Screen time, a proxy for sedentary behaviours, has emerged as a critical health determinant among youth in contemporary societies, where most aspects of youth life involve access to screen-time devices. An understudied approach to reducing screen time among youth is bullying reduction. This study aims to understand the association between bullying perpetration, victimization, youth perception of the school environment and multiple screen-time behaviours.A total of 44,861 youth aged between 13 and 18 years in two Canadian provinces completed a validated questionnaire that collected student data on health behaviours and outcomes, including multiple screen-time behaviours, bullying perpetration and victimization, and school connectedness. The outcome variables were total screen time, time spent watching television, playing video games, internet surfing, and communication- based screen-time behaviours. Using a random intercept, the final models were built using PROC MIXED in SAS 9.4. These models were adjusted for age, ethnicity, weekly disposable income, daylight hours, and weather variables.Compared to youth who reported non-involvement in bullying, youth who were bullies, victims, or both bullies and victims spent on average more minutes per day in front of screens across all screen time categories. Youth who felt happy and safe at school, and who perceived their teachers as being fair, reported lower levels of multiple screen-time behaviours.With non-involvement in bullying showing a strong negative association with multiple screen-time behaviours, school policies to address bullying and screen time through school connectedness could offer a novel approach in minimizing these harmful behaviours.Le temps passé devant un écran, une mesure des comportements sédentaires, s’est révélé être un déterminant essentiel de la santé chez les jeunes dans les sociétés contemporaines, où la majorité des dimensions de leur vie comprennent l’accès à un écran. Une approche peu étudiée pour réduire le temps passé devant un écran chez les jeunes est son association avec la réduction de l’intimidation. Cette étude vise à comprendre le lien entre la perpétration de l’intimidation, la victimisation, la perception des jeunes à l’égard du milieu scolaire et divers comportements associés au temps passé devant un écran.Un total de 44 861 jeunes de 13 à 18 ans ont répondu, dans deux provinces canadiennes, à un questionnaire validé recueillant des données autodéclarées sur les comportements de santé et leurs effets, notamment divers comportements associés au temps passé devant un écran, la perpétration de l’intimidation, la victimisation et le sentiment d’appartenance à l’école. Les variables à l’étude étaient le temps total passé devant un écran et celui passé spécifiquement à regarder la télévision, à jouer à des jeux vidéo, à naviguer sur Internet ainsi que celui consacré à des comportements en lien avec la communication. Les modèles finaux ont été élaborés avec PROC MIXED dans SAS 9.4 à l’aide d’une modélisation à valeur aléatoire. Ils ont été ajustés selon l’âge, l’origine ethnique, le revenu hebdomadaire disponible, les heures de clarté et les variables météorologiques.Comparativement aux jeunes n’ayant signalé aucune participation à l’intimidation, les jeunes qui s’étaient livrés à des actes d’intimidation, les jeunes victimes d’intimidation et les jeunes ayant été à la fois intimidateurs et victimes d’intimidation passaient en moyenne plus de minutes par jour devant un écran toutes catégories de temps d’écran confondues. Les jeunes qui ont déclaré être heureux et se sentir en sécurité à l’école et qui considéraient leurs enseignants comme justes présentaient des niveaux moins élevés pour divers comportements associés au temps passé devant un écran.Puisqu’une forte corrélation négative a été observée entre la non-participation à l’intimidation et divers comportements associés au temps passé devant un écran, les politiques scolaires visant à accroître le sentiment d’appartenance à l’école pour lutter contre l’intimidation et réduire le temps passé devant un écran pourraient offrir une approche novatrice de réduction de ces comportements néfastes.