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La lutte chimique systématique doit faire place à une lutte raisonnée contre les nématodes. Des connaissances nouvelles sont à acquérir sur les interactions biologiques et édaphiques, sur la dynamique des populations dans diverses situations. L'IRFA étudie plus particulièrement le complexe nématodes parasites/champignons pathogènes, les possibilités liées à l'usage des vitroplants, à côté de programmes habituels sur la lutte chimique et les problèmes qu'elle pose : biodégradation des nématicides, alternances de molécules actives, programmation des traitements

La culture des bananiers plantains en Afrique de l'Ouest et du Centre, celle de nombreuses variétés (dont variétés à bière) dans l'Est africain sont une ressource très importante pour l'alimentation. Le déclin de la production est dû à l'épuisement des éléments nutritifs dans les sols, et à l'envahissement du charançon et des nématodes des racines. Orientations des recherches adaptées aux systèmes de culture

On a tenté de quantifier, dans le cas du soja et de l'arachide, l'effet de deux facteurs limitants: sécheresse et attaque de nématodes. En se fondant sur trois postulats résultant d'observations antérieures effectuées au champ, on a proposé un modèle simple permettant de prédire l'effet des deux facteurs limitants considérés. Sur le plan agronomique, les résultats obtenus confirment l'effet défavorable de la sécheresse sur la fixation d'azote et montrent que l'infestation par les nématodes ralentit la fixation d'azote non seulement en réduisant la nodulation, mais aussi en diminuant l'activité spécifique fixatrice d'azote des nodules

La culture bananière couvre largement les besoins du pays avec une production annuelle de 60000-70000 t. Elle est caractérisée par une croissance lente et un groupement de la majorité des récoltes sur la saison estivale. L'étalement de la production apporterait de gros avantages dont l'amélioration et une meilleure rentabilisation du mûrissage. Zones de production. Organisation professionnelle. Etudes réalisées et technique de production. République sud-africaine

L'efficacité du Némacur et du Mocap dépend de la nature du sol. Bons résultats en sol argileux de type kaolinique. Efficience médiocre en sol tourbeux, en liaison avec la forte teneur en matière organique. Observations sur bananiers en Côte d'Ivoire

Qualités et défauts des variétés de grenadilles jaunes et violettes. Les premières récoltes obtenues avec cette dernière, à la Réunion, un an après la plantation, sont très encourageantes. Elle est intéressante par sa nouaison excellente. Elle peut être utilisée à 2 fins: consommation en frais ou transformation industrielle

Ibadan. AGCD/IITA, 27-29 janv. 1976. Facteurs limitant la prodcution des bananes plantains, notamment la baisse de la production due à l'exode rural et les attaques parasitaires, (charançon et nématodes). Un programme de recherches est suggéré en vue d'étudié les caracracteristiques des variétés et leur utilisation, leur situation phytosanitaire, et les besoins des consommateurs. La monoculture intensive de plantains est proposée à condition qu'une étude minutieuse de la situation socio-économique du plantain soit préalablement entreprise. Afrique

A Madagascar, conditions d'utilisation des trois nématicides reconnus être les plus efficaces ailleurs: DBCP, Prophos, Phenamiphos. Celui-ci s'est révèlé le plus efficace. Le DBCP vient après. Le Prophos a été le moins efficace. Il semble avoir une action inhibitrice sur le développement des fruits. La nocivité des nématodes dans les conditions agronomiques de Madagascar serait nettement plus élevée que dans d'autres pays ou le problème a été étudié

Résultats d'un essai en sol sableux (Côte d'Ivoire), en bananeraies, de 4 nématicides à différentes doses et à différentes époques: Méthomyl, DP.14-10, Phénamiphos, Phosphos. Grandes possibilités offertes par le Phénamiphos et le Prophos. Toxicité

Compte rendu de la 3ème conférence de l'ACORBAT. Fort-de-France, 20-24 mai 1974. Défense des cultures (Cercospora, charançons, nématodes, thrips). Qualité des fruits, transport par conteneurs, agronomie générale, utilisation de la banane en alimentation animale

Ibadan, AGCD/IITA, 27-29 jan. 1976. Un essai a été mis en place pour comparer durant 5 cycles l'effet du Némagon et du Némacur sur les nématodes des plantains. Au cours du 1er cycle on n'observe aucune différence entre les traitements. Lors des cycles suivants, on remarque des différences sensibles entre témoin et parcelles traitées: rendements plus élevés avec Némacur qu'avec Némagon. Le comptage de la population de Radopholus similis a révèlé des diffences entre les traitements nématicides. Cameroun

Note presentée au Congrés International des Citrus, Murcie, 1973. Absence de Tylenchulus semipenetrans dans les parcelles désherbées chimiquement ou conduites en enherbement permanent. Par contre, ce nématode des agrumes affecte sévèrement 3 des 4 parcelles portant un engrais vert d'hiver et travaillées mécaniquement de mars à septembre. Corse

Tylenchulus semipenetrans existe en abondance au Maroc dans les vergers d'agrumes. Résultats d'essais dans 2 régions et différents types de sols avec du DBCP a 6 et 9 g/m2, le Phenamiphos ou le Prophos à 3 et 6 g/m2. Les accroissements de production sur une période de 2 années consécutives sont de 20 à 50 % et même de 65 à 75 % dans certaines parcelles. Le calibre des fruits est augmenté. Le Phenamiphos semble être le plus actif. Des recherches sont à poursuivre pour déterminer les traitements les plus efficaces et les plus rentables. Maroc

L'efficience du système radiculaire du bananier est souvent limitée par les parasites telluriques, essentiellement des nématodes et des champignons. En Martinique, une dégradation plus rapide du système souterrain de la plante a été observée ces dernières années et est à l'origine d'une baisse de rendement particulièrement sensible en monoculture intensive. Le complexe parasitaire a été étudié dans diverses zones pédo-climatiques de cette île. La répartition des principales espèces inventoriées est précisée pour chaque zone. Les deux principaux agents pathogènes mis en évidence sont un nématode (Radopholus similis) et un champignon (Cylindrocladium sp.). Cylindrocladium est un nouveau genre fongique décrit sur bananier. Son pouvoir pathogène s'avère important après réinoculation. L'incidence de ces parasites paraît liée à des facteurs culturaux et aux propriétés physico-chimiques des sols.

Contribution à la connaissance de Leucaena leucocephala (LAM.) de WIT., légumineuse fixatrice d'azote. La croissance, la production de biomasse et la composition minérale de cette plante sont étudiées dans les conditions écologiques de la Martinique, du Brésil et de la Côte d'Ivoire. Ces données permettent d'estimer les quantités de matière végétale qu'il faudrait apporter pour utiliser cette légumineuse comme "engrais végétal" appliqué sous forme de paillis. Intérêt de Leucaena comme culture de rotation avec le bananier et nécessité d'une étude sur sa sensibilité aux nématodes

Cette seconde partie de l'étude des rotations culturales en bananeraie expose l'impact de différents antécédents culturaux sur la production du bananier. Au premier cycle, le facteur explicatif prépondérant semble être la fertilité du sol. Les moins bons résultats sont obtenus après la jachère, la patate douce et le bananier, alors que l'apport biofertilisant des légumineuses (sous forme d'engrais vert) et des graminées se traduit sur le bananier par une croissance rapide, puis une production précoce et importante. Au second cycle, le facteur parasitaire devient prépondérant. Les résultats agronomiques sont médiocres dans les parcelles infestées plus ou moins rapidement par les nématodes (après bananier, Mucuna et Desmodium). Globalement, deux légumineuses (Canavalia et Crotalaria), ainsi que deux graminées (Brachiaria et Sorgho) semblent intéressantes en Martinique dans un itinéraire technique basé sur la rotation culturale, et ce, tant sur le plan technique qu'économique.

Contrairement à beaucoup de plantes dont la culture souffre d'attaques de nombreux ennemis, l'ananas n'est la proie que d'un nombre restreint de ravageurs, mais chacun peut être de grande importance économique. Insectes : Pseudococcidae, cochenille inductrice du Wilt; Dysmicoccus spp. Acariens : Steneotarsonemus ananas, responsable des Taches noires dans le fruit et du Leathery pocket dus à Penicillium funiculosum. Symphyles : Hanseniella ivorensis et Hanseniella sp. Nématodes. Méthodes de lutte non chimique : mesures prophylactiques, méthodes culturales, lutte biologique et utilisation de variétés résistantes

Observations sur le développement et le système racinaire de 4 légumineuses tropicales : Stylosanthes guianensis, Crotalaria retusa, C. anagyroides et Flemingia macrophylla dans un sol volcanique de l'ouest Cameroun. Caractéristiques écologiques du site. Semis et préparation du sol. Sensibilité aux nématodes. Utilisation de ces légumineuses comme plantes améliorantes de rotation en monoculture de bananier ou d'ananas

Cet article reprend une partie de la communication présentée à la 8e Réunion de l'ACORBAT, en septembre 1987, à Santa Marta (Colombie). L'efficacité de l'aldicarbe contre Radopholus similis et sur Cosmopolites sordidus, a été testée au cours de deux essais en plein champ en Côte d'Ivoire. Cette efficacité est excellente contre les deux ravageurs, à condition que le produit soit appliqué trois fois par an. Il en résulte une amélioration très sensible de la production due au poids moyen des régimes, au nombre de plants producteurs et au raccourcissement des cycles. En revanche, il apparaît un effet secondaire négatif sur le nombre de mains, vraisemblablement dû à une interaction physiologique au moment de la différenciation florale. Toutefois cet effet dépressif est relativement faible et largement compensé par les effets bénéfiques de l'assainissement. L'homologation de ce produit en Côte d'Ivoire permettra aux planteurs de disposer d'une arme supplémentaire efficace pour la lutte contre les deux fléaux animaux de la culture bananière

Synthèse des résultats obtenus dans la lutte en bananeraie contre les nématodes dont Radopholus similis avec le Miral. Ce nématicide a donné des résultats supèrieurs et même très supèrieurs parfois au niveau de la récolte à ceux des nématicides de 2ème génération utilisés. Il n'a pas d'effet phytotoxique. Dose recommandée : 2,5 g m.a. par bananier et 3 applications au Cameroun et en Côte d'Ivoire. Dans ce pays les résultats diffèrent suivant la nature du sol

Par une étude détaillée de racines de bananiers, les auteurs ont cherché à préciser les relations spatiales entre nématodes endoparasites et nécroses tissulaires. Plus de 500 tronçons d'un centimètre provenant de 5 racines différentes ont été analysés. Les taches observées ont été classées en 3 catégories (brunes, noires, rouges). Les taches brunes sont incompatibles avec la présence de nématodes. On n'observe que rarement des nématodes au niveau même des nécroses noires ou rouges. Les populations les plus importantes sont régulièrement trouvées dans les parties non nécrosées des racines. La pénétration de nématodes dans la racine permettrait l'installation de champignons dont l'extension, entraînant le développement de nécroses, serait défavorable aux nématodes. Ceux-ci sortant des tissus, iraient alors contaminer de nouvelles parties saines de la racine

La meilleure productivité de la terre pour la culture bananière après une rotation d'aubergines, précédée ou non d'une jachère (3 et 6 mois) n'est pas en relation avec une amélioration des caractéristiques physico-chimiques du sol. La tendance est même inverse, puisque la teneur en matière organique diminue faiblement en fonction de la durée de la rotation. L'accroissement de la production bananière après une culture d'aubergines peut être attribué à une réduction des microorganismes pathogènes des racines, en particulier des nématodes

Comportement de Sesbania rostrata, légumineuse fixatrice d'azote, dans les conditions climatiques et pédologiques du sud de la Côte d'Ivoire. Etude sur quatre époques de semis au cours de l'année. Meilleure croissance observée sur le semis du mois de janvier. Cette plante pousse bien dans les sols submergés ou abondamment irrigués. Dans des terres exondées et bien drainées, elle présente une grande sensibilité aux nématodes, notamment Meloidogyne sp. Possibilité d'utilisation éventuelle comme plante à "paillis" en bananeraie

Evolution temporelle des niveaux d'infestation de Radopholus similis : un maximum peu après l'émergence florale puis une diminution jusqu'à la récolte. Des différences existent dans l'amplitude et la cinétique du phénomène selon les secteurs du système racinaire. Etude sur la souche principale reliée à la souche mère et des racines des rejets successeurs. La répartition spatiale des infestations autour du bananier est très hétérogène. Répartition de type aggrégatif. D'où infestation préférentielle des rejets et également répartition aléatoire de l'inoculum

Résultats de deuxième récolte décevant par rapport à ceux obtenus en première récolte. Une solution pourra être apportée par l'étude des facteurs influencant la production des rejets. En plus des questions nématodes et fumure, il faudra envisager le problème sous ses aspects hormonal (hormones de synthèse) et génétique (sélection de clones, création de variétés nouvelles par hybridation). Côte d'Ivoire

Après une introduction rappelant la menace considérable que le développement des nématodes fait courir aux vergers d'agrumes de Floride, l'auteur donne la traduction d'une note de la station expérimentale d'agrumiculture de Floride. Cette note annonce la découverte de six variétés de porte-greffes résistants aux attaques de Radopholus similis, sélectionnées parmi environ 1.000 variétés de Citrus. Ces six porte-greffes semblent devoir donner de bons résultats

Fin de l'article dont le début a été publié dans Fruits, vol. 16, n¼ 5, p. 205. Après avoir décrit les différentes espèces de nématodes parasites du bananier et les dommages causés à cette culture, les auteurs exposent les essais de traitements nématicides qu'ils ont entrepris avec différents produits nématicides. De tous ces essais, il résulte que des traitements répétés au Némagon donnent les meilleurs résultats et sont largement rentables

Le présent article fait, d'une part, le point sur la nature exacte des différentes espèces de nématodes parasites du bananier: une courte description pratique est donnée pour chacune d'elles, ainsi que la description des dégâts qu'elle cause sur les racines, sa fréquence, son mode de parasitisme, les différentes autres plantes hôtes lorsqu'elles sont connues. L'importance économique considérable de ces parasites est mise en évidence de façon chiffrée par la comparaison des productions des parcelles traitées et témoins. Dans le prochain article, ces différentes données seront complétées par la description des derniers essais de traitement au Némagon, pour la mise au point de techniques agronomiques concernant la lutte contre les nématodes

Nemacur P, Terracur P et Mocap, nématicides sur bananiers bien plus efficaces que le DBCP. Avec Némacur P, les fruits sont plus longs. Pas de résidus après 3 mois, dans les fruits. Côte d'Ivoire

L'utilisation du nématicide DBCP avait permis une grande amélioration de la culture bananière. L'emploi des nouveaux produits a encore permis d'accroître l'efficacité de la lutte contre les nématodes. Le Mocap et Némacur ont donne les meilleurs résultats dans les essais menés au Cameroun et en Côte d'Ivoire. Ces traitements ont permis d'accroître les rendements de 25 à 150 % par rapport au DBCP. Côte d'Ivoire et Cameroun

L'auteur donne un aperçu sur la culture bananière en Côte d'Ivoire (chiffres de production et exportation mensuelle) la structure et l'organisation de la production sont décrites. Rôle de la Sonaco Qualité Ivoria. Transport et commercialisation. Diverses régions bananières, techniques culturales

Compte rendu du 1er Congrès International d'Agrumiculture. 30 avril-10 mai 1973. Murcie. Amélioration génétique. Phytotechnie. Maladies à virus. Phytopathologie. Ravageurs, insectes et nématodes. Chimie. Technologie. Industrialisation

Fom. Y = CZP, relation établie par Seinhorst, mise en évidence entre le degré d'infestation de Radopholus similis et la croissance du bananier. Le seuil de tolérance est de 1.000 R. similis pour 100 g de racines. Côte d'Ivoire

Dans les bananeraies de la côte Est, région de Tamatave, Radopholus similis et Zygotylenchus taomasinae sont les espèces les plus dangereuses. Efficacité et rentabilité du traitement par injection de DBCP. Madagascar

Essais des nématicides Némacur, Terracur, Mocap, Lannate (Methomyl), comparés au DBCP, en bananeraies, Côte d'Ivoire, Cameroun

Recherche de la dose optimale de Mocap (= Prophos) à appliquer dans la lutte contre les nématodes en bananeraie. Traitements au Mocap supérieurs à ceux faits avec le DBCP. Côte d'Ivoire

Réunion de l'Association de Coopération de la Recherche Bananière pour les Caraïbes et l'Amérique Tropicale. Kinston, 12-16 juillet 1971. Etudes de génétique, techniques culturales, parasites (Mycosphaerella fijiensis, Ervinia carotovora, charançon, thrips, nématodes, nématicides)