Gauthier, Noëlle, STAR, ABES, LAboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes - UMR5190 (LARHRA), École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Université Jean Moulin - Lyon 3 (UJML), Université de Lyon-Université de Lyon-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Grenoble Alpes [2016-2019] (UGA [2016-2019]), Université de Lyon, Philippe Martin, and École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Université Jean Moulin - Lyon 3 (UJML)
The Saint-Michel monastery of Saint-Mihiel was founded by the SaintDenis abbey, on the request of King Pépin the Younger, after 755 and before 772, on the forested heights of the right bank of the river Meuse, at about 30 km south of Verdun. It was reinstalled before 824 on the edge of the Meuse and aggregated to the Saint Benedict order, reorganized by Saint Benedict d’Aniane on the request of the emperor Louis the Pious.In 954, the monastery is given as a dowry to the daughter of Hugh the Great who marries the Duke of Haute-Lorraine Frederick 1st. They are the ancestors of the Dukes of Bar, who also became the Dukes of Lorraine in the 15th century. The abbey remains linked to the Barrois until 1766, which is the date of attachment of the two duchies to France.It is one of the important Benedictine abbeys of the two dukedoms. It is part of the province of Lorraine of the Benedictine congregation of Saint-Vanne, created in 1604, which comprises about fifty monasteries in Champagne, Lorraine and Franche-Comté.The 17th century is a difficult period for the Lorraine and Barrois, involved in the terrible Thirty Years war from 1631 to 1661. The dukedoms and the Saint-Mihiel abbey recover from their ruins and get prepared for an 18th century that one could predict as a material, intellectual and spiritual blooming. What seems to testify, for the abbey, are its buildings that one can still admire in the 21th century, and particularly its magnificent library refurnished around 1775 and which still comprises over 6 000 books having belonged to the Benedictines.The reality is more balanced and complex if one gets interested in these religious figures from 1689, culmination of their spiritual and intellectual blooming, until 1790, year of the withdrawal of the religious orders in France. We are lucky to have their testimonies, the most important being the one of their scholarly librarian, from 1717 to 1756, Dom Ildefonse Catelinot., L’abbaye Saint-Michel de Saint-Mihiel est fondée par l’abbaye de Saint-Denis, sur l’ordre du roi Pépin le Bref, après 755 et avant 772, sur les hauteurs boisées de la rive droite de la Meuse, à une trentaine de kilomètres au sud de Verdun. Elle est réinstallée avant 824 au bord de la Meuse et agrégée à l’ordre de saint Benoît, réorganisé par saint Benoît d’Aniane, à la demande del’empereur Louis le Pieux.En 954, l’abbaye est donnée en dot à la fille d’Hugues le Grand qui épouse le duc de Haute-Lorraine Frédéric 1er. Ils sont les ancêtres des ducs de Bar, devenus aussi ducs de Lorraine au XVème siècle. L’abbaye reste barroise jusqu’en 1766, date du rattachement des deux duchés à la France.C’est une des abbayes bénédictines importantes des deux duchés. Elle fait partie de la province de Lorraine de la congrégation bénédictine de Saint-Vanne, créée en 1604, et qui regroupe une cinquantaine de maisons en Champagne, Lorraine et Franche-Comté.Le XVIIème siècle est une période difficile pour la Lorraine et le Barrois, pris dans la terrible guerre de Trente Ans de 1631 à 1661. Les duchés et l’abbaye de Saint-Mihiel se relèvent de leurs ruines et se préparent pour un XVIIIème siècle qu’on pourrait prédire d’épanouissement matériel, intellectuel et spirituel. Semblent en témoigner, pour l’abbaye, ses bâtiments que l’on peuttoujours admirer au XXIème siècle et, en particulier, sa magnifique bibliothèque réaménagée vers 1775 et qui renferme toujours plus de 6 000 livres ayant appartenu aux bénédictins.La réalité est plus nuancée et complexe si l’on s’intéresse à ces religieux de 1689, sommet de leur épanouissement spirituel et intellectuel, à 1790, année de la suppression des ordres religieux en France. Nous avons la chance de disposer de leurs témoignages, le plus important étant celui de leur très savant bibliothécaire, de 1717 à 1756, dom Ildefonse Catelinot.