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International audience; Persistent infection with some mucosal a-genus human papillomaviruses (HPVs; the most prevalent one being HPV16) can induce cervical carcinoma, anogenital cancers, and a subset of head and neck squamous cell carcinoma (HNSCC). Cutaneous b-genus HPVs (such as HPV5 and HPV8) associate with skin lesions that can progress into squamous cell carcinoma with sun exposure in Epidermodysplasia verruciformis patients and immunosuppressed patients. Here, we analyzed mechanisms used by E6 proteins from the aand b-genus to inhibit the interferon-b (IFNB1) response. HPV16 E6 mediates this effect by a strong direct interaction with interferon regulatory factor 3 (IRF3). The binding site of E6 was localized within a flexible linker between the DNAbinding domain and the IRF-activation domain of IRF3 containing an LxxLL motif. The crystallographic structure of the complex between HPV16 E6 and the LxxLL motif of IRF3 was solved and compared with the structure of HPV16 E6 interacting with the LxxLL motif of the ubiquitin ligase E6AP. In contrast, cutaneous HPV5 and HPV8 E6 proteins bind to the IRF3-binding domain (IBiD) of the CREB-binding protein (CBP), a key transcriptional coactivator in IRF3-mediated IFN-b expression. IMPORTANCE Persistent HPV infections can be associated with the development of several cancers. The ability to persist depends on the ability of the virus to escape the host immune system. The type I interferon (IFN) system is the first-line antiviral defense strategy. HPVs carry early proteins that can block the activation of IFN-I. Among mucosal a-genus HPV types, the HPV16 E6 protein has a remarkable property to strongly interact with the transcription factor IRF3. Instead, cutaneous HPV5 and HPV8 E6 proteins bind to the IRF3 cofactor CBP. These results highlight the versatility of E6 proteins to interact with different cellular targets. The interaction between the HPV16 E6 protein and IRF3 might contribute to the higher prevalence of HPV16 than that of other high-risk mucosal HPV types in HPV-associated cancers.

Significance Transmembrane signaling through G protein–coupled receptors (GPCRs), originally described as requiring coupling to intracellular G proteins, also uses G protein–independent pathways through β-arrestin recruitment. Biased ligands, by favoring one of the multiple bioactive conformations of GPCRs, allow selective signaling through either of these pathways. Here, we identified Serodolin as the first β-arrestin–biased agonist of the serotonin 5-HT 7 receptor. This new ligand, while acting as an inverse agonist on G s signaling, selectively induces ERK activation in a β-arrestin–dependent way. Importantly, we report that Serodolin decreases pain intensity caused by thermal, mechanical, or inflammatory stimuli. Our findings suggest that targeting the 5-HT 7 R with β-arrestin–biased ligand could be a valid alternative strategy to the use of opioids for the relief of pain.

C LEF DICHOTOMIQUE ARTIFICIELLE DES ESPÈCES DE CYNORKIS THOUARS ÉVOQUÉES DANS L’ ARTICLE 1. Feuilles ovales.............................................................................................................................................. 2 — Feuilles suborbiculaires................................................................................................................................ 3 2. Plante terrestre, hampe de moins de 30 cm.................................................................... C. tryphioides Schltr. — Plante lithophyte, hampe de plus de 30 cm.............................................. C. ankaranensis Hervouet, sp. nov. 3. Plus de 3 écailles sur la hampe florale, fleurs blanc verdâtre......................................................................................................................................................... C. leandriana (H.Perrier) Hervouet, comb. nov., stat. nov. — De une à deux écailles sur la hampe florale, fleurs roses et blanches........... C. windsorensis Hervouet, sp. nov., Published as part of Hervouet, Jean-Michel & Hermans, Johan, 2022, Deux nouvelles espèces du genre Cynorkis Thouars (Orchidaceae, Orchidioideae) à Madagascar, et une nouvelle combinaison pour Cynorkis tryphioides var. leandriana (H. Perrier) Bosser, pp. 63-79 in Adansonia (3) (3) 44 (9) on page 66, DOI: 10.5252/adansonia2022v44a9, http://zenodo.org/record/6373284

Cynorkis tryphioides Schltr. (Fig. 1) Annales du Musée colonial de Marseille, série 3, 1: 12 (Schlechter 1913). — Bicornella tryphioides (Schltr.) Szlach. & Kras, Richardiana 6 (3): 146 (Szlachetko & Kras 2006). — Type: Madagascar. Sambirano, collines découvertes des montagnes de la rive gauche du Sambirano, c. 2000 m alt., II.1909, fleurs lilacées, terrestre, deux tubercules oblongs, H. Perrier 1865 (holo-, P [P00102074]!). AUTRES SPÉCIMENS ÉTUDIÉS. — Madagascar. Ankarana, alt. 369- 432 m, 6.II.1996, D. Andrianantoanina & R. Bezara 944 (P[P00241781]!); Maromandia (Ankaramy), fleur rose, XII.1923, R. Decary 1367 (P[P00102075]!); Maromandia, II.1923, R. Decary 1426 (P[P00102076]!); Maromandia, péninsule de Radama, III.1923, R. Decary 1512 (P[P00102077]!); Bemanevika haut, rochers humides, 600 m, XII.1942, fleurs violettes, Herbier du Jardin botanique de Tananarive 5576 (P[P00102078]!); Befandriana, Ambodiamontana, prairie, XII.1942, Herbier du Jardin botanique de Tananarive 5584 (P[P00102079]!); Diégo-Suarez, entre Ambodimagodro et Ambondrofe, collines calcaires de l’Ankarana et plateau, forêt tropophile, 250 m, XII.1937 - I.1938, fleurs roses, H. Humbert 18998 (P[P00102080]!); Diego-Suarez, à l’ouest d’Ambodimagodro, plateau et collines calcaires de l’Ankarana, forêt tropophile, sol argilocalcaire, fleurs roses très pâles, sauf les lobes latéraux du labelle rose vif, feuilles pâles, mates, étalées sur le sol, grisâtres en dessous, 200 m, XII.1937 - I.1938, H. Humbert 19018 (P[P00102081, P00102082]!); de la haute Maevarano au bas Sambirano par Bealanana et la haute Sandrakoto, prairie secondaire sur argiles latéritiques, 1400- 1700 m, II.1951, fleurs violettes, H. Humbert & R. Capuron 25401 (P[P00102083]!; K; TAN); Diego Suarez, Forêt d’Ambre, forêt ombrophile sur argile latéritique de basalte, vers 1000 m, XII.1959 - I.1960, H. Humbert 32147 (P[P00102084]!; BR; K); Montagnes du Sambirano, endroits découverts de 300 à 800 m, I.1923, deux tubercules allongés, deux feuilles appliquées sur le sol, fleurs lilas, H. Perrier 15338 (P[P00102085]!); Sambirano, Antsahabe près de Beangona (Haut Sambirano), rochers vers 400 m, XII.1912, H. Perrier 15748 (P[P00102086]!); Camp d’Ambre, montagne d’Ambre, vers 900 m, I.1926, H. Perrier 17558 (P[P00102087]!); Route de Bealanana, sur une pente de rochers humides, dans des poches d’humus, 612 m, 13.I.2016, deux feuilles à la base, A. & C. Sieder, & J. Andriantiana L6978 (= Hermans 7987) (WU!); Antsiranana, Vohemar, Daraina, forêt d’Ambilondromba, prairie secondaire avec fourrés, en lisière de forêt primaire, plante de 20 cm de haut, labelle violet, le reste à très faible coloration violette (photo), 380 m, 24.I.2004, L. Nusbaumer et al. LN1088 (K[K000395940], G); Province d’Antsiranana, entre Ambilobe et Daraina, en forêt sèche, 70 m, 20.I.2011, A. Sieder, W. Knirsch & J. Andriantiana FS6201 (= Hermans 6954) (K; WU[WU084988]!); Ankarana, face à l’entrée principale du parc national, 5.II.2017, fleurs blanches et violettes, 164-172 m, A. & C. Sieder, M. Pertl, D. Prehsler & J. Andriantiana L7284 (WU!); Province de Mahajanga, RN33 en direction de Bealanana, I.2017, talus de latérite, 8-10 fleurs, feuilles 2-3 cm, fleurs mauves, parmi les fougères, Hermans 8113 (K!); Montagnes du Sambirano, endroits découverts, I.1921, C. d’Alleizette 7069 (L[L1505709]!). CONSERVATION. — Cette espèce n’est pas menacée, classement LC d’après les critères de l’UICN (UICN 2012). En effet de nombreuses stations sont connues des auteurs dans la région Atsinanana, outre celles attestées par les spécimens d’herbiers. DESCRIPTION Petite plante terrestre de 5-28 cm de haut, à tubercules de 14 × 8 mm et racines de 1 mm de diamètre, portant 2 feuilles radicales ovales-aiguës (3-3,2 × 2-2,3 cm), glabres, étalées sur le sol. Hampe glabre, de 1,8-2 mm de diamètre, portant une petite gaine vers le milieu, et parfois une autre plus petite plus haut; épi lâche, à 15-17 petites fleurs résupinées (de 8-10 mm de long, ovaire compris) glabres; bractées florales de 4,5-7 mm de long et 1,1-1,8 mm de large, égalant l’ovaire. Sépales concaves, presque naviculaires, obtus, d’un blanc légèrement lavé de violet, le médian largement ovale, long de 2,6-3,6 mm et large de 1-2,1 mm, uninerve et formant casque avec les pétales, les latéraux oblongs, longs de 2,8-3,5 mm et larges de 1,1-1,8 mm, peu dissymétriques, à 2 nervures.Pétales blancs à marge teintée de violet, de 1,9-3,2 × 0,9-1,6 mm, obtus, dilatés au milieu du bord antérieur et à 2 nervures. Labelle long de 2,3-4,1 mm et large de 2,4-3,4 mm, concave et blanc à la base, puis trilobé et violet, les lobes latéraux rhombiques, presque carrés, de 1,3 mm de côté environ, trinervés, le médian de forme semblable mais échancré ou courtement bifide au milieu; éperon cylindrique ou un peu atténué, de 2-4 mm de long, de 0,5-1 mm de diamètre, bilobé à l’extrémité, parfois légèrement sillonné sur toute sa longueur. Colonne de 1,5-2,2 × 1-1,5 mm. Anthère arrondie, effacée; canaux et caudicules de 1 mm; viscidies petites, aiguës, en pointe repliée sous le rostelle; pollinies de 1,2 mm de long. Rostelle trilobulé en avant, le lobule médian prolongé en arrière sur le clinandre par une cloison verticale, séparant les 2 canaux. Processus stigmatifères ne dépassant pas du périanthe, soudés jusqu’au sommet par leur bord externe. Ovaire torsadé glabre, de 4-6 mm de long et 0,8-1,6 mm de large. NOTE Les plantes que nous allons voir dans la suite sont beaucoup plus grandes, le plus souvent de taille supérieure à 30 cm. La Fig. 1B présente le port de Cynorkis tryphioides Schltr. On notera l’écaille unique à mi-hauteur de la hampe (hors épi). La Fig. 1C montre le détail d’une fleur. On notera le lobe médian du labelle courtement bilobé à l’extrémité. Les fleurs sont très pâles, à l’exception du labelle, détail qui distingue C. tryphioides Schltr. des autres espèces présentées ici. Une caractéristique notable qui ne figure pas dans la diagnose d’origine est que l’éperon est nettement bilobé, ce qui est visible sur le type. Il peut même être sillonné sur sa longueur, c’est un autre caractère qu’on ne retrouvera pas sur les autres espèces. Le type montre deux petites gaines sur la hampe, mais il n’y en a généralement qu’une seule., Published as part of Hervouet, Jean-Michel & Hermans, Johan, 2022, Deux nouvelles espèces du genre Cynorkis Thouars (Orchidaceae, Orchidioideae) à Madagascar, et une nouvelle combinaison pour Cynorkis tryphioides var. leandriana (H. Perrier) Bosser, pp. 63-79 in Adansonia (3) (3) 44 (9) on pages 66-68, DOI: 10.5252/adansonia2022v44a9, http://zenodo.org/record/6373284, {"references":["SCHLECHTER R. 1913. - Orchidacees de Madagascar - Orchidacae Perrierianae Madagascarienses. Annales du Musee colonial de Marseille, serie 3, 1: 148 - 202. https: // www. biodiversitylibrary. org / page / 3402169","SZLACHETKO D. L. & KRAS M. 2006. - Materiaux pour la revision des Habenariinae (Orchidaceae, Orchidoideae). Richardiana 6: 138 - 146."]}

Cynorkis ankaranensis Hervouet, sp. nov. (Figs 6; 7; 8) Cynorkis ankaranensis Hervouet , sp. nov. praebet paene easdem flores ut Cynorkis windorensis Hervouet sp. nov., sed est major planta (elatissimae plantae in altitudinem exeunt 55 cm vs 34 cm), floriis amplioribus (maximus numerus attingit 75 vs 40) distributae in majore parte inflorescentiae. Maxima dissimilatio tamen est in foliis, quae sunt majores (circa 10 cm vs 6 cm), ovatae et acutae (vs suborbiculatae et obtusae), uniformiter virides valde lucidae (vs albae viridotessellatae). TYPE. — Madagascar. Région Diana de Madagascar, district d’Ambilobe, forêt d’Andranonakoho, km 103 de la route de Diego-Suarez à Ambilobe, c. 300 m alt., 29.I.1960, G. Cours & H. Humbert 5514 (holo-, P [P00102089]!) (six plantes). AUTRES SPÉCIMENS ÉTUDIÉS. — Madagascar. district d’Ambilobe, montagne d’Andavakafanihy, calcaires de l’Ankarana vers 200 m, km 105 de la route de Diego-Suarez à Ambilobe, 3.II.1960, G. Cours & H. Humbert 5604 (P [P00102090]!, cinq plantes; TAN); province de Diego-Suarez, collines et plateaux calcaires de l’Ankarana du Nord, forêt tropophile, 24.I.1960 au 29.II.1960, H. Humbert & G. Cours 32558 (P[P00102091]!, deux plantes); province de Diego-Suarez, collines et plateaux calcaires de l’Ankarana du Nord, forêt tropophile, 24.I.1960 - 29.II.1960, H. Humbert & G. Cours 32558 (P[P00102092]!, trois plantes); falaise de l’Ankarana, éboulis calcaire, I.1969, P. Morat 3068 (P[P00102093]!, deux plantes); canyon de l’Ankarana, sur argile basaltique, I.1969, P. Morat 3101 (P[P00102094]!, quatre plantes; TAN); sous-bois du plateau calcaire (zone du Lac Vert), massif de l’Ankarana, 3.III.1991, M. Bardot-Vaucoulon 439 (P[P00334653]!, trois plantes); réserve spéciale d’Ankarana, accès au tsingy au-dessus de la grotte des fanihy, 8.III.2003, M. Bardot-Vaucoulon 1116 (P[P00455407]!, trois plantes; TAN); Ankarana, alt. 180 m, 23.I.1996, D. Andrianantoanina & R. Bezara 936 (K!; MO). DISTRIBUTION ET ÉCOLOGIE. — L’habitat est la forêt sèche caducifoliée, dans les rocailles calcaires du Jurassique moyen. L’espèce est connue pour l’instant uniquement du Tsingy de l’Ankarana, où elle n’est pas rare (Fig. 9). Elle pousse parfois dans l’humus de la végétation en mosaïque, parfois en lithophyte. Sur une seule station on la retrouve en compagnie de Cynorkis tryphioides Schltr. (spécimens D. Andrianantoanina & R. Bezara 936 (K) et 944 (K, P), qui se distinguent au premier coup d’oeil par la taille des feuilles: longueur de 11 cm pour C. ankaranensis Hervouet, sp. nov., moins de 3 cm pour C. tryphioides Schltr., pour ce dernier les 4 plantes de la planche ayant bien une unique petite écaille en milieu de hampe). PHÉNOLOGIE. — Cynorkis ankaranensis Hervouet, sp. nov. fleurit de janvier à fin février, voire au tout début de mars. ÉTYMOLOGIE. — Du Tsingy de l’Ankarana, dans la région Diana de Madagascar. DESCRIPTION Plante terrestre ou lithophyte dressée, glabre, de 30-55 cm de haut. Racines vermiculées, deux tubercules blancs de 3 × 1,5 cm. Deux feuilles basales, opposées, sessiles, oblongues ou ovales, de 6-15 × 4,5-6 cm, à apex aigu, d’un vert franc brillant et uni dessus, d’un vert un peu plus clair et brillant dessous, avec 5 nervures principales visibles sur le sec dessus, une nervure principale saillante en dessous. Inflorescence de 30-55 cm de haut, portant à la base 1 à 3 petites gaines apiculées. Racème lâche de 10-25 cm de long (un tiers à deux tiers, le plus souvent moitié supérieure de la hampe), portant 15-75 fleurs roses et blanches, résupinées, très semblables à celles de Cynorkis windsorensis Hervouet, sp. nov. (Fig. 6C). Bractées florales étroites de 3-4 mm de long. Ovaire torsadé très courtement pédicellé, rougeâtre, de 5-7,5 × 2 mm; fleurs roses avec labelle à gorge blanche. Sépale dorsal oblong-ovale de 3-3,9 × 1,5-1,8 mm, naviculaire, obtus; sépales latéraux obovales, concaves, de 3-4 × 1,2-2 mm de long, à apex aigu; pétales obovales, de 2-3,4 × 1,3-1,8 mm, dissymétriques, connivents en casque avec le sépale dorsal. Labelle infère de 4-5 × 3-5 mm, concave à la base, trilobé, les lobes latéraux rhomboïdaux, à 3 nervures, de 1,5-2 × 1,5-2 mm, le lobe central carré, à trois nervures, de 1,5 mm de côté; éperon (Fig. 6D) de 3-11 mm de long, de 0,75-1 mm de diamètre environ mais se réduisant progressivement, divisé par un léger sillon à l’extrémité ou très courtement bilobé, à extrémité plus foncée. Colonne de 1,9-2 × 1,4-1,5 mm. Bras stigmatiques 1-2 mm, joints aux lobes latéraux du rostelle, parallèles aux pétales et visibles à leur base. Viscidies presque jointes, blanches, suspendues au-dessus de la gorge du labelle. CONSERVATION La zone d’occupation a une superficie de moins de 500 km 2. Cependant elle est située sur le Tsingy de l’Ankarana, constitué en parc national. Elle n’est pas rare dans ses stations et elle est de plus protégée par l’inaccessibilité du karst, dont seule une petite partie est équipée pour recevoir des visiteurs. L’espèce est donc classée provisoirement en catégorie « non menacée » (LC), ne répondant à aucun des autres critères de l’UICN. DISCUSSION Parmi les spécimens du MNHN étiquetés Cynorkis tryphioides var. leandriana par Jean Bosser, huit, listés cidessus et représentant en tout 26 plantes, montrent des différences notables. Toutes ces plantes proviennent du Tsingy de l’Ankarana, de stations très proches les unes des autres, raison pour laquelle une visite de ce parc national situé entre Ambilobe et Diego-Suarez a été programmée en février 2020. De nombreuses plantes vivantes ont été effectivement retrouvées en fleurs dans certaines des stations mentionnées sur les spécimens, en particulier près de la grotte des fanihy (roussettes), lieu de récolte de Martine Bardot-Vaucoulon en janvier 2003. Cependant, même si les fleurs sont semblables, des différences flagrantes par rapport à Cynorkis windsorensis Hervouet, sp. nov. et Cynorkis leandriana (H.Perrier) Hervouet, comb. nov., stat. nov., existent au niveau des feuilles. Elles sont de façon constante plus longues, ovales plutôt qu’orbiculaires, luisantes, comme cirées, à apex aigu, d’un vert pâle uni sans tessellation, avec une nervation et une couleur différente, moins apprimées sur le sol et même parfois légèrement condupliquées (Fig. 6A). La hampe florale est plus longue, l’épi occupe une plus grande portion de la hampe, qui est plus longue, avec plus de fleurs (Fig. 6B). Les sépales latéraux sont à apex aigu au lieu de convexe. Toutes ces différences amènent à considérer qu’il s’agit d’une autre espèce. Des spécimens montrent une tendance à la cléistogamie, avec sur la même hampe des fruits ouverts et des fleurs fermées déjà en train de faner., Published as part of Hervouet, Jean-Michel & Hermans, Johan, 2022, Deux nouvelles espèces du genre Cynorkis Thouars (Orchidaceae, Orchidioideae) à Madagascar, et une nouvelle combinaison pour Cynorkis tryphioides var. leandriana (H. Perrier) Bosser, pp. 63-79 in Adansonia (3) (3) 44 (9) on pages 74-78, DOI: 10.5252/adansonia2022v44a9, http://zenodo.org/record/6373284

Hervouet, Jean-Michel, Hermans, Johan (2022): Deux nouvelles espèces du genre Cynorkis Thouars (Orchidaceae, Orchidioideae) à Madagascar, et une nouvelle combinaison pour Cynorkis tryphioides var. leandriana (H.Perrier) Bosser. Adansonia (3) 44 (9): 63-79, DOI: 10.5252/adansonia2022v44a9

Cynorkis leandriana (H.Perrier) Hervouet, comb. nov., stat nov. (Fig. 2) Benthamia leandriana H.Perrier, Notulae Systematicae 14: 139 (Perrier de la Bâthie 1951). — Cynorkis tryphioides var. leandriana (H.Perrier) Bosser, Contribution à l’étude des Orchidaceae de Madagascar. X, Adansonia, nouvelle série, 9 (3): 343-359 (Bosser 1969). TYPE. — Madagascar. Tsingy du Bemaraha, 9 e Réserve naturelle, sur rocailles calcaires, J. Leandri 951 (holo-, P [P00102088]!). HABITAT ET RÉPARTITION. — Connue d’un spécimen unique du Tsingy du Bemaraha. Les coordonnées approximatives du Tsingy de Bemaraha sont: 19°1’S, 44°46’E. ÉTYMOLOGIE. — Cette espèce a été dédiée par Henri Perrier de la Bâthie à Jacques Leandri, qui collecta le type en 1933 dans le Tsingy de Bemaraha, en compagnie de Henri Humbert. Jacques Leandri fut directeur adjoint du laboratoire de phanérogamie au Muséum national d’Histoire naturelle. CONSERVATION. — Cette espèce n’est pour l’instant connue que par son holotype et son statut de conservation ne peut être évalué. DESCRIPTION Tubercules et racines non vus. Plante lithophyte dressée, glabre, de 30-40 cm de haut, à deux feuilles basales opposées, sessiles, sub-orbiculaires, de 6 cm de long et 5-5,5 cm de large, apprimées sur le sol, apiculées, à 15 nervures plus ou moins bifurquées. Hampe portant au-dessus de la base de 4 à 5 petites gaines caulinaires étroitement apiculées, la plus basse de 20 mm, les autres de 4-5 mm. Racème assez lâche de 10 cm de long, portant environ 30 fleurs. Bractées florales ovales-lancéolées, aiguës, de 3-4 mm de long, plus courtes que l’ovaire pédicellé. Fleurs résupinées blanc verdâtre, de 10 mm de long en comptant l’ovaire, périanthe de 3 mm. Sépales oblongs, concaves et obtus, de 3-3,3 mm de long à base dilatée et apex obtus, à trois nervures. Pétales obovales, à deux nervures, à marge antérieure dilatée, adnés à la base à la colonne. Labelle cunéiforme, à base concave et trinerve, trilobé dans la partie supérieure, à lobes trinerves tronqués, le lobe médian égal aux lobes latéraux ou jusqu’à deux fois plus petit; éperon de 4-5 mm de long, un peu plus court que l’ovaire, à apex en massue échancrée ou courtement bilobée. Ovaire cylindrique glabre, torsadé et arqué, de 4-6 mm de long et environ 1 mm de diamètre. Rostellum trilobé à lobe médian plus grand allongé en lame de 2 mm de long, munie sur sa face supérieure d’une très forte carène en relief. DISCUSSION En 1951, Henri Perrier de la Bâthie publie 4 nouvelles espèces de Benthamia de Madagascar (Perrier de la Bâthie 1951), issues des collectes de Henri Humbert (1887-1967) et Jacques Leandri (1903-1982), datant sans doute de janvier ou février 1933. La première espèce est Benthamia leandriana H.Perrier. Le port et la description suggèrent fortement un Cynorkis, comme on peut le voir sur le type (Fig. 2). La couleur blanc verdâtre des fleurs, selon une inscription manuscrite à l’encre sur le type, est cependant inhabituelle. En 1969, Jean Bosser publie dans la revue Adansonia, nouvelle série (Bosser 1969) onze nouveaux Cynorkis, une nouvelle variété et forge une nouvelle combinaison pour le Benthamia leandriana qu’il rapporte au genre Cynorkis avec la combinaison Cynorkis tryphioides var. leandriana (H.Perrier) Bosser. Ce taxon montre trop de différences (taille, feuilles, fleurs, biotope) pour être maintenu comme variété de Cynorkis tryphioides Schltr., d’où la nouvelle combinaison. C’est une plante lithophyte, contrairement à Cynorkis tryphioides Schltr. Elle se distingue des autres espèces du complexe par ses fleurs blanc verdâtre, par son habitus et un nombre different de petites écailles sur le racème. Son unique station est de plus très éloignée des autres. Deux spécimens des plateaux calcaires de l’Ankarana conservés à P, H. Humbert 32558 et G, Cours 5514, ontété rapportés par Jean Bosser à ce taxon.Ces spécimens de l’Ankarana comportent toutefois des caractères, en particulier les grandes feuilles ovales, vert uni et brillantes, la taille des plantes, le nombre de fleurs, leur forme et leur couleur, qui nous conduisent à l’en séparer et à les rapporter à une espèce différente, Cynorkis ankaranensis Hervouet, sp. nov., décrite dans la suite de cet article., Published as part of Hervouet, Jean-Michel & Hermans, Johan, 2022, Deux nouvelles espèces du genre Cynorkis Thouars (Orchidaceae, Orchidioideae) à Madagascar, et une nouvelle combinaison pour Cynorkis tryphioides var. leandriana (H. Perrier) Bosser, pp. 63-79 in Adansonia (3) (3) 44 (9) on pages 68-70, DOI: 10.5252/adansonia2022v44a9, http://zenodo.org/record/6373284, {"references":["PERRIER DE LA BATHIE H. 1951. - Orchidees de Madagascar et des Comores. Nouvelles observations. Notulae Systematicae 14 (2): 138 - 165. https: // www. biodiversitylibrary. org / page / 8067581","BOSSER J. 1969. - Contribution a l'etude des Orchidaceae de Madagascar. X. Adansonia, nouvelle serie, 9 (3): 343 - 359. https: // www. biodiversitylibrary. org / page / 59837149"]}

Cynorkis windsorensis Hervouet, sp. nov. (Figs 3; 4; 5) Cynorkis windsorensis Hervouet , sp. nov. est major quam Cynorkis tryphioides Schltr. (22-34 cm vs 5-18 cm), foliis sub-orbicularis tessellatis (vs ovalibus uniformiter viridibus), dissimile conformatione labelli trilobati, dissimile calcare (obtuso et roseo vs bilobato, canaliculato cum vertice viride), dissimile colore florium (alba et rosea vs purpurea), dissimile medio (lithophytico vs terrestre). Ad Cynorkis leandriana (H.Perrier) Hervouet maxime propinqua est, sed differt statura humiliore, numero tegularum in inflorescentia (1-2 vs 4-5 in Cynorkis leandriana ), longitudine inflorescentiae ad longitudinem foliarum (relatio 3-4,25 vs 6-7), colore florium (alba et rosea vs subviride alba), calcare obtuso (vs bilobato et canaliculato). TYPE. — Madagascar. Province de Diego-Suarez, Andrafiamena, forêts aux alentours d’Anjahankely, tsingys, falaises de 4 m, substrat calcaire, herbe de 30 cm, deux feuilles avec nervation parallèle, blanches à la base, alt. 431 m, 20.XII.2010, Z. Burivalova 109 (holo-, P [P00932467]!; iso-, G [G00304080]; K [K000718770]). Une photo de L. Gautier de 2012 se rapporte à cette station. AUTRES SPÉCIMENS ÉTUDIÉS. — Madagascar. Montagne des Français, Andona Guera, vers le « Jungle Park », 235 m, II.2017, A. & C. Sieder, M. Pertl, D. Prehsler & J. Andriantiana 7215 (WU!, photo); Antsiranana, Windsor Castle, sur des rochers au sommet, 341 m, A. & C. Sieder, M. Pertl, D. Prehsler & J. Andriantiana L7232 (= Hermans 8278) (JH!; WU!; culture); Antsiranana, Windsor Castle, 16.XII.2002, Röösli & Hoffman Sni 35/02 (= Hermans 6821). DISTRIBUTION ET ÉCOLOGIE. — Cynorkis windsorensis Hervouet, sp. nov. est une plante des rocailles calcaires et des tsingys, à une altitude variant entre 235 et 440 m. Il y a trois stations connues (Fig. 9). L’altitude du sommet de Windsor Castle (baie de Diego-Suarez) est de 401 m. PHÉNOLOGIE. — Cynorkis windsorensis Hervouet, sp. nov. fleurit de décembre à février. La floraison à Windsor Castle le 25 février 2020 était beaucoup plus avancée que le 21 février 2001, phénomène constaté aussi sur Neobathiea spatulata H.Perrier, autre orchidée observée dans le même lieu. L’espèce fleurit en même temps et sur les mêmes stations que Disperis erucifera H.Perrier, autre espèce lithophyte. ÉTYMOLOGIE. — Cette espèce est nommée d’après sa station la plus remarquable, le mont appelé «Windsor Castle » dans la baie de Diego-Suarez. CONSERVATION. — La zone d’occupation connue est bien inférieure à 10 km 2 selon le critère B2 de l’IUCN pour le classement en danger critique (CR), elle est de plus sévèrement fragmentée, en trois stations (critère B2a). Les populations ne semblent pas en déclin, ni subir des variations importantes (critères B2b et B2c), raison pour laquelle le classement en danger critique (CR) ne peut être retenu. Par contre la station de Windsor Castle ne fait que quelques mètres carrés et a moins de 50 individus. Même des prélèvements par des botanistes peuvent causer rapidement son extinction. L’abondance dans les deux autres stations n’est pas connue. En se fondant provisoirement sur la station de Windsor Castle le classement serait «en danger » (EN) en raison du critère D, population de moins de 250 individus. DESCRIPTION Plante lithophyte dressée, glabre, de 22-34 cm de haut. Deux feuilles basales, apprimées sur le sol, opposées, sessiles, un peu engainantes, l’une occultant légèrement la base de l’autre, sub-orbiculaires, de 6-10 × 5-6 cm, avec apex à angle obtus ou parfois courtement apiculées, de couleur blanchâtre ou vert laiteux, tesselées par un quadrillage de traits vert foncé, motif visible seulement sur le frais, avec 15-23 nervures principales. Hampe de coloration rougeâtre, de 22-34 cm de haut, avec sous l’épi 1 ou 2 gaines apiculées. Racème lâche de 10-15 cm de long (tiers ou moitié supérieure de l’inflorescence), portant 8-40 fleurs roses résupinées. Bractées florales étroites de 1-2 mm de long, plus petites que l’ovaire pédicellé et torsadé, rougeâtre, de 5 mm de long; fleurs roses, avec labelle rose à gorge blanche, la couleur blanche débordant jusqu’à la base des lobes. Sépale dorsal oblong-ovale de 3-3,5 × 2-2,5 mm, naviculaire, obtus; sépales latéraux oblongs, concaves, de 3 × 1,2-2 mm, à apex obtus; pétales obovales, de 2-3 × 1 mm, à marge antérieure dilatée et adnés à la colonne à la base, connivents en casque avec le sépale dorsal, parfois bicolores roses et blancs. Labelle infère de 2,8-3,5 × 3-4 mm, concave à la base, trilobé, les lobes latéraux rhomboïdaux, de 1,5-2 × 1,5-2 mm, le lobe central deux fois plus petit, tronqué, presque carré, de 1-1,5 mm de côté; éperon cylindrique (Fig. 4C) de 4-5 mm de long, parfois légèrement claviforme ou bilobé à l’extrémité, épousant la forme courbée de l’ovaire. Rostelle trilobulé, allongé en lame de 2 mm de long, avec sur sa face supérieure une cloison verticale séparant les deux canaux. Viscidies presque jointes, blanches, au-dessus de la gorge du labelle. DISCUSSION Lors d’un voyage de la Société Française d’Orchidophilie à Madagascar en février 2001, des plantes initialement rapportées à Cynorkis tryphioides var. leandriana (H.Perrier) Bosser ont été observées au sommet de «Windsor Castle », une colline calcaire semblable aux tsingys, surmontée des restes d’un fort français, non loin de Diego-Suarez. D’autres spécimens de la région pour lesquels on dispose aussi de photos: Z. Burivalova 109 et Sieder & al. 7215, se rapportent manifestement à ce taxon. En particulier la forme des fleurs et leur coloration apparaissent comme des caractères très stables. Les plantes vivantes apportent une information mal visible sur le sec: la tessellation des feuilles (Fig. 4A). Les fleurs sont roses (Fig. 4B), avec du blanc seulement sur une partie du labelle, tandis que le type du Benthamia leandriana H.Perrier porte la mention « fleurs blanc verdâtre». Les plantes de Windsor Castle, d’une hauteur d’environ 30 cm, ont été revues en février 2020, dans un état de floraison plus avancé. Le port est différent de celui de Cynorkis leandriana (H.Perrier) Hervouet, comb. nov., stat. nov., l’inflorescence étant beaucoup plus courte, proportionnellement à la longueur des feuilles. De plus cette dernière espèce possède 4 ou 5 écailles sous le racème, au lieu d’une ou deux ici. Par ailleurs l’ensemble des différences de cette plante avec le Cynorkis tryphioides Schltr.: taille de l’inflorescence, taille, forme et motif des feuilles, le biotope (lithophyte sur rocailles calcaires vs. terrestre sur talus de latérite pour C. tryphioides Schltr.), mais également la forme du labelle, de coloration rose et avec une zone blanche dépassant nettement de la gorge (vs. entièrement violet sauf dans la gorge), avec un lobe central tronqué (vs. échancré ou bilobé pour C. tryphioides Schltr.), des fleurs presque deux fois plus grandes, un éperon non ou beaucoup moins bilobé à l’extrémité et rose (vs. bilobé et vert pour C. tryphioides), la distinguent bien de Cynorkis tryphioides Schltr. La question d’une synonymie avec Cynorkis leandriana (H.Perrier) Hervouet, comb. nov., stat. nov., peut cependant légitimement être posée et a été initialement envisagée. Cependant les plantes observées dans le nord de Madagascar dans les trois stations connues montrent très peu de variabilité dans leurs dimensions et dans la coloration des fleurs. Cynorkis leandriana (H.Perrier) Hervouet, comb. nov., stat. nov., en diffère par sa taille supérieure, ses proportions, avec des feuilles plus petites proportionnellement à l’inflorescence (leur tessellation n’a pas été notée par le collecteur et est inconnue). Il y a un plus grand nombre d’écailles sur la hampe (5, tous les spécimens du Nord en ont au plus 3). Les fleurs sont blanc verdâtre, avec un éperon nettement bilobé. Pour prétendre à une synonymie il faudrait supposer une variabilité beaucoup plus grande que celle observée dans le Nord, car le port est très différent, et surtout imaginer que Jacques Leandri a collecté par hasard une forme albinos et n’a vu qu’elle. Tout ceci ajouté à l’éloignement de la station du Tsingy de Bemaraha, de l’ordre de 700 km, sans intermédiaire connu, rend la conspécificité des deux plantes difficilement soutenable., Published as part of Hervouet, Jean-Michel & Hermans, Johan, 2022, Deux nouvelles espèces du genre Cynorkis Thouars (Orchidaceae, Orchidioideae) à Madagascar, et une nouvelle combinaison pour Cynorkis tryphioides var. leandriana (H. Perrier) Bosser, pp. 63-79 in Adansonia (3) (3) 44 (9) on pages 70-74, DOI: 10.5252/adansonia2022v44a9, http://zenodo.org/record/6373284

International audience; This paper presents an extensive test campaign and analysis to better understand the fatigue behavior and the mechanisms at stake for natural rubber under complex non-relaxing loads. This database includes relaxing uniaxial tests under tension and torsion, relaxing and non-relaxing tension tests for 3 temperatures, relaxing multiaxial tension-torsion proportional tests, and non-relaxing tension-torsion multiaxial sequenced tests for different temperatures. The tests are conducted on hourglass-shaped natural rubber specimens, loaded by coupled and aligned tension and torsion actuators. Various strain ratios, uniaxial and biaxial loading sequences and critical plane orientation histories over a loading cycle are achieved. A total of 240 specimens were tested. Different temperatures are imposed to affect reinforcement and provide a comparison to previous results on crystallization. Furthermore, finite element analyses (FEA) are performed to determine first the respective local mechanical state in the specimens and then to infer the crack orientation predicted from a critical plane approach based on the maximum principal strain. Finally, the results are carefully analyzed based on three indicators: the relative improvement on fatigue lifetime, the cracks features (roughness and branching, from optical and SEM observations) and their comparison to the crack orientation predicted using the critical plane approach.

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Previous works have described that autophagy could be associated to both pro- and anti-cancer properties according to numerous factors, such as the gene considered, the step of autophagy involved or the cancer model used. These data might be explained by the fact that some autophagy-related genes may be involved in other cellular processes and therefore differently regulated according to the type or the grade of the tumor. Indeed, using different approaches of transcriptome analysis in breast cancers, and further confirmation using digital PCR, we identified a specific signature of autophagy gene expression associated to Luminal A or Triple Negative Breast Cancers (TNBC). Moreover, we confirmed that ATG5, an autophagy gene specifically expressed in TNBC, favored cell migration, whereas BECN1, an autophagy gene specifically associated with ER-positive breast cancers, induced opposite effects. We also showed that overall inhibition of autophagy promoted cell migration suggesting that the role of individual ATG genes in cancer phenotypes was not strictly dependent of their function during autophagy. Finally, our work led to the identification of TXNIP1 as a potential biomarker associated to autophagy induction in breast cancers. This gene could become an essential tool to quantify autophagy levels in fixed biopsies, sort tumors according to their autophagy levels and determine the best therapeutic treatment.

HHV‐6B is the subtype most often involved in the systemic manifestations of the DRESS, but also in myelosuppression in bone marrow transplant. We report a new observation of its myelosuppressive effect: a case of DRESS complicated by agranulocytosis with detectable HHV‐6 RNA in bone marrow.

International audience; IL‐7 is an important cytokine for T cell lymphopoiesis. Blockade of the IL‐7 signal‐ing pathway has been shown to induce long‐term graft survival or graft tolerance in murine transplant models through inhibiting T cell homeostasis and favoring im ‐munoregulation. In this study, we assessed for the first time the effects of a blocking anti‐human cluster of differentiation 127 (CD127) mAb administered in combination with low‐dose tacrolimus or thymoglobulin in a life‐sustaining kidney allograft model in baboons. Contrary to our expectation, the addition of an anti‐CD127 mAb to the treatment protocols did not prolong graft survival compared to low‐dose tacrolimus alone or thymoglobulin alone. Anti‐CD127 mAb administration led to full CD127 re ‐ceptor occupancy during the follow‐up period. However, all treated animals lost their kidney graft between 1 week and 2 weeks after transplantation. Unlike in rodents, in nonhuman primates, anti‐CD127 mAb treatment does not decrease the absolute numbers of lymphocyte and lymphocyte subsets and does not effectively inhibit postdepletional T cell proliferation and homeostasis, suggesting that IL‐7 is not a lim ‐iting factor for T cell homeostasis in primates.

International audience; Fruit quality traits are directly linked to consumer acceptability, and thus key targets for banana breeding programs. We explored the genetic control of three major organoleptic and ripening-related traits, namely pulp acidity (pH), firmness (PF) and dry matter content (DMC), over a 7-day ripening period and three production cycles in a banana segregating population genotyped by sequencing. Significant broad-sense heritabilities were estimated with 0.77, 0.46 and 0.81 values for pH, PF and DMC, respectively. QTL detection was first performed on the whole dataset to analyze their dynamics. In a second approach, per-cycle data were considered to evaluate the stability across production cycles. Finally, a meta-analysis was performed. Various QTLs were detected, as well as many QTL colocalizations, while 12 of these QTLs were more prominent as they were detected in several approaches and/or explained over 15.0% of the phenotypic variation. Candidate genes were proposed for 10 of these QTLs. The QTL with the largest contribution to pulp acidity (R-2 = 19.3-50.6%) was located on LG1_7 on the genetic map of Pisang Madu, i.e. a parent that is closely related to Cavendish, the world's most cultivated dessert banana cultivar group. This QTL is located on a chromosome derived from a reciprocal translocation that does not recombine in Pisang Madu, which is a favorable context for molecular marker monitoring. These first results will provide a relevant basis for marker-assisted selection in banana improvement programs.

This dossier devoted to creative writing is one of two dossiers comprising an E-rea double volume. It comprises a Preface by the .founder of creative writing in France, honorary Professor Anne Roche, an introduction by the co-editors, Sara Greaves and Helen E. Mundler, and is divided into four sections: Creative writing and Research, Creative writing and Didactics, Creative writing and Translation, and Creative pieces.

Objectives Acute otitis media (AOM) is extremely prevalent among children but its diagnosis remains challenging. Our primary objective was to measure the impact of an e-learning module on medical students’ accuracy in diagnosing paediatric AOM. Methods This randomized controlled trial was performed at a single tertiary care paediatric emergency department (ED). Medical students on their paediatric rotation were randomized to a locally developed e-learning module or a small-group lecture on AOM. They then had to examine at least 10 ears of patients at risk for AOM. The primary outcome was diagnostic accuracy and secondary outcomes included knowledge test scores and learning modality preference. Results Between May 2017 and September 2018, 201 medical students were randomized. Eighty-three evaluated at least 10 ears and were included in the primary analysis. Diagnostic accuracies (76.5% for the e-learning group versus 76.4% for the lecture group, difference of 0.1%; 95%CI: –6.2 to 6.4%) and post-test scores (difference of 0.5/20 points; 95%CI: –0.8 to 1.2/20 points) were similar between the groups. Sixty-two per cent of participants preferred the e-learning module to the lecture, while 15% had no preference. Conclusions Diagnostic accuracy for AOM was similar between students exposed to an e-learning module or a small-group lecture. E-learning was the preferred learning modality.

Hepatitis E virus (HEV) is the major cause of acute hepatitis worldwide. HEV is a positive-sense RNA virus expressing three open reading frames (ORFs). ORF1 encodes the ORF1 non–structural polyprotein, the viral replicase which transcribes the full-length genome and a subgenomic RNA that encodes the structural ORF2 and ORF3 proteins. The present study is focused on the replication step with the aim to determine whether the ORF1 polyprotein is processed during the HEV lifecycle and to identify where the replication takes place inside the host cell. As no commercial antibody recognizes ORF1 in HEV-replicating cells, we aimed at inserting epitope tags within the ORF1 protein without impacting the virus replication efficacy. Two insertion sites located in the hypervariable region were thus selected to tolerate the V5 epitope while preserving HEV replication efficacy. Once integrated into the infectious full-length Kernow C-1 p6 strain, the V5 epitopes did neither impact the replication of genomic nor the production of subgenomic RNA. Also, the V5-tagged viral particles remained as infectious as the wildtype particles to Huh-7.5 cells. Next, the expression pattern of the V5-tagged ORF1 was compared in heterologous expression and replicative HEV systems. A high molecular weight protein (180 kDa) that was expressed in all three systems and that likely corresponds to the unprocessed form of ORF1 was detected up to 25 days after electroporation in the p6 cell culture system. Additionally, less abundant products of lower molecular weights were detected in both in cytoplasmic and nuclear compartments. Concurrently, the V5-tagged ORF1 was localized by confocal microscopy inside the cell nucleus but also as compact perinuclear substructures in which ORF2 and ORF3 proteins were detected. Importantly, using in situ hybridization (RNAScope ®), positive and negative-strand HEV RNAs were localized in the perinuclear substructures of HEV-producing cells. Finally, by simultaneous detection of HEV genomic RNAs and viral proteins in these substructures, we identified candidate HEV factories.