Established in 2015, the Emotion Imbued Choice (EIC; Lerner et al., 2015) explains how emotions influence decision making. According to this model, incidental emotions (not related to the decision) associated with a high degree of certainty would trigger a heuristic information processing (Tiedens & Linton, 2001). In contrast, incidental emotions associated with a high level of uncertainty would trigger a deliberative information processing. This would explain the difference in performance on decision-making task.The influence of incidental emotions has been studied in one-shot decision and sequential decision making (i.e., sequence of decisions). While the EIC provides a clear and powerful framework for one-shot decision, its predictions are less explicit for sequential decision making. The particularity of this type of decision is that each decision is followed by a feedback (gain or loss) with an emotional cue (positive vs. negative). This integral source (related to the decision) of emotional influence can modify the subsequent decisions. Researchers have observed that the initiation of a heuristic processing leads participants to make more advantageous decisions than the initiation of a deliberative ones (Bagneux et al., 2012; Bagneux et al., 2013; Bollon & Bagneux, 2013). However, the impact of the processing of the emotional cue associated with feedbacks in obtaining this pattern of result has not yet been directly confirmed.Our objective was to identify how incidental emotions, based on their degree of certainty, modulate sequential decision making. Through a series of seven experiments, we have shown how incidental emotions interact with integral influence of feedbacks. Only the initiation of a heuristic processing leads participants to modulate their decisions according to the type of feedbacks received (positive vs. negative). These results concern both risky and ambiguous sequential decision making. The modulation of decision making has been highlighted, in a classic way, when inducing incidental negative emotions and, in a more original way, when inducing incidental positive emotions. The analysis of the results and the literature reveal difficulties in terms of the reliability of the measurement of the degree of certainty. A series of six other studies, in the general methodology of scale construction, investigated the origin of these difficulties. We have shown that these difficulties are the double consequence of an incomplete definition and an imperfect operationalization of the certainty appraisal dimension. From a theoretical level, we propose that all of our results support the need to extend the EIC to sequential decision making. From a methodological level, our results justify the interest of developing a new tool to measure the degree of certainty., Développé en 2015, l’Emotion Imbued Choice (EIC ; Lerner et al., 2015) explique la manière dont les émotions influencent la prise de décision. Selon ce modèle, les émotions incidentes (non reliées à la décision) associées à un haut degré de certitude déclencheraient un traitement plutôt heuristique de l’information tandis que les émotions associées à un haut degré d’incertitude déclencheraient un traitement plutôt délibératif (Tiedens & Linton, 2001), expliquant des différences de performances dans les tâches de prise de décision.L’influence des émotions incidentes a été étudiée dans la prise de décision unique et dans la prise séquentielle de décisions (i.e., séries de décisions). Si l’EIC, fournit un cadre explicatif clair concernant la prise de décision unique, ses prédictions sont moins explicites quant à la prise séquentielle de décisions. Cette dernière présente la particularité que chaque décision est suivie d’un feedback (gain ou perte) ayant une valeur émotionnelle (positive vs. négative). Cette source d’influence émotionnelle intégrée (reliée à la décision) peut modifier les décisions suivantes. Des auteurs ont observé que le déclenchement d’un traitement de l’information plutôt heuristique conduit les participants à prendre des décisions plus avantageuses que le déclenchement d’un traitement de l’information plutôt délibératif (Bagneux et al. 2013 ; voir aussi Bollon & Bagneux, 2013). Toutefois, l’implication du traitement de la valeur émotionnelle des feedbacks dans l’obtention de ce pattern de résultats n’a, à ce jour, pas reçu de confirmation directe.Notre objectif était d’identifier la manière dont les émotions incidentes, en fonction de leur degré de certitude, modulent la prise séquentielle de décisions. Au travers d’une série de sept expériences, nous avons montré comment ces émotions incidentes interagissent avec l’influence émotionnelle intégrée des feedbacks. Ainsi, seul le déclenchement d’un traitement plutôt heuristique conduit les participants à moduler leurs décisions en fonction du type (positifs vs. négatifs) de feedbacks reçus. Ces résultats concernent les tâches de prise séquentielle de décisions ambigües et risquées. La modulation du pattern de prise de décision a été mise en évidence, de manière classique, lors de l’induction d’émotions incidentes négatives et, de manière plus originale, lors de l’induction d’émotions incidentes positives. En second lieu, l’analyse des résultats et de la littérature a mis en évidence la fiabilité médiocre de la mesure du degré de certitude. Une série de six autres études, s’inscrivant dans la méthodologie générale de construction d’échelles, a été réalisée afin d’en recherche les origines. Nous avons montré que cette faible fiabilité était la double conséquence d’une définition incomplète et d’une opérationnalisation imparfaite de la dimension de certitude. À un niveau théorique, nous proposons que l’ensemble de nos résultats supportent la nécessité d’étendre le modèle EIC à la prise séquentielle de décisions. Sur le plan méthodologique, nos résultats justifient l’intérêt de développer un nouvel outil de mesure du degré de certitude.