Based on an ethnographic research carried out in the turn of the 2000s at the technical services department of now Parisian hospitals which have been shut down since, the article reviews the workers’ experiences of the “ galleries” i. e. the basements that connected the hospital different buildings, thus hosting the technical networks and workshops. This underworld, of rats, darkness and squalor, was the workers’ world ; different from the one above, the world of the “ white coats”, of healthcare and hygiene. The result was a situation of social and spatial ostracism for its staff, from which they longed to free themselves., À partir d’une enquête ethnographique menée au tournant des années 2000 dans les services techniques d’hôpitaux parisiens aujourd’hui fermés, l’article revient sur les expériences ouvrières des sous-sols, appelés aussi « galeries » , qui avaient pour but de relier les différents bâtiments pavillonnaires, supportaient tous les réseaux techniques et abritaient les ateliers. Le monde du dessous, des rats, sombre et sale, est le leur, se distinguant de celui du dessus, rattaché aux « blouses blanches » , au soin et à l’hygiène. De cette situation, résulte une relégation spatiale et sociale de ces personnels de laquelle ils aspirent à s’affranchir., A partir de una investigación etnográfica realizada a mediados del 2000 en los servicios técnicos de hospitales parisinos actualmente cerrados, el artículo presenta las experiencias obreras en los sótanos, conocidos también como “ galerías”, destinados a unir los diferentes pabellones y a albergar canalizaciones y talleres. El mundo del subsuelo, el de las ratas, sombrío y sucio, es su mundo, por oposición al de arriba, asociado a las “ batas blancas”, a la higiene y la atención sanitaria. Esta situación genera una relegación espacial y social de ese personal, que aspira a liberarse de ella., Monjaret Anne. « On vit avec les rats ». Expériences ouvrières des dessous de l’hôpital. In: Communications, 105, 2019. Vivants sous terre. pp. 107-117.