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Introduction Petit serpent dans l’Antiquité, animal hybride au Moyen Âge ou monstre géant au regard meurtrier dans la fantasy contemporaine, le basilic ne cesse de se réinventer. Ces mutations témoignent des évolutions et recréations de l’imaginaire visuel et symbolique qui ont jalonné son histoire à travers les siècles. Face à la nature protéiforme et à l’iconographie instable du basilic, les bestiaires latins offrent un corpus qui permet de cerner sa symbolique et son iconographie. Les bes...

Que signifient les décors des absides du portique de la Grande Chasse ? Les personnifications au centre des deux mosaïques font-elles allusion à des entités géographiques comme cela a été proposé jusqu’à présent ? Et, dans ce cas, lesquelles ? L’analyse iconographique de chaque pavement est suivie d’un bref récapitulatif et d’une discussion des hypothèses proposées à ce jour. En nous appuyant sur un ensemble de parallèles iconographiques et textuels, nous nous efforçons de mieux cerner la signification de ces images. Nous proposons quelques pistes sur la façon dont ces mosaïques s’insèrent dans le programme décoratif du portique de la Grande Chasse auquel elles appartiennent. Büyük Av koridorundaki apsislerdeki görüntülerin anlamı nedir? İki mozaiğin ortasındaki kişileştirmeler, şimdiye kadar ortaya konulduğu gibi coğrafi varlıklara mı gönderme yapmaktadır? Eğer öyleyse, bu “hangileri?” sorusunu akla getirmektedir. Her bir döşemenin analizi yapıldıktan sonra, mevcut hipotezlerin kısa bir özeti verilecerek tartışılacaktır. Bir dizi ikonografik ve metinsel paralellikten destek alarak, bu görüntülerin daha iyi anlaşılması sağlanmaya çalışılacaktır. Son olarak, bu mozaiklerin ait oldukları Büyük Av koridorunun dekoratif programına nasıl uyum gösterdiğini açıklamak için bazı bilgiler sağlanacaktır. What is the meaning of the images in the apses on the Great Hunt Corridor? Are the personifications in the center of the two mosaics alluding to geographical entities, as has been the case put forward so far? If so, this begs the question “which ones?”. The analysis of each pavement is followed up by a short round-up and discussion of current hypotheses. By taking support from a set of iconographical and textual parallels, we have sought to achieve a better understanding of these images. Lastly, we provide some insights to show how these mosaics fit into the decorative program of the Great Hunt corridor to which they pertain.

Anvers et Rome, les deux grands foyers de développement de la forme-atlas en Europe à la fin du XVIe siècle ont produit des effets de sens bien différents. D’une part, l’espace nordique a développé une « culture en images », faisant usage des principes d’emboîtement et d’enchâssement hérités des retables à panneautins. D’autre part, la péninsule italienne a favorisé une « culture de l’image » théorisante, accordant le primat à des principes unitaires de composition issus de la costruzione legittima. Usant de ces deux notions comme des catégories opératoires, cet article envisage leur héritage et leur transmission en France à la fin du XVIIe siècle à travers l’étude de la collection d’atlas de l’ingénieur Claude Masse (1651-1737), savant bricolage de planches manuscrites et gravées. Si Masse travaille sur l’image grâce à des procédés de compartimentage et de hiérarchisation et avec les images par leur mise en séquence et leur ordonnancement, ses atlas reflètent également les savoirs et pratiques d’un cartographe de terrain formé à la fin du XVIIe siècle aux nouvelles méthodes de triangulation et de relevé technique. Dans le sillage des travaux topographiques menés par Cassini depuis l’Observatoire de Paris, l’œuvre de Masse illustre ainsi comment la tradition de l’atlas, ici manifeste d’une méthode cartographique, modernisée, méthodique et quasi obsessionnelle, se mue ainsi en avatar privé et didactique de sa propre expérience de terrain. At the end of the sixteenth century, the two main centers of development of atlases in Europe, Antwerp and Rome, produced very different effects of sense. On the one hand, the Nordic area developed a “culture in images”, inherited from embedded and enshrined altarpieces panels. On the other hand, the Italian peninsula favored a theoretical “culture of the image”, granting the primacy to unitary principles of composition stemming from the costruzione legittima. Using these two concepts as operating categories, this article examines the heritage and the transmission of this dual genealogy in France at the end of the seventeenth century through the study of the collection of composite atlases assembled by the engineer Claude Masse (1651-1737). Although Masse worked both on images, completing, trimming and reassembling sheets, as well as with images, ordering series of drawings and plates, his atlases also reflect the knowledge and practices of a field cartographer familiar with the new late seventeenth century triangulation principles and surveying methods. In the wake of the topographical work carried out by Cassini from the Paris Observatory, the work of Masse thus illustrates how the tradition of the atlas, envisioned here as the transcription of his own cartographic method, modernized, methodical and almost obsessive, was transformed into a private and didactic avatar stemming from his own field experience.

Cet article pose la question de l’existence d’une politique artistique propre au ministère de la Justice. Le circuit de la commande ou de l’attribution d’œuvres fait intervenir de nombreux acteurs : administration des Beaux-Arts, architectes, gardes des Sceaux. Cette diversité n’est pas sans poser problème dans la mise en œuvre de cette politique. Malgré d’incontestables réussites esthétiques, la difficulté de définir et de conserver sur le long terme une iconographie de la Justice propre à l’action même de la Chancellerie est évidente. Au travers des œuvres encore présentes place Vendôme et celles qui sont désormais déposées dans d’autres lieux, c’est la question du « goût de la Justice » qui est soulevée. This article interrogates the existence of a specific artistic policy to the Ministry of Justice. The circuit of ordering or attributing works involves many actors: Fine Arts administration, architects, Keepers of the Seals. This diversity is not without problems in this policy translation. Despite the undeniable aesthetic successes, the difficulty of defining, and preserving throughout time, an iconography of Justice particular to the Chancellery action is problematic. Through works still seen at Place Vendôme and those now preserved elsewhere, the question of Justice’s taste is raised.

Publication de peintures murales mises au jour en 1992 dans une pièce du praesidium du Mons Claudianus. La première couche, qui est aussi la plus lisible, présentait sur les quatre murs trois registres inégalement conservés, séparés par des bandeaux (scènes agrestes et nilotiques, faune et cratère de vin, Vénus, divinités du panthéon égyptien, éléments architecturaux, décor à réseau ponctué de têtes suspendues). La composition dispersée, les flottements de l’iconographie, le caractère allusif des figures dénotent une peinture populaire. Cette couche originelle comporte aussi quatre dipinti grecs abîmés, dont un seul a pu être élucidé. Il commence par les mots « Aristôn, boulanger ». Ce personnage est connu par un ostracon trajanien, datable, grâce à des recoupements prosopographiques, de l’époque des grandes commandes de colonnes sous Trajan, dont le règne marqua le pic d'activité au Claudianus. Or, cette chambre peinte, unique en son genre dans les praesidia du désert Oriental, est contiguë à la salle des citernes, dont le linteau présente une inscription bilingue parallèle à celle de l’autel situé sur le parvis du Serapeum, qui commémore l’inauguration du puits par le préfet d’Égypte Sulpicius Similis, venu en personne. De là l’hypothèse que les peintures ont été exécutées en vue de la visite du préfet, qui est évoquée dans plusieurs ostraca du Claudianus. Ceux-ci sont publiés, de même – par les soins de Wilfried Van Rengen – qu’un ostracon trouvé à Bâdiya, qui consiste en une demande de palmes pour décorer le puits du Porphyritès « quand le préfet arrivera ». Il est vraisemblable que les deux puits ont été inaugurés lors de la même tournée préfectorale, en 108/109. Publication of some mural paintings discovered in 1992 in a room of the praesidium at Mons Claudianus. The first layer, which is also the most legible, represents three registers on the four walls of the room. The registers are not all equally well preserved. They are separated by bands and show rural or Nilotic scenes, a faun and a wine-crater, Venus, divinities from the Egyptian pantheon, architectural elements, and decorative motifs with crossed branches and human heads. The dispersed composition, the uncertainty of the iconography, and the suggestive character of the figures mark this as popular painting. This first layer also contains four Greek graffiti, only one of which makes sense. It begins with the words “Ariston, baker”. This person is known from an ostracon of the Trajanic period, datable by prosopographic means to the period of peak production of columns at Mons Claudianus. This painted room, which is unique of its type among all the praesidia of the Eastern Desert, is next to the cistern-room. The lintel of the cistern-room carries a bilingual inscription similar to the one found in the Serapaeum that celebrated the inauguration of the well by Sulpicius Similis, Prefect of Egypt, who was present in person. Hence it is hypothesized that the paintings were made in view of this prefectoral visit, which is evoked by several ostraca from Mons Claudianus. These are published, along with one from Bâdiya, edited by Wilfried Van Rengen, which is an order for palms to decorate the well at Porphyrites “when the Prefect arrives”. It is thus possible that the two wells were inaugurated during the same visit of the Prefect in 108/109. نشر لبعض اللوحات الجدارية التي اكتشفت عام 1992 في إحدى غرف الإدارة (البريسيديوم) في مونس كلاوديانوس (محاجر جبل فطيرة بالصحراء الشرقية). وتمثل الطبقة الأولى منها، وهي الأكثر وضوحًا، ثلاثة سجلات على الجدران الأربعة للغرفة. وهذه السجلات ليست جميعها بنفس الدرجة من جودة الحفظ. ويفصل بين كل واحدة والأخرى عدد من الشرائط: مناظر ريفية ونيلية، مناظر للحياة البرية وحفر عصر النبيذ، زهرة الفل، آلهة من المجمع المقدس المصري، عناصر معمارية، عناصر زخرفية ذات أغصان متشابكة ورؤوس بشرية. إنَّ التركيبة المشتتة، وعدم اليقين في التصوير، والطابع الإيحائي للأشكال، كلها تدل على أنها رسم شعبي. تتضمن هذه الطبقة الأولى أيضًا أربعة مخربشات يونانية (لكنها تالفة)، يمكن فهم معنى أحدها فقط. يبدأ هذا النقش بعبارة "أريستون، خباز". هذه الشخصية معروفة من ذكرها في شقفة تعود لعهد تراجان، ويمكن التحقق من تاريخها بفضل عمليات التحقق من الشخصيات في سجل طلبيات إنشاء الأعمدة في عهد تراجان والتي كانت في ذروة نشاط العمل في محجر كلاوديانوس. ومع ذلك، فإن هذه الغرفة المطلية، الفريدة من نوعها في غرف إدارة المحاجر (بريسيديا) في الصحراء الشرقية، تجاور صالة صهاريج المياه التي رُسِمَ على ساكفها (عتبها العلويّ) نقش ثنائي اللغة يماثل ذلك الذي عُثِرَ عليه في السيرابيوم والذي يخلد ذكرى افتتاح حاكم مصر سولبيسيوس سيميليس شخصيًا لتلك الآبار. ومن هنا جاءت الفرضية القائلة بأن اللوحات قد رسمت بمناسبة زيارة الحاكم التي ورد ذكرها في العديد من شقفات محجر كلاوديانوس. وقد نشرت هذه الشقفات – برعاية ويلفريد فان رينجن – مع شقفة أخرى عثر عليها في "البادية" تمثل طلبًا للحصول على أشجار النخيل لتزيين آبار حجر السماقي "عندما يصل الحاكم". ومن المرجح أن يكون البئران قد افتتحا أثناء الجولة نفسها التي قام بها الحاكم بين عامي 108 و109 الميلاديين.

COLLECTIONS PRINCIPALES ET LIEUX DE CONSERVATION ■ ATELIER DE LA GARELes trouvailles ont été déposées au musée d'Art et d'Archéologie de Moulins et au MAN (collection Esmonnot ; l'origine vichyssoise de la collection Rambert est douteuse). ■ ATELIER DE L'AVENUE VICTORIALe musée de Moulins détient de ce site 2 moules de gladiateurs, 1 de Vénus, 1 torse drapé. ■ ATELIER DE LA RUE BEAUPARLANTLa plupart des vestiges sont conservés au musée d'Art et d'Archéologie de Moulins. RESPONSABLE DU SITEAct...

L’enquête sur le quart sud‑est de la France a été menée à partir de questionnaires auprès des musées et services régionaux de l’Archéologie et à partir de publications plus ou moins récentes, allant des cartes archéologiques du xixe s. à Gallia. Les départements étudiés sont tous ceux de la rive gauche du Rhône auxquels il faut ajouter l’Ain, l’Ardèche et la Loire. Objectivement le quart sud‑est de la France recèle très peu de figurines en terre cuite : 150 environ dont la moitié en terre bla...

Il s’agit d’une découverte de statuettes le long du ruisseau Moulin-Neuf dans la commune de La Chapelle-des-Fougeretz (Ille-et-Vilaine), située à 11 km au nord-ouest de Rennes. 1.23.1 Circonstances de la découverte Une couche de graviers a été bouleversée, en 1979, lors de travaux de rectification du tracé du ruisseau. C’est dans un déblai, long de 6 m et orienté parallèlement au cours d’eau, que des prospecteurs du Centre archéologique du pays de Rennes (A. Provo st) ont recueilli, entre 197...

LIEU DE CONSERVATIONDépôt de fouilles départemental du SRA à Roanne. RESPONSABLES DU SITEM.-O. Lavendhomme.Service régional de l'Archéologie de Rhône-Alpes. Département de la Loire, arrondissement et canton de Roanne, commune de Roanne ; rue de Charlieu. Le lieu de découverte se situe à une altitude de 278 m. 1.15.1 Circonstances de la découverte La découverte dont il est question ici date de novembre 1989 ; elle a été faite lors d’une campagne de sondages préliminaire à une construction. Les...

5.1.1 Introduction Origine de l’étude L’étude des figurines gallo‑romaines en terre cuite blanche du Centre a été entreprise suite à la publication en 1972, par Micheline Rouvier‑Jeanlin, de l’inventaire des collections conservées au musée des Antiquités nationales (Rouvier‑Jeanlin 1972). Cet ouvrage comporte les fiches signalétiques de plus de mille objets, classés selon des typologies appropriées, appliquées aux divinités, aux personnages et aux animaux. La production intensive de ces objet...

2.3.1 Les débuts de la production des terres cuites, l’époque et le lieu A l’encontre de ce qu’ont pensé jusqu’à présent les chercheurs, on ne doit pas, à mon avis, situer le début de la production des terres cuites dès la fin du règne d’Auguste ou au commencement de celui de Tibère, mais seulement à la fin de l’époque claudienne, au milieu du ier s. Il est vrai que G. Schauerte, récemment, en se référant à F. Jenkins, a supposé lui aussi que ces débuts n’étaient intervenus qu’au milieu du ie...

N. B. Abréviations d’après Ber. RGK, 55, 1974, p. 487 sq. La majorité en fait plus de 60 % (env. 320 exemplaires) –des terres cuites découvertes en Rhétie et dans le Norique proviennent de Gaule centrale, centre le plus important dans les provinces du nord‑ouest pour la production des terres cuites. En revanche, les produits importés de Gaule centrale en Germanie inférieure, dans l’est de la Gaule Belgique et dans le nord de la Germanie supérieure sont relativement rares, sûrement en raison d...

Le responsable de l’enquête sur cette région n’ayant pu l’assurer, la rédaction a dû se limiter à un rapport succinct. Outre l’inventaire d’A. Blanchet, nous avons utilisé le mémoire d’A. Le Rudulier, les informations de Gallia et le catalogue de l’exposition Les mystères de Condate. Par ailleurs nous disposions, pour le Maine‑et‑Loire, des recensements de la récente carte archéologique. Pour les autres départements nous avons bénéficié de l’aimable et très efficace collaboration de chercheur...

Malgré des observations plus soignées et plus fructueuses lors des fouilles récentes, nos informations sur la réalité quotidienne des coroplathes gallo‑romains restent bien modestes. Cependant, certains points sont désormais acquis. Leur examen permet de proposer de nouvelles hypothèses, de suggérer des axes de recherche, de préciser les questions que doit poser le fouilleur d’un atelier. D’après les publications des fouilles d’ateliers, il semble qu’en Gaule, la fabrication des figurines de ...

E. Tudot et A. Blanchet, pères de l’étude des figurines de terre cuite, avaient établi, au siècle dernier, l’existence d’une série d’ateliers de production situés, pour les plus importants, dans l’Allier. Par ailleurs, ils soupçonnaient l’existence d’un second groupe dans l’ouest de la France et de quelques ateliers isolés ici ou là (Clermont‑Ferrand, Troyes, Meaux...). Mais tous les grands ateliers repérés avec certitude se trouvant dans l’Allier, on avait pris l’habitude de parler des « ter...

RESPONSABLE DU SITEService régional de l'Archéologie d'Auvergne. Saint‑Léger‑sur‑Vouzance est une petite commune de l’arrondissement de Vichy, canton Le Donjon (Allier). Elle a été nommée jusqu’au début du xxe s. Saint‑Léger‑des‑Bruyères. C’est sous ce nom qu’on la rencontre dans les textes qui mentionnent l’atelier. A vol d’oiseau, elle se situe à environ 4 km de la Loire. 1.7.1 Circonstances de la découverte On ne connaît pas exactement les circonstances de la découverte qui dut avoir lieu ...

796 figurines ont été inventoriées (321 en Nord‑Picardie, 423 en Haute‑Normandie et 52 en Basse‑Normandie)1. Cet état des recherches permet de faire un certain nombre de constatations, qu’il faut toutefois interpréter avec prudence car elles ne concernent pas toutes le sujet abordé. Ainsi, la rareté des figurines en Basse‑Normandie, dans le sud de l’Eure, au nord‑est de la Seine‑Maritime, au sud de l’Aisne et dans le département du Nord (fig. 56 et 57) indique sans doute le manque d’études ou...

COLLECTIONS PRINCIPALES ET LIEUX DE CONSERVATIONLes principales collections de figurines provenant du Lary et de La Forêt se trouvent au musée de Moulins, au dépôt de fouilles d'Yzeure, au musée des Antiquités nationales. Mais il est certain que des échanges, des achats, des dons ont dispersé un grand nombre de documents dans des collections publiques et privées. RESPONSABLE DU SITEService régional de l'Archéologie d'Auvergne. Trois ateliers, qui semblent avoir fonctionné en relation les uns ...

Françoise Camuset‑le Porzou, Isabelle Fauduet IV. B. Outre les indications fournies par A. Ferdière, nous avons eu communication de trouvailles inédites grâce à P. Bailly, C. Charbonnier, J.‑F. Baratin, G. Coulon, J.‑V. Hugoniot et J.‑F. Lemonnier, D. Joly, G. Marquenet, a. Peyrard que nous remercions. La liste des sites comprend les musées où des statuettes ont été analysées par le Laboratoire de recherche des musées de France. Dans le Centre, 90 sites sont actuellement connus pour avoir liv...

Si les figurines découvertes en Gaule (et pour la plupart d’époque romaine et d’origine locale) ont suscité l’attention d’amateurs avertis au début du xixe s., il fallut attendre quelques décennies pour qu’elles donnent lieu à des études systématiques et, pour la première fois, scientifiques. Plus que le catalogue d’illustrations très précieux, mais superficiellement commenté ‑que dressa E. Tudot en 1860, ce sont les publications d’A. Blanchet, en 1891 et 1901, qui exposèrent avec pertinence ...

COLLECTIONS PRINCIPALES ET LIEUX DE CONSERVATIONMusée des Antiquités nationales.Musée Vivenel, Compiègne.Musée archéologique de Lausanne, Suisse. RESPONSABLE DU SITEService régional de l'Archéologie de Picardie. Fort peu d’éléments permettaient jusqu’à présent de donner corps avec certitude à une rumeur qui circule depuis bien longtemps : il y aurait eu fabrication de figurines dans le périmètre de ce qui est de nos jours la forêt de Compiègne. Cette table ronde aura eu le mérite de déclenche...

Les efforts conjugués en vue de cette table ronde tendent à nous donner un tableau complet de la distribution des terres cuites de la Gaule centrale. Mais à mesure que nous nous acheminons vers une vue d’ensemble de ce matériel, il devient évident que, dans cet inventaire, la notion de temps, c’est‑à‑dire la dimension de l’histoire fait défaut. Il devient donc urgent de compléter cette perspective « horizontale » de la distribution des figurines par la perspective « verticale », c’est‑à‑dire ...

COLLECTIONS PRINCIPALES ET LIEUX DE CONSERVATIONDépôt de fouilles de Bellevue et quelques éléments au musée de Moulins. RESPONSABLE DU SITEService régional de l'Archéologie d'Auvergne. Yzeure fait partie de la communauté urbaine Avermes‑Moulins‑Yzeure et appartient au canton est de Moulins (Allier). L’altitude moyenne est de 240 m. 1.9.1 Circonstances de la découverte Le bourg d’Yzeure a donné lieu à de nombreuses découvertes gallo‑romaines. Il est séparé en deux parties (nord et sud) par le ...

COLLECTIONS PRINCIPALES ET LIEUX DE CONSERVATIONDépôt de fouille de Montans.Musée Toulouse-Lautrec d'Albi (collection Lacroix). RESPONSABLE DU SITEService régional de l'Archéologie de Midi-Pyrénées. Montans est situé à 5 km au sud de la ville de Gaillac, sur la rive gauche du Tarn. Ce fut, aux deux premiers siècles de notre ère, le plus important centre potier du sud de la Gaule, après La Graufesenque (Aveyron). 1.26.1 Circonstances de la découverte La découverte des ateliers gallo‑romains de...

N.B. Ce pré‑inventaire a pour point de départ une enquête effectuée par M. Rerolle sous couvert du directeur de la circonscription des Antiquités historiques, J.‑C. Papinot. Celle‑ci a été complétée par C. Vernou pour la Charente et la Charente‑Maritime, et par J.‑L. Tilhard. Doivent être particulièrement remerciées toutes les personnes qui ont répondu à cette enquête et qui ont facilité cette recherche : Mesdemoiselles et Mesdames Aucher, Boissavit‑Camus, Le Masne de Chermont, Thauré, et Mes...

LIEU DE CONSERVATIONDépôt de fouilles d'Amboise (A. Peyrard). RESPONSABLE DU SITEService régional de l'Archéologie du Centre. Département Indre‑et‑Loire ; site : Amboise Les Châtelliers. 1.21.1 Circonstances de la découverte Le fragment de moule attestant une éventuelle production sur place de figurines a été découvert en 1983 dans un dépotoir du IIe s., sur l’oppidum des Châtelliers, à proximité de fours de potiers (Ferdière 1985 : 297 ; Peyrard, Debal 1985 : 41‑45, fig.), à l’occasion des f...

LIEU DE CONSERVATIONDépôt de fouilles d'Yzeure. RESPONSABLE DU SITEService régional de l'Archéologie d'Auvergne. Le site est dans la commune de Coulanges, (Allier), canton de Chevagnes, près du château de Mortillon, au lieu‑dit La Fotine ; nous l’avons appelé « Mortillon » ; l’altitude moyenne est de 269 m. La fabrique a été installée sur les terrasses inférieures de l’Allier, non inondables, au bas des collines qui bordent la Loire, sur des sables et des cailloutis pulvérisés, avec des poche...

LIEUX DE CONSERVATIONDépôt de fouilles archéologiques d'Ille-etVilaine.Musée de Bretagne à Rennes. RESPONSABLES DU SITEF. Fichet de Clairfontaine, conservateur du Patrimoine.Service régional de l'Archéologie de Bretagne. L’atelier est situé dans la ville de Rennes (Ille‑et‑Vilaine), à l’angle des rues de Dinan et de Saint‑Louis, au bas de la place des Lices. 1.22.1 Circonstances de la découverte En juin 1988, un projet immobilier a nécessité une fouille de sauvetage urgent qui a été réalisée ...

Abréviations G = graffiteG 1 = interneG E = externeE = estampilleEl = interneE E = externeC = en creuxR = en reliefRT = rétrograde. pi = provenance inconnueAut = AutunBLa = Bourbon‑LancyBri = BriveCFd = Clermont‑FerrandGue = GueugnonLez = LezouxSPo = St‑Pourçain‑sur‑BesbreTou = Toulon‑sur‑AllierToLa = Toulon‑Le LaryToFo = Toulon— La ForêtVar = Varennes/AllierVic = VichySBo = St‑Bonnet‑Yzeure MAD = Musée archéologique de DijonMAN = Musée des Antiquités nationalesM + nom de ville = Musée de ; e...

C’est au cours de la deuxième moitié du viie s. av. n.è. que l’utilisation des moules pour la fabrication des figurines en terre cuite s’est développée en Grèce ; cette invention, venue vraisemblablement de Mésopotamie et de Syrie, fut améliorée par les Grecs d’Ionie et des régions voisines qui fabriquèrent des figurines en ronde‑bosse creuses. Cette innovation tout à fait révolutionnaire ne devint universelle qu’à l’époque classique (Nicholls 1984 : 26). En Gaule, il fallut attendre l’arrivé...

Six fichiers de données numériques, correspondant aux valeurs des concentrations des éléments chimiques dosés dans près de deux milles figurines en terre cuite blanche, comportent de plusieurs dizaines à plusieurs centaines d’objets chacun (tabl. xxxi). Les résultats d’analyse par activation neutronique étant les plus complets (par le nombre des éléments chimiques dosés) et les plus fiables, nous avons choisi d’entreprendre l’identification des provenances par l’étude de quatre fichiers (Wide...