82 results on '"école confessionnelle"'
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52. IX: Pourquoi étudier les religions a l'école?
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Fernand Ouellet
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- 2006
53. VII: Le contexte institutionnel et légal: Les Agreed syllabuses et leur évolution
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Fernand Ouellet
- Published
- 2006
54. X: Les étudiants et l'étude des religions en Angleterre
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Fernand Ouellet
- Published
- 2006
55. Introduction
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Fernand Ouellet
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- 2006
56. IV: L'étude des religions par les étudiants de l'élémentaire et du secondaire
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Fernand Ouellet
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- 2006
57. VI: Facteurs de résistance et perspectives d'avenir
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Fernand Ouellet
- Published
- 2006
58. Première partie: L'expérience américaine (1963–1981)
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Fernand Ouellet
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- 2006
59. V: Modalités concrètes d'implantation
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Fernand Ouellet
- Published
- 2006
60. II: L'étude des religions comme champ particulier du savoir
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Fernand Ouellet
- Published
- 2006
61. Remerciments
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Fernand Ouellet
- Published
- 2006
62. III: L'étude des religions dans les écoles: Quelques justifications théoriques
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Fernand Ouellet
- Published
- 2006
63. I: Le jugement Schempp et ses répercussions
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Fernand Ouellet
- Published
- 2006
64. Cover
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Fernand Ouellet
- Published
- 2006
65. Series Info, Title Page, Copyright
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Fernand Ouellet
- Published
- 2006
66. Les catholiques québécois et la laïcité
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KOUSSENS, David, FOISY, Catherine, KOUSSENS, David, and FOISY, Catherine
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- 2018
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67. The Conflict Between Church and State in Italy on Primary Education in the Period Following Unification (1860-1877)
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Soldani, Simonetta
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History ,politique éducative ,scolarité ,HB ,État ,HIS000000 ,industrialisation ,éducation ,communauté éducative ,politique ,loi scolaire ,Education - Abstract
Le but de cette communication est de faire ressortir le manque d’homogénéité qu’on peut noter en Italie pendant la période 1860-1877 entre les positions assumées à l’égard de l’instruction élémentaire et les comportements réels de l’Église et de l’État. Dans une situation caractérisée par un sous-développement général avec de profondes inégalités régionales, et par une rupture avec l’Église qui devint après 1870 une véritable opposition, l’État visa à créer pour lui-même de larges possibilités de direction et de contrôle sur l’école primaire, tout en confiant la gestion concrète aux communes. De même, il opposa toujours de nouveaux obstacles à la « liberté d’enseignement » privée, laquelle en Italie désigne presque exclusivement l’école confessionnelle catholique. L’objectif déclaré était de combattre l’influence de l’Église sur le peuple et sur les pouvoirs locaux, parmi lesquels les tendances conservatrices et cléricales se trouvaient être bien plus fortes qu’au niveau central. C’est donc dans cette même direction qu’on voulut aller lorsqu’on tenta de limiter l’enseignement du catéchisme en le rendant facultatif; mais cette mesure suscita des résistances et des critiques jusque dans les milieux modérés et donna une plus grande force aux accusations de matérialisme, de protestantisme et d’immoralité que l’Église adressait à l’école publique. Le combat sur cette question s’entrelaçait d’ailleurs avec celui pour l’école obligatoire, qui, nombre d’années seulement après la présentation du premier projet, put se traduire en loi (1877), lors du tournant qui porta la gauche au pouvoir. Pendant le long et âpre débat sur ces projets controversés, l’école acquit une importance nouvelle et ambiguë. Présentée à la fois comme le canal de diffusion de l’incroyance et du désordre social, et comme un instrument pour la défense civile et pour le renforcement de l’État, l’école perdit sa valeur limitée mais concrète comme lieu privilégié de l’alphabétisation de masse, acquérant au contraire une équivoque primauté « éducative ». Mais en regardant l’école réelle et concrète, on voit les choses très différemment. Tandis que l’État ne fit que très peu pour aider le processus de scolarisation, l’Église, de son côté, ne fit pas de choix sans équivoque en faveur de son propre système scolaire. Elle préféra renforcer ses positions dans cette même école publique que, dans ses déclarations, elle contestait si vivement.
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- 2021
68. L'étude des religions dans les écoles: L'expérience américaine, anglaise et canadienne
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Fernand Ouellet
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- 2006
69. Maevatanana - Cinq arrestations pour menace de mort sur une religieuse
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News, opinion and commentary - Abstract
Byline: Andry Manase Une femme d'église, à la tête d'une école confessionnelle a fait l'objet d'une menace de mort par lettre anonyme. Cinq personnes dont deux femmes ont été arrêtées. [...]
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- 2021
70. La Société pour l’encouragement de l’instruction primaire parmi les protestants de France, de 1829 à 1889 : une volonté de promouvoir l’école laïque ?
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Ruolt, Anne
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HBLL ,History ,HIS037060 ,école ,enfants ,Education & Educational Research ,enseignement primaire - Abstract
Un paradoxe : la question d’une école confessionnelle et laïque La Société pour l’encouragement de l’instruction primaire parmi les protestants de France (SEIPPF) est à double titre « hors » et « dans » l’école, selon la définition que l’on donne à l’école. Au début du XIXe siècle, elle l’est premièrement parce que fondée pour prolonger l’engagement limité des Écoles du Dimanche. En France, ce mouvement d’éducation populaire s’efforçait d’instruire les enfants protestants que ...
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- 2018
71. Ces oubliés et ces méconnus de l'histoire congolaise - La rentrée des classes
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News, opinion and commentary - Abstract
Byline: Mfumu La rentrée des classes était un moment extraordinaire. Moins aujourd'hui. Au moment de l'indépendance, deux types d'écoles avaient cours au Congo : l'école laïque et l'école confessionnelle. Toutes [...]
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- 2018
72. Religion - L'institut Mahama Cisse Sabil Nadjah inaugure
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News, opinion and commentary - Abstract
Apr 19, 2018 (Fratmat.info/AllAfrica Global Media via COMTEX) -- Rasé puis reconstruit, l'Institut Cissé Sabil Nadjah (école confessionnelle) contigu à la Grande mosquée de Koumassi, a été inauguré, le mercredi [...]
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- 2018
73. Entre contestations et accommodements (1850-1960) : la présence des sœurs congréganistes dans l’enseignement public en alsace
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François Igersheim
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Community and Home Care ,régime scolaire en Alsace-Lorraine ,Political science ,école ,congrégations enseignantes ,school ,denominational teaching ,teaching congregations ,enseignement confessionnel ,Alsace-Lorraine special schooling status ,Humanities ,tedious - Abstract
La loi Falloux institue l’école confessionnelle pour les garçons et pour les filles. Les municipalités catholiques alsaciennes confient très majoritairement l’enseignement des filles aux congrégations de sœurs enseignantes. Après une période de conflit, le gouvernement allemand de l’Alsace-Lorraine annexée organise le partage des écoles catholiques des filles, astreintes à l’enseignement obligatoire depuis 1871, entre congréganistes – qui ont accepté les exigences de certification – et laïques catholiques, formées dans des Écoles normales de filles, fondées à partir de 1873. Ainsi se dessine un modèle nouveau auquel Église, municipalités, fidèles et les partis politiques qu’ils mandatent, vont tenir envers et contre tout, en particulier dans l’entre-deux-guerres où l’Alsace conserve « son statut scolaire local ». Après une période d’interdiction sous le régime nazi, les congréganistes réintègrent les écoles publiques. Les formulations constitutionnelles de 1946 (et de 1958), considérées comme compatibles avec le régime religieux et scolaire de l’Alsace et de la Lorraine, assurent le maintien des postes et écoles congréganistes pour l’enseignement des filles. Mais l’explosion démographique et la baisse du recrutement congréganiste entrainent la fin de ce modèle ; l’école publique devient à la fois mixte et interconfessionnelle, et la très grande majorité des enseignantes sont laïques. The Falloux law instituted denominational schools for boys and girls in France. Alsacian Catholic town councils largely granted the teaching of young girls to nuns congregations. After a period of turmoil, the German authorities that ruled Alsace-Lorraine since its annexion, organised the division of the Catholic girls schools system between congregations (those having agreed to become certified) and lay Catholic teachers (bread from the newly instituted Écoles normales de filles) who both had to deliver compulsory education to girls from 1871 on. Such is the system which the Church, town councils, Catholic laymen and the political parties elected by the latter would thrive to keep after WW I when Alsace retained its peculiar « statut scolaire local ». The congregations found their way back into schools after the National Socialist regime collapsed. The regulations of 1946 and 1958, deemed compatible with the special status of Alsace-Lorraine, maintained the congregations where they were in charge of girls schools. However, demographical explosion and plumetting nuns recruitment was the death of this model. State schooling became both mixed and non-denominational, while the vast majority of teachers are now laypeople.
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- 2015
74. La construction de l'identité dans une école indépendante: Le cas d'une école musulmane à Montréal
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Essid, Souhaiel
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L’identité musulmane des jeunes qui fréquentent une école religieuse indépendante à Montréal représente l’intérêt central de cette thèse. D’une manière plus spécifique, notre étude porte sur la manière dont les jeunes construisent leur identité musulmane au carrefour de la culture québécoise et d’un patrimoine religieux minorisé, au sein d’une école indépendante où la religion musulmane est dominante. Pour ce faire, nous visons trois objectifs : a) l’étude des marqueurs d’identification religieuse des jeunes; b) les différentes identités qu’ils construisent dans un environnement scolaire majoritairement musulman; c) les conceptions que produisent les jeunes de leur religion et de leur héritage culturel dans un contexte minoritaire non musulman. À travers l’étude de cas d’une école musulmane à Montréal, nous avons adopté les outils de la méthode ethnographique pour la cueillette des données, à savoir l’observation ethnographique, les discussions de groupe et les entretiens individuels et l’analyse de documents relatifs à la pensée islamique en général. Le cadre d’analyse des données tient compte des parcours historique et relationnel des jeunes participants dans leur construction identitaire au cours d’un processus de négociation sociale entre trois pôles identitaires : l’identité légitimante du discours interne dominant, l’identité résistante et l’identité projet que construisent les jeunes. Les résultats obtenus démontrent un attachement fort des jeunes à leur religion et une participation active dans la construction de leur identité musulmane. À travers le double fardeau de la culture dominante majoritaire et celle d’appartenance minoritaire, ces jeunes négocient leur identité à partir de trois perceptions religieuses différentes. La première renvoie à un Islam familial hérité, la deuxième, à un Islam reconstruit et la dernière se réfère à un Islam renouvelé. Sur le plan empirique, la thèse entend contribuer à l’avancement des connaissances dans l’étude des minorités religieuses au Canada, notamment les jeunes qui fréquentent une école confessionnelle musulmane.
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- 2015
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75. Les conceptions antagonistes du temps de l’histoire dans les collections de vulgarisation confessionnelles et laïques de 1880 à 1914 : discordance ou concordance des temps ?
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Amalvi, Christian
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Si les manuels scolaires en usage à l’école publique et à l’école confessionnelle enseignent, malgré de profondes divergences, une continuité chronologique commune du passé national, en revanche les ouvrages de vulgarisation (livres de lecture et de prix) privilégient, au foyer familial, une vision partisane du temps de l’histoire, qui aboutit à l’affrontement de deux calendriers irréductibles aux deux France. En nous fondant sur l’analyse d’un corpus de deux cents titres environ, composé des livres populaires publiés par les principales maisons d’édition catholiques (Mame à Tours, Lefort à Lille) et des ouvrages appartenant à la Bibliothèque des écoles et des familles, fleuron de Hachette, on peut distinguer deux manières incompatibles de mettre en perspective l’histoire nationale sur la longue durée : celle des catholiques sacralise les origines franques et le baptême de Clovis, qui scelle l’alliance éternelle du trône et de l’autel, et le XIIIe siècle de saint Louis, apogée du Moyen Âge chrétien. Celle des laïques célèbre la République gauloise de Vercingétorix et surtout l’avènement fondateur de la Révolution française, rupture libératrice pour Jacques Bonhomme, jadis bête de somme, devenu citoyen à part entière grâce à l’année 1789, qui trace une ligne de partage temporelle insurmontable entre un Ancien Régime honni et une ère nouvelle porteuse de promesses fécondes sur le plan politique et social pour le peuple français., Amalvi Christian. Les conceptions antagonistes du temps de l’histoire dans les collections de vulgarisation confessionnelles et laïques de 1880 à 1914 : discordance ou concordance des temps ?. In: Le temps vu par… Actes du 129e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Le temps », Besançon, 2004. Paris : Editions du CTHS, 2008. pp. 59-71. (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, 129-2)
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- 2008
76. Antehiroka - Des sortileges inquietent dans un college
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News, opinion and commentary - Abstract
Mar 17, 2014 (L'Express de Madagascar/AllAfrica Global Media via COMTEX) -- Pagaille à l'église catholique d'Ambohijanahary Antehiroka, hier. Vers 9h30, deux adolescentes qui fréquentent une école confessionnelle, ont manifesté des [...]
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- 2014
77. Les formations politiques en Moselle (21 octobre 1945 -17 juin 1951)
- Author
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Diwo, Gérard, Université Paul Verlaine - Metz (UPVM), Université Paul Verlaine - Metz, and Alfred Wahl
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Partis politiques-France ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History - Abstract
During the elections of october, 21 st 1945, june 2nd, november 10th, 1946, the two main political groups sharing the right-wing votes in the subdivision of Moselle were the Mouvement Répiblicain Populaire (MRP) and the Union Gaulliste. Whereas during the elections of november 10 th 1946, the homogeneous MRP roll came distincly ahead the Union Gaulliste-UDSR (Union démocratique et socialiste de la résistance) with 34.4% against 17.9% of the registered. On june 17th 1951, the Union Lorraine MRP-UIPRN (Union des indépendants, des paysans et des républicains nationaux) roll wins only 25.1% of the registered against 34.3% for the Rassemblement du Peuple Français. From 1945 to 1951 the electoral geography of Gaullism agrees by and large with the map of the persons having made known they could speak french. It was during the 1946 census. It also agrees with the persons avected in France by the Germans in 1940 during the actual annexation. At the same period, the structure of the allotmant of the votes of the rolls conducted by Robert Schuman shows a relative stability : the german-speaking and dialect-speaking areas are generally the sphere of strength of the Christian Democart and moderate trend particularly linked with the concordat form of administration and with the denominational school in Alsace-Moselle. At the left-wing, the communist party being largely in a majority over the socialist party, obtains its best shares in the iron and steel basin and the coal basin; Aux élections du 21.10.1945 et des 2.6 et 10.11. 1946, les deux principales formations politiques qui se partagent les suffrages de droite dans le département de la Moselle sont le Mouvement Républicain Populaire (MRP) et l'Union Gaulliste. Alors qu'aux élections du 10.11.1946 la liste homogène du MRP devançait nettement la liste d'Union Gaulliste-UDSR (union démocratique et socialiste de la résistance) avec 34,4% contre 17,9% des inscrits, la liste d'union lorraine MRP-UIPRN (union des indépendants, des paysans et des républicains nationaux) ne recueille le 17.6.1951 plus que 25,1% des inscrits contre 34,3% au rassemblement du peuple français. De 1945 à 1951, la géographie électorale du gaullisme concorde dans l'ensemble avec la carte des personnes ayant déclaré savoir parler le français au recensement de 1946 et avec celle des personnes expulsées en France par les allemands en 1940 pendant l'annexion de fait. Pour la même période, la structure de la distribution des suffrages des listes conduites par Robert Schuman présente une relative stabilité : les régions germanophones et dialectophones constituent généralement la zone de force du courant démocrate - chrétien et modéré particulièrement attache au régime concordataire et a l'école confessionnelle en Alsace-Moselle. A gauche, le parti communiste qui domine largement le parti socialiste SFIO, atteint ses meilleurs scores dans le bassin sidérurgique et ferrifère et le bassin houiller
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- 1992
78. Toliara - une ecoliere enlevee
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News, opinion and commentary - Abstract
Dec 14, 2012 (L'Express de Madagascar/AllAfrica Global Media via COMTEX) -- Rapt d'une fillette à Toliara. Mercredi, une gamine de six ans, fréquentant une école confessionnelle de la ville des [...]
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- 2012
79. Recherche pour pedophilie, l'enseignant se constituera prisonnier vendredi
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News, opinion and commentary - Abstract
Sep 13, 2012 (L'Express/AllAfrica Global Media via COMTEX) -- Accusé de relations sexuelles, un enseignant d'une école confessionnelle est activement recherché par la police de Stanley depuis vendredi dernier. Il [...]
- Published
- 2012
80. Denominational Thrust in Education: Some Issues Affecting Canadian Teachers
- Author
-
Magsino, Romulo F. and Covert, James R.
- Published
- 1984
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81. Liberal Education and Its Enemies
- Author
-
Partington, Geoffrey
- Published
- 1984
- Full Text
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82. Economic Development and the Church in French Canada
- Author
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Ryan, S.J., William
- Subjects
Organizational Behavior and Human Resource Management ,Management of Technology and Innovation ,Strategy and Management ,Political science ,Development economics ,language ,Economic history ,French ,language.human_language ,Period (music) - Abstract
Cette étude nous a permis de constater nombre de choses intéressantes entre autres : qu'il n'est pas exact de prétendre que l'Eglise catholique ait exercée une influence négative déterminante dans le développement économique qui s'est manifesté au Canada français durant la période 1896-1914. Loin d'être une entrave, il est possible d'affirmer que cette Eglise s'est probablement montrée plus consciente du facteur économique et s'y est plus directement identifiée que ne le font généralement les Eglises anglo-saxonnes. Nous avons constaté de plus que l'enseignement théologique ou religieux cédait le pas aux questions économiques et culturelles et que loin d'être effrayée par le phénomène d'industrialisation intense qui se manifestait alors, l'Eglise s'efforça de canaliser cette énergie nouvelle à l'avantage du peuple faisant en sorte cependant que ne soient pas submergées les valeurs nationales et religieuses. Le grand problème de l'époque n'était pas l'explosion économique mais plutôt l'immigration en masse vers les Etats-Unis. Il s'agissait bien plus d'une crise raciale que religieuse, même si l'on identifiait alors « français » et « catholique ».Au nombre des changements importants qui reçurent l'appui de l'Eglise à cette époque, figurent l'avènement du syndicalisme, et la mise en place d'associations de tout genre axées sur le principe de la coopération qui allait permettre aux Canadiens-français toujours foncièrement individualistes, de grouper leurs forces en vue de rattraper le terrain perdu sur le plan économique, sans pour cela perdre de vue la protection des valeurs spirituelles constamment menacées par les influences étrangères. L'intérêt moins marqué pour l'agriculture s'expliquait par le fait que nombreux étaient ceux qui voyaient dans l'essor industriel une solution de rechange valable qui permettrait d'enrayer l'immigration en masse vers les Etats-Unis. Ceux qui raisonnaient ainsi oubliaient qu'en fait les Canadiens français avaient très peu à dire dans la mise en place des nouvelles structures, car aussi longtemps qu'ils continueraient à former la masse des travailleurs non spécialisés, l'agriculture resterait pour eux un débouché naturel, non pour une simple question de religion, mais tout simplement parce que c'était ce domaine qui leur était le plus familier et où ils pouvaient espérer rester maîtres de leur destinée et se sentir économiquement libres.Il est assez étonnant de constater avec quelle facilité le curé de paroisse, dont la formation et l'expérience étaient pourtant d'un tout autre ordre, savait non seulement apprécier les besoins et les aspirations de ses ouailles, mais aussi leur servir d'intermédiaire avec le monde extérieur et les hommes d'affaires anglo-saxons. Ce qui surprend peut-être encore plus c'est de voir la multiplicité des mesures qu'employaient les évêques et les prêtres qui, tout en encourageant le développement économique, voulaient éviter qu'il ait comme conséquence de détourner les hommes de Dieu. Notre étude n'a porté jusqu'ici que sur l'influence des évêques et des curés, mais il ne faudrait pas oublier pour autant de mentionner ce secteur important du clergé que formaient les professeurs et les écrivains dont il est si souvent fait mention dans toutes les études traitant du Canada français.Ces professeurs et écrivains, étant moins directement engagés que les autres membres du clergé, pouvaient plus facilement raisonner sur le plan spéculatif, critiquer plus librement, et parfois même se laisser aller à la rêverie. Leur situation particulière à l'intérieur de la société leur permettait une sphère de rayonnement beaucoup plus étendue que celle des évêques et des simples curés ; de plus, leurs études classiques et leurs connaissances de la rhétorique et de la littérature, leur permettaient d'exprimer leurs idées avec beaucoup plus de force et d'assurance. Nous trouvons dans leurs rangs des hommes de très grande valeur : Mgr Laflamme, dont les réalisations dépassèrent de beaucoup celles de tout autre personne durant cette période de l'histoire de la province de Québec et qui, en plus d'encourager de meilleures techniques d'arpentage et de développement rationnel de la forêt, fit un effort réel pour vulgariser les techniques concernant l'exploitation forestière, la connaissance des sols et le développement des ressources hydrauliques ; Mgr Lapointe, homme d'action qui se dépensa sans compter pour que s'instaure un royaume agricole et industriel dans la région du Saguenay ; l'abbé Baillairgé, à qui l'on doit le premier traité canadien d'économie politique ; et enfin les moines de la trappe d'Oka qui, d'année en année, améliorèrent les méthodes d'enseignement de leur école et publièrent quantité d'ouvrages concernant la science agricole.Il se trouvait par ailleurs dans ce groupe des hommes timorés, prophètes de malheur, beaucoup plus familiers avec tout ce qui se passait à Rome, en Grèce ou en France qu'avec les nouvelles lignes de pensée qui avaient cours dans la province et dans leur ville ; peut-être de bonne foi, mais bien naïvement, ils laissaient croire aux parents qu'il suffisait à leurs enfants d'avoir une éducation commerciale de quatre à cinq ans pour se tailler une place enviable dans le commerce ou l'industrie. Il faudrait mentionner aussi ceux qui, n'ayant aucune expérience pratique en agriculture et des connaissances très superficielles quant aux ressources agricoles de la province, restaient enfermés dans leur tour d'ivoire et encourageaient l'immigration vers le nord, vers ce pays de roches du bouclier canadien, ignorant complètement l'essor industriel et le phénomène d'urbanisation qui éclataient de toute part.Que dire de ces zélés nationalistes qui, en dépit des mises en garde de l'épiscopat, se mirent à enseigner à toute une génération d'étudiants des collèges que la race et la religion sont intimement reliées et qu'il faut rejeter tout compromis! Que dire aussi des journalistes qui — comme plusieurs de leurs contemporains laïques — préféraient se délecter dans des batailles de mots avec tous ceux qui différaient d'opinion avec eux, tout particulièrement au sujet des questions concernant la réforme de l'enseignement, plutôt que de proposer des solutions pratiques acceptables tout comme les évêques et les curés, plus proches de la réalité, avaient été obligés de trouver !Il y avait aussi tous ces tribuns qui cherchaient à faire oublier aux Canadiens français leur statut d'infériorité sur le plan social et industriel en faisant miroiter à leurs yeux le mythe, qu'inconsciemment ils chérissaient dans leur coeur : la mission qu'ils avaient héritée de la France, fille aînée de l'Eglise, de civiliser et christianiser les peuples du monde — rôle qui, disaient-ils, était de beaucoup supérieur aux aspirations purement matérialistes des anglo-saxons.Nous trouvons enfin dans cette catégorie les prêtres missionnaires agricoles et colonisateurs, dont plusieurs étaient des curés. Ceux-ci, en raison de leur fonction particulière, étaient des partisans, des propagandistes. Il leur était alors loisible de se servir des valeurs spirituelles et nationales pour atteindre leur objectif: enseigner à la population de mieux apprécier la dignité d'une agriculture intelligente et la gloire de conquérir et de défricher des terres boisées au nom de la race et de la religion. Il est évident qu'il serait plutôt osé de considérer l'un quelconque des prêtres de cette catégorie comme étant vraiment représentatif de l'opinion du clergé canadien-français.Sur le sujet très épineux de l'éducation nous nous limiterons ici à quelques brèves observations. L'Eglise avec ses ressources financières et son apport de personnel a usé de toute son influence morale pour encourager la fréquentation scolaire et améliorer la qualité de l'enseignement dispensé au niveau primaire. Par ailleurs, elle refusait catégoriquement de céder quelque parcelle que ce soit de l'influence prédominante qui était sienne dans ce domaine pour permettre à l'Etat de légiférer concernant l'enseignement obligatoire et gratuit, l'uniformité des programmes. Elle refusait de systématiquement de laisser le gouvernement créer un ministère de l'éducation. L'Eglise, de plus, tenait farouchement aux programmes d'étude de ses collèges classiques et insistait pour que le nouveau secteur de l'enseignement technique opère en parallèle avec ces collèges, sans changer ceux-ci en écoles spécialisées. En règle générale, l'Eglise donnait tout son appui à l'enseignement technique et scientifique, mais restait sur le qui-vive craignant que ce nouveau type d'enseignement ne devienne le cheval de Troie qui, sournoisement, permettrait à l'école neutre d'envahir la place forte de l'école confessionnelle à l'intérieur de la province.Il est possible de croire que si selon une perspective économique l'Eglise a pu faire fausse route dans ce domaine, c'est précisément pour avoir érigé et maintenu l'équivalent d'un mur de chine destiné à protéger suivant elle des valeurs vitales : culture, langue et intégrité de la religion. L'économique n'avait pourtant ainsi rien à faire avec cette décision. On peut se demander si cette muraille avait besoin d'être érigée aussi imposante et aussi hermétique pour atteindre cette fin. Cette décision, beaucoup plus que n'importe quelle autre, ne fut pas en définitive la cause de l'état d'infériorité des Canadiens français dans le domaine économique, état de chose qui a toujours découlé du manque de communication. Le peuple s'exprimait et vivait en marge du monde des affaires anglo-saxon. Ce n'est quel tout dernièrement que le gouvernement s'est enfin décidé à seconder les efforts de la nouvelle vague des entrepreneurs canadiens-français, des ingénieurs et des scientifiques, et de les mettre en position de concurrencer leurs rivaux anglo-saxons déjà solidement en place et bénéficiant d'une situation privilégiée.Finalement, comment expliquer le décalage existant entre l'effort déployé par l'Eglise, et les nombreuses initiatives qu'elle a à son crédit dans le domaine du développement économique, et les maigres résultats obtenus. Il est évident que l'essor économique qui s'est manifesté à différents degrés à l'intérieur du Québec ne peut être attribué aux seules attitudes et initiatives de l'Eglise catholique, quelque importante que fut sa contribution, mais est plutôt attribuable à des facteurs plus tangibles tels que : l'esprit d'entreprise, l'abondance de capital et le savoir faire technique.Rien dans notre étude permet de conclure, comme certains l'ont fait à priori, que la religion peut retarder le développement économique ou encore que le spirituel soit l'ennemi du matériel. Au contraire notre étude nous a convaincu que les intérêts de l'Eglise et ceux de l'économique pouvaient très bien aller de pair. Et à ce sujet disons que nous acceptons avec beaucoup de réserves les conclusions de certaines études, à l'effet qu'il est assez facile d'identifier les comportements économiques aux doctrines théologiques. Au contraire, notre étude nous incite à croire qu'il est parfois extrêmement difficile, à l'intérieur d'un certain comportement économique, d'isoler l'influence religieuse de l'influence ethnique et culturelle, et d'ignorer l'incidence du fait minoritaire de tout un groupe.Les recherches qu'il nous faudrait faire pour compléter cette étude et lui donner une portée plus générale seraient :1.—De voir qu'elles ont été les attitudes et initiatives prises, durant la même période, par les églises catholiques de la minorité anglo-saxonne du Québec ;2.—De pousser plus avant nos recherches et d'étudier de plus près : (a) quelle a été la conséquence du contrôle quasi exclusif qu'a exercé l'Eglise durant cette période dans le domaine de l'éducation ; ( b) d'établir s'il est bien vrai que la vocation de prêtres, de frères ou de soeurs s'allie difficilement au rôle d'éducateurs chargés de former les citoyens de demain et (c) de voir dans quelle mesure les études classiques sont responsables du peu d'intérêt manifesté par le peuple pour tout ce qui touchait à la technique et au savoir faire scientifique ;3.—D'examiner de plus près la situation qui existait dans la région de Montréal, tout particulièrement dans des centres comme Saint-Henri et Lachine qui, croyons-nous, refléterait assez fidèlement l'action de l'Eglise dans tous les petits centres de la province ;4.—De compléter nos données fragmentaires concernant les biens de l'Eglise, ses revenus en propre et ses placements, de manière à pouvoir contrôler de plus près l'exactitude de certaines conclusions.Il serait intéressant de voir comment cadrent les conclusions de notre étude sur le plan international en examinant quelles ont été, dans un autre pays catholique, les tendances de développement économique, il faudrait choisir, de préférence, un pays où le nationalisme, la survivance raciale et le fait minoritaire ne sont pas intimement liés aux intérêts de la religion catholique, et où l'essor industriel dépend directement, non d'une caste étrangère mais bien des ressortissants catholiques eux-mêmes. Une telle étude permettrait de mieux comprendre jusqu'à quel point le facteur religion peut jouer, indépendamment du facteur ethnique et national, dans le processus du développement économique. Il faudrait de plus voir, non seulement dans quelle mesure l'Eglise est capable d'adapter son système éducationnel plus efficacement aux réalités économiques quand elle exerce un contrôle absolu et une influence déterminante dans le domaine des affaires et du commerce, mais aussi jusqu'à quel point, dans ces conditions, le curé de paroisse peut continuer à servir d'intermédiaire entre le monde extérieur et les tendances qui s'y manifestent et ceux qui le reconnaissent comme chef de file, et ont foi dans son jugement. Il faudrait enfin voir dans quelle mesure la philosophie agricole peut varier parallèlement aux fluctuations du cycle économique comme cela semble être le cas au Canada français.Une étude poussée dans cette direction nous permettrait de mieux juger comment il serait possible de canaliser la force de l'Eglise en vue de promouvoir le développement économique des pays catholiques moins favorisés et de neutraliser, dans la mesure du possible, les reculs qui pourraient découler d'attitudes qui, comme le démontre notre étude, n'ont pas de relations directes avec son enseignement et sa théologie mais découlent plutôt de réalités concrètes étrangères au facteur religion., The author has chosen to dwell at some length of the methodology, limitations and general conclusions of his research project — his doctoral thesis presented at Harvard University. Among the more interesting findings of this research is the following : there appears to be little hard evidence that the Catholic Church exercised a significantly negative influence on the economic spurt that took place in Québec in the period 1896-1914.
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