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Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) sont liées à un dysfonctionnement immunitaire associé à des facteurs environnementaux sur un terrain génétiquement prédisposé aboutissant à une inflammation intestinale. Le stress oxydatif, lié à cette inflammation constitue un acteur majeur au cours de ces maladies. Étudier le profil oxydatif ainsi que les activités anti-oxydantes enzymatiques et non enzymatiques chez des patients atteints de MICI et des témoins. Il s'agit d'une étude transversale, monocentrique, menée dans un centre hospitalier universitaire sur une période de 1 mois, colligeant les patients consultants pour une MICI et des sujets témoins sains. Le diagnostic d'une MICI était retenu sur un faisceau d'arguments clinicobiologiques, endoscopiques et histologiques et étaient classées en maladie de Crohn (MC) ou rectocolite ulcéro-hémorragique (RCH). Un dosage plasmatique des produits de l'oxydation avancée des protéines (AOPP), des superoxydes dismutases (SOD), de la glutathion réductase (GSH) et de la glutathion peroxydase (GPx) était effectué pour les deux groupes. Nous avons inclus 35 patients atteints d'une MICI et 35 témoins appariés selon l'âge et le sexe. Le taux d'AOPP était significativement plus élevé dans le plasma des patients atteints de MICI par rapport aux sujets témoins (p = 0,001). Aussi, la différence était significative en comparant le groupe RCH versus Témoins ou MC versus témoins mais pas de différence statistiquement significative entre les patients ayant un RCH versus MC. Les activités SOD et GSH étaient significativement augmentées chez les patients atteints de MICI par rapport aux sujets témoins (p = 0,01 et 0,001 respectivement). Cependant, la différence n'était pas significative concernant le taux du GPx dans le plasma des patients atteints de RCH ou de MC par rapport aux sujets témoins (p = 0,3). L'augmentation des marqueurs du stress oxydatif chez nos patients atteints de MICI soulignent leurs rôles dans les MICI et proposent des cibles thérapeutiques de la production de radicaux libres dans ces maladies. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L'infection au SARS-COV2, peut entraîner des manifestations multisystémiques. La symptomatologie digestive peut toucher tout le tube digestif et peut parfois être révélatrice de la maladie. Le but de ce travail est d'étudier la fréquence des troubles digestives chez les patients ayant une infection COVID-19 sévère et de déterminer sa valeur pronostique. Il s'agit d'une étude rétrospective, monocentrique, colligeant les patients ayant une infection COVID-19 sévère et admis dans un service de réanimation durant la période entre octobre 2020 et avril 2022. Pour chaque patient, nous avons étudié les différentes manifestations digestives. La collecte et la saisie des données étaient faites par un logiciel SPSS. Pour l'analyse statistique, un p < 0,05 était considéré comme significatif. Nous avons colligé 590 patients répartis en 355 hommes (60,2 %) et 235 femmes soit un sex-ratio (H/F) 1,51. L'âge moyen des patients était de 59,41 ± 14,67 ans. Une symptomatologie digestive était présente au diagnostic chez 92 patients (15,59 %). Les symptômes digestifs étaient la douleur abdominale (n = 57 patients), la diarrhée (n = 65 patients) et les vomissements (n = 64 patients). Chez les patients ayant une symptomatologie digestive, 61 patients avaient une perturbation du bilan hépatique (66,3 %) à type de cytolyse (n = 52 patients) et de cholestase (n = 36 patients). L'évolution de la maladie était fatale (décès) chez 40 patients (43,47 %). L'atteinte digestive n'était pas associée à une évolution vers le décès (p = 0,255). La symptomatologie digestive est courante au cours des infections à COVID-19 sans, par ailleurs, avoir un impact sur l'évolution péjorative des patients. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Le traitement par les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) est habituellement bien toléré. Cependant, leur usage au long cours peut être associé à des effets indésirables. Étudier le rôle d'une prise au long cours des IPP dans la survenue d'une hypomagnésémie, ainsi que les facteurs de risque qui lui sont associés. Il s'agit d'une étude cas-témoins, qui s'est déroulée sur une période de 12 mois (janvier 2021–janvier 2022), dans un service d'hépato-gastro-entérologie. Le groupe 1 (G1) comporte des patients traités pendant plus qu'un an par des IPP, et le groupe 2 (G2) des témoins indemnes n'ayant pas reçu un traitement par IPP. Les patients ayant des pathologies pouvant induire une hypomagnésémie étaient exclus de l'étude. Les deux groupes (G1 et G2) étaient appariés selon l'âge et le sexe. Nous avons colligé 90 patients (G1) et 90 témoins (G2). Le sex-ratio du groupe G1 était de 55 ans dont 17 patients étaient tabagiques et 25 femmes étaient ménopausées. L'index solaire moyen était de 0,96. Une sédentarité était notée chez 74 % des patients. Les patients avaient une obésité dans 33,3 %. L'indication du traitement par les IPP était le reflux gastro-œsophagien dans 60 % des cas. La molécule était l'oméprazole dans 81,1 % des cas prescrite à une dose simple dans 93,3 % des cas. La prise était régulière chez 64,4 % des patients. La magnésémie était basse chez 10 % des patients avec une magnésémie moyenne de 0,82 ± 0,09 mmol/L. La prise d'IPP au long cours était corrélée à l'hypomagnésémie (p = 0,0001). Aucun des facteurs suivants n'était identifié comme étant un facteur de risque : l'âge > 50 ans (p = 1), la ménopause (p = 1), la molécule d'I p P utilisée (p = 0,67), la prise régulière d'IPP (p = 1), la double dose (p = 0,1), la prise chaque jour (p = 0,68), l'horaire après les repas (p = 0,5) et l'association à un mucoprotecteur (p = 0,59). Nos résultats confirment le risque d'hypomagnésémie chez les patients sous IPP. Ceci incite à rechercher cette hypomagnésémie chez les patients candidats à un traitement par IPP au long cours. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

La tuberculose représente un problème majeur de santé publique. Bien que l'efficacité des antituberculeux soit indéniable, leurs effets secondaires notamment hépatiques peuvent être sérieux. Le polymorphisme génétique concernant l'acétylation de l'isoniazide (INH) est responsable d'une répartition bimodale de la population en acétyleurs lents et rapides pouvant avoir des conséquences cliniques, notamment concernant ses effets indésirables. But : étudier le profil d'acétylation des patients traités pour tuberculose et évaluer l'intérêt du test d'acétylation dans leur suivi. Il s'agit d'une étude rétrospective descriptive menée dans notre service de pharmacovigilance sur une période de 21 ans allant de janvier 2000 à décembre 2020. Nous avons inclus les patients qui ont consulté pour effet indésirable à l'isoniazide et qui ont bénéficié d'un test d'acétylation au début du traitement antituberculeux. L'imputabilité médicamenteuse a été établie selon la méthode française de Bégaud et al. La saisie et l'analyse des données ont été réalisées en utilisant le logiciel Statistical Package for the Social Sciences (SPSS) dans sa 22e version. Nous avons colligé 31 dossiers de patients ayant présenté des effets indésirables à l'isoniazide. Notre population était à prédominance féminine (58,1 %). L'âge moyen était de 44,48 ± 16,62 ans. L'indication thérapeutique était une tuberculose maladie dans 100 % des cas. La localisation de la tuberculose était extrapulmonaire dans 74,2 % des cas, pulmonaire chez 19,4 % des patients et disséminée dans 6,5 % des cas. La forme thérapeutique prescrite était dissociée dans 87,1 % des cas et combinée dans 12,9 % des cas. L'indice d'acétylation moyen était de 0,86 ± 0,41. Nous avons constaté que le phénotype « acétyleur lent » était plus fréquent au sein de notre population d'étude (72,4 %). La concentration plasmatique moyenne de l'isoniazide était de 2,7 μg/mL [0,47–6,85]. Elle était supérieure à 2 μg/mL dans 56,7 % des cas. L'effet indésirable le plus constaté était une hépatotoxicité dans 74,2 % des cas. L'atteinte hépatique était cytolytique dans 52,2 % des cas, cholestatique dans des 13,8 % des cas et mixte dans 13 % des cas. La dose recommandée était inférieure à la dose prescrite chez 8 patients. La conclusion de l'enquête de pharmacovigilance était essentiellement une réintroduction de l'isoniazide après normalisation du bilan hépatique, en fonction de son indice d'acétylation dans 25,8 % des cas. Nos résultats incitent à effectuer le monitoring de l'isoniazide en pratique clinique et d'ajuster ses doses en se basant sur le statut d'acétylation afin d'éviter la survenue d'effets indésirables surtout hépatiques. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Il est admis que les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) surviennent préférentiellement chez le jeune adulte entre 20 et 30 ans. Toutefois, un second pic d'incidence entre 50 et 70 ans a été reconnu notamment dans la rectocolite hémorragique (RCH). Cette tranche d'âge peut représenter un défi diagnostique et thérapeutique pour les cliniciens particulièrement en cas d'indication de traitements immunosuppresseurs ou de biothérapies. Le but de notre étude est de rechercher les particularités du traitement par infliximab chez les patients âgés de plus de 40 ans. Nous avons mené une étude rétrospective qui a inclus les patients suivis dans notre service pour MICI durant la période de janvier 2011 à décembre 2021 et qui reçoivent l'infliximab. On a divisé les patients en deux groupes : Groupe 1 (G1) : patients ayant débuté le traitement par anti-TNF à un âge inférieur à 40 ans. Groupe 2 (G2) : patients ayant débuté le traitement par anti-TNF à un âge de 40 ans ou plus. Les indications, les résultats et les effets indésirables ont été comparés au sein des deux groupes en utilisant le logiciel SPSS. L'étude analytique a été faite par le test Fisher avec un p significatif si < 0,05. Nous avons inclus 64 dossiers de patients suivis pour MICI répartis en 36 femmes et 28 hommes. Le G1 ayant débuté le traitement par infliximab avant l'âge de 40 ans a comporté 38 patients (59,4 %). Le G2 a été composé de 26 patients. L'indice de masse corporelle moyen était de 20,51 ± 4,12 kg/m2 et 22,41 ± 4,84 kg/m2 respectivement pour G1 et G2. Le diagnostic de maladie de Crohn a été retenu dans 84,2 % des cas dans G1 et 73,1 % des cas dans G2 (p = 0,34). Une rectocolite hémorragique a été diagnostiquée dans respectivement 13,15 % et 26,9 % des cas dans G1 et G2 (p = 0,2). Un cas de MICI inclassé a été retrouvé dans G1. Le délai de prescription de l'anti-TNF par rapport au diagnostic de la maladie était plus long avec une moyenne de 95,65 ± 97,29 mois pour G2 alors qu'il était de 57,13 ± 59,33 mois pour G1 mais la différence n'était pas statistiquement significative entre les deux groupes (p = 0,079). La principale indication thérapeutique était des lésions anopérinéales complexes pour G1 (37,1 %) et un échec des immunosuppresseurs pour G2 (42,3 %). Une mal observance thérapeutique a été plus fréquemment constatée dans le G2 comparé au G1 (56,53 % versus 21,63 %) avec une différence significative (p = 0,011). Une réponse primaire à l'infliximab a été obtenue dans 76,31 % des cas dans le G1 versus 82,6 % des cas dans le G2 (p = 0,74). La rémission a été maintenue dans 51,4 % des cas (G1) versus 60,86 % (G2) (p = 0,59). Huit cas d'effets indésirables ont été notifiés essentiellement des réactions cutanées (50 %) répartis comme suit : six cas au sein de G1 et deux cas dans G2 (p = 0,45). Dans notre étude, l'âge n'a pas été associé à un risque plus important de survenue d'effets indésirables aux anti-TNF et n'a pas influencé la réponse au traitement. Toutefois, une mauvaise observance thérapeutique était plus fréquemment notée chez les sujets âgés de plus que 40 ans. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Les anticorps (Ac) anti-mitochondries représentent les marqueurs sérologiques de la cirrhose biliaire primitive (CBP). Leurs cibles antigéniques se trouvent dans un complexe de 3 enzymes : branched chain 2-oxo-acid dehydrogenase (BCOADC), pyruvate dehydrogenase (PDH) et 2-oxo-glutaric acid dehydrogenase (OADC). Chacune de ces enzymes est formée de 3 types de sous-unités : E1, E2 et E3. Ce sont essentiellement les sous-unités E2 des 3 enzymes qui sont reconnues par les Ac anti-mitochondries. Ces Ac peuvent être recherchés par immunofluorescence indirecte (IFI) sur triple substrat ou par immunodot en utilisant les antigènes (Ag) M2 (sous-unité E2 de la PDH) ou M2-3E (Ag recombinant les sous-unités E2 des 3 enzymes). L'objectif de notre étude était d'évaluer la concordance de ces tests immunologiques et leur intérêt dans le diagnostic de CBP. Il s'agit d'une étude menée sur une période de 29 mois incluant les patients ayant bénéficié à la fois d'un dépistage des Ac anti-mitochondries par IFI [AAM] sur triple substrat (rein, foie, estomac de rat ; EUROIMMUN®) et d'une recherche des anti-M2 et anti-M2-3E par immunodot (EUROLINE®). Dans un 1er temps, les résultats de recherche des AAM, anti-M2 et anti-M2-3E ont été comparés. Dans un 2nd temps, les patients présentant une positivité d'au moins un de ces 3 marqueurs, et dont les renseignements cliniques étaient disponibles, ont été classés en deux groupes « CBP » et « non CBP ». Parmi 319 sérums testés par IFI et immunodot, les résultats des 3 marqueurs étaient concordants dans 296 cas (92,8 %) : triple négativité dans 237 cas (74,3 %) et triple positivité dans 59 cas (18,5 %). Les cas de discordance comprennent : (a) la positivité des AAM à l'IFI avec : négativité des anti-M2 et anti-M2-3E (n = 7) ou une positivité isolée des anti-M2 ou des anti-M2-3E (n = 11) ; (b) la détection d'anti-M2 ± anti-M2-3E malgré des AAM négatifs par IFI (n = 5). Ainsi, au moins un marqueur était positif dans 82 cas ; les demandes correspondantes provenaient essentiellement des services de gastroentérologie (n = 29) et de médecine interne (n = 18). Les renseignements cliniques étaient disponibles pour 30 patients. Dans le groupe « CBP » (n = 15), une cholestase était notée chez tous les patients. Les 3 marqueurs étaient positifs dans 14 cas. Dans 12 cas, le diagnostic était retenu sans recours à la biopsie hépatique. Dans le groupe « non CBP » (n = 15), 8 patients présentaient des signes d'une hépatopathie tandis que 7 patients ont bénéficié de ces tests devant une hypergammaglobulinémie ou suite à la détection d'une fluorescence cytoplasmique lors de la recherche des anticorps antinucléaires à l'IFI sur cellules Hep-2. Les 3 marqueurs étaient positifs dans 9 cas mais les autres critères de CBP n'étaient pas remplis. Notre étude montre une bonne concordance entre les résultats de recherche des AAM par IFI et des anti-M2 et anti-M2-3E par immunodot. L'IFI demeure la technique de première intention pour la recherche des Ac anti-mitochondries ; l'immunodot permet de confirmer la spécificité antigénique. Toutefois, l'immunodot peut être indiqué malgré la négativité de l'IFI en cas de forte suspicion clinique de CBP. L'interprétation, notamment des cas discordants, doit prendre en considération les particularités de chaque technique et repose surtout sur le contexte clinique. La concordance des résultats de recherche d'AAM, anti-M2 et anti-M2-3E est fortement suggestive de CBP notamment en cas de cholestase. L'intérêt diagnostique de ces Ac est moindre en absence de cholestase. Un suivi prolongé est requis pour déterminer la relevance clinique des Ac anti-mitochondries chez les patients « non CBP ». [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) sont des affections de longue durée qui ont un impact sur la vie socioprofessionnelle du patient et sur sa qualité de vie. Ceci mène les patients à une adaptation face à sa situation nouvelle avec des changements dans leur mode de vie et dans leur fonctionnement physique, psychologique, social et professionnel. Analyser les stratégies d'adaptation des patients atteints d'une MICI. Il s'agit d'une étude transversale, descriptive et analytique, colligeant les patients atteints de MICI (maladie de Crohn (MC) ou rectocolite ulcéro-hémorragique (RCH)) consultants durant les mois de mars et avril 2021. La collecte des données était réalisée par un entretient direct avec les patients. Le questionnaire utilisé comprenait trois parties : données sociodémographique, données cliniques et les données de l'instrument de Lazarus et Folkman évaluant les stratégies d'adaptation des patients ayant une MICI. Pour toute dimension, nous avons attribué des notes pour décrire la stratégie d'adaptation des patients. Nous avons colligé, 38 patients (21 MC et 17 RCH) dont l'âge moyen était de 34,9 ± 11,1 ans et le sex-ratio (H/F) était égal à 1,11. Les patients étaient d'origine urbaine dans 86,8 %, d'un niveau d'études supérieur dans 71 %, d'un niveau économique moyen dans 84,2 % et mariés dans 52,6 %. Tous les patients vivaient avec d'autres personnes à domicile. La médiane de l'ancienneté de la maladie était de 4,6 ans (1–18 ans). Les patients suivaient un traitement dans 76,3 %. Pour la dimension de l'adaptation centrée sur le problème, elle était d'un niveau élevé, moyen et faible chez respectivement 71,1 %, 26,3 % et 2,6 %. Le niveau élevé était associé au sexe masculin (p = 0,04). Pour la dimension de l'adaptation centrée sur les émotions, elle était d'un niveau élevé, moyen et faible chez respectivement 44,7 %, 50 % et 5,3 %. Ce niveau élevé était associé au sexe masculin (p = 0,03), la tranche d'âge de 30 à 40 ans (p = 0,04) et le niveau d'études supérieur (p = 0,01). Pour la dimension de l'adaptation centrée sur le soutien social, elle était d'un niveau élevé, moyen et faible chez respectivement 50 %, 44,7 % et 5,3 %. Ce niveau élevé était associé à l'origine urbaine (p = 0,02) et à l'état civil marié (p = 0,04). La dispersion de l'utilisation des patients des 3 types de stratégies d'adaptation sont très proche ce qui indique que cette utilisation est équilibrée. Les patients atteints de MICI expriment un besoin d'aide pour choisir la stratégie afin de mener une vie normale et préserver leur qualité de vie. Ceci peut être facilité par le soutien des professionnels de santé et une bonne éducation des patients vis-à-vis de leur maladie. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L'antigène carbohydrate 125 (CA 125) est une glycoprotéine transmembranaire exprimée par une multitude de cellules, saines et malignes, principalement d'origine mésenchymateuse. L'augmentation du taux sérique du CA-125 est classiquement observée au cours du cancer de l'ovaire mais peut aussi être observée au cours d'autres affections malignes ou bénignes. Le but de notre travail était d'évaluer l'intérêt clinique de la positivité du CA-125 dans le sang en pratique clinique. Il s'agit d'une étude rétrospective, descriptive et analytique, menée sur une période de 2 ans (juin 2017 à juin 2019). Nous avons colligé les patients suivis en gastroentérologie et ayant bénéficié d'un dosage sérique du CA125. Ce dosage a été effectué par électrochimiluminescence (Cobas e411, Roche®). Les données étaient saisies et analysées par un logiciel SPSS. Nous avons colligé 31 patients ayant un dosage de CA125 positif (≥ 65 UI/mL). Le sex-ratio H/F était de 9/38. L'âge moyen était 59,9 ans (30–92 ans). Les diagnostics retenus chez ces patients : un 1er groupe de 7 cas de pathologies malignes (3 cas de carcinose péritonéale d'origine ovarienne, 3 cas decholangiocarcinome, 1 cas de carcinome hépatocellulaire), un 2e groupe de 17 cas de pathologies bénignes (8 cas de cirrhose, 5 cas de tuberculose péritonéale, 2 cas de pancréatite aiguë, 2 cas d'hépatopathie auto-immune). Le diagnostic était incertain pour 7 malades. Pour le 1er groupe, la valeur du CA125 était comprise entre (81–8855 UI/mL) avec une moyenne de 2066,6 UI/mL, et entre (85,3–1779 UI/mL) avec une moyenne de 487,9 UI/mL pour le 2e groupe. Le taux de CA125 était significativement plus élevé dans la tuberculose péritonéale que dans les autres pathologies bénignes (932 UI/mL vs 248,25 ; p = 0,006). Le CA125 est un marqueur tumoral non spécifique du cancer de l'ovaire. Un taux élevé doit faire suspecter en 1er lieu une pathologie maligne, mais peut être en rapport avec une pathologie bénigne telle que la tuberculose péritonéale. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L'association d'une maladie cœliaque à une maladie inflammatoire chronique de l'intestin est rarement décrite. Sa fréquence est probablement sous estimée en raison du caractère souvent silencieux de la maladie cœliaque. L'étiopathogénie de cette association est complexe. Nous rapportons deux cas de cette association avec mode évolutif silencieux de la maladie cœliaque. Il s'agit d'une patiente âgée de 16 ans aux ATCD familiaux de maladie cœliaque. À l'âge de 12 ans, elle a consulté pour une diarrhée glairo-sanglante associée à un syndrome rectal. Un retard staturo-pondéral à −2 DS a été noté à l'examen physique. La biologie a montré une anémie hypochrome microcytaire, une sérologie maladie cœliaque faite à l'âge de 12 ans revenue négative avec un taux d'Ig A normal. L'ostéodensitométrie a objectivé une ostéoporose. L'endoscopie et l'histologie étaient en faveur de la rectocolite hémorragique et la patiente a été mise sous corticoïdes et mésalazine. Malgré une bonne observance thérapeutique et un bon suivi en endocrinologie, la patiente a gardé un transit fait de 5 selles liquidiennes avec un RSP. Une fibroscopie œsogastroduodénale(FOGD) a été pratiquée montrant un duodénum normal et aux biopsies une atrophie villositaire stade II de Marsh. Les anticorps anti-transglutaminase refaite étaient positifs avec typage HLA DQ2-DQ8 positif homozygote. Le diagnostic de maladie cœliaque a été alors retenu devant le terrain dysimmunitaire, ATCD familiaux et typage HLA en faveur du diagnostic. La patiente a été mise sous régime sans gluten (RSG) avec amélioration du transit à raison de 2 selles/j non glairo-sanglantes et ménarche survenue à l'âge de 16 ans soit 6 mois après la mise sous RSG.Observation 2 : il s'agit d'un patient âgé de 15 ans sans antécédents consulte pour diarrhées > 10 s/j glairosanglantes associée à un syndrome rectal et un amaigrissement de 20 kg en 6 mois. À l'examen physique, un retard staturo-pondéral avec anémie ferriprive. La coloscopie ainsi que l'histologie étaient en faveur de rectocolite hémorragique. L'ostéodensitométrie a objectivé une ostéopénie. Le malade a été mis sous mésalazine avec amélioration partielle de la symptomatologie (transit fait de 4–5 selles liquidiennes). La sérologie cœliaque a été alors demandée revenant positive. À la FOGD on trouve une bulbite pétéchiale avec à la biopsie une atrophie villositaire stade III de Marsh. Le malade a été mis sous RSG avec bonne évolution et prise pondérale. L'association maladie cœliaque et MICI doit être suspectée d'emblée devant des signes majeurs de malabsorption notamment chez les jeunes. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Le syndrome des anticorps anti-Hu (SAAHu) est un syndrome paranéoplasique (SPN) qui correspond à un tableau neurologique hétérogène, pouvant associer une atteinte uni ou multifocale, centrale et/ou périphérique dont les atteintes digestives. Ce SPN peut représenter une manifestation précoce du cancer du poumon à petites cellules (CPPC). Dans ce cadre nous rapportons l'observation d'un patient présentant une achalasie, révélant un CPPC. Il s'agit d'un homme âgé de 55 ans, tabagique, qui consulte pour une dysphagie fonctionnelle évoluant dans un contexte d'altération de l'état général associée à une constipation avec des syndromes pseudo-occlusifs. L'examen clinique était normal. La biologie montrait un syndrome inflammatoire. La fibroscopie digestive était normale complétée par une manométrie oesophagienne qui montrait une hypertonie du sphincter inférieur de l'œsophage avec absence de relaxation associée à un apéristaltisme oesophagien. Le transit oesophagien objectivait un aspect effilé du bas oesophage. L'abdomen sans préparation révélait une distension colique sans niveau hydroaérique. La coloscopie était normale ainsi que le transit du grêle. Le lavement baryté montrait un méga-dolichocolon. Devant l'association d'une pseudo-obstruction intestinale chronique (POIC) et d'une achalasie avec une altération de l'état général manifeste, l'origine secondaire a été suspectée. Le scanner thoraco-abdominopelvien montrait une dilatation oesophagienne sans épaississement ni aspect de compression extrinsèque avec présence d'une masse pulmonaire tissulaire du fowler gauche de 4 cm dont la biopsie conclue à un CPPC. Le bilan d'extension était normal. La recherche d'anticorps sériques anti-Hu était positive et le diagnostic final retenu était celui d'un CPPC localisé révélé par un SAAHu associant une POIC et une achalasie paranéoplasiques. Le patient a eu 3 cures de chimiothérapie associée à une radiothérapie thoracique (20 Grays). À travers cette observation et une revue de la littérature, on se propose d'étudier les particularités cliniques des achalasies paranéoplasiques associées au syndrome des anticorps anti-Hu. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

La physiopathologie des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) est multifactorielle. Le microbiote via le déséquilibre sérine protéase-inhibiteur joue un rôle important dans ces maladies. Étudier les protéines fécales et la balance sérines protéases-inhibiteurs chez des patients atteints de MICI. Il s'agit d'une étude prospective réalisée entre janvier 2015 et décembre 2016. Ont été inclus dans l'étude tous les patients atteints de MICI, naïfs de traitements et des témoins indemnes de toute pathologie digestive. Le diagnostic de MICI était retenu sur des critères clinico-biologiques, endoscopiques et histologiques. Sur un recueil des selles et après extraction des eaux fécales, un dosage du taux de protéines des eaux fécales (TPF) et une étude de l'activité protéolytique (APF) ont été faits. Les données ont été saisies et analysées par un logiciel SPSS v.23. Le seuil de signification statistique a été fixé à 0,05. Au total, 41 patients atteints de MICI (16 rectocolites ulcéro-hémorragiques (RCH)et 25 maladies de Crohn (MC)) et 10 témoins ont été inclus dans l'étude. L'âge moyen était de 39 vs 46 ans. Le TPF moyen et l'APF étaient plus élevés chez lesMICI respectivement (63,5 mg/ml vs 13,82 mg/ml ; p < 0,001) et (256,01 U/ml vs15,09 U/ml ; p < 0,001). Au cours des MICI, le TPF était significativement plus élevé en cas : d'atteinte colique (30,01 mg/ml vs 70,04 mg/ml ; p = 0,03) et de recours à la corticothérapie injectable (56,26 mg/ml vs 71,9 mg/ml ; p = 0,03). Chez les patients ayant une MC, le TPF était significativement plus élevé en cas d'atteinte colique (30 mg/ml vs 74,78 mg/ml ; p = 0,02), d'étendue pancolitique (30,77 mg/ml vs 83,23 mg/ml ; p = 0,01) et de poussée sévère (53,72 mg/ml vs 77,4 mg/ml ; p = 0,03). Il n'y avait pas de différence significative dans le sous-groupe RCH. Dans le groupe des MICI, le dosage du TPF a été corrélé à une atteinte colique étendue [AUC = 0,78 (IC95 %, 0,58–0,98 ; p = 0,01)], une poussée grave de la maladie [AUC = 0,69 (IC95 %, 0,53–0,85 ; p = 0,04)] et au recours à la corticothérapie [AUC = 0,71 (IC95 %, 0,55–0,87 ; p = 0,02)]. Pour un TPF > 30,81 mg/ml, la sensibilité était de 94 % (VP N = 94 %) pour la détection d'une poussée sévère et de 88 % pour prédire le recours à la corticothérapie intraveineuse. Un TPF > 24,39 mg/ml était prédictif d'une atteinte colique avec une VP P = 94 %. Une APF plus élevée a été associée à la présence de douleurs abdominales chez les patients atteints de MICI (112,07 U/ml vs 274 U/ml ; p = 0,05) et de MC (26,96 U/ml vs 260,86 U/ml ; p = 0,02). Notre étude montre que les patients atteints de MICI naïfs de traitement avaient un taux de protéines fécales et une activité protéolytique de sérines protéases plus élevées par rapport aux sujets sains. Le dosage du taux de protéines fécales était corrélé à la gravité de la MICI, la présence et l'étendue d'une atteinte colique et le recours aux corticoïdes injectables. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

La rectocolite ulcéro-hémorragique (RCH) et la maladie de crohn (MC), les deux formes principales des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI), résultent d'une réponse immunitaire inadaptée vis-à-vis de la flore intestinale chez un individu génétiquement prédisposé. La sous-population de lymphocytes T helper de type 17 semble jouer un rôle prépondérant dans l'inflammation intestinale observée au cours de ces maladies via la production de cytokines pro-inflammatoires (IL 17, IL21, IL22). L'objectif du travail est d'étudier les polymorphismes des gènes de l'IL17A et F codant pour 2 cytokines majeures de la voie Th17 chez un groupe de patients atteints de MICI en comparaison avec un groupe de témoins sains. Nous avons mené une étude prospective cas/témoins au cours de laquelle nous avons étudié par technique polymerasechainreaction-restriction fragment lengthpolymorphism (PCR-RFLP) les polymorphismes des gènes de l'IL-17A (rs3748067, 1249 C/T) et l'IL-17F (rs763780, 7488 T/C) chez 60 patients (RCH : n = 34 et MC : n = 26) et 162 témoins. Une fiche de renseignements cliniques a été dûment remplie pour chaque patient.L'analyse bioinformatique a été faite par le logiciel SPSS.20 et SHESIS PLus. L'allèle muté T du polymorphisme IL-17A-rs3748067 a été significativement moins fréquent chez les patients comparés auxtémoins (12,5 % vs 22 %, p = 0,02, odds ratio (OR) 0,25, 95 % Intervalle de confiance IC à 95 % 0,28–0,93). Le génotype sauvage CC du même polymorphisme était significativement plus fréquent chez les patients (p = 0,016). L'IL-17F-rs763780 a éténon polymorphechez les patients et chez les témoins. L'haplotype IL-17A-T/IL-17F-C, comprenant les 2 allèles mutants des 2 polymorphismes étudiés, était associé à un moindre risque de survenue de MICI (p = 0,001, OR = 0,44, IC à 95 % 2,34–0,833). Aucune corrélation n'a été mise en évidence entre les polymorphismes étudiés et les manifestations cliniques des MICI. Les résultats préliminaires de notre étude démontrent l'association du polymorphisme génétique rs3748067-IL-17A à la susceptibilité aux MICI dans notre population. L'allèle muté de l'IL-17A-rs3748067 est associé à un moindre risque de développement de MICI et l'haplotype IL-17A-T/IL-17F-C semble être protecteur. Ces résultats soulignent l'incrimination déjà rapportée de la voie Th17 dans l'immunopathologie des MICI. La compréhension des mécanismes physiopathologiques exacts nécessite la réalisation d'études fonctionnelles complémentaires. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L'ascite néphrogénique est une entité clinique rare, définie par l'association d'une ascite réfractaire et d'une insuffisance rénale chronique (IRC) au stade terminal souvent chez des patients hémodialysés. Nous rapportons deux observations d'ascite exsudative chez des patients ayant une insuffisance rénale au stade d'hémodialyse (HD). Cas n°1 : Il s'agit d'un homme âgé de 51 ans, hypertendu, suivi pour une IRC terminale au stade d'HD liée à une néphroangiosclérose hypertensive. Il a été admis pour exploration d'une ascite isolée. L'examen clinique était normal en dehors d'une ascite de grande abondance dont la ponction ramène un liquide exsudatif (protide à 44 g/l), leucocytes à 210/mm3 à prédominance lymphocytaire avec un examen direct et une culture négatifs. La biologie a montré une créatinémie à 432 μmol/l sans syndrome inflammatoire. La fonction hépatocellulaire était normale et l'enquête tuberculeuse était négative. L'échographie abdominale a montré une ascite de grande abondance associée à des reins de néphropathie chronique. La cœlioscopie diagnostique était négative et n'a montré qu'une ascite libre de grande abondance. L'étude cytologique du liquide d'ascite n'a pas montré de signes cytologiques de malignité ni de signes en faveur de tuberculose. La prolongation des séances d'hémodialyse a aidé à l'amélioration de l'ascite, sans pour autant sa disparition totale. Cas n°2 : Il s'agit d'un homme âgé de 68 ans, connue aussi hypertendu et ayant une IRC au stade d'HD (2 séances par semaine) qui a été admis pour exploration d'une ascite exsudative pauvres en leucocytes avec des œdèmes des membres inférieurs. La fonction hépatocellulaire était normale et l'enquête tuberculeuse était négative. L'échographie abdominale a montré une ascite avec sans anomalies hépatiques associées. L'exploration de l'ascite a infirmé une origine tuberculeuse ou tumorale. L'évolution était marquée par la stabilité de l'ascite malgré la régularité des séances d'HD et des diurétiques. L'ascite néphrogénique est un diagnostic difficile en pratique clinique et nécessite l'élimination des autres causes d'ascite exsudative ou riche en protides. Son pronostic est lié à la transplantation rénale. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Abstract: Crohn’s disease (CD), ulcerative colitis (UC), systemic lupus erythematosus (SLE) and autoimmune polyglandular syndromes (APS) are autoimmune diseases (ADs) that may share common susceptibility pathways. We examined ribonucleo-protein, polypyrimidine tract-binding protein (PTB)-binding 2 (RAVER2) loci for these diseases in a cohort of 39 CD cases, 67 UC cases, 93 SLE cases, 60 APS cases and 162 healthy control subjects of Tunisian origin. We genotyped 3 SNPs of RAVER2 (rs2780814, rs1333739 and rs2780889) and evaluated it genetic association with each ADs, using X2-test. For each association, odds ratio (OR) and 95% CI were calculated. We show that rs2780814 is significantly associated with UC (P =0.00016, P corr =0.00048, OR=3.66 (1.82; 7.34)). We also observed a trend of possible association to SLE (P =0.023, P corr =0.69, OR=2.19 (1.1; 4.36)). None of these RAVER2 SNPs were associated with CD and APS susceptibility. These findings establish RAVER2 as a new UC genetic susceptibility factor and reveal a genetic heterogeneity of the associated polymorphisms and risk alleles between ADs suggesting different immunopathological roles of RAVER2 in these diseases. [Copyright &y& Elsevier]

From July 1992 to December 2000, 288 cases of monoclonal gammapathy (MG) were collected at the university hospital of Sfax. The middle age of the patients at the time of the diagnosis was 62 years and 7 months with extremes to 18 months and 99 years and median to 64 years. One hundred and eighty-two patients were men and 106 women. Among the 270 observations for which aetiology has been established, 73 were classified MG of undetermined significance (MGUS), 160 myeloma (or plasmocytoma) and 37 other malignant MG (Waldenström’s macroglobulinemia: 13, lymphoma: 9, α heavy chains disease: 6, primary amyloidosis: 5, chronic lymphocytic leukaemia: 4). Rheumatological affections (19.2%), infections and renal failure (10% each), haematological and autoimmune diseases (9.6% each) were pathologies most often associated with MGUS. Agarose gel electrophoresis did not show a monoclonal peak in 16% of the cases. In the 242 patients with a peak on electrophoresis, the peak was in the β zone in 22% of cases and in the γ zone in 78% of cases. The IgG isotype represents more than the half of the cases of our set (51.7%). IgG is even more predominant in the MGUS group (65.8%). The IgA isotype counts for 20.8% of the cases in our set and the free light chains (κ or λ) for 13.6% of the cases whereas the IgM represents 8.7% only of the 288 cases of our set which involves three cases of IgD myeloma and six cases of biclonal gammapathy. [Copyright &y& Elsevier]

La prévention de l'hémorragie digestive est un enjeu important en cas d'hypertension portale (HTP). Le traitement préventif médical est essentiellement représenté par les ß-bloquants (ßB). Ce traitement peut être responsable d'effets indésirables. Ces derniers, bien que rares, sont parfois graves particulièrement chez les sujets âgés souvent tarés et fragiles. Évaluer l'efficacité des ßB dans la prévention de l'hémorragie liée à l'HTP chez les patients cirrhotiques âgés de plus que 65 ans et étudier leur tolérance. Il s'agit d'une étude rétrospective, menée entre sur une période de 5 ans, colligeant les patients cirrhotiques âgés de plus de 65 et traités par des ßB, non cardiosélectifs. Le diagnostic de cirrhose a été confirmé soit histologiquement, soit retenu sur un faisceau d'arguments clinico-biologiques, endoscopiques et morphologiques. Pour chaque patient, nous avons recueilli les données épidémiocliniques sur un canevas préalablement établi. Ces renseignements ont permis la caractérisation des patients, de la cirrhose et de la tolérance ainsi que de l'efficacité du traitement par ßB. Au total, 34 patients cirrhotiques étaient inclus. L'âge moyen de nos patients était de 70,29 ans avec un sex-ratio de 1,18. Dix patients étaient diabétiques et neuf hypertendus. La cirrhose était post-virale dans 55,87 % des cas et elle était classée Child B dans 44,11 % des cas. Vingt six patients avaient une cirrhose décompensée. Tous les patients avaient des varices oesophagiennes (VO) avec une prédominance des varices grades II (55,88 %). La durée de suivi moyenne était de 16,32 mois. La dose des ßB variait entre 40 mg et 120 mg avec un nombre de prise entre 2 et 3 fois dans la journée. Parmi les 24 patients qui étaient sous ßB en prévention primaire, 18 n'avaient pas développé une hémorragie digestive au cours du suivi avec un pouls moyen de 61,4 battements/min. Parmi les 10 patients qui étaient sous ßB en prévention secondaire, 4 n'avaient pas développé de récidive hémorragique au cours du suivi. Aucun de nos patients n'avait développé une réaction allergique au traitement par ßB. Deux patients avaient eu des chutes répétées sans traumatisme grave avec des hypotensions orthostatiques. Chez deux patients diabétiques, des hypoglycémies sévères et répétées étaient objectivées, amenant à l'arrêt définitif du traitement par ßB. Quatre décès étaient décrits au cours du suivi dont un seul lié à une hémorragie digestive. Les ßB représentent un traitement pharmacologique efficace de la prévention des hémorragies digestives par rupture de varices chez les malades atteints de cirrhose. Cependant, ce traitement nécessite une surveillance attentive chez les sujets âgés en raison de la fragilité de cette population gériatrique et de la possibilité de potentialiser l'effet de certains médicaments. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Le traitement de l'infection à Helicobacter pylori (H. pylori) repose sur l'association d'antisécrétoires gastriques et d'une antibiothérapie. Cette antibiothérapie peut être orientée par l'étude de résistance ou probabiliste. La quadrithérapie concomitante (QC) représente une alternative thérapeutique de première ligne en l'absence des sels de Bismuth. Évaluer la réponse à la quadrithérapie concomitante dans le traitement de première ligne de l'infection à H. pylori et comparer la durée de 10 jours versus 14 jours. Il s'agit d'une étude rétrospective menée entre avril 2016 et octobre 2020, incluant les patients ayant eu une gastroscopie avec des biopsies montrant une gastrite active à H. pylori. Le contrôle d'éradication était basé sur une nouvelle série de biopsies. Ont été exclus de l'étude tous les patients qui ont reçu d'autres schémas thérapeutiques probabilistes de première ligne (autres que la QC) ou ceux qui n'ont pas bénéficié d'un contrôle systématique de l'éradication de H. pylori. La QC consistait à l'association d'un inhibiteur de la pompe à protons, amoxicilline, métronidazole et clarithromycine pendant une durée de 10 ou 14 jours. La saisie et l'analyse des données étaient réalisées au moyen du logiciel SPSS version 23,0. Le seuil de signification statistique était fixé à 0,05. Nous avons inclus 185 patients ayant une gastrite active à H. pylori traitée par QC avec un contrôle systématique de l'éradication de H. pylori. L'âge moyen de nos patients était de 51,1 ± 15,39 ans et le sex-ratio (H/F) était égal à 0,94. Une intoxication tabagique était notée chez 27 patients. Les épigastralgies étaient le motif de consultation le plus fréquent (94 %). La lésion la plus fréquente à l'endoscopie était la gastropathie congestive (55,1 %) suivie de l'ulcère du bulbe duodénal (24,9 %). Les biopsies avaient montré une gastrite atrophique chez 75,7 % des patients et une métaplasie intestinale dans 28 % des cas. La durée de la QC était de 14 jours chez 152 patients et de 10 jours chez 33 patients. Une intolérance médicamenteuse était notée chez 14 % des patients. Le taux d'efficacité de la QC était de 67,6 % et 79,1 % si on exclut les intolérants. Le taux de succès des deux schémas de traitement de 10 jours et de 14 jours était respectivement de 60,6 % et de 69,1 % sans différence statistiquement significative entre les deux groupes (p = 0,34). Le taux de succès de la quadrithérapie concomitante utilisée comme traitement probabiliste de première ligne dans l'éradication de H. pylori est inférieur à 80 %. Ceci souligne l'intérêt de recommander un traitement guidé par l'étude de résistance de la bactérie pour chaque patient. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L'ascite d'origine néoplasique ou la carcinose péritonéale est souvent secondaire aux cancers digestifs et ovariens. Le dosage des marqueurs tumoraux dans le sérum peut donc être utile au diagnostic étiologique. Bien que leur dosage dans le liquide d'ascite (LA) soit plus controversé, certains cliniciens continuent à le demander. Le but de notre étude était d'évaluer l'intérêt de cette pratique, à savoir le dosage concomitant des marqueurs tumoraux dans le sérum et le LA. Il s'agit d'une étude menée dans la période étendue sur 2 ans incluant tous les patients ayant une ascite exsudative et hospitalisées dans un service de Gastroentérologie. Un prélèvement et un dosage d'un ou plusieurs marqueurs tumoraux (alphafoetoprotéine (AFP), antigène carcino-embryonnaire (ACE), antigène carbohydrate 19-9 (CA19-9) et/ou antigène carbohydrate 125(CA125)) dans le sérum et le LA étaient effectués le même jour. Le dosage était effectué par électrochimiluminescence sur l'automate Cobas e411 (Roche®). Les données étaient saisies et analysées par un logociel SPSS. Au total, 40 patients étaient inclus. Pour les patients ayant eu un dosage concomitant (sérum/LA) de l'AFP (n = 30), 27 avaient des valeurs < 10 ng/ml dans les deux types d'échantillon et 3 avaient des valeurs élevées (> 200 ng/ml) aussi bien dans le sérum que dans le LA (4 à 7 fois plus élevé dans le sérum). Il s'agissait dans les 3 cas d'un carcinome hépatocellulaire (CHC). À noter qu'un autre patient ayant un CHC avait des valeurs < 10 ng/ml dans les deux échantillons. Pour le dosage concomitant de l'ACE (n = 28), 18 patients avaient des valeurs négatives(<5 ng/ml) aussi bien dans le sérum que le LA. Dans 2 cas (carcinose secondaire à un cancer de l'estomac), les valeurs dans le LA étaient élevées alors que celles dans le sérum étaient <5 ng/ml. Pour des valeurs sériques comprises entre 5 et 10 ng/ml (4 cas), celles du LA étaient < 5 ng/ml dans 2 cas (décompensation d'une cirrhose) et > 10 ng/ml dans 2 cas (cancer du pancréas dans 1 cas). Pour les valeurs sériques > 10 ng/ml (4 cas), celles du LA étaient aussi élevées dans 3 cas, (dont un cas de cancer du rectum et un cas de cancer de l'estomac) et < 5 ng/ml dans 1 cas. Concernant le dosage concomitant du CA 19–9 (n = 27), 19 avaient des valeurs sériques et dans le LA < 37 U/ml. Dans 2 cas (carcinose secondaire à un cancer de l'estomac dans 1 cas), les valeurs dans le LA étaient élevées alors que celles dans le sérum étaient <3 7 U/ml. Pour des valeurs sériques comprises entre 37 et 120 U/ml (3 cas), celles du LA étaient < 37 U/ml dans 2 cas (décompensation d'une cirrhose) et > 120 U/ml dans 1 cas. Pour les valeurs sériques > 120 U/ml (3 cas), celles du LA étaient élevées dans 2 cas (carcinose secondaire à un cancer de l'estomac pour l'un et un cancer du pancréas pour l'autre) et < 37 U/ml dans 1 cas (décompensation d'une cirrhose). Enfin, pour le CA 125, 9 patients parmi 11 avaient des valeurs élevées (> 65 U/ml) dans les 2 types d'échantillons (plus élevée dans le LA que dans le sérum dans 8 cas). Il s'agissait d'un CHC dans 1 cas, un cancer de l'estomac dans 1 cas, une tuberculose péritonéale dans 2 cas et une décompensation de cirrhose dans 3 cas. Le diagnostic était incertain dans les 2 autres cas. Nos résultats montrent que le dosage de l'AFP dans le LA n'aurait aucun apport comparativement à son dosage dans le sérum pour le diagnostic de CHC. Par contre, le dosage de l'ACE et du CA 19–9 pourraient être utile notamment en cas de leur négativité dans le sérum. L'élévation du CA 125 au cours d'une ascite indépendamment de son étiologie limite son intérêt. Un seuil de positivité plus élevé pourrait être adopté mais ceci nécessite une étude sur un effectif plus important pour être validé. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Le POEMS syndrome est une maladie multisystémique caractérisée par des manifestations cliniques diverses. Les thromboses vasculaires, artérielles ou veineuses, sont moins communes. Nous rapportons l'observation d'un patient adulte atteint d'un POEMS syndrome avec une thrombose des veines sus-hépatiques. Il s'agissait d'un homme âgé de 72 ans, suivi pour un POEMS syndrome, hospitalisé pour exploration d'une thrombose des veines sus-hépatiques. L'examen clinique montrait une ascite libre associée à des œdèmes des membres inférieurs gardant le godet et une circulation veineuse collatérale. La biologie avait décelé une anémie à 6,6 g/dL, une hypoprotidémie avec hypoalbuminémie à 22 g/L. La fibroscopie œsogastroduodénale (FOGD) avait montré des varices œsophagiennes grade II. L'échographie Doppler complétée par un angioscanner abdominal avait montré une thrombose de 2 veines sus-hépatiques avec un aspect laminé et filiforme de la veine cave inférieure dans sa portion rétro-hépatique. Le diagnostic d'un syndrome de Budd–Chiari était retenu et le bilan de thrombophylie était négatif en dehors d'une plasmocytose à la biopsie ostéomédullaire liée au POEMS syndrome. Le patient était mis sous anticoagulant avec une évolution favorable. À travers cette observation et une revue de la littérature, nous discuterons les particularités cliniques et thérapeutiques des thromboses vasculaires associées au POEMS syndrome. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

La maladie cœliaque de l'adulte (MCA) est une maladie rare. Sa présentation clinique est variable. Initialement, découverte devant des tableaux cliniques riches, cette maladie est de plus en plus diagnostiquée devant des formes pauci ou asymptomatiques. Étudier les présentations épidémio-cliniques et évolutives de la maladie cœliaque de l'adulte. Il s'agit d'une étude rétrospective, menée entre 1996 et 2019 et colligeant des patients âgés de plus de 16 ans, présentant une MCA. Le diagnostic de MCA a été évoqué devant des signes cliniques et/ou biologiques et/ou endoscopiques et retenu devant l'association des critères histologiques, immunologiques et évolutives sous régime sans gluten. Les données ont été analysées par le logiciel SPSS. Nous avons inclus 131 patients. L'âge moyen de nos patients était de 32,6 ± 9,3 ans avec une nette prédominance féminine (sex-ratio [F/H] = 2,63). Quatre-vingts patients provenaient de la ville de Sfax. Vingt-quatre patients (18,3 %) avaient des antécédents de maladies au-immunes associées. Le délai médian entre le début des symptômes et le diagnostic a été de 2 ans 8 mois. Le diagnostic de la MCA a été fait à l'occasion des manifestations cliniques dominés par une diarrhée chronique (83 cas) et du syndrome anémique (25 cas). L'anémie était présente chez 119 patients (90,8 %). Elle était hypochrome microcytaire dans 92,4 % des cas. L'hypoalbuminémie était constaté chez 64 patients (55,17 %). Les anti-Gliadine étaient positifs chez 29 patients, les anti-Endomésium chez 28 patients et les anti-Transglutaminases chez 74 patients. L'aspect endoscopique le plus observé était des plis duodénaux raréfiés, crénelés et/ou aplaties dans 78 cas (59,5 %). L'étude histoologique des biopsies duodénales avait conclu à un aspect d'une MC chez tous les patients de type 3 de la classification de Marsh. Un régime sans gluten (RSG) était indiqué pour tous les patients et était bien suivi seulement par un tiers de nos patients avec une amélioration clinique et biologique. La MCA est encore découverte dans sa forme patente plutôt que ses formes pauci ou asymptomatiques. Une sensibilisation des cliniciens permettra d'évoquer précocement cette maladie, encore sous diagnostiquée. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction: Improving the quality of sexual life of patients has become a major therapeutic objective in the management of Chronic Inflammatory Bowel Diseases (CIBD). Objectives: To assess the prevalence of sexual dysfunction (SD) in patients with CIBD in remission and compare it to healthy controls (HC), and to determine the associated factors Methods: This was a cross-sectional study, conducted over 8 months, involving 36 patients with CIBD, who attended the gastroenterology outpatient of Hedi Chaker University Hospital in Sfax (Tunisia). They were compared to 36 HC. Sexual function was assessed with the "Female sexual Function Index" and the "International Index of Erectile Function". Results: In the sample of CIBD, the prevalence of SD was 65.4% in women and 50% in men. Compared to controls, patients with male gender had significantlymore impaired erection and orgasm (p=0.005; p=0.002 respectively), and those with female gender had significantly more impaired sexual arousal and desire (p=0.003; p=0.028 respectively). In the sample of patients, having a poor marital harmony and a fewer sexual attraction towards partner were correlated with decreased desire (p=0.017) in men and with sexual arousal (p=0.024) and decreased desire (p=0.048) in women. The number of relapses negatively affects erection (p=0.038) and orgasm (p=0.048). Depression correlated with a decreased orgasm (p=0.001) and desire (p=0.048) in men, and with a decreased sexual arousal (p=0.006) in women. Conclusions: SD is common in CIBD, hence the need for a multidisciplinary approach to allow improvement of the quality of life of these patients, and of their partners. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objective: The pathophysiology of gastro esophageal reflux disease (GERD) implicates autonomic dysregulation of the lower esophageal sphincter tone. Our goal is to investigate whether this dysregulation of the autonomic nervous system (ANS) function observed in isolated GERD cases can affect other systems, such as cardiovascular regulation., Methods: Twenty-five participants were included in the study, 11 patients with isolated GERD and 14 controls. All patients and 7 controls responded to a COMposite Autonomic Symptoms Score 31 (COMPASS 31) questionnaire and underwent functional explorations including EMLA test, sympathetic skin response (SSR), 24-hour heart rate recording and ambulatory blood pressure measurement (ABPM). Seven additional controls underwent a 24-hour heart rate recording only., Results: GERD patients (Age: mean 36.81±7.82; SR= 0.22) showed high clinically dysautonomic scores (COMPASS 31) (p = 0.015), increased Heart rate variability (HRV) parameters (daytime, nighttime, 24-hour SDNN (standard deviation of the RR interval (NN)), respectively p = 0.003, p < 0.001, p = 0.001; daytime and nighttime very low frequencies (VLF) respectively p = 0.03 and p = 0.007), impaired nocturnal dipping of blood pressure (3/11 patients) and high positivity of EMLA test (7/11, p = 0.037). These outcomes were strongly correlated with clinical dysautonomic assessment. No difference was observed between patients and controls regarding SSR., Conclusion: Our data suggests a high parasympathetic tone amongst patients with GERD and a dysregulation of parasympathetic and sympathetic balance in the cardiovascular system with an impairment of the peripheral sympathetic fibers of cutaneous microcirculation, assessed by the EMLA test. GERD may be an inaugural symptom of autonomic neuropathy. Further functional exploration of peripheral small fibers seems to be necessary., Competing Interests: Declaration of competing interest The authors declare no conflict of interest., (Copyright © 2024. Published by Elsevier Masson SAS.)

Gardner syndrome (GS) is a subtype of familial adenomatous polyposis (FAP) characterized by colorectal polyps, multiple osteomas, soft tissue tumors, and specific oral manifestations, such as jaw osteomas. GS is caused by mutations in the APC gene, resulting in a nonfunctional protein. This study reports a comprehensive clinical evaluation and genetic analysis of a Tunisian family affected by GS. Targeted exome sequencing and Sanger sequencing techniques were employed to identify and validate mutations in the APC gene. Clinical observations of the patient revealed multiple sebaceous cysts, frontal and maxillary osteomas, and several gastrointestinal polyps. Genetic analysis revealed a pathogenic variant (c.4652-4655del) in the APC gene, leading to a truncated protein. Additionally, genetic testing of the patient's child indicated that the child does not carry the APC pathogenic variant. In conclusion, our study highlights the importance of genetic testing in raising awareness of GS among clinicians to ensure early diagnosis and effective management, thereby reducing the risk of development and progression of colorectal cancer., Competing Interests: Declaration of competing interest The authors declare that they have no known competing financial interests or personal relationships that could have appeared to influence the work reported in this paper., (Copyright © 2024. Published by Elsevier B.V.)

Aim: Although Proton pump inhibitors (PPIs) are well-tolerated, their long-term use may be associated with decreased bone mass. Methods: This is a case-control study including patients treated with PPIs (>1 year) and control subjects who have not received PPIs treatment. Results: A total of 90 patients and 90 matched controls were included. PPIs use was associated with hypocalcemia and hypomagnesemia. Vitamin D3 deficiency and hyperparathyroidism were associated with PPIs use. Long-term PPIs use was significantly associated with decreased bone density. Risk factors of decreased bone mineral density (BMD) included age >50 years, menopause, lack of sun exposure, double PPIs dose, daily intake, post-meal intake and association with a mucoprotective agent. Conclusion: Our results highlight the risk of decreased BMD in patients on long-term PPIs treatment., Competing Interests: The authors have no competing interests or relevant affiliations with any organization or entity with the subject matter or materials discussed in the manuscript. This includes employment, consultancies, honoraria, stock ownership or options, expert testimony, grants or patents received or pending, or royalties., (© 2024 Hend Smaoui.)

Cirrhosis is the final stage in the development of hepatic fibrosis in chronic liver disease. It is associated with major hemodynamic disturbances defining the hyperdynamic circulation and may be complicated by specific cardiac involvement or cirrhotic cardiomyopathy which is a silent clinical condition that typically remains asymptomatic until the late stages of liver disease. Recently, new criteria defining CC, based on modern concepts and knowledge of heart failure, have been proposed. Despite knowledge of the main mechanisms behind this entity, there is no specific treatment available for cirrhotic cardiomyopathy. The management approach for symptomatic cardiomyopathy in cirrhotic patients is similar to that for left ventricular failure in non-cirrhotic individuals., Competing Interests: The authors have no competing interests or relevant affiliations with any organization or entity with the subject matter or materials discussed in the manuscript. This includes employment, consultancies, honoraria, stock ownership or options, expert testimony, grants or patents received or pending, or royalties., (© 2024 Mona Boudabbous.)

Aim: Histology is the most widely used test to detect H. pylori . PCR is less used but allows the detection of both infection and antibiotics' resistance. Methods: We conducted a monocentric cross-sectional study, collecting 97 symptomatic patients to assess the diagnostic performance of histology in the detection of H. pylori infection compared with PCR. Results: Sensitivity of histology in comparison with PCR was 81.5% and specificity was 56.3%. A history of anti- H. pylori therapy intake, as well as the density of the bacterium on the gastric sample and the presence of gastric atrophy, were significantly correlated to the PCR's result in terms of H. pylori detection. Conclusion: Thus, histology can be considered as an efficient test compared with PCR in H. pylori detection., Competing Interests: The authors have no competing interests or relevant affiliations with any organization or entity with the subject matter or materials discussed in the manuscript. This includes employment, consultancies, honoraria, stock ownership or options, expert testimony, grants or patents received or pending, or royalties., (© 2024 Manel Moalla.)

Objective: Biclonal gammopathies (BGs) are rare situations characterized by the production of 2 monoclonal proteins. There are no available data on BGs in North Africa. We aimed to estimate the prevalence of BGs in our population and describe their clinical and laboratory features., Methods: We conducted a 31-year retrospective study including patients with persistent double monoclonal bands based on the results of immunofixation/immunoelectrophoresis., Results: A total of 35 patients with available clinical data (sex ratio, M/F = 1.53; mean age, 70 ± 10.87 years [range, 45-90 years]) were included. The main associated conditions were multiple myeloma (MM) (40%), BG of undetermined significance (BGUS) (34%), and lymphoproliferative diseases (23%). Only one-third of the patients had 2 monoclonal spikes on serum protein electrophoresis. The most common paraprotein combinations were immunoglobulin (Ig)G-IgG (25%) and IgG-IgA (23%) with different light chains in one-half of the cases. The mean follow-up was 25.6 months (median, 12 months). No BGUS evolved into a malignant disease., Conclusion: BGs are rare in clinical laboratory routine but must be accurately identified by the pathologist. Our cohort is characterized by a high prevalence of BGUS compared with MM., (© The Author(s) 2023. Published by Oxford University Press on behalf of American Society for Clinical Pathology. All rights reserved. For permissions, please e-mail: journals.permissions@oup.com.)

Background: Covert hepatic encephalopathy (CHE) is underdiagnosed and is difficult to detect. The EncephalApp Stroop test is validated for its screening. The aim of the study was to define Tunisian norms for the test based on healthy controls norms and to estimate the prevalence of CHE in cirrhotic Tunisian patients. Methods: A prospective, multicenter, cross-sectional study was conducted. Ambulatory or hospitalized cirrhotic patients aged 40 years and over were recruited at 11 centers. Healthy subjects aged 40 years and over were recruited at 8 centers. We used a translated Arabic version of the streamlined EncephalApp Stroop test. The task has two components: "Off" and "On" state depending on the discordance or concordance of the stimuli. Results: 142 patients were included. The mean age was 57.26 years [40-86]. 40 (28.17%) of cirrhotic patients who were included were diagnosed as having a minimal hepatic encephalopathy or CHE. Among the ineligible patients, 22 had overt hepatic encephalopathy. If we consider these patients, the overall prevalence rate of CHE was around 24.39% in cirrhotic patients. It was more frequent in women (34.21% vs 25.96%), and in patients whose level of school education is between 6 and 13 years. Its prevalence does not appear to be affected by gender, MELD score, etiology of cirrhosis and age group of patients, as these variables were independent with respective p according to the chi-square test 0.413; 0.736; 0.663 and 0.1. The stroop times (On / Off and On + Off) correlated significantly with each other, are associated significantly and positively with age (respective Pearson coefficients: 0.578; 0.567 and 0.6). The more the age increases, the more the stroop response times increases (p > 10 -3 ). Conclusions: EncephalApp Stroop test was an efficient screening tool for CHE in Tunisian cirrhotic patients., Competing Interests: Competing interests: Alpha Sigma, (Copyright: © 2023 Hamzaoui L et al.)

Aim: Our objectives were to compare the frequency of alexithymia and the alteration of quality of life in irritable bowel syndrome (IBS) and to determine the factors associated with alexithymia and quality of life deterioration., Method: This is a comparative study which collected 80 IBS patients and 80 controls., Results: Quality of life was impaired in 75% of patients vs 37.5% (p < 0.0001). The prevalence of alexithymia was 50% in patients vs 1.2% (p < 0.0001). In multivariate analysis, an impaired quality of life was associated with alexithymia (p = 0.003). The factors associated with impaired quality of life were anxiety and alexithymia., Conclusion: Alexithymia was present in half of patients with IBS and its was associated with impaired quality of life., Competing Interests: Competing interests disclosure The authors declare that there are no conflicts of interest present., (© 2023 BOUDABBOUS Mona.)

Aim: The aim of this study was to assess the value of routine screening for renal damage in cases of B viral infection, by looking for proteinuria and elevated creatinemia., Materials & Methods: We investigate the frequency and associated factors of renal impairment in patients with viral B hepatopathy., Results: Pathological albuminuria was confirmed in 44.73%. The chronic kidney disease with slightly decreased filtration rate was found in 21.05%. In multivariate analysis, only BMI was an independent factor for pathological albuminuria (p = 0.013) and only age was an independent predictor of chronic kidney disease (p = 0.056)., Conclusion: Urine dipstick and creatinemia are useful for routine screening in viral B hepatopathy especially in the elderly and overweight., Competing Interests: Competing interests disclosure The authors declare that there are no conflicts of interest present., (© 2023 Mona Boudabbous.)

Aim: Staff of a department underwent a change following the COVID-19 pandemic. The objective of this study was to assess the psychological and professional impact of this change., Materials & methods: This is cross-sectional study, including all department staff conducted from 15 July 2021 to 15 August 2021., Results: All the staff concerned (n = 36) participated. Only 9.37% declared that they understood the change. The main problem encountered by participants was poor communication (86.2%). More than 75% among participants had a demotivation and 54.5% had resisted. The main cause of resistance was quality of organization (42.4%)., Conclusion: Our study illustrates the difficulties encountered by actors involved in organizational change and the high risk of their resistance., Competing Interests: Conflicts of interest disclosure The authors declare that there are no conflicts of interest present., (© 2023 Mona Boudabbous.)

Background: The MELODY system allows for performing ultrasonography on a patient remotely and has been proposed to assess disease characteristics in the context of the coronavirus disease 2019 (COVID-19) pandemic. The aim of this interventional crossover study was to address the feasibility of the system in children aged 1 to 10 years old., Methods: Children underwent ultrasonography with a telerobotic ultrasound system followed by a second conventional examination by a different sonographer., Results: In total, 38 children were enrolled, and 76 examinations were performed, with 76 scans analyzed. The mean [standard deviation (SD)] age of participants was 5.7 (2.7) years (range, 1-10 years). We found substantial agreement between telerobotic and conventional ultrasonography [κ=0.74 (95% CI: 0.53-0.94), P<0.005]. The mean (SD) duration was longer for telerobotic than conventional examinations [26.0 (2.5) vs. 13.9 (11.2) min, P<0.0001]. Abdominal organs and abnormalities were similarly visualized on telerobotic and conventional ultrasonography. Cardiac echocardiography provided reliable diagnoses, with non-significantly different measurements with both techniques, although the visualization score was significantly higher with conventional than telerobotic ultrasonography (P<0.05). On lung analysis, both examinations identified consolidations and pleural effusion, whereas visualization and total lung score were similar with the 2 techniques. Overall, 45% of parents reported that their children felt less pressure with the telerobotic system., Conclusions: Telerobotic ultrasonography may be effective, feasible, and well-tolerated in children., Competing Interests: Conflicts of Interest: All authors have completed the ICMJE uniform disclosure form (available at https://tp.amegroups.com/article/view/10.21037/tp-22-569/coif). The authors have no conflicts of interest to declare., (2023 Translational Pediatrics. All rights reserved.)

Anti-mitochondrial antibodies (AMA) represent serological markers of primary biliary cholangitis (PBC). Investigation of these autoantibodies can be performed by indirect immunofluorescence (IIF) on tissue sections or immunodot using M2 and M2-3E antigens. We aimed to evaluate the concordance of these immunological tests and their performance in PBC diagnosis. We reviewed sera which were tested for autoimmune liver disease anti-bodies by IIF (EUROIMMUN®) and immunodot (EUROIMMUN®). Results of IIF (AMA) and immunodot (anti-M2 and anti-M2-3E) were analyzed. A focus was given on positive results for AMA and/or anti-M2 and/or anti-M2-3E. According to available clinical data, patients were divided into two groups "PBC" and "Non PBC". Three-hundred-nineteen sera were tested by both techniques. Results of AMA, anti-M2 and anti-M2-3E were concordant in 296 cases (92.8%). Indeed, the three biomarkers were negative in 237 cases (74.3%) and positive in 59 cases (18.5%). Eighty-two sera were tested positive for AMA and/or anti-M2 and/or anti-M2-3E. Clinical data were available for 30 patients. In "PBC" group (n = 15), AMA, anti-M2 and anti-M2-3E antibodies were positive in 14/15 cases. PBC diagnosis was made in 12/15 patients without requiring liver biopsy. In "non PBC" group (n = 15), AMA, anti-M2 and antiM2-3E antibodies were positive in 9/15 cases. However, PBC diagnosis was not reached in the absence of other diagnostic criteria. IIF represents a first-line technique for AMA detection while immunodot is useful to confirm antigenic specificity in IIF-AMA positive cases. Anti-M2 and/or anti-M2-3E can be detected in some IIF-AMA negative cases. Interpretation of these tests'results relays mainly on clinical context.

Background. Helicobacter pylori (H. pylori) resistance to clarithromycin is increasing worldwide. Data on the prevalence of H. pylori resistance are limited in Tunisia. Gap statement. Given that H. pylori resistance to clarithromycin has not been studied in Tunisia since 2010, there was a need to determinate its prevalence and the principal mutations implicated in this resistance. Aim. The aims were to define the prevalence of H. pylori infection among symptomatic patients and to determinate the level of clarithromycin resistance among these patients and the main mutations conferring this resistance. Methods. We conducted a cross-sectional study from March 2017 to February 2020 in the Hepato-Gastroenterology Department of Hedi Chaker University Hospital in Sfax that included 124 Tunisian patients who underwent gastroduodenal endoscopy with biopsies. Mutations conferring resistance to clarithromycin were detected using the Allplex H. pylori and ClariR PCR Assay. Results. Out of 124 biopsies, 101 (81.5 2 %) were PCR-positive for H. pylori . Mutations conferring resistance to clarithromycin were detected in 30/95 (31.6 %) of patients. The rate of primary resistance was 25.3 % and of secondary resistance 62.5 %. The most frequently detected mutation was A2143G (86, 90%) followed by A2142G (11, 36%). Seven patients had a double mutation A2143G-A2142G. The factors independently associated with resistance to clarithromycin were diabetes, high blood pressure, the presence of a bulbar ulcer on endoscopy and the presence of gastric atrophy on histology. Conclusion. Detection of more than 25 % of strains with clarithromycin resistance mutations makes the H. pylori first-line treatment with clarithromycin questionable in our setting, and a review of empirical treatment of H. pylori is urgently needed.

Introduction: Non-invasive assessment of portal hypertension in chronic liver disease is a topical subject., Aim: Evaluate accuracy of splenic (SS) and liver (LS) stiffness in predicting the presence of esophageal varices (OV) in chronic hepatitis B patients and determine a non-invasive composite score., Methods: This was a monocentric cross-sectional study, including carriers of chronic hepatitis B. All patients benefited of SS and LS measurement by impulse elastography (FibroScan Echosens), FIB-4 score calculation and oeso-gastro-duodenal endoscopy., Results: We included 84 patients. The average age was 49.04 ± 12.8 years. The mean value of SS and LS was significantly higher in presence of OV; p=0.000. At respective threshold values of 33.1 KPa and 43KPa, SS was able to predict the presence of OV and large OV with AUROC of 0.795 and 0.906. At respective threshold values of 7.75 KPa and 13.55 KPa, LS was able to predict the presence of OV and large OV with AUROC of 0.836 and 0.894. Arithmetic sum of SS, LS and FIB-4 values was able to predict the presence of OV and large OV with AUROC of 0.918 and 0.942., Conclusion: SS and LS are simple and reliable non-invasive tools for predicting OV and large OV. Their association with FIB-4 score improves their diagnostic accuracy.

Purpose: To assess changes in short-term maximal performance, alertness, dietary intake, sleep pattern and mood states of physically active young men before (BR), during and after Ramadan observance., Methods: Twelve physically-active men (age: 21.9±2.4yrs, height:1.77±0.09m, body-mass: 72.6±7.8kg, exercising: ≥3h/week) performed the 5-jump and the digit-cancellation (alertness) tests 15-days BR, on the first (FR) and last 10-days of Ramadan (ER) and 10-days (AR10) and 20-days (AR20) after Ramadan. During each period, sleep pattern (Pittsburgh-Sleep-Quality-Index (PSQI)), mood states (Profile-of-Mood-States (POMS)) and dietary intake were recorded., Results: No significant changes in the 5-jump, digit-cancellation test and POMS parameters appeared during and after Ramadan relative to BR. However, the PSQI total score was lower during FR compared to AR10 (p<0.001). Specifically, the subjective sleep quality was lower (i) at BR compared to FR (p<0.05), AR10 (p<0.01) and AR20 (p<0.01) and (ii) at ER and AR20 compared to FR (p<0.05). The sleep duration (i) increased at FR (p<0.05) and (ii) decreased at AR10 (p<0.01) and AR20 (p<0.05) compared to BR. Sleep disturbances were significantly greater (i) at BR compared to FR (p<0.01), ER (p<0.01), AR10 (p<0.05) and AR20 (p<0.05) and (ii) at AR10 and AR20 compared to FR and ER (p<0.05). In terms of diet, the fractional contribution of carbohydrate (%) was lower and the dietary fat content (g) was higher during ER than AR10 and AR20 (p<0.05). Further, the dietary protein (in %) was significantly lower during FR compared to BR (p<0.01), ER (p<0.05), AR10 (p<0.05) and AR20 (p<0.05)., Conclusion: Ramadan had no-adverse effects on the 5-jump performance, alertness, or mood states in physically active young men. However, the sleep duration was shorter and the sleep quality was improved following compared to during Ramadan. The fractional intake of fat also increased at the expense of carbohydrate during Ramadan, and the protein intake was lower at the beginning of Ramadan than before, at the end of and after Ramadan., Competing Interests: The authors have declared that no competing interests exist.

The present study was designed to investigate the effect of Ramadan fasting on feelings, dietary intake, rating of perceived exertion (RPE) and repeated high-intensity short-term maximal performance. Thirteen physically active men (age: 21.2 ± 2.9 years, height: 175.6 ± 5.6 cm, body-mass: 72.4 ± 8.6 kg) performed a 5-m shuttle run test (6 × 30-s + 35-s of recovery in-between) during five experimental periods: fifteen days before Ramadan (BR), the first ten days of Ramadan (FR), the last ten days of Ramadan (ER), ten days after Ramadan (AR10) and 20 days after Ramadan (AR20). The study was carried out in Tunisia during the 2016 Ramadan month. During the 5-m shuttle run test, higher distance (HD), total distance (TD) and fatigue index (FI) were recorded. RPE was determined after a 5-min warm-up and after each repetition of the 5-m shuttle run test (the mean RPE score during the test was calculated). Moreover, a feelings scale (FS) was used after the warm-up and after the end of the 5-m shuttle run test. During the five experimental periods, dietary intake was assessed. The results showed that HD, TD and FI during the 5-m shuttle run test were not affected by Ramadan observance (p > 0.05). Likewise, FS scores recorded after the warm-up and the 5-m shuttle run test were not affected by Ramadan fasting (p > 0.05). However, mean RPE scores during the 5-m shuttle run test were significantly lower at ER (4.06 UA), AR10 (3.86 UA) and AR20 (3.71 UA) in comparison to BR (4.51 UA) (p < 0.05). The results showed also that Ramadan fasting has no adverse effect on energy intake, protein (g and %), fat (g and %) and carbohydrate (g). However, the fractional contribution of carbohydrate was significantly higher AR10 than FR (53.1% vs. 45.8%) and ER (53.1% vs. 46.5%) and AR20 than FR (5.92% vs. 45.8%) (p < 0.05). In conclusion, Ramadan fasting has no adverse effect on feelings, dietary intake, and short-term maximal performance. However, the RPE during repeated high intensity short-term maximal exercise was reduced AR20 in comparison to ER. Abbreviations: AR: After Ramadan; AR10: Ten days after Ramadan; AR20: Twenty days after Ramadan; BR: Fifteen days before Ramadan; ER: Last ten days of Ramadan; FI: Fatigue index; FR: First ten days of Ramadan; FS: Feelings scale; HD: Higher distance; PSQI: The Pittsburgh Sleep Quality Index; RPE: Rating of Perceived Exertion Scale; TD: Total distance.

Background: The histopathological examination of cholecystectomy specimens has not been standardized with a debate concerning the routine and the selective approach. The aim of this study was to assess the information obtained from routine histopathological examination of cholecystectomy specimens., Methods: All histopathological reports of cholecystectomy specimens between January 2003 and December 2016 were analyzed, including a clinical diagnosis of benign gallstone disease or cholecystitis., Results: A total of 20,584 reports were examined. The mean age of patients was 54.2 years. Patients aged more than 60 years represent 37.6% of the study population. Of all patients, 15,973 (77.6%) were females. Incidental gallbladder cancers (GBC) were present in 155 cholecystectomies specimens (0.8%). 67.1% of GBC are at T2 and T3 stage. Granulomatous cholecystitis was diagnosed in only 19 cases (0.1%). GBC were more prevalent in older patients (P < 10 -6 ) and cholesterolosis was more prevalent in young patients (P < 10 -6 ). There was no gender predilection for GBC (P = 0.739)., Conclusions: The rate of incidental gallbladder carcinoma in our study is low, yet, we found a higher proportion of T2 and T3 carcinomas stage. Granulomatous cholecystitis may need further investigations and treatments. When a selective approch of histopathological examination of cholecystectomy specimens is used, it is important to take into account that clinical parameters are significantly associated with gallbladder cancer., (Copyright © 2018 First Affiliated Hospital, Zhejiang University School of Medicine in China. Published by Elsevier B.V. All rights reserved.)

Purpose: Drug rash with eosinophilia and systemic symptoms (DRESS) is a serious adverse drug reaction. Carbamazepine is the most common causes of this syndrome. The HLA-A*31:01 allele has been shown to be strongly correlated with carbamazepine-induced DRESS syndrome in European, Japanese, Han Chinese and other asian population but not in African populations. So, our purpose is to study there is a correlation between HLA-A*31:01 and carbamazepine-induced DRESS syndrome in africain population?, Methods: HLA class I (A and B) typing was performed on 7 subjects with carbamazepine-DRESS syndrome and 25 tolerants controls subjects. DNA typing HLA class I (A) alleles was checked by the polymerase chain reaction amplification Sequence Specific Oligonucleotide Probes (SSO) (reverse-SSO assay). High resolution HLA DNA Kit based on the Luminex technology (One Lambda ® ) was used according to the manufacturer's protocol., Results: The HLA-A*31:01 allele, which has a prevalence of 1% in Tunisian population, was significantly associated with DRESS syndrome. It was detected in 57.14% of cases (4/7) and only 4% of controls subjects (1/25). Thus, the carrier frequency of HLA-A*31:01 allele in the cases group was also significantly higher than in the controls group (57, 14% vs 4% P = 0,004). Odds ratio is estimated 32 (OR = 32 [2.6; 389.2]) CONCLUSION: Similarly to other ethnicities, the presence of the HLA-A*31:01 allele was associated with carbamazepine-DRESS syndrome in a sample of North African population. Future study must be conducted on a larger sample in order to confirm these results., (Copyright © 2017 British Epilepsy Association. Published by Elsevier Ltd. All rights reserved.)

Cirrhotic cardiomyopathy is associated with poor prognosis and risk of acute heart failure after liver transplantation or interventional procedures. We aimed to assess the relationship between the severity of cardiac impairment and hepatic disease. Eighty patients and eighty controls underwent echocardiography, tissue Doppler imaging and speckle tracking measures. We assess the correlation between echocardiographic parameters and Child and MELD scores. Systolic parameters function (s wave, p < 0.001) and global longitudinal strain (p < 0.001) as well as diastolic parameters were significantly more impaired in cirrhotic patients compared to controls. There were no differences among the different groups in 'Child score' regarding systolic function as well as diastolic function. Paradoxically, the left atrium size correlated positively to both Child (p = 0.01, r = 0.26) and MELD scores (p = 0.02, r = 0.24). Left ventricular ejection fraction was significantly lower in decompensated patients as compared to compensated patients(p = 0.02).. We did not identify any association between severity of liver disease and cardiac dysfunction. Therefore, a transthoracic echocardiography should be performed in all cirrhotic patients before interventional and surgical procedures regardless of the severity of liver disease.

Kaposi sarcoma is an unusual tumor associated to a human herpes virus-8 infection involving the skin or internal organs. Iatrogenic Kaposi's sarcoma often occurs in patients receiving immunosuppressive therapy. So far, a few Kaposi's sarcoma cases have been reported in the literature associated with inflammatory bowel diseases. We report a 53-year-old male diagnosed with a severe refractory ulcerative colitis who was treated with corticosteroids and azathioprine. The patient underwent a colectomy after the failure of medical treatment. Histological examination of the colon showed findings suggestive of Kaposi's sarcoma. Immunohistochemistry for human herpes virus-8 was positive in the colonic lesions. Correspondence., (© Copyright Società Italiana di Anatomia Patologica e Citopatologia Diagnostica, Divisione Italiana della International Academy of Pathology.)

Objective: The common association between NOD2/CARD15 and TLR4 gene variants with inflammatory bowel disease (IBD) has not been replicated in all studies. We studied the polymorphism of these two genes in Tunisian patients with IBD., Methods: Polymorphisms of NOD2 (R702W, G908R and L1007fs) and TLR4 (Asp299Gly and Thr399Ile) genes were analyzed in 106 patients with IBD (68 with ulcerative colitis [UC], 38 with Crohn's disease [CD]) and 160 healthy controls using polymerase chain reaction-restriction fragment length polymorphism. Genotypes and phenotypes were correlated., Results: The mutated allele of TLR4-Thr399Ile was strongly associated with IBD (9.4% in IBD, 7.4% in UC and 13.2% in CD vs 2.5% in controls; P = 0.0004, 0.014 and 0.00006, respectively). Heterozygous genotypes were significantly more frequent in patients with IBD (17.0%), UC (14.7%) and CD (21.1%) than in controls (5.0%) (P = 0.0012, 0.012 and 0.001, respectively). Interestingly, the wild genotype was found to be protective (odds ratio 0.24). The mutated allele of TLR4-Asp299Gly was more frequent in controls (6.8%) than in patients with IBD (2.9%). A phenotypic correlation of Asp299Gly-AG genotype with arthritis in UC patients was detected (P = 0.003). Regarding the NOD2 gene, the common variations studied were not polymorphic and there was no genetic association with IBD., Conclusion: The TLR4-Thr399Ile variant was strongly associated with susceptibility to IBD, whereas TLR4-Asp299Gly seems to play a role in the clinical expression of UC. The rarity and non-association of NOD2 mutations with IBD may reveal a genetic characteristic of the population in our region., (© 2017 Chinese Medical Association Shanghai Branch, Chinese Society of Gastroenterology, Renji Hospital Affiliated to Shanghai Jiaotong University School of Medicine and John Wiley & Sons Australia, Ltd.)

Autoimmune diseases (ADs) share several genetic factors resulting in similarity of disease mechanisms. For instance polymorphisms from the KIAA1109-interleukin 2 (IL2)-IL21 block in the 4q27 chromosome, has been associated with a number of autoimmune phenotypes. Here we performed a haplotype-based analysis of this AD related region in Tunisian patients. Ten single nucleotide polymorphisms (rs6534347, rs11575812, rs2069778, rs2069763, rs2069762, rs6852535, rs12642902, rs6822844, rs2221903, rs17005931) of the block were investigated in a cohort of 93 systemic lupus erythematosus (SLE), 68 ulcerative colitis (UC), 39 Crohn's disease (CD) patients and 162 healthy control subjects of Tunisian origin. In SLE population, haplotypes AGCAGGGTC, AGAAGAGTC, AGAAGGGTC and AGCCGAGTC provided significant evidence of association with SLE risk (p = 0.013, 0.028, 0.018 and 0.048, respectively). In the UC population, haplotype AGCCGGGTC provided a susceptibility effect for UC (p = 0.025). In the CD population, haplotype CAGGCC showed a protective effect against the development of CD (p = 0.038). Haplotype AAGGTT provided significant evidence to be associated with CD risk (p = 0.007). Our results support the existence of the associations found in the KIAA1109/IL2/IL21 gene region with ADs, thus confirms that the 4q27 locus may contribute to the genetic susceptibility of ADs in the Tunisian population.

Distinguishing intestinal tuberculosis from Crohn disease is difficult and can result in misdiagnosis, especially when active pulmonary infection is absent. A 13-year-old girl was admitted to our hospital with a 2-month history of watery diarrhea, abdominal pain, and 12-kg weight loss. Based on clinical, radiological, endoscopic, and histological findings, she was initially misdiagnosed as having Crohn disease and treated with glucocorticosteroids, with a poor response after 4 weeks. Intestinal tuberculosis was then suspected. Improvement was observed during the 1st week of antituberculous treatment. The differentiation of intestinal tuberculosis from Crohn disease may be very difficult in some patients. A positive response to antituberculous treatment associated with clinical, endoscopic, and histological features argue in favor of the diagnosis of intestinal tuberculosis., (Copyright © 2014 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.)

Background: The systematic evaluation of the quality of life is essential in the management of patients with chronic bowel disease ( IBD) inflammatory diseases., Aim: Translate in Tunisian Arabic dialect the English version of «inflammatory bowel disease questionnaire» (UK- IBDQ ) and validated by studying its psychometric validity, discriminative ability, reliability and sensitivity to change., Methods: 80 Tunisian patients with IBD completed the Tunisian version of the IBDQ (T- IBDQ ) , a visual analog scale , the SF- 36, the Harvey- Bradshaw index for Crohn's disease , and the index Simple clinical colitis activity for ulcerative colitis., Results: The T- IBDQ included in the final version 5 fields. The internal validity of the items was satisfactory for all patients. TIBDQ was correlated with scores of SF- 36, visual analog scale scores and indices of activity of IBD. T- IBDQ distinguish between active disease and inactive disease . He was also sensitive to changes in disease activity ., Conclusion: We validated in this work a Tunisian dialect Arabic version of the IBDQ : T- IBDQ . Its validity, discriminative ability , reliability and sensitivity to change were demonstrated.