion of capital cities have rendered instruments traditionally associated with planned urbanism ill-suited for city planning today. Traditional urban planning instruments, plans and top-down approaches are now generally pitched against participatory and bottom-up approaches. Today, the city is re-designed through its residents and its stakeholders. Without overlooking the role of participatory approaches in the creation of a city, we must first examine traditional instruments like plans and city models, the motivation behind them as well as the way in which they are constructed. In order to comprehend the urban dynamics at play and the stakes associated with the public space, the next step will be to conduct a comparative study between available planning knowledge and the public space. Research has already addressed this issue at two distinct levels: the city as a whole and the public space. A comparison of these two levels will enable us to identify the link between the shape a city takes as the result of plans or as a result of local practices. The role of the city as a restrictive or a constructive force will also be examined. This procedure will improve our understanding of how these levels interact. Starting at the micro level – the street, local practices and strategies of city stakeholders – we shall seek to return the general, to those elements which call into question the city in its entirety. The aim here is to deduce and propose innovative approaches to city planning. Our analysis of the city as a whole will look at its history, its spatial development as well as planning and design documentation. The aim here is to identify those major trends which emerge independently of the plans. Our analysis of the public space will look at the ground itself. In other words, we shall examine the street as the environment in which the stakes of the city take root. In African society, the public space questions the city in terms of its social, economic, cultural, political and spatial dimensions. In this era of globalisation, the public space has consolidated its position as a site of experimentation and of the collective construction of economic and social alternatives (WP2, 2005). As such, it has become a shield against the social annihilation of at-risk populations. In order to provide a thorough analysis of this issue, three African cities were selected which are interesting for three reasons. First, they are examples of a new city. Second, from the moment they were founded they had urbanism plans in place. Third and finally, they are heavily characterised by informal "urbanism". Case study Nouakchott, Mauritania. Dakar, Senegal. Abidjan, Côte d'Ivoire. General research objectives The general objective of the present research is to analyse how the urbanisation process, urban models, social practices, spatial changes (to the public space) as well as the management and planning approaches of cities in Western Africa are interlinked. Here the public space is analysed and understood in terms of not only its social, spatial and cultural dynamics, but also the dynamics that lead to the inclusion or exclusion of urban stakeholders. The aim of the research is to reach a critical understanding of traditional urban planning instruments and to propose pathways for the creation of innovative tools to render the city manageable and amenable to planning. Research questions Does the planning of the city and of the public space constitute complementary elements of the same reality? Or are they disconnected? A detailed analysis of public spaces and of urbanism plans for the city will provide answers to these questions. This, in turn, will generate a more advanced understanding of how both the city as a whole and the public space are perceived, managed and planned. The next question is to ascertain whether the three cities studied here are designed according to the same model, and if so, which one. An examination of the public space and the planning documentation of the three cities will allow us to identify their common features, and to conclude that not only are they similar, but they are also the product of a single unique ideology. The ideology which underpins the planning of these cities is an import, a sort of westernisation of the space. We shall thus focus on how African cities experience and live this phenomenon, as well as investigate its influence, if any, on spatial and social practices. A further question which will be addressed is whether the city is created despite of or thanks to planning efforts. Finally, depending on the answer to the preceding question, we shall endeavour to ascertain how the city can be planned today in Africa. What work must today's urban planners undertake in order to account for the urban reality, specifically the urban dynamics, stakeholder strategies, as well as the social practices of the hundreds of thousands of people who constitute the city? General hypotheses The main hypotheses are : 1 : The evolution of the African city, even during the years immediately after gaining independence from France, continues to follow the same rules that underpinned their founding. This is also true of the instruments at the disposal of the urban planner, which reflect a certain idea of a city and earlier urban planning practices, namely those adopted during the colonial era and originating in Europe ; 2 : The stakes of the public space are identical, as cities adopt the same approach to its management and planning; the effects are therefore also the same. 3 : The homogenisation of the urban space and city models leads to the standardisation of practices on the streets and of lifestyles that cease to be contingent on a given context or environment. The end effect is a disconnection of the city from its environment. Methodology The research is divided into three stages. The first deals with planning instruments and the trajectories followed by the cities, from spatial development to the analysis of the planning-related documentation. By means of a literature review, an archives' search as well as interviews with institutional stakeholders, we shall outline the various trajectories followed by each of the three cities, their composition, and their monographs, before comparing and contrasting all three. The second stage of the research involves a probing examination of the African public space in the three cities selected. We shall use the medium of photography to understand the city. Photographs will also serve as a point of reference during interviews with urban stakeholders. We shall also conduct a press review. The knowledge gained during the first two stages should allow us in the third stage to test hypotheses, to cross-check the findings so far with those arising from the city comparison. A critical interpretation of city management and planning tools as well as urban policies will be undertaken, based on the knowledge accumulated in the earlier stages of the research. The results should then inform proposals and recommendations for new "innovative" planning tools. Main results Below is a summary of the main research results : The African city is not a self-constructed and self-regulated entity, as is often claimed. It is subject to attempts to control the production of the urban space. Yet, for myriad reasons these controls fail, which generates the impression that the city is unplanned. The research also underlines the importance of context, whether it is geographical or climatic. The comparison of the three cities revealed the major influence of rains (overwintering period) on the day-to-day management of the city. The elite in each of the countries studied strive for modernity, yet this is far from the chief aspirations held by most city residents. Planning which was motivated by demographics and industry has failed. Indeed, the history of planning in each of our cities clearly shows us that the approaches taken to urban planning are the same, regardless of the year in which these plans were devised. The glaring mismatch between the two levels of intervention (planning and the public space) reflects the lack of consideration given to permeability between these levels. It also underlines the need for the city to be defined by the aspirations of its inhabitants and not by the imposition of a specific city model. Finally, the study shows the urgent need for city planning which centre on the individual and takes account of personal practices and strategies. In other words, city planning should be based on the urban dynamics of each individual. Main conclusions The design, planning and management of Western African cities remain unchanged since their founding. There has been no paradigm shift, neither at the time of independence, nor during the major urban crises of the 1980s. Despite the fact that each of three cities studied were produced in the same way, their public spaces differ radically depending on the prevailing climatic, environmental, cultural and social context. Temporalities change, the presence of men and women varies and the localisation strategies adopted by street-sellers in each of the cities differ. Far removed from the generally held image of the city as a global and de-territorialised entity, the city is in fact heavily reliant on its environment. Finally, to ensure the effectiveness of any planning activities, the city must be considered within its territorial context. Planning must also be based on the individuals that inhabit the city and their personal environment.

The impact of all kinds of waste inevitably increases as the world's population becomes more urbanized, and as initiatives to consider it as a resource or to reduce its quantity multiply. First, we seek to demonstrate that waste constitutes a complete geographic and social object, not only because it reveals how the relationship between Man and Earth functions, but also because spatial analysis of related activities linked to waste collection, disposal, and recovery, indicates how this object enters territories. Thus, in France and in Brazil, a new system of governance emerged in the 1970s, placing waste treatment in a particular treatment in municipal cooperation, applying both technical and social solutions, such as the integration of wastepickers work in recycling. However, efforts by public, private, and associative agents are generally insufficient to limit impacts and to value correctly the garbage produced in cities. Using Geography tools, we seek to evaluate solutions put into practice in three case studies (in Rio de Janeiro and Paris) in order to understand how the actors are organized in their territories to face environmental, economic, and social challenges put forth by the disposal of urban waste, since formal and informal circuits continue to coexist. Finally, the geographicity elements of this object stand out clearly in terms the treatment of temporalities and the interweaving of scales, but also by the expansion of responsibilities in the public space, at all levels, from individual scales to institutional superstructures.; Le poids des déchets de toutes sorte augmente inéluctablement d’autant plus que la population mondiale s’urbanise et que les initiatives visant à les considérer comme ressources ou en réduire leur quantité se multiplient. D’abord, nous cherchons à démontrer en quoi les déchets constituent un objet géographique et social complet, non seulement parce qu'il révèle le fonctionnement de la relation entre l'Homme et la Terre, mais aussi parce que l’analyse spatiale des activités liées à la collecte, à l'élimination et à la valorisation des déchets nous indique leur manière de s’insérer dans les territoires. Ainsi, en France comme au Brésil, un nouveau système de gouvernance émerge à partir des années 1970, accordant aux déchets un traitement particulier dans les coopérations municipales, appliquant en concertation des solutions techniques, mais également sociales comme l’intégration du travail des Catadores dans le recyclage. Cependant, les efforts réalisés par les agents publics, privés et associatifs sont souvent insuffisants pour limiter les impacts et valoriser correctement les ordures ménagères produites par les villes ? Nous cherchons, avec les outils de la géographie, à faire le point sur des solutions mises en pratique dans trois cas d'étude (à Rio de Janeiro et à Paris) afin de voir comment s'organisent les acteurs dans les territoires pour faire face aux défis environnementaux, économiques et sociaux posés par l’élimination des déchets urbains, sachant que les circuits formels et informels continuent de coexister. Enfin, les éléments de géographicité de cet objet ressortent de forme évidente à la fois par le traitement des temporalités et l’emboîtement des échelles, mais aussi par l’accroissement des responsabilités dans l’espace public, à tous les niveaux depuis les échelons individuels jusqu’aux superstructures institutionnelles.; O peso dos resíduos de todo tipo aumenta inevitavelmente quanto mais a população mundial se urbaniza e que as iniciativas visando a lhes considerar como um recurso ou a diminuir sua quantidade se multiplicam. Em um primeiro momento, nós buscamos demonstrar em que os resíduos constituem um objeto geográfico e social completo, não apenas porquê ele revela o funcionamento da relação entre o Homem e a Terra, mas também por que a análise espacial das atividades ligadas a coleta, a eliminação e a valorização dos resíduos nos indica sua maneira de inserir-se nos territórios. Assim, tanto na França como no Brasil, um novo sistema de governança emerge a partir dos anos 1970, acordando aos resíduos um tratamento particular nas cooperações municipais, aplicando em concertação soluções técnicas, mas igualmente sociais, como a integração do trabalho dos Catadores na reciclagem. Entretanto, os esforços realizados pelos agentes públicos, privados e associativos são geralmente insuficientes para limitar os impactos e valorizar corretamente o lixo produzido pelas cidades. Nós buscamos, com as ferramentas da Geografia, fazer um balanço das soluções colocadas em prática em três estudos de caso (no Rio de Janeiro e em Paris) afim de compreender como se organizam os atores nos territórios para fazer face aos desafios ambientais, econômicos e sociais impostos pela eliminação dos resíduos urbanos, tendo em vista que os circuitos formais e informais continuam a coexistir. Enfim, os elementos de geograficidade desse objeto destacam-se de forma evidente tanto pelo tratamento das temporalidades e entrelaçamento das escalas, mas também pela ampliação das responsabilidades no espaço público, a todos os níveis, desde as escalas individuais até as superestruturas institucionais.

International audience; Décennie de crise des villes africaines, mais aussi de revalorisation du rôle des cités dans le développement, les années 80 voient fleurir les politiques visant à restaurer, ou à susciter, l'efficacité économique urbaine. Pour les bailleurs de fonds, celle-ci est liée à une meilleure gestion des villes dont la responsabilité, à travers les décentralisations, revient partiellement aux collectivités locales : animatrices du développement, elles sont en effet supposées orchestrer des dynamismes catalyseurs jusqu'alors occultés par des bureaucraties technocratiques et centralisées. L'intérêt pour la gestion est accompagné d'une résurgence des discours sur la « participation citadine ». Iles incertitudes demeurent pourtant quant aux modalités concrètes de fonctionnement du triptyque gestion-décentralisation-participation. A quelle échelle décentraliser pour promouvoir le plus efficacement la gestion urbaine ? La participation des populations est-elle possible et souhaitable dans ce domaine ? Qu'entendre par participation et quelles formes lui donner ? Ces questions sont centrales dans le Burkina Faso révolutionnaire, et des réponses originales leur sont apportées, notamment à Ouagadoudou qui, de 1983 à 1991, affirme sa primauté. S'il ne l'a pas impulsée, le pouvoir révolutionnaire, initialement incarné par le capitaine Sankara, contribue à cette dynamique urbaine. D'emblée l'habitat est un enjeu majeur de sa politique de modernisation, et la capitale, lieu privilégié de mise en œuvre du projet urbain étatique, est rapidement livrée aux bouleversements de la rénovation, en centre-ville, à ceux de la régularisation foncière dans les périphéries, vastes aires non loties regroupant presque la moitié des citadins. Cette ample opération de restructuration, à double dimension technique et politique, est accompagnée d'efforts pour concevoir des mécanismes originaux de production des équipements et de gestion des services de proximité. Les procédures imaginées reposent sur le partage des charges et responsabilités gestionnaires entre les résidents et les acteurs institutionnels : ces formes inédites de contributions croisées, constituant la « gestion partagée » et inspirant aujourd'hui des urbanistes et opérateurs œuvrant ailleurs en Afrique de l'ouest, sont au cœur de cet ouvrage.