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The Household Choice in France Between Consumption and Saving from 1966 to 1986 Henri Sterdyniak After increasing from 15.5 % in 1966 to 18.5 % in 1975, the household saving rate decreased to 12.3 % in 1985. This paper establishes, by means of econometric analysis, three main determinants of the evolution of the saving rate. In the short-run, the main determinant is the inertia of consumption relative to the fluctuations in income. In the medium term, households save more when inflation is high and when purchasing power is growing strongly. On the other hand, consumption behaviour does not seem to be much influenced by the rate of return on savings., Après avoir crû de 15,5 % en 1966 à 18,5 % en 1975, le taux d'épargne des ménages a diminué jusqu'à 12,3 % en 1985. L'article montre, grâce à l'analyse économétrique, qu'il est possible d'expliquer l'évolution du taux d'épargne à partir de trois déterminants. A court terme, l'inertie de la consommation face aux fluctuations du revenu joue un rôle primordial. A moyen terme, les ménages épargnent d'autant plus que l'inflation est forte et que le taux de croissance de leur pouvoir d'achat est élevé. Par contre la rémunération de l'épargne ne semble pas avoir d'influence sur le comportement de consommation., Sterdyniak Henri. Le choix des ménages entre consommation et épargne en France de 1966 à 1986. In: Observations et diagnostics économiques : revue de l'OFCE, n°21, 1987. pp. 191-210.

Number and size of households in France: geographical differences and evolution from 1962 to 1982. From 1962 up to 1982, the total number of households has strongly increased in France. The spatial distribution of the various household sizes - one person households are increasing and large ones decreasing - is quite different in French regions. As a result of these trends, while the average household size has been reduced in every department, the regional characteristics existing in 1962 have not totally disappeared in 1982., De 1962 à 1982, le nombre total de ménages a fortement augmenté en France. La répartition spatiale de cette progression, révèle d'importantes disparités entre les départements. Ces disparités se retrouvent dans l'évolution des deux tailles extrêmes de ménages (1 personne et 6 personnes et plus) : la progression des personnes seules, la régression des grands ménages affecte inégalement les différentes régions. La conjonction de ces mouvements explique en grande partie la réduction du nombre moyen de personnes par ménage, qui touche l'ensemble des départements français. Mais si les écarts en ce domaine tendent à se réduire, les spécificités régionales existant en 1962 n'ont nullement disparu en 1982., Chauviré Yvan. Nombre et taille des menages en France : disparités géographiques et évolution de 1962 à 1982.. In: Espace, populations, sociétés, 1986-2. Visages de la population de la France - Faces of french population [Changements démographiques et géographiques de la population de la France. Poitiers novembre 1985.] pp. 99-106.

Les ménages dans la phase de réduction : mobilité résidentielle et consommation de logement. La littérature sur la mobilité résidentielle nous montre que les familles qui déménagent cherchent un logement en « équilibre » avec la structure de la famille et du revenu familial. Ce sont surtout les jeunes familles, qui pendant leur quinze premières années, la phase de croissance, connaissent une mobilité élevée. La phase suivante a une mobilité considérablement plus basse. Les raisons pour déménager ne s'imposent plus. La réduction du nombre de personnes dans la famille n'entraîne pas nécessairement un déménagement vers un logement « approprié ». Les développements démographiques aux Pays-Bas produiront une augmentation du nombre de familles dans la phase ultérieure de réduction pour la période 1990 à 2010. Ce développement se traduira par une diminution de la mobilité résidentielle moyenne et du taux d'occupation des logements. Ceci entraînera des conséquences considérables pour la politique de logement social., Dieleman Frans M., Clark W. A. V., Deurloo M. C. Households in the reduction phase, residential mobility ans housing consumption. In: Espace, populations, sociétés, 1985-1. Migrations et urbanisation - Migrations and cities. pp. 233-239.

Diffusion du document : INRA Station d'Economie et Sociologie rurales 65 rue de Saint-Brieuc 35042 Rennes Cedex (FRA); Le présent rapport s'insère dans un ensemble d'études comparatives interculturelles, sur "la situation des femmes actives dans l'agriculture", réalisées par un groupe de travail international composé de chercheurs de six pays européens : Allemagne (RFA), Autriche, France, Hongrie, Pologne, Suède, avec l'appui du Centre Européen de coordination et de documentation en Sciences Sociales de Vienne. Ces études sont basées sur des enquêtes effectuées en 1978-79 dans les six pays cités, auprès de 2450 agricultrices (femmes mariées de moins de 60 ans, vivant et travaillant dans des exploitations agricoles), réparties dans 34 communautés rurales (dont 7 en France) qui, dans l'analyse des résultats, sont différenciées en 2 types, "urbanisées" et "agraires", les premières se situant près de zones urbanisées et industrialisées, les secondes en étant éloignées et restant dominées par l'activité agricole. Cette dichotomie repose sur une hypothèse de départ - qui par la suite n'a été que partiellement vérifiée - selon laquelle les transformations des modes de production et des modes de vie dans les exploitations agricoles, sontdépendantes de leur environnement socio-économique.

The households of foreigners in France: evolution and spatial disparities. The foreign households living in France between 1975 and 1982 have increased both in proportion and in size. This twofold trend is indicative of the importance of family reassembly while the immigration of workers strongly slowed down. The foreigners, and more particularly those coming from all over Africa, are used to share more frequently their dwellings with members of their families than with other workers and they very seldom live on their own. As a result, the average size of the foreign households has been growing while that of the French households has been decreasing. More precisely, the average sizes of households are shown to be closely related to the distribution of nationalities. A typology is set up, taking into account the numbers of French and foreign households according to their sizes within the agglomerations of more than 100000 inhabitants, in order to bring out the diversities of combinations within French space., La proportion des étrangers qui vivent dans les « ménages ordinaires » s'est accrue entre 1975 et 1982. En même temps, la taille des ménages dont la personne de référence est étrangère a augmenté. Ce double accroissement s'explique par l'importance du regroupement familial alors que l'immigration de travailleurs s'est fortement ralentie. Les étrangers, et notamment ceux qui viennent du continent africain, vivent plus rarement avec d'autres travailleurs (foyers) ou seuls, plus fréquemment avec leur famille. La taille moyenne des ménages étrangers a augmenté tandis que diminuait celle des ménages français. Elle est très fortement liée à la composition par nationalités. Une typologie, établie à partir du nombre de ménages français et étrangers selon la taille dans les agglomérations de plus de 100000 habitants permet de mettre en valeur la diversité des combinaisons dans l'espace français., Guillon Michelle. Les ménages étrangers en France : évolution et disparités spatiales. In: Espace, populations, sociétés, 1988-1. Ménages, familles et isolés - Households, families and lonely persons. pp. 53-67.

Conclusions du séminaire. 14. Seminaire: disparites de revenu des familles d'agriculteurs et implications pour la politique agricole

Dans cet article, on étudie le comportement d'un échantillon permanent de ménages suivis pendant vingt ans. On montre que l'interprétation en terme de variabilité du revenu est insuffisante. Pour comprendre pourquoi les ménages d'agriculteurs ont un taux d'épargne élevé, il faut tenir compte du fait qu'ils sont obligés de financer un capital d'entreprise avec des moyens modestes. D'une façon complémentaire, on donne une interprétation théorique du comportement des ménages d'agriculteurs basée sur l'hypothèse du revenu relatif. En supposant que le taux d'épargne d'un ménage est lié non à son niveau absolu de ressources mais à sa place dans la hiérarchie des revenus, on peut expliquer les disparités de taux d'épargne constatées à un moment donné. L'évolution dans le temps peut aussi être interprétée en termes de revenu relatif mais les résultats empiriques obtenus sur ce point restent très limités.

Diffusion du document : INRA Station d'Economie et Sociologie rurales 65 rue de Saint-Brieuc 35042 Rennes Cedex (FRA); L'étude comparative des conditions de mariées vie et de travail des femmes actives dans l'agriculture, menée en 1978 crans six pays européens, permet de situer la place de la femme dans l’exploitation agricole familiale, à un moment de profonde mutation de ce secteur d'activité. parmi les effets escomptés des transformations de l'agriculture, il en est un oui est assez souvent avancé : la régression de l'activité féminine familiale dans laproduction aquicole modernisée. Notre connaissance de la situation en France nous permettait d'en douter, mais qu'en était-il dans les autres pal,s européens ? comment situer objectivement la place de la femme dans l'exploitation agricole sinon en essayant de cerner quantitativement, l'ampleur de sa contribution au travail ?

Geographical analysis of approaches of geography of households and families: large families in Pays de la Loire region. Two features comprise the geographical analysis of the family: size and structure. The disparities of these two indicators must be correlated with age and socio-economic status in order to fully understand the spatial structure of society at the local level. The «Pays de la Loire» region is characterized by a relatively high proportion of large families. These are located in essentially rural areas. Smaller families are to be found in cities and their peri-urban regions. This pattern conforms with the national trend. The study of some marginal family types (non-family households...) reveals surprising location patterns, in Vendée choletaise for instance., Deux axes de recherche organisent l'analyse géographique de la famille : il s'agit de l'étude de la structure et de la taille des familles. Les distributions de ces deux indicateurs, pour autant qu'elles soient croisées avec les effets de structure par âge et de catégorie socio-professionnelle, constituent un élément important pour la compréhension des comportements spatiaux des sociétés locales. Les auteurs s'attachent à présenter les disparités géographiques des types et tailles de familles dans les Pays de la Loire. En 1982, le maintien d'un nombre significatif de familles nombreuses localisées de façon privilégiée en milieu rural, constitue l'une des originalités régionales. Toutefois les espaces urbains et péri-urbains sont caractérisés par le type dominant de la famille à descendance restreinte, ce qui semble conforme à l'évolution nationale. L'examen des formes marginales de la vie familiale (ménages sans famille...) révèle des localisations préférentielles en Vendée Choletaise et suggère des pratiques sociales d'accueil dans cette aire déjà originale par ses familles à descendance nombreuse., Bertrand Jean-René, Christians Charles. Approches d'une géographie des ménages et des familles. Les familles nombreuses dans les Pays de la Loire. In: Espace, populations, sociétés, 1988-1. Ménages, familles et isolés - Households, families and lonely persons. pp. 119-127.

En exploitant des données d'enquêtes, cet ouvrage essaye d'identifier les processus sous-jacents aux anticipations d'inflation. Il est montré qu'un processus mixte, mixant les processus adaptatif, extrapolatif et régressif permet une bonne représentation des anticipations révélées par les enquêtes.

— The influence of urban growth on contemporary changes in the Northern Alpine milieu as based on a study of family units. Family units have been taken here as epitomizing the change in the social and geographical milieu of the Northern French Alps between 1954 and 1975. Under the influence of urban growth, their structures and behaviour have undergone both uniformity and différenciation. The movements that have taken place on a large scale among a mobile population have replaced the basic attitudes of the more deeply-rooted population. The influence of the mountain environment on demography had faded. The communities with the fastest growth appear vulnerable, especially when they are small., Résumé. — Les ménages sont ici étudiés comme témoin de la transformation des espaces sociaux des Alpes du Nord de 1954 à 1975. Sous l'emprise urbaine, leurs structures et leurs comportements se sont à la fois banalisés et différenciés. Les déplacements de masse d'une population mobile se sont substitués aux comportements profonds d'une population plus enracinée. L'influence démographique de la montagne s'est effacée. Les unités de population en position de pointe paraissent fragiles, surtout si elles sont petites., Guibourdenche Henri. Le poids de l'urbain dans la transformation contemporaine des espaces sociaux nord-alpins. Le cas des ménages. In: Revue de géographie alpine, tome 70, n°1-2, 1982. pp. 111-136.

L'étude présentée dans ce.document a pour objectif d'analyser la contribution de la main d'œuvre féminine à la marche des exploitations agricoles dans des systèmes de production et des types d'agriculture divers, la division du travail et la répartition des rôles professionnels et familiaux entre les différents membres du ménage agricole - et de façon plus générale la place et le rôle des femmes dans l'organisation socio-économique du secteur agricole, l'animation et le développement des collectivités rurales.

The concept of residual savings is not very realistic : saving should rather be considered as the result of deliberate action. This observation, valid for the majority of households, is even more relevant for farmers and, generally, for entrepreneurs who allocate an important share of their income to savings. For this reason the financial behaviour of farmers should be examined in relation to savings rather than to consumption.

Considers differentiation by gender in household and demographic structure and in labour market opportunities in London in the 1980s. Uses small area wards as the basic level of analysis, and relates gender segmentation to other dimensions of social structure and change, especially socio-economic structure and change, and spatial variations in family status. Finds evidence of continued sexual inequality in London's labour market, for example in pay and occupational distribution. Supports the notion of «feminisation of poverty» as old age poverty, homelessness and low family incomes are disproportionately associated with women., Sexe et espace à Londres dans les années 1980. Cet article examine les différenciations selon les sexes de la structure familiale, démographique, et du marché de l'emploi à Londres dans les années 1980. Se fondant principalement sur l'observation de circonscriptions administratives de petite taille, l'analyse relie la segmentation selon les sexes à d'autres caractéristiques de la structure sociale, en particulier de la structure socio-économique et des variations spatiales des statuts familiaux. Les résultats témoignent d'une perpétuation de l'inégalité des sexes sur le marché du travail londonien, par exemple à travers la répartition des salaires et des professions. Ils confirment la notion d'une « féminisation de la pauvreté », les femmes étant surreprésentées parmi les personnes âgées pauvres, les sans-abris, les revenus familiaux les plus modestes., Congdon Peter. Gender and space in London in the 1980s . In: Espace, populations, sociétés, 1989-1. Sexe et espace - Sex and space. pp. 27-41.

Régulièrement, nous entendons que les Africains sont solidaires. Ce discours encensant cache bien d’autres formes d’échanges entre les parents, notamment les aides clandestines envers les familles d’origine des conjoints. Le plus souvent, on se contente des réalités présentées sur la sphère publique comme le transfert aux parents des biens matériels et de l’argent pour essentialiser la solidarité dite africaine. Un double jeu social entre les solidarités officielles et ostentatoires (les hébergements) et les solidarités officieuses et cachées (aides clandestines) détermine les recompositions familiales. En même temps, les aides clandestines soulèvent la question des limites entre l’immoralité et la moralité dans l’exercice des solidarités. Cet article poursuit deux objectifs : décrire les coulisses des pratiques de la solidarité dans les ménages et établir une relation entre les aides clandestines et les normes matrimoniales., We regularly hear that Africans are socially linked. This glorious discourse hides many other exchanges forms between parents, notably helps towards families-in-law which are not known by the other spouse. Most of the time, people takes into consideration only the known realities on the public sphere as parents’ transfer of goods and cash for a good meaning of the so-called African solidarity. There is a double face between official and apparent solidarities (the accommodations) and non-talked or hidden solidarities (spontaneous helps) which determines family reconstitutions. Meanwhile, hidden helps raise the issue on limits between immorality and morality in applying solidarities. This article has two objectives, that of describing the different practices of solidarity in households and establish a link between the hidden helps and the matrimonial norms.

International audience; L'objectif de cette communication est de voir si, face à la transition énergétique qui s'annonce, des changements sont perceptibles dans les pratiques de mobilité des ménages et des entreprises. Il s'appuie sur les résultats de deux enquêtes qualitatives menées auprès de ménages et d'entreprises au sein de territoires périurbains de la métropole lyonnaise. Les résultats montrent que certains changements sont perceptibles dans les pratiques de mobilité des ménages comme des entreprises : une rationalisation dans l'usage des véhicules (développement du covoiturage, choix de véhicules moins consommateurs, optimisation des itinéraires…), une évolution dans les choix de localisation visant à limiter l'éloignement des centres urbains et une amélioration de la qualité du bâti plus aisée en logement individuel qu'en logement collectif. Plusieurs raisons, souvent entremêlées, permettent d'expliquer ces évolutions : importance accordée aux enjeux environnementaux associés à la mobilité, prise de conscience de l'augmentation du coût de la mobilité routière… Mais ces résultats font également ressortir le poids des contraintes qui pèsent sur les pratiques de mobilité, notamment sur celles liées au travail. Pour réussir la transition énergétique dans le domaine de la mobilité il apparaît indispensable de se pencher plus précisément sur la question des contraintes générées par le monde du travail (organisation du travail, choix de localisation des entreprises, place accordée à la valeur travail par les ménages).

International audience; This paper aims to understand if changes are noticeable in the mobility choices of households and companies constraint by rising energy prices. It is based on the results of two qualitative surveys of households and companies in suburban areas of the city of Lyon. The results show that some changes are noticeable in household and companies choices of mobility, linked in particular to the raising importance of environmental issues, an awareness of the cost of road mobility. However, these results also highlight the weight of constraints on mobility choices, especially those related to work, thus, in the area of mobility, to reduce air pollution and greenhouse gases emissions, it is essential to look more specifically on the constraints generated by work.; L'objectif de cet article est de voir si des évolutions sont perceptibles dans les choix de mobilité des ménages et des entreprises face à la montée des contraintes énergétiques. Il s'appuie sur les résultats de deux enquêtes qualitatives menées auprès de ménages et d'entreprises au sein de territoires périurbains de la métropole lyonnaise. Les résultats montrent que certaines évolutions sont perceptibles dans les choix de mobilité des ménages comme des entreprises, liées notamment à l'importance accordée aux enjeux environnementaux, à une prise de conscience du coût de la mobilité routière… Mais ces résultats font également ressortir le poids des contraintes qui pèsent sur les choix de mobilité, notamment pour celles liées au travail. Pour réussir la transition énergétique dans le domaine de la mobilité, et plus précisément pour réduire la pollution atmosphérique et les émissions de gaz à effet de serre, il apparaît indispensable de se pencher plus précisément sur la question des contraintes générées par le travail.