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La connaissance des conditions dans lesquelles se déroule la fraie des poissons lacustres constitue le point de départ pour l'aménagement et la protection des frayères naturelles et pour le choix des espèces susceptibles d'être acclimatées dans les lacs et les réservoirs. Parmi les principaux facteurs influençant le succés de la fraie, les points suivants sont abordés : – date de fraie, – régimes thermiques permettant le déclenchement de la fraie et le bon déroulement du développement embryonnaire, ainsi que la gamme de degrés-jours de cette étape; – substrats de ponte: la plasticité ou les exigences des espèces vis-à-vis des matériaux constituant les frayères sont discutés; - profondeur des frayères pour chaque espèce et plasticité de certaines espèces vis-à-vis de ce paramètre. Ces informations concernent les espèces suivantes: - salmonidés (corégone et omble chevalier), - percidés ( perche fluviatilis et sandre), - brochet, - cyprinidés (plus particulièrement le gardon). L'existence de races géographiques et de sous-populations présentant des habitudes de fraie très différentes vis-à-vis de l'environnement (date de ponte, type de subs- trat ou profondeur), ainsi que l'existence de "homing" pour les aires de fraie, apparaissent comme des phénomènes assez répandus chez les poissons lacustres. more...

Nous avons cherché á mettre au point des frayères artificielles flottantes, capables de fonctionner dans les lacs et les retenues à niveaux variables. Certains modèles de frayères artificielles se sont révélés attractifs pour l'ensemble des poissons lacustres à reproduction printanière (brochet, perche et cyprinidés). Tous ces poissons acceptent de venir frayer sur des substrats artificiels flottants, même lorsque ceux-ci sont amarrés à une certaine distance du rivage. Pour obtenir ce résultat, il est nécessaire de respecter pour chaque espèce ses exigences vis-à-vis de la structure du substrat et de sa profondeur d'immersion. Les densités d'œufs récoltés sur les substrats artificiels peuvent atteindre plusieurs centaines de milliers/m2de frayères pour le gardon et la perche et plus d'un millier pour le brochet. Les frayères artificielles permettent d'acquérir des renseignements sur la biologie de la fraie des poissons : dates et durées précises de la période de fraie, pourcentage de survie des œufs, influence des facteurs climatiques sur le déroulement de la fraie. Le colmatage des substrats par les algues du périphyton peut entraver le fonctionnement des frayères, particulièrement dans les milieux eutrophes. Les heures de main d'œuvre requises pour l'installation et la surveillance des frayères sont du même ordre de grandeur que pour une écloserie produisant la même quantité d'œufs embryonnés. more...

SummaryVisitors to buckwheat (Fagopyrum esculentumMoench) flowers were studied in central Belgium during 2 months (July and September) over 2 years (2001–2002). Forty-nine different insect species, belonging to 18 families, were recorded. Over both years, species from the orders Diptera and Hymenoptera were the principal visitors. Hymenoptera were mainly represented by honey bees (Apis melliferaL.; 18.5 – 51.8% of total visitors), while Diptera were represented by syrphid flies and several other families. Variation in the visitor guild occurred at the beginning and the end of both Summers, as the proportion of honey bees was significantly higher in July than in September. No variation was detected in the relative abundance of insects between years. Honey bees appeared to be the most numerous visitors. Some syrphids and other Diptera species could, however, act as co-pollinators because of their high relative frequency and activity. In experimental cages, the effectiveness of honey bee pollination was good as these insects deposited compatible pollen on a majority (90 – 93%) of flowers without any discrimination between floral morphs. more...

1. A latent neutral proteinase was found in culture media of mouse bone explants. Its accumulation during the cultures is closely parallel to that of procollagenase; both require the presence of heparin in the media. 2. Latent neutral proteinase was activated by several treatments of the media known to activate procollagenase, such as limited proteolysis by trypsin, chymotrypsin, plasmin or kallikrein, dialysis against 3 M-NaSCN at 4 degrees C and prolonged preincubation at 25 degrees C. Its activation often followed that of the procollagenase present in the same media. 3. Activation of neutral proteinase (as does that of procollagenase) by trypsin or plasmin involved two successive steps: the activation of a latent endogenous activator present in the media followed by the activation of neutral proteinase itself by that activator. 4. The proteinase degrades cartilage proteoglycans, denatured collagen (Azocoll) and casein at neutral pH; it is inhibited by EDTA, cysteine or serum. Collagenase is not inhibited by casein or Azocoll and is less resistant to heat or to trypsin than is the proteinase. Partial separation of the two enzymes was achieved by gel filtration of the media but not by fractional (NH4)2SO4 precipitation, by ion exchange or by affinity chromatography on Sepharose-collagen. These fractionations did not activate latent enzymes. 5. Trypsin activation decreases the molecular weight of both latent enzymes (60 000-70 000) by 20 000-30 000, as determined by gel filtration of media after removal of heparin. 6. The latency of both enzymes could be due either to a zymogen or to an enzyme-inhibitor complex. A thermostable inhibitor of both enzymes was found in some media. However, combinations of either enzyme with that inhibitor were not reactivated by trypsin, indicating that this inhibitor is unlikely to be the cause of the latency. more...