C. Lebreton, P.-M. Leprêtre, Pierre Olivier Lang, Thomas Vogel, P.-H. Bréchat, J. Regnard, D. Rivière, M. Bellanger, J. Lonsdorfer, Centre Hospitalier Universitaire Vaudois [Lausanne] (CHUV), Anglia Ruskin University (ARU), Adaptations Physiologiques à l'Exercice et Réadaptation à l'effort - UR UPJV 3300 (APERE), Université de Picardie Jules Verne (UPJV)-CHU Amiens-Picardie, Les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (HUS), École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP), Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse (CHU Toulouse), Ingénierie et biologie cellulaire et tissulaire (IBCT (ex IFR133)), Centre Hospitalier Régional Universitaire de Besançon (CHRU Besançon)-Etablissement français du sang [Bourgogne-Franche-Comté] (EFS [Bourgogne-Franche-Comté])-Université de Franche-Comté (UFC), Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC)-Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC), French Cochrane Centre, Université Sorbonne Paris Cité (USPC), Institut Droit et Santé (IDS - U1145), Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Université Paris Cité (UPCité), Meyer, Laurence, Ecosystèmes Insulaires Océaniens (UMR 241) (EIO), Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER)-Institut Louis Malardé [Papeete] (ILM), Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Université de la Polynésie Française (UPF), Hasso Plattner Institute [Potsdam, Germany], EA Management des Organisations de Santé (EA MOS), PRES Sorbonne Paris Cité-École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP), Laboratoire de Neuroimagerie Assistée par Ordinateur (LNAO), Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), Amélioration génétique et adaptation des plantes méditerranéennes et tropicales (UMR AGAP), and Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad)-Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier SupAgro)
ObjectiveTo measure the impact of a short-term variable-workload endurance-training programme (PEP’C) on cardiorespiratory parameters and endurance, and also on quality of life for seniors. The respective roles of the perception of physical activity and the financial factor involved in joining such a program were also investigated.PopulationTwo hundred and thirty-two volunteers aged 50 or over voluntarily participated in the “Physical Fitness for Health” assessment (CAPS). Subjects presenting the common contra-indications to physical activity were previously excluded.MethodAfter an initial assessment of aerobic capacity using a maximum cardiorespiratory test, a special variable-workload endurance-training programme on ergometric bicycles was run, comprising 18 sessions of 30 minutes each for 9 weeks. A final assessment of aerobic capacity completed the program. Quality of life was measured before and after the PEP’C using the MOS-SF-36.ResultsThe volunteers’ mean age was 66.0 ± 6.5 years ; 77.5% were aged 60 to 74 years and 11.6% were 75 years or older. Among the volunteers, 15.9% had never practiced any sport or physical activity. One out of two said that maintaining their physical fitness was their main motivation. The programme adherence rate was 100%. Over 18 sessions, maximum cardiorespiratory parameters (MTP VO2peak and MMV) and aerobic endurance parameters (VT1, HR, VT1, and lactate at MTP) improved (P > 0.05). An effect of gender was observed whereby improvement in performance was significantly greater in women. For aerobic endurance abilities, a significant gain was measured for 92.2% of the participants. Before starting PEP’C, scores on the MOS-SF-36 were high in all dimensions. At the end, all quality of life dimensions were significantly improved and the increase in global score was 10.0% ± 20.0%. The mean scores in the dimensions of “perceived health” and “vitality” were those that increased most. In men, physical activity particularly improved the “vitality” dimension, while for women it was rather the “mental health” dimension (P < 0.01). On average, 134 € was the amount considered affordable for a program of this sort, this amount being strongly dependent on the level of satisfaction.ConclusionThis study confirms the feasibility and benefits of this “individually tailored” PEP’C on maximum cardiorespiratory and endurance parameters, and on quality of life, among seniors. It also shows that adherence to a programme of this type is more influenced by the satisfaction derived from practicing physical activity and sport than by affordability., ObjectifsMesurer l’impact d’un programme d’entraînement à l’effort personnalisé par créneaux (PEP’C) sur les paramètres cardiorespiratoires et d’endurance, mais également la qualité de vie des seniors. Les rôles respectifs de la perception de l’activité physique et du facteur financier sur l’adhésion à un tel programme étaient également investigués.PopulationDeux cent trente-deux volontaires âgés de 50 ans ou plus ayant volontairement participé à la consultation de l’aptitude physique pour la santé (CAPS). Les contre-indications habituelles à la pratique sportive étaient préalablement écartées.MéthodeAprès une évaluation initiale des capacités aérobiques avec réalisation d’une épreuve cardiorespiratoire maximale, un programme spécifique de reconditionnement en endurance à charge variable (PEP’C) comportant 18 séances d’ergocycle de 30 minutes chacune durant 9 semaines était proposé. Une évaluation finale des capacités aérobiques clôturait le programme. La qualité de vie était mesurée avant et après le PEP’C à l’aide du MOS-SF-36.RésultatsLa moyenne d’âge des volontaires était de 66,0 ± 6,5 ans ; 77,5 % étaient âgés de 60–74 ans et 11,6 % de 75 ans ou plus. Parmi les volontaires, 15,9 % n’avaient jamais pratiqué d’activité physique et sportive. Un sur deux déclarait que le maintien ou la remise en forme physique était leur motivation pour faire du sport. Le taux d’adhésion était de 100 %. En 18 séances, une amélioration des paramètres cardiorespiratoires maximaux (PMT, VO2pic, VMM) et des paramètres d’endurance aérobie (SV1, FC au SV1, taux de lactate à la PMT) était observée (p < 0,05). Il a été observé un effet du sexe avec une augmentation des performances significativement supérieure chez les femmes. Pour les aptitudes d’endurance aérobie, il était mesuré un gain significatif pour 92,2 % des participants. Avant d’initier le PEP’C, les scores au MOS-SF-36 étaient élevés dans tous les domaines. À la fin du PEP’C, tous les domaines de qualité de vie étaient significativement augmentés et l’augmentation du score global était de 10,0 ± 20,0 %. Les scores moyens dans les dimensions de « santé perçue » et de « vitalité » étaient les plus augmentés. Chez les hommes, la pratique d’une activité physique améliorait particulièrement la dimension « vitalité » alors que pour les femmes c’était plutôt la « santé psychique » (p < 0,01). En moyenne, 134 € était la somme qui pourrait être dédiée à un tel programme, le montant étant fortement dépendant du niveau de satisfaction.ConclusionCette étude confirme la faisabilité et les bénéfices du programme personnalisé PEP’C sur les principaux paramètres cardiorespiratoires maximaux, l’endurance et la qualité de vie des seniors. Elle montre aussi que l’adhésion à un tel dispositif est peu influencée par la satisfaction induite par la pratique d’une activité physique et sportive que par les coûts engendrés.