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Contains fulltext : 291985.pdf (Publisher’s version ) (Open Access) We describe the MalariaGEN Pf7 data resource, the seventh release of Plasmodium falciparum genome variation data from the MalariaGEN network. It comprises over 20,000 samples from 82 partner studies in 33 countries, including several malaria endemic regions that were previously underrepresented. For the first time we include dried blood spot samples that were sequenced after selective whole genome amplification, necessitating new methods to genotype copy number variations. We identify a large number of newly emerging crt mutations in parts of Southeast Asia, and show examples of heterogeneities in patterns of drug resistance within Africa and within the Indian subcontinent. We describe the profile of variations in the C-terminal of the csp gene and relate this to the sequence used in the RTS,S and R21 malaria vaccines. Pf7 provides high-quality data on genotype calls for 6 million SNPs and short indels, analysis of large deletions that cause failure of rapid diagnostic tests, and systematic characterisation of six major drug resistance loci, all of which can be freely downloaded from the MalariaGEN website.

The Receptor for Advanced Glycation End products (RAGE) is a ubiquitous transmembrane receptor involved in several pro-inflammatory activation pathways. The transmembrane form (fl-RAGE) is described to induce the intracellular activation signal, and soluble forms (s-RAGE and es-RAGE) to act as decoys sequestering the ligands. The role of RAGE is well-known in the pathophysiology of diabetic retinopathy, much less in pathologies of the ocular surface such as keratoconus (KC) and dry eye syndrome (DED). Historically defined as an ectatic and non-inflammatory corneal disease, KC seems to trigger or increase with the inflammatory biomarkers (IL-1, IL-6, TNF-α, MMP-9) in the ocular surface. Moreover, in DED, an inflammatory vicious circle within the ocular surface is recognized as a central pathophysiological mechanism, with the instability of the tear film and its hyperosmolarity. In addition, like others barriers tissues, the ocular surface is daily exposed to oxidative stress (i.e. atmospheric pollution or ultraviolet radiation). It is well-known that the RAGE pathway is linked with the unbalance of the oxidative stress in tissues. Thus, in this work, we showed the overexpression of RAGE isoforms in the tissues and tears of subjects with KC compared to healthy subjects. Moreover, in systematic reviews applied to meta-analyses, we synthesized the existing literature to show that there was an imbalance of the oxidative stress in the tissues and tears of the ocular surface of patients with KC and DED. Finally, we developed an animal experimentation model (C57 Black 6 mouses) linked with a study carried out on a cell model (primary cells, corneal and conjunctival cell lines) in order to understand the involvement of RAGE in the physiopathology of dry eye syndrome.; Le Récepteur aux Produits Avancés de Glycation (Receptor for Advanced Glycation End products, RAGE) est un récepteur transmembranaire, ubiquitaire, impliqué dans de nombreuses voies d'activation pro-inflammatoires. On lui décrit une forme transmembranaire (fl-RAGE) qui véhicule le signal d'activation intracellulaire, et des formes solubles (s-RAGE et es-RAGE) qui ont un rôle de leurres en séquestrant les ligands. Le rôle de RAGE est bien connu dans la physiopathologie de la rétinopathie diabétique, beaucoup moins dans des pathologies de la surface oculaire comme le kératocône (KC) et le syndrome sec oculaire (dry eye disease, DED). Longtemps défini comme une pathologie cornéenne ectasiante et non inflammatoire, le KC semble déclenché ou aggravé par des phénomènes inflammatoires au sein de la surface oculaire, comme l'atteste des travaux récents montrant une élévation des biomarqueurs de l'inflammation (IL-1, IL-6, TNF-α, MMP-9). Par ailleurs, dans le DED, un cercle vicieux inflammatoire au sein de la surface oculaire est reconnu comme mécanisme physiopathologique centrale, avec l'instabilité du film lacrymal et son hyperosmolarité. De plus, en qualité de tissus barrières avec notre environnement, la surface oculaire est quotidiennement exposée au stress oxydatif lié à la pollution atmosphérique ou au rayonnement ultra-violet. Il existe un lien d'activation entre les acteurs de la voie RAGE et le déséquilibre de la balance oxydative dans les tissus. Par ce travail, nous avons montré la surexpression des isoformes de RAGE dans les tissus et larmes de sujets atteints de KC par rapport à des sujets sains. Par ailleurs, dans un cadre formel appliqué aux méta-analyses, nous avons synthétisé la littérature existante pour montrer qu'il existait un déséquilibre de la balance oxydative dans les tissus et larmes de la surface oculaire de patients atteints de KC et de DED. Forts de ces résultats, nous avons développé un modèle d'expérimentation animale (souris C57 Black 6) en parallèle d'une étude menée sur modèle cellulaire (cellules primaires et lignées cellulaires cornéennes et conjonctivales) afin de comprendre l'implication de RAGE dans la physiopathologie du syndrome sec oculaire, et notamment les mécanismes inflammatoires impliqués dans sa survenue et chronicisation.

Contexte : en France, l’incertitude diagnostique chez l’enfant conduit à la prescription d’examens complémentaires et d’antibiotiques. Ces prescriptions peuvent être inadaptées et conduire à un risque d’antibiorésistance. Depuis les années 90, le développement de la CRP capillaire permet d’obtenir un résultat en quelques minutes. L’absence de réglementation en France freine son utilisation en pratique courante. La CRP capillaire permettrait-elle au médecin de valider des diagnostics de viroses, ne nécessitant pas d’antibiotiques ?Objectif : l’objectif principal est d’évaluer l’utilisation de la CRP capillaire en consultation chez l’enfant. Les objectifs secondaires sont de mettre en évidence les principaux motifs de consultation motivant la mesure de la CRP capillaire chez l’enfant en consultation, et l’influence des résultats sur les prescriptions.Méthode : étude observationnelle multicentrique quantitative incluant les patients de 1 mois à 16 ans ayant bénéficié d’une mesure de la CRP capillaire en consultation de médecine générale et de médecine pédiatrique de mars 2022 à mars 2023.Résultats : il existe une différence significative de prescription de traitement symptomatique en fonction des valeurs de la CRP. Pour une CRP inférieure à 20 mg/L, les traitements symptomatiques prescrits sont de 72 %, contre 40 % pour une CRP supérieure à 20 mg/L (p = 0.05). Il existe une absence de prescription d’antibiotique dans 96 % des cas lorsque laCRP est inférieure à 20 mg/L (p = 0.11). 75 % des antibiotiques ont été initiés avec une CRP supérieure à 20 mg/L, la taille d’effet de Hedge est importante à 1.32 (p = 0.07).Conclusion : cette étude montre des différences de prescriptions selon la valeur de CRP capillaire : les médecins prescrivent moins d’antibiotiques lorsque la CRP est inférieure à 20 mg/L. Malgré une étude sur un an, l'échantillon est trop petit pour montrer des différences significatives, 44 patients. Son utilisation, en France, pourrait diminuer les prescriptions inadaptées d’antibiotiques. D’autres études sont en cours pour apporter plus de puissance aux résultats.

Introduction : en France, le cancer du col de l’utérus (CCU) est le 12ème cancer féminin le plus fréquent avec près de 3000 nouveaux cas par an. Dans ce contexte, la mise en place d’un Dépistage Organisé du Cancer du Col de l’Utérus (DOCCU) a été encouragée par le 3ème plan Cancer. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer le ressenti des médecins généralistes des Bouches-du-Rhône vis-à-vis de la mise en place de ce nouveau programme national de dépistage.Méthodes : une étude qualitative par entretiens semi-dirigés, inspirée de la méthode de la théorisation ancrée, a été menée auprès de treize médecins généralistes installés dans les Bouches-du-Rhône, de septembre à novembre 2022. Résultats : les résultats de cette étude tendent à montrer que la mise en place du DOCCU est une notion acquise par la majorité des participants. Ce programme est plutôt bien accueilli par les médecins généralistes car il permet une sensibilisation globale de la société face à la problématique actuelle de santé publique autour du CCU. Le double statut du médecin généraliste en tant que vecteur de l’information auprès des patientes et potentiel réalisateur du prélèvement fait de lui un acteur clé de ce nouveau programme. Un effort d’intégration de la question du dépistage du CCU dans leur exercice quotidien est noté avec une volonté d’harmonisation des pratiques autour des dépistages organisés. Conclusion : bien que le DOCCU soit accepté par la majorité des médecins généralistes, plusieurs stratégies d’amélioration restent à prévoir pour favoriser leur implication dans ce programme. Le développement d’un réseau de soins, le perfectionnement de la formation ou encore la promotion du dépistage à grande échelle par les instances de santé semblent pertinents. Enfin, l’auto-prélèvement vaginal semble être une alternative intéressante à reconsidérer dans le protocole du DOCCU dans les années à venir.

Contexte : face à la pandémie par le SARS-CoV-2, la pratique médicale a bouleversé son organisation. Les médecins de ville particulièrement confrontés, étant l’accès de premier recours, ont dû faire preuve d’adaptation dans leurs pratiques. Matériels et méthodes : à travers une étude observationnelle descriptive monocentrique rétrospective s’intéressant à un dispositif ambulatoire mis en place face à cette crise sanitaire, nous avons voulu évaluer la pertinence de ce centre.Dans ce centre dédié aux patients suspectés d’infection par le Covid-19, créé à l’initiative de SOS Médecins Toulon-Hyères et de la CPTS de La Crau, nous nous sommes intéressé aux caractéristiques épidémiologiques, cliniques, à leur évolution et à l’évaluation de la présomption d’infection au décours des consultations.Les objectifs secondaires ont essayé d’évaluer la capacité à faire un diagnostic clinique du SARS-CoV-2.Résultats : ce travail a permis d’analyser les caractéristiques de la population, que ce soit par leur sexe, leur âge, la présence de comorbidités et de facteurs de risque. Les patients se rendant au centre sont hémodynamiquement stables. La toux est le principal motif de recours à une consultation. Un tableau clinique a pu être dégagé avec une majorité de patients présentant une toux, des céphalées et des courbatures. Si cela semble nécessaire, des examens cliniques peuvent être prescrits et un suivi instauré. Au décours des consultations, les médecins ont évalué un certain nombre de patients présumés infectés au Covid-19. Une sous-étude s’est intéressée à ces patients et a permis d’affiner un profil clinique.Conclusion : cette étude a permis de voir une modalité d'adaptation de la médecine générale en ambulatoire, malgré les limites dues à des circonstances particulières et à la rapidité d’instauration. Les CPTS peuvent se présenter intéressantes dans l’avenir de la prise en charge de soins non programmés.

Introduction : la surcharge pondérale pédiatrique fait l’objet de plusieurs dispositifs de prise en charge dont ASALEE. L’objectif de ce travail est d’évaluer le vécu et le ressenti des enfants suivis pour surcharge pondérale par le dispositif ASALEE et de dégager des pistes d’améliorations au dispositif. Méthode : il s’agit d’une étude qualitative réalisée par entretiens semi-dirigés inspirée de la méthode de la théorisation ancrée à l’aide du logiciel d’analyse Atlas.ti. Au total 8 entretiens ont été réalisés auprès d’enfants âgés de minimum 8 ans ayant consulté deux fois minimum auprès d’un infirmier ASALEE du Vaucluse ou des Bouches du Rhône. Résultats : le suivi nait de besoins multiples identifiés par l’enfant, le parent et/ou le médecin qui s’associent et permettent à l’enfant d’être suivi par le dispositif ASALEE. L’entrée dans le suivi est l’amorce d’une volonté de changement. Pour initier ce changement, le vouloir, ils bénéficient d’un soutien personnalisé et global de l’infirmier leur permettant d’acquérir de nouvelles habitudes de vie équilibrées, de renforcer leur estime de soi et d’accéder à un état de bien-être global. La réussite du suivi est conditionnée par un entourage aidant et encadrant composé de trois éléments que sont la figure maternelle, la famille au sens large et l’entourage amical. Cependant, le contenu et le format sont perfectibles. Le but du suivi et le rôle de l’infirmier peuvent être flous. Il existe parfois une inadéquation entre l’offre et la demande et les enfants demandent à être plus encadrés. L’ambivalence entre le vouloir et la mise en application peut être aggravée par une famille non soutenante. Enfin le suivi s’arrête sans préparation et peut engendrer une frustration chez l’enfant. Conclusion : les enfants atteignent un état de bien-être global à travers le suivi personnalisé et global permettant l’apprentissage d’un mode de vie équilibré. Cependant le suivi est perfectible : il devrait être proposé à bon escient en fonction du stade de surcharge pondéral, mieux accompagner les difficultés ressenties, plus investir les familles et préparer l’arrêt du suivi.

International audience; Background: Anal ulcerations are frequently observed in Crohn's disease (CD). However, their natural history remains poorly known, especially in pediatric-onset CD.Methods: All patients with a diagnosis of CD before the age of 17 years between 1988 and 2011 within the population-based registry EPIMAD were followed retrospectively until 2013. At diagnosis and during follow-up, the clinical and therapeutic features of perianal disease were recorded. An adjusted time-dependent Cox model was used to evaluate the risk of evolution of anal ulcerations towards suppurative lesions.Results: Among the 1,005 included patients (females, 450 (44.8%); median age at diagnosis 14.4 years (IQR, 12.0-16.1)), 257 (25.6%) had an anal ulceration at diagnosis. Cumulative incidence of anal ulceration at 5 and 10 years from diagnosis was 38.4% (CI95%, 35.2-41.4) and 44.0% (CI95%, 40.5-47.2), respectively. In multivariable analysis, the presence of extra-intestinal manifestations (Hazard Ratio (HR) 1.46, CI95% 1.19-1.80, p=0.0003) and upper digestive location (HR 1.51, CI95% 1.23-1.86, p

Introduction : les benzodiazépines sont une classe thérapeutique couramment prescrite pour la prise en charge de l’angoisse ou des troubles du sommeil. Ces médicaments sont particulièrement présents chez les patients âgés pour lesquels une prescription inappropriée d’hypnotiques concernerait jusqu’à 10 % des plus de 75 ans. Pourtant ces traitements symptomatiques de l’insomnie ne sont pas dénués d’effets secondaires et le risque iatrogénique est majoré chez ces populations à risque avec des conséquences possibles au long cours. La HAS a émis plusieurs recommandations au cours des années ainsi que des campagnes de sensibilisation des médecins généralistes. Les autorités sanitaires ont également introduit les rémunérations sur objectifs de santé publique ou la prescription du ZOLPIDEM sur ordonnance sécurisée afin de lutter contre le mésusage des benzodiazépines. Cependant on observe une persistance du mésusage des benzodiazépines et apparentés chez les personnes âgées. L’objectif de cette thèse est d’évaluer les pratiques des médecins généralistes au cours de la réévaluation et du sevrage des benzodiazépines hypnotiques.Matériel et méthode : on a réalisé une étude quantitative, observationnelle et descriptive s’intéressant aux médecins généralistes installés dans le Vaucluse.Résultats : les recommandations de la HAS sont respectées par les praticiens avec les rappels des règles hygiéno-diététiques et le renouvèlement régulier de benzodiazépines à demi-vie courte. On observe peu d’impact des ROSP et prescription du ZOLPIDEM sur ordonnance sécurisée dans les attitudes des médecins généralistes et des patients. L’initiation du sevrage reste un moment difficile pour 84 % des médecins généralistes principalement confrontés à la peur des patients et à leurs attachements à ce traitement. Pour limiter cette utilisation au long cours, les informations sont correctement délivrées aux patients par les médecins de l’étude.La thérapie cognitivo-comportementale, en alternative aux benzodiazépines, demeure peu utilisée. La formation en gériatrie et l’ancienneté d’exercice des praticiens ne semblent pas modifier les prises en charge.Conclusion : le médecin généraliste traitant est au cœur de la prise en charge des patients et est le principal prescripteur des traitements chroniques. La qualité de la relation entre le médecin et le patient est basée sur la délivrance de l’information et la confiance mutuelle. Le recours aux TCC et aux entretiens motivationnels constituent les principaux axes d’amélioration pour limiter le mésusage des benzodiazépines chroniques.

De nombreux syndicats d’internes ont fait l’état des lieux d’une souffrance des internes supérieure à la moyenne, avec un taux d’anxiété et de suicide plus élevé. Malgré ce constat bien connu des politiques et du grand public, quelques timides propositions ont été faites ces dernières années, mais les chiffres continuent de s’aggraver. En réponse à cela, le département universitaire de médecine générale de l’université Aix-Marseille a décidé de mettre en place un nouvel enseignement obligatoire intitulé « module 7B: la santé des soignants ». Son but est d’apporter des outils et d’ouvrir la parole au travers d’exercices de groupe pour améliorer la santé des internes. Pour poursuivre ce travail, nous avons décidé de mener cette étude qui a pour objectif principal d’évaluer la perception des internes en regard de ce module, d’apprécier son intérêt et son impact.Cette étude a été réalisée sous forme d’une enquête qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de 10 internes en médecine générale ayant participant au module.Il en ressort un intérêt des internes de discuter leur santé lors d’une journée de cours. De nombreuses émotions ont été ressenties par les internes, que ce soit pendant ou à distance de la journée de cours, mais ils gardent un bon vécu dont la majorité précisent qu’il s’agit de leur module préféré. Ils ont apprécié avoir des propositions différentes pour tenter d’améliorer leurs souffrances, comme la méditation pleine conscience et l’écoute active. Des suggestions ont été faites par les jeunes médecins, telle qu’anticiper la formation dès le début du cursus et réitérer la formation tout au long des études. L’optimisation du suivi médical des internes permettrait d’anticiper leur mal-être et bénéficier d’un suivi psychologique rapproché et adapté. Dans la littérature, de nombreuses preuves scientifiques ont été retrouvées de l’efficacité du programme de méditation pleine conscience et de l’écoute active sur le bien-être et l’empathie des jeunes médecins. Un des axes d’amélioration serait d’inclure ce programme dans la formation des étudiants en médecine, et ceux dès l’externat.

Introduction : la réalisation du suivi gynécologique par les patientes est insatisfaisante en France. Les principaux freins connus sont les délais importants de consultation d’un gynécologue, l’éloignement géographique, les désagréments liés à la consultation. Les patientes sont très inégalement réparties entre les différents professionnels de la gynécologie avec 88% des patientes suivies par un gynécologue, 6% par une sage-femme et 6% par un médecin généraliste. Une possibilité d’amélioration pourrait être de mieux répartir la population entre les professionnels pour utiliser au mieux les compétences de chacun. Pour cela, il est nécessaire de comprendre comment les patientes choisissent leur praticien et pourquoi.Matériel et méthodes : nous avons réalisé une étude qualitative s’inspirant de la méthode de la phénoménologie interprétative. Nous avons réalisé un échantillonnage homogène et mené 17 entretiens répartis en 3 groupes (sage-femme, médecin généraliste et gynécologue) à partir desquels nous avons extrait des concepts théoriques communs jusqu’à suffisance des données. Résultats : toutes les patientes s’accordent sur la recherche d’un praticien pédagogue, doux, accueillant, mettant en confiance. L’élément le plus marquant est un manque de connaissances concernant les possibilités du suivi. Peu de patientes savent qu’un médecin généraliste ou une sage-femme peuvent réaliser un suivi. Lorsque le médecin généraliste est choisi, il semble important pour la patiente qu’il ne soit pas le médecin traitant pour préserver leur relation. En parallèle, il semble important de pouvoir adapter son praticien à des besoins qui fluctuent selon les moments de la vie. Discussion et conclusion : une meilleure répartition des patientes entre les professionnels de la gynécologie reste une hypothèse intéressante. Sa mise en pratique est bloquée par un manque de connaissance des patientes lié à une communication inefficace. Les campagnes de communication n’ont pas fait preuve de leur efficacité. En effet, elles n’ont pas utilisé les médias traditionnels (télévision, radio) et la population touchée a été très limitée. L’utilisation de ces médias et en évaluer l’impact semble une piste intéressante. Une meilleur répartition des patientes entraînerait une diminution du délai de rendez-vous chez un gynécologue mais augmenterait celui des médecins généralistes et des sage-femmes.

Experimental studies on the biology of malaria parasites have mostly been based on laboratory-adapted lines, but there is limited understanding of how these may differ from parasites in natural infections. Loss-of-function mutants have previously been shown to emerge during culture of some Plasmodium falciparum clinical isolates in analyses focusing on single-genotype infections. The present study included a broader array of isolates, mostly representing multiple-genotype infections, which are more typical in areas where malaria is highly endemic. Genome sequence data from multiple time points over several months of culture adaptation of 28 West African isolates were analysed, including previously available sequences along with new genome sequences from additional isolates and time points. Some genetically complex isolates eventually became fixed over time to single surviving genotypes in culture, whereas others retained diversity, although proportions of genotypes varied over time. Drug resistance allele frequencies did not show overall directional changes, suggesting that resistance-associated costs are not the main causes of fitness differences among parasites in culture. Loss-of-function mutants emerged during culture in several of the multiple-genotype isolates, affecting genes (including AP2-HS, EPAC and SRPK1) for which loss-of-function mutants were previously seen to emerge in single-genotype isolates. Parasite clones were derived by limiting dilution from six of the isolates, and sequencing identified de novo variants not detected in the bulk isolate sequences. Interestingly, several of these were nonsense mutants and frameshifts disrupting the coding sequence of EPAC, the gene with the largest number of independent nonsense mutants previously identified in laboratory-adapted lines. Analysis of genomic identity by descent to explore relatedness among clones revealed co-occurring non-identical sibling parasites, illustrative of the natural genetic structure within endemic populations.

International audience; Background and Objectives After clinical evaluation, the molecular diagnosis of type 1 facioscapulohumeral dystrophy (FSHD1) relies in most laboratories on the detection of a shortened D4Z4 array at the 4q35 locus by Southern blotting. In many instances, this molecular diagnosis remains inconclusive and requires additional experiments to determine the number of D4Z4 units or identify somatic mosaicism, 4q-10q translocations, and proximal p13E-11 deletions. These limitations highlight the need for alternative methodologies, illustrated by the recent emergence of novel technologies such as molecular combing (MC), single molecule optical mapping (SMOM), or Oxford Nanopore-based long-read sequencing providing a more comprehensive analysis of 4q and 10q loci. Over the last decade, MC revealed a further increasing complexity in the organization of the 4q and 10q distal regions in patients with FSHD with cis -duplication of D4Z4 arrays in approximately 1%–2% of cases. Methods By using MC, we investigated in our center 2,363 cases for molecular diagnosis of FSHD. We also evaluated whether previously reported cis -duplications might be identified by SMOM using the Bionano EnFocus FSHD 1.0 algorithm. Results In our cohort of 2,363 samples, we identified 147 individuals carrying an atypical organization of the 4q35 or 10q26 loci. Mosaicism is the most frequent category followed by cis -duplications of the D4Z4 array. We report here chromosomal abnormalities of the 4q35 or 10q26 loci in 54 patients clinically described as FSHD, which are not present in the healthy population. In one-third of the 54 patients, these rearrangements are the only genetic defect suggesting that they might be causative of the disease. By analyzing DNA samples from 3 patients carrying a complex rearrangement of the 4q35 region, we further showed that the SMOM direct assembly of the 4q and 10q alleles failed to reveal these abnormalities and lead to negative results for FSHD molecular diagnosis. Discussion This work further highlights the complexity of the 4q and 10q subtelomeric regions and the need of in-depth analyses in a significant number of cases. This work also highlights the complexity of the 4q35 region and interpretation issues with consequences on the molecular diagnosis of patients or genetic counseling.

Background Combining liver resection (LR) with radiofrequency ablation (RFA) is nowadays an accepted option for treating colorectal liver metastases (CRLMs), but the number of lesions ablated is regularly described as a recurrence risk factor. In this study, we report our experience and determine the impact of RFA on long-term outcomes. Method This is a retrospective study including patients undergoing LR with or without RFA for CRLM. All variables influencing disease-free survival (DFS) and disease-specific survival (DSS) were examined through a Cox regression analysis before and after propensity-score matching (PSM). Results Among the 128 patients included, 71 (55.5%) underwent LR alone and 57 (44.5%) underwent LR+RFA. With univariate analysis, LR+RFA showed a significantly worse DFS than LR alone (p = 0.028), which was not confirmed after PSM (p = 0.064). Thermal ablation did not influence DSS before or after matching (p = 0.282 and p = 0.189). When analyzing the subgroups of patients according to number of RFAs performed, no difference in long-term outcomes was observed (after PSM: p = 0.192 for DFS and p = 0.624 for DSS). Analysis of site of recurrence revealed that neither performing an RFA (p = 0.893) nor the number of lesions ablated (p = 0.093, p = 0.550, and p = 0.087 for 1, 2, and ≥ 2 RFAs) were associated with an increased risk of liver-only relapse. Discussion In the setting of a parenchymal sparing strategy, combining RFA with LR is safe in terms of oncological outcomes. Tumor burden, rather than RFA performed, independently influences risk of recurrence and patient survival.

Introduction : le carnet de santé évolue au cours du temps et sa dernière version date de 2018. Le médecin généraliste est un acteur de premier plan pour le suivi de l’enfant. Une consultation de pédiatrie sur huit de médecine générale concerne la prévention. Les dernières modifications du carnet avaient pour but d’améliorer la prévention auprès des parents et des médecins. L’objectif de cette étude était de voir les intérêts que présentait ce carnet 2018 dans le domaine de la prévention en médecine générale du point de vue des médecins généralistes.Matériel et méthode : c’est une étude qualitative via des entretiens individuels semi-dirigés auprès de médecins généralistes installés en cabinet de ville dans le département du Var. C’est une analyse inductive inspirée de la théorisation ancrée, et un travail original qui étudiait pour la première fois l’utilisation par les médecins généralistes de la nouvelle version du carnet de santé 2018 dans sa totalité dans le domaine de la prévention.Résultats : 11 médecins ont été interrogés. Le carnet de santé est considéré par tous les médecins comme un outil indispensable à la consultation. C’est un véritable dossier médical, il leur sert de fil conducteur pour mener leur consultation et il fait le lien entre les différents professionnels de santé. Les changements de cette nouvelle version sont plutôt bien perçus, les messages de prévention pour les parents sont adaptés. Les pages de vaccinations sont très appréciées car adaptées aux nouvelles recommandations, plus faciles d’utilisation et pour en discuter avec les parents. Les médecins ont remarqué que les courbes de croissance avaient été adaptées aux nouvelles données anthropométriques, les courbes fille-garçons séparées pour la petite enfance, et les nouvelles mentions sur les courbes d’IMC les aident au quotidien, elles sont un outil visuel indispensable. Certains changements n’ont pas été remarqué notamment la prévention aux écrans, les stades de TANNER sur les courbes, les rappels de la mort inattendue du nourrisson, les pages de conseils aux adolescents. Les médecins expliquent qu’ils avaient déjà pour habitude d’évoquer ces sujets à l’oral et cela n’a pas impacté leur pratique de prévention.Conclusion : cette nouvelle version est adaptée à la pratique de la médecine générale, c’est pour eux un bon outil de prévention où les messages de prévention pour les parents ont été améliorés. Deux domaines de prévention ressortent : les courbes de croissance et les pages de vaccinations. Toutefois ce n’est pas le seul outil qu’ils utilisent et beaucoup d’informations de prévention sont données à l’oral sans l’intermédiaire du carnet de santé. Cette nouvelle version n’a pas grandement impacté leur pratique de prévention, parfois aussi par manque de connaissance des dernières modifications de celle-ci.

Introduction : la cupping therapy (CT) humide fait partie des médecines complémentaires et alternatives. Bien qu’elle soit de plus en plus pratiquée, elle reste encore peu étudiée et ses motifs de recours peu explorés.Objectifs : l’objectif principal était de déterminer les motifs de recours à la CT humide rapportés par les patients. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer son efficacité ressentie et sa place dans le parcours de soins des patients.Méthode : une étude observationnelle quantitative par questionnaire a été réalisée auprès des patients consultant dans un centre de CT humide à Marseille. Des analyses statistiques descriptives des caractéristiques des patients et de leur rapport à la CT ont été réalisées. Des modèles de régression logistique ont été utilisés pour déterminer les facteurs associés à l’amélioration des symptômes, et les facteurs associés à l’information au médecin traitant de la pratique de la CT.Résultats : 208 patients ont été inclus dans l’étude. Les principaux motifs de recours cités par les patients étaient : les douleurs musculo-squelettiques (55 %), l’asthénie (52 %) et les céphalées (37 %). 81 % des patients consultaient pour plusieurs motifs. 82 % des patients ayant consulté plus d’une fois avaient ressenti une amélioration des symptômes et 96 % une amélioration partielle ou complète de leur bien-être. L’amélioration des symptômes était associée à la durée de recours (OR = 1,63 ; IC95 = 1,07-2,5). 40 % des patients avaient recours à la CT pour un problème de santé pour lequel ils n’avaient pas consulté leur médecin traitant et 73 % des patients n’informaient pas leur médecin traitant de leur recours à la CT.Conclusion : l'étude met en évidence une forte prévalence des douleurs musculo-squelettiques parmi les motifs de recours des patients à la CT. Une étude randomisée de grand effectif évaluant l’efficacité de la CT dans les troubles musculo-squelettiques à l’aide d’échelles reproductibles, comparativement à une prise en charge conventionnelle exclusive serait intéressante. Les résultats de notre étude incitent également à informer davantage les médecins généralistes de l’existence de la CT.

Introduction : le portfolio est un outil d’évaluation reconnu dans le modèle d’apprentissage par compétence. Alors que ce modèle a été adopté par le Collège National des Généralistes Enseignants, il est un outil en constante évolution, s’améliorant progressivement avec les différentes promotions d’étudiants en médecine générale qui l’expérimentent et l’équipe du DUMG qui le perfectionne. L’objectif était de décrire l’utilisation du portfolio dans les Départements Universitaire de Médecine Générale (DUMG), en analysant les points communs et les divergences vis-à-vis de son contenu et de son mode d’évaluation. Méthodes : étude observationnelle transversale par un questionnaire rempli en ligne avec le soutien téléphonique du thésard Bouliez Nicolas présenté à tous les DUMG en 2022. Les groupes d’échange et d’analyse de pratique, les contrats de formation, les soutenances en fin de phase d’apprentissage et de DES, l’évaluation de l’étudiant en stage ainsi que l’évaluation des terrains de stage par l’étudiant ont été explorés.Résultats : parmi les 33 DUMG analysés, tous organisaient des groupes d’échange et d’analyse de pratique, obligatoire dans 30 DUMG, leur nombre au cours du DES pouvait être variable. 29 DUMG réalisaient des contrats de formation et ce majoritairement en fin de phase socle. Tous les DUMG effectuaient des soutenances en fin de phase d’enseignement et en fin de DES, majoritairement en présence de l’étudiant. Tous les DUMG effectuaient une évaluation de l’étudiant en stage et ce de façon conjointe entre l’étudiant et son MSU dans 27 DUMG. L’évaluation du terrain de stage par l’étudiant était obligatoire dans 13 DUMG, et les étudiants possédaient leur propre grille d’évaluation de stage dans 29 DUMG. Conclusion : les DUMG s’entendent majoritairement pour utiliser un portfolio ; son contenu et son mode d’évaluation sont l’objet de nombreuses convergences, de plus en plus homogène depuis la dernière étude homologue réalisée en 2016. Le portfolio est devenu un des outils majeurs de certification des compétences à acquérir pour finaliser la formation de médecin généraliste et cet outil est en évolution permanente afin d’optimiser la qualité de l’enseignement.

Les occlusions intestinales malignes sur carcinose péritonéale sont une complication fréquente de certaines maladies cancéreuses de stade avancé. Leur prise en charge est complexe, car elles surviennent chez des patients fragiles, souvent non éligibles à des traitements spécifiques (chirurgicaux, endoscopiques ou anti-cancéreux) et dont le pronostic est sombre. Le traitement médical est le pilier de la stratégie thérapeutique palliative de ces patients. Bien qu’à l’heure actuelle il semble se dessiner des recommandations de bonnes pratiques, ces occlusions restent source de souffrances physiques comme psychologiques. Nous avons voulu à travers notre étude faire un état des lieux global de la prise en charge médicale des syndromes occlusifs sur carcinose péritonéale à l’Institut Paoli-Calmettes (IPC) en 2021. Nous avons pour cela inclus 53 patients au total, et analysé de manière rétrospective différents paramètres de leur prise en charge au travers des dossiers médicaux. Plusieurs résultats importants ressortent de notre étude. Tout d’abord, nous avons pu constater que pour seulement 47% des patients nous obtenions une levée de l’occlusion avant la fin du séjour d’hospitalisation, et pour seulement 48% d’entre eux la sonde nasogastrique pouvait être retirée. De plus, nous observons que la reprise du transit s’effectue dans 68% des cas dans les 4 jours après l’instauration du traitement et le retrait de la sonde dans 50% des cas dans les 5 jours. De ces données semblent dépendre l’orientation et le devenir de nos patients : en l’absence de levée de l’occlusion, peu de patients quittent l’IPC avant leur décès et leur survie globale est plus péjorative (Log rank p=0.047). Enfin, notre étude met en évidence tout le caractère réfractaire de cette symptomatologie devant la proportion de patients finalement décédés en occlusion (95% des patients inclus dans notre étude). Ce travail met donc en évidence que, malgré des pratiques qui semblent conformes aux avis d’experts, la prise en charge médicale de ces occlusions intestinales reste préoccupante. Il semblerait intéressant que soit anticipées de façon plus précoce les différentes options thérapeutiques en fonction des souhaits du patient et rediscutée la place des gastrostomies de décharge dans ce contexte.

Introduction : à l’heure où l’activité physique (AP) apparaît comme une thérapeutique non médicamenteuse de choix pour lutter contre les pathologies cardio-vasculaires, la mortalité et l’incidence de ces pathologies continuent d’augmenter chez les femmes. Cette situation préoccupante doit nous conduire à optimiser l’engagement vers la pratique d’AP des patientes cardio-vasculaires afin d’améliorer leur santé et leur qualité de vie. Dans ce contexte, notre étude a cherché premièrement à hiérarchiser les freins et les motivations à la pratique d’AP chez les femmes atteintes de pathologies cardio-vasculaires et secondairement à comparer les freins et les motivations en fonction du niveau d’activité physique des patientes.Matériel et méthode : nous avons réalisé une étude quantitative observationnelle transversale sur un échantillon de femmes atteintes de pathologies cardio-vasculaires en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les femmes de l’étude ont été recrutées en cabinet de médecine générale, en cabinet de cardiologie et en service de cardiologie. Elles ont été interrogées, de novembre 2022 à février 2023, par le biais d’un questionnaire sur leurs données socio-démographiques, leur niveau d‘activité physique et sur les freins et les motivations à leur pratique d’activité physique.Résultats : au sein de notre population les freins les plus représentés et les plus limitants pour pratiquer une activité physique sont les symptômes physiques : asthénie, dyspnée et douleurs, et ce quel que soit le niveau d’activité physique des patientes. Ensuite les femmes ayant un niveau d’activité faible sont plus freinées par le caractère ennuyeux de l’activité physique, la peur d’avoir un problème cardiaque à l’effort, le manque de confiance en soi et le manque de culture sportive, tandis que les femmes ayant un niveau d’activité physique suffisant sont davantage freinées par les aspects organisationnels comme le coût des activités, la distance au lieu de pratique et le manque de temps. Par ailleurs, la sensation de bien être apportée par l’activité physique, les bienfaits sur la santé psychique et le plaisir dans la pratique sont les leviers les plus représentés et les plus motivants à pratiquer une activité physique, quel que soit le niveau d’activité physique des patientes. Conclusion : l’apport des résultats pourrait permettre aux médecins d’avoir une vision anticipée des principaux freins et motivations à la pratique d’AP chez les femmes atteintes de pathologies cardio-vasculaires. Ils pourraient ainsi pressentir les solutions à apporter pour accompagner au mieux les patientes cardiaques vers un changement de vie plus actif.

Electronic noses are devices that propose to standardize odor measurements. They are positioned as intermediaries between limited specific sensors and expensive analytical chemistry. Their potential industrial development requires advances in terms of miniaturization and performance in ambient conditions. The present thesis sought to address these issues by realizing an electronic nose based on CMUT (Capacitive Micromachined Ultrasonic Transducer) technology. The work consisted in the implementation of a complete study system, capable of injecting odorant compounds into a fluidic chamber, and reading the response of the sensors in real time. The results show that it is possible to differentiate the injected gases by the measurements carried out, while deepening the understanding of the behavior of the CMUTs, whose use showed promising for the industrialization of portable and inexpensive electronic noses.; Les nez électroniques sont des appareils qui proposent de standardiser les mesures d’odeur. Ils se positionnent comme intermédiaires entre les capteurs spécifiques limités et la couteuse chimie analytique. Leur potentiel essor industriel nécessite des avancées en termes de miniaturisation et de performances en conditions ambiantes. La présente thèse a cherché à répondre à ces enjeux en cherchant à réaliser un nez électronique basé sur la technologie CMUT (Capacitive Micromachined Ultrasonic Transducer). Les travaux ont consisté en la mise en place d’un système d’études complet, capable d’injecter des composés odorants dans une chambre fluidique, et de lire la réponse des capteurs en temps réel. Les résultats montrent qu’il est possible de différencier les gaz injectés par les mesures effectuées, tout en approfondissant la compréhension du comportement des CMUTs, dont l’usage s’est montré prometteur pour l’industrialisation à moyen terme de nez électronique portables et peu couteux.

International audience; Importance The benefits of prophylactic antibiotics for hospitalized patients with severe alcohol-related hepatitis are unclear. Objective To determine the efficacy of amoxicillin-clavulanate, compared with placebo, on mortality in patients hospitalized with severe alcohol-related hepatitis and treated with prednisolone. Design, Setting, and Participants Multicenter, randomized, double-blind clinical trial among patients with biopsy-proven severe alcohol-related hepatitis (Maddrey function score ≥32 and Model for End-stage Liver Disease [MELD] score ≥21) from June 13, 2015, to May 24, 2019, in 25 centers in France and Belgium. All patients were followed up for 180 days. Final follow-up occurred on November 19, 2019. Intervention Patients were randomly assigned (1:1 allocation) to receive prednisolone combined with amoxicillin-clavulanate (n = 145) or prednisolone combined with placebo (n = 147). Main Outcome and Measures The primary outcome was all-cause mortality at 60 days. Secondary outcomes were all-cause mortality at 90 and 180 days; incidence of infection, incidence of hepatorenal syndrome, and proportion of participants with a MELD score less than 17 at 60 days; and proportion of patients with a Lille score less than 0.45 at 7 days. Results Among 292 randomized patients (mean age, 52.8 [SD, 9.2] years; 80 [27.4%] women) 284 (97%) were analyzed. There was no significant difference in 60-day mortality between participants randomized to amoxicillin-clavulanate and those randomized to placebo (17.3% in the amoxicillin-clavulanate group and 21.3% in the placebo group [ P = .33]; between-group difference, −4.7% [95% CI, −14.0% to 4.7%]; hazard ratio, 0.77 [95% CI, 0.45-1.31]). Infection rates at 60 days were significantly lower in the amoxicillin-clavulanate group (29.7% vs 41.5%; mean difference, −11.8% [95% CI, −23.0% to −0.7%]; subhazard ratio, 0.62; [95% CI, 0.41-0.91]; P = .02). There were no significant differences in any of the remaining 3 secondary outcomes. The most common serious adverse events were related to liver failure (25 in the amoxicillin-clavulanate group and 20 in the placebo group), infections (23 in the amoxicillin-clavulanate group and 46 in the placebo group), and gastrointestinal disorders (15 in the amoxicillin-clavulanate group and 21 in the placebo group). Conclusion and Relevance In patients hospitalized with severe alcohol-related hepatitis, amoxicillin-clavulanate combined with prednisolone did not improve 2-month survival compared with prednisolone alone. These results do not support prophylactic antibiotics to improve survival in patients hospitalized with severe alcohol-related hepatitis. Trial Registration ClinicalTrials.gov Identifier: NCT02281929

Contexte : depuis un peu plus de cinq ans, de nombreuses études se sont intéressées à l’état de santé général et psychique des futurs médecins Français avec des résultats alarmants comme ceux cités précédemment. De nombreux faits divers défrayent la chronique à ce sujet comme le suicide des internes de médecine.Objectifs : l’objectif principal de cette étude est de mettre en exergue l’étendue de l’impact des troubles anxio-dépressifs dans la vie des internes de médecine générale Marseillais. L’objectif secondaire est d’établir que la condition statutaire actuelle de l’interne de médecine générale met en péril son équilibre psychologique.Matériel et méthode : étude qualitative par entretiens semi-dirigés menée auprès des internes et anciens internes de médecine générale Marseillais en décembre 2022, soumis à une analyse thématique par théorisation ancrée. Résultats : 13 internes ont participé à l’étude. Ils ont trouvé leur parcours formateur mais pourvoyeur d’angoisses, de tristesse et d’épuisement avec de nombreuses conséquences sur leur quotidien. Ils pensent que leurs conditions de travail mettent en danger leur santé mentale. Ils demandent à être soutenus et à rétablir leur place au sein de l’institution hospitalo-universitaire. Conclusion : les internes ont énoncé de nombreuses difficultés vécues durant leur internat étant mises en relation avec de nombreuses manifestations anxieuses dans leur quotidien. Les internes ont décrit des impacts, parfois majeurs de ces troubles anxieux sur leurs vies quotidiennes. Ils ont souligné l’importance de mieux définir leur statut et leurs missions au sein du système de santé, la nécessité d’améliorer la condition de l’interne de médecine générale au travers d’un suivi médical et pédagogique rapproché.

International audience; Objectives: We evaluated the impact of immunosuppressants (IS) and anti-tumor necrosis factor (TNF) introduction on ulcerative colitis (UC) long-term outcomes in a large population-based pediatric-onset cohort.Methods: All patients included in the EPIMAD registry with a diagnosis of UC made before the age of 17 between 1988 and 2011 were followed up retrospectively until 2013. Medication exposure and disease outcomes were compared between three diagnostic periods: 1988 to 1993 (period [P]1; pre-IS era), 1994 to 2000 (P2; pre-anti-TNF era), and 2001 to 2011 (P3; anti-TNF era).Results: A total of 337 patients (girls 57%) diagnosed with UC were followed up during a median duration of 7.2 years (IQR: 3.8-13.0). The IS and anti-TNF exposure rates at 5 years increased over time from 7.8% (P1) to 63.8% (P3) and from 0% (P1) to 37.2% (P3), respectively. In parallel, the risk of colectomy at 5 years decreased significantly over time (P1, 17%; P2, 19%; P3, 9%; p=0.045, p-trend=0.027), and between pre-anti-TNF era (P1+P2, 18%) and the anti-TNF era (P3, 9%) (p=0.013). The risk of disease extension at 5 years remained stable over time (P1, 36%, P2, 32%, P3, 34%, p=0.31, p-trend=0.52), and between the pre-anti-TNF era (P1+P2, 34%) and the anti-TNF era (P3, 34%) (p=0.92). The risk of flare-related hospitalization at 5 years significantly increased over time (P1, 16%; P2, 27%; P3, 42%; p=0.0012, p-trend=0.0006) and between pre-anti-TNF era (P1+P2, 23%) and anti-TNF era (P3, 42%) (p=0.0004).Conclusions: In parallel with the increased use of IS and anti-TNF, an important decline in the risk of colectomy in pediatric-onset UC was observed at the population level.

Background Except for cryptococcosis, fungal infection of the central nervous system (FI-CNS) is a rare but severe complication. Clinical and radiological signs are non-specific, and the value of conventional mycological diagnosis is very low. This study aimed to assess the value of β1,3-D-glucan (BDG) detection in the cerebrospinal fluid (CSF) of non-neonatal non-cryptococcosis patients. Methods Cases associated with BDG assay in the CSF performed in 3 French University Hospitals over 5 years were included. Clinical, radiological, and mycological results were used to classify the episodes as proven/highly probable, probable, excluded, and unclassified FI-CNS. Sensitivity and specificity were compared to that calculated from an exhaustive review of the literature. Results In total, 228 episodes consisting of 4, 7, 177, and 40 proven/highly probable, probable, excluded, and unclassified FI-CNS, respectively, were analysed. The sensitivity of BDG assay in CSF to diagnose proven/highly probable/probable FI-CNS ranged from 72.7% [95% confidence interval {CI}: 43.4%‒90.2%] to 100% [95% CI: 51%‒100%] in our study and was 82% in the literature. For the first time, specificity could be calculated over a large panel of pertinent controls and was found at 81.8% [95% CI: 75.3%‒86.8%]. Bacterial neurologic infections were associated with several false positive results Conclusions Despite its sub-optimal performance, BDG assay in the CSF should be added to the diagnostic armamentarium for FI-CNS.

International audience; Restorative treatment of microdontia teeth is often considered as the final step of post-orthodontic treatment. Based on digital workflow, this clinical report presents pre-orthodontic reshaping of anterior teeth in the smile disharmony of a young patient using bilayering composite injection technique. Transparent silicone indexes for dentin and enamel fillings were fabricated from three-dimensional-printed models of the digital wax-up. This noninvasive, simple and straightforward injection technique was able to provide semipermanent reversible aesthetic restorations while awaiting for adulthood and definitive prosthodontic solution. Closure of diastemas before orthodontic treatment were carried out to restore functional contact point and to guide future teeth movements.

International audience; Background: In recent years, an increasing prevalence of obesity in inflammatory bowel disease (IBD) has been observed. However, only a few studies have focused on the impact of overweight and obesity on IBD-related disability.Aims: To identify the factors associated with obese and overweight patients with IBD, including IBD-related disability.Patients and methods: In this cross-sectional study, we included 1704 consecutive patients with IBD in 42 centres affiliated with the Groupe d'Etude Therapeutique des Affections Inflammatoires du tube Digestif (GETAID) using a 4-page questionnaire. Factors associated with obesity and overweight were assessed using univariate and multivariate analyses (odds ratios (ORs) are provided with 95% confidence intervals).Results: The prevalence rates of overweight and obesity were 24.1% and 12.2%, respectively. Multivariable analyses were stratified by age, sex, type of IBD, clinical remission and age at diagnosis of IBD. Overweight was significantly associated with male sex (OR = 0.52, 95% CI [0.39-0.68], p < 0.001), age (OR = 1.02, 95% CI [1.01-1.03], p < 0.001) and body image subscore (OR = 1.15, 95% CI [1.10-1.20], p < 0.001) (Table 2). Obesity was significantly associated with age (OR = 1.03, 95% CI [1.02-1.04], p < 0.001), joint pain subscore (OR = 1.08, 95% CI [1.02-1.14], p < 0.001) and body image subscore (OR = 1.25, 95% CI [1.19-1.32], p < 0.001) (Table 3).Conclusion: The increasing prevalence of overweight and obesity in patients with IBD is associated with age and poorer body image. A holistic approach to IBD patient care should be encouraged to improve IBD-related disability and to prevent rheumatological and cardiovascular complications.

International audience; Combining drugs could be an effective option for treating multirefractory ITP, that is, patients not responding to rituximab, thrombopoietin receptor agonists (TPO-RA) and splenectomy. We conducted a retrospective, multicenter, observational study including multirefractory ITP patients who received a combination of a TPO-RA and an immunosuppressive drug. We included 39 patients (67% women, median age 59 years [range 21-96]), with a median ITP duration of 57 months [3-393] and a median platelet count at initiation of 10 × 109 /L [1-35]. The combination regimen was given for a median duration of 12 months [1-103] and included eltrombopag (51%) or romiplostim (49%), associated with mycophenolate mofetil (54%), azathioprine (36%), cyclophosphamide (5%), cyclosporin (3%) or everolimus (3%). Overall, 30 patients (77%) achieved at least a response (platelet count ≥30 × 109 /L and at least doubling baseline during at least 3 months), including 24 complete responses (platelet count >100 × 109 /L during at least 3 months) with a median time to response of 30 days [7-270] and a median duration of response of 15 months [4-63]. Severe adverse event related to ITP treatment was observed in 31%. In conclusion, this study confirms that some patients with multirefractory ITP can achieve long lasting response with this combination.

International audience; Current guidelines recommend aortic valve replacement for symptomatic or selected asymptomatic high-risk patients with severe aortic stenosis. Conversely, a watchful waiting attitude applies to patients with moderate aortic stenosis, regardless of their risk profile and symptoms, until the echocardiographic thresholds of severe aortic stenosis are reached. This strategy is based on data reporting high mortality in untreated severe symptomatic aortic stenosis, whereas moderate aortic stenosis has always been perceived as a non-threatening condition, with a benefit–risk balance against surgery. Meanwhile, numerous studies have reported a worrying event rate in these patients, surgical techniques and outcomes have improved significantly and the use of transcatheter aortic valve replacement has become more widespread and extended to lower-risk patients, leaving this strategy open to question, especially for patients with moderate aortic stenosis and left ventricular dysfunction. In this review, we summarize the current state of knowledge about moderate aortic stenosis progression and prognosis. We also discuss the particular case of moderate aortic stenosis associated with left ventricular dysfunction, and the ongoing trials that that might change our paradigm for the management of this “moderate” valvular heart disease.

The ability to synchronise with other people is a core socio-motor competence acquired during human development. In this study we aimed to understand the impact of individual emotional arousal on joint action performance. We asked 15 mixed-gender groups (of 4 individuals each) to participate in a digital, four-way movement synchronisation task. Participants shared the same physical space, but could not see each other during the task. In each trial run, every participant was induced with an emotion-laden acoustic stimulus (pre-selected from the second version of International Affective Digitized Sounds). Our data demonstrated that the human ability to synchronise is overall robust to fluctuations in individual emotional arousal, but performance varies in quality and movement speed as a result of valence of emotional induction (both on the individual and group level). We found that three negative inductions per group per trial led to a drop in overall group synchronisation performance (measured as the median and standard deviation of Kuramoto’s order parameter—an index measuring the strength of synchrony between oscillators, in this study, players) in the 15 sec post-induction. We report that negatively-valenced inductions led to slower oscillations, whilst positive induction afforded faster oscillations. On the individual level of synchronisation performance we found an effect of empathetic disposition (higher competence linked to better performance during the negative induction condition) and of participant’s sex (males displayed better synchronisation performance with others). We believe this work is a blueprint for exploring the frontiers of inextricably bound worlds of emotion and joint action, be it physical or digital.

International audience; Background: Anti-TNF agents are the first biologic treatment option in inflammatory bowel disease (IBD). The long-term effectiveness of this strategy at the population level is poorly known, particularly in pediatric-onset IBD.Methods: All patients diagnosed with Crohn's disease (CD) or ulcerative colitis (UC) before the age of 17 between 1988 and 2011 in the EPIMAD population-based registry were followed retrospectively until 2013. Among patients treated with anti-TNF, the cumulative probabilities of anti-TNF failure defined by primary failure, loss of response (LOR) or intolerance were evaluated. Factors associated with anti-TNF failure were investigated by a Cox model.Results: Among a total of 1,007 patients with CD and 337 patients with UC, respectively 481 (48%) and 81 (24%) were treated with anti-TNF. Median age at anti-TNF initiation was 17.4 years (IQR, 15.1-20.9). Median duration of anti-TNF therapy was 20.4 months (IQR, 6.0-59.9). In CD, the probability of failure of 1st line anti-TNF at 1, 3 and 5 years was respectively 30.7%, 51.3% and 61.9% for infliximab and 25.9%, 49.3% and 57.7% for adalimumab (p = 0.740). In UC, the probability of failure of 1st line anti-TNF therapy was respectively 38.4%, 52.3% and 72.7% for infliximab and 12.5% for these 3 timepoints for adalimumab (p = 0.091). The risk of failure was maximal in the first year of treatment and LOR was the main reason for discontinuation. Female gender was associated with LOR (HR, 1.48; 95%CI 1.02-2.14) and with anti-TNF withdrawal for intolerance in CD (HR, 2.31; 95%CI 1.30-4.11) and disease duration (≥ 2 y vs. < 2 y) was associated with LOR in UC (HR, 0.37; 95%CI 0.15-0.94) in multivariate analysis. Sixty-three (13.5%) patients observed adverse events leading to termination of treatment (p = 0.57). No death, cancer or tuberculosis was observed while the patients were under anti-TNF treatment.Conclusion: In a population-based study of pediatric-onset IBD, about 60% in CD and 70% in UC experienced anti-TNF failure within 5 years. Loss of response account for around two-thirds of failure, both for CD and UC.

International audience; Cannabis is the most widely used drug in the world with a prevalence of 2.5%. France and Belgium are no exception. Moreover, pediatric cannabis intoxications are increasing due to the growing use of cannabis in the adult population. In this study, we seek to investigate whether there is a correlation between symptoms and biological data in order to facilitate the diagnosis of pediatric cannabis intoxication. Data were retrospectively collected from 11 French laboratories and 2 Belgian laboratories over 3-year period (2019–2021). This study involved 123 children aged 2 months to 4 years. There was a geographical gradient with an increase in intoxication cases from northern to southern regions. THC, 11-OH-THC and THC-COOH levels were respectively 24.4 ng/mL (range = 0.4–109 ng/mL; median = 17.3 ng/mL), 26.3 ng/mL (range = 0.6–263 ng/mL; median = 18 ng/mL) and 217 ng/mL (range = 0.6–921 ng/mL; median = 163 ng/mL). The most frequently observed symptom was drowsiness in 60.2% of cases. Coma (13.8%, n = 17), convulsions (4.1%, n = 5) and bradypnea (8.1%, n = 10) were the most severe symptoms. The increase of THC content in cannabis products could explain the increase in poisoning severity. However, according to the data collected, it does not seem that the clinical symptoms observed are correlated with plasma or blood THC concentrations. Indeed, cases of coma with Glasgow Coma Scale at 3 have been observed with plasma THC concentrations between 7 and 29 ng/mL.

Objectif : évaluer l’amélioration de la marche d’adolescents atteints d’obésité pris en charge en SSR et les facteurs associés par l’utilisation d’une Analyse Quantifiée de la marche.Méthode : étude prospective de type avant/après observationnel portant sur l’impact d’une prise en charge en SSR de 3 mois sur la qualité de la marche d’adolescents en situation d’obésité et les facteurs associés.La population étudiée était constituée des patients participant à l’étude Locobésité, soient des adolescents présentant une obésité commune, entrant en séjour thérapeutique au SSR Val Prévert à Mimet (Bouches-du-Rhône) pour l’année 2021-2022, âgés entre 12 et 18 ans, dont le poids ne devait pas excéder 130 kg du fait de la contrainte induite sur les plaques mesurant les puissances déployées.Les critères de non-inclusion étaient l’obésité secondaire, des maladies articulaires chroniques, des troubles neurocognitifs ou psychiatriques, des troubles moteurs nécessitant un appareillage, des difficultés scolaires ne permettant pas de manquer des cours pour venir faire l’examen d’AQM.Les critères d’exclusion étaient le refus de la 2e AQM à 3 mois, la sortie prématurée du SSR, des données de recueil non suffisantes.Le critère de jugement principal était l’amélioration du GPS (Gait Profile Score ou Score du Profil de Marche) global.Résultats : 20 adolescents ont été analysés (10 garçons). Il y a une tendance à l’amélioration du GPS mais non significative. Il y a une amélioration significative du Z-score IMC ainsi que du ratio TT/T.Conclusion : cette étude preuve de concept apporte de nouveaux résultats sur la marche de l’adolescent obèse. Une étude à plus long terme avec la réalisation d’une AQM à l’entrée et à la fin de la prise en charge, avec un plus grand nombre de patients serait à réaliser et pourrait montrer des résultats significatifs, voire réaliser une AQM à plus long terme pour observer des effets bénéfiques sur la qualité de la marche.

Introduction : face à la demande croissante d’imagerie aux urgences et une franche disparité démographique des radiologues en France, les hôpitaux se tournent de plus en plus vers la téléradiologie pour assurer leur permanence de soins. Peu d’études ont cherché à mesurer l’impact que celle-ci peut avoir au sein même du service d’urgence concernant la prise en charge des patients et l’opinion des soignants concernés. Objectif : comparer la téléradiologie à la radiologie in situ concernant les délais moyens de prise en charge radiologique des patients des urgences adultes pendant les heures de garde de nuit. Méthode : il s’agit d’une étude de cohorte monocentrique, observationnelle et prospective entre le 1er juin 2022 et le 31 juillet 2022 aux urgences adultes au CH d’Avignon. Le délai de prise en charge radiologique, le délai de prise en charge global des patients aux urgences, le nombre et le type des scanners prescrits et le devenir des patients ont été analysés. Le ressenti du personnel soignant a été évalué au moyen d’un sondage. Résultats : 401 patients majeurs ayant eu un scanner pendant la garde de 18 h à 8 h du matin ont été inclus. 209 scanners ont été interprétés par un radiologue de garde sur place et 192 scanners par un radiologue à distance. Le délai moyen entre la demande du scanner et l’interprétation du radiologue est de 69 min dans le groupe in situ et de 59 min dans le groupe téléradiologie (p = 0.009). Il n’y a pas de différence significative sur la durée totale de passage aux urgences entre les 2 groupes (7h 58 pour le groupe in situ et de 8h03 pour le groupe avec téléradiologie (p= 0.825). Le délai d’interprétation du scanner est significativement plus court de 7 minutes avec la téléradiologie (p

Contexte : le cancer bronchique non à petites cellules compte pour 85 % des cancers pulmonaires qui représentent la première cause de mortalité par cancer dans le monde. Il est plus fréquemment associé à des mutations somatiques activatrices, notamment dans le gène EGFR, qui permettent l’utilisation de thérapies ciblées chez les patients porteurs améliorant fortement la survie et la qualité de vie.Objectif : ce travail a pour but d’évaluer et comparer les performances analytiques de trois techniques de détection sur biopsie liquide des mutations activatrices du gène EGFR impliquées dans les cancers broncho-pulmonaires.Méthodes : des échantillons plasmatiques résiduels de patients ayant servi à la recherche de mutations somatiques au CHU de Brest ont été utilisés rétrospectivement pour tester la validité analytique et les performances diagnostiques de trois tests reposant respectivement sur le séquençage NGS (amplicon, technique de routine), la qPCR et la PCR digitale. Les tests ont ciblé les mutations les plus fréquentes d’EGFR (activatrices et de résistance) et une mutation courante dans KRAS. Le critère principal était la concordance des résultats qualitatifs entre ces techniques et la technique de référence utilisée à Brest.Résultats : 43 échantillons issus de 36 patients ont été testés. La PCR digitale retrouve une concordance de 100 % pour trois des cinq mutations testées (L858R, T790M et G12C), un échantillon discordant revenant muté C797S quand la technique de référence le rend négatif et deux discordances pour les délétions de l’exon 19 où la mutation n’est pas détectée. Pour autant il n’y pas de différence significative pour chacune des 5 mutations entre la PCR digitale et la référence (test de Fisher : p-value entre 0.74 et 1). Les résultats de qPCR étaient ambigus ce qui ne permettait pas leur interprétation.Conclusion : seule la PCR digitale a donné de bons résultats en améliorant la sensibilité analytique. La qPCR n’a pas donné de résultats satisfaisants car elle nécessite une quantité d’ADN trop importante, peu compatible avec les quantités et concentrations d’ADN tumoral circulant. La PCR digitale est intéressante et paraît adaptée pour une application en routine sur ADN circulant qui est un nouvel outil en plein développement.

Les immunoglobulines, marqueurs de la lignée lymphocytaire B, constituent, sous leur forme sécrétée, les effecteurs solubles de la réponse humorale adaptative. Dans les gammapathies monoclonales, les immunoglobulines monoclonales, sécrétées par le clone anormal de lymphocytes B, vont être utilisées comme marqueurs diagnostiques et comme marqueurs quantitatifs pour le suivi et la réponse au traitement.Les techniques de caractérisation des immunoglobulines actuellement disponibles en routine biologique sont l’immunofixation, technique semi-automatisée, et l’immunotypage capillaire, technique complètement automatisée. Si du fait de son automatisation, l’immunotypage capillaire a supplanté l’immunofixation dans la plupart des laboratoires, dans la littérature, les anciens travaux comparant ces deux techniques indiquent que l’immunotypage serait moins sensible que l’immunofixation pour la détection des immunoglobulines monoclonales. Il est plutôt proposé que la différence de sensibilité serait liée à une formation et une expérience insuffisantes des examinateurs à l’immunotypage.Dans un contexte de progrès thérapeutiques majeurs dans la prise en charge des patients atteints de myélome permettant d’obtenir des niveaux réponse toujours plus bas, l’intérêt de l’utilisation de techniques plus sensibles est patent. C’est dans ce cadre que la société The Biding Site prévoit la commercialisation d’une plateforme de spectroscopie de masse, présentant cette technologie comme une alternative automatisable et plus sensible aux immunofixations et qui serait ainsi concurrentielle à l’immunotypage.Ce travail bibliographique passe en revue les caractéristiques des immunoglobulines et les différentes pathologies associées à la présence d’une immunoglobuline monoclonale, et s’attache à décrire les différentes méthodes immunochimiques de détection, caractérisation et quantification des immunoglobulines monoclonales. Ce travail permet également d’introduire mon projet de mémoire, dont l’objectif principal est d’évaluer l’apport de l’immunofixation dans la démarche diagnostique par rapport à l’immunotypage. Les premiers résultats de ce travail, portant sur la comparaison rétrospective des deux techniques sur 72 cas, permettent de conclure que leurs performances sont très proches, quand elles sont interprétées par un examinateur expérimenté. Ces résultats devront être confirmés dans un travail prospectif, portant sur une cohorte sélectionnée et impliquant des examinateurs différents. Ces données seront présentées dans mon mémoire de DES.

Contexte : le cannabis est la substance psychoactive la plus consommée dans le monde et chez la femme enceinte. Compte tenu des débats sociétaux et législatifs actuels, les taux de consommation devraient encore augmenter.Objectif : évaluer de manière critique la littérature existante sur les conséquences obstétricales et néonatales de la consommation de cannabis pendant la période périnatale.Stratégie de recherche : analyse de tous les articles jugés pertinents à l’issue du processus de sélection depuis la base de données PubMed et publiés entre janvier 2000 et août 2022.Critères de sélection : ont été incluses toutes les références rédigées en anglais, traitant des effets de la consommation de cannabinoïdes pendant la grossesse (que l’usage soit récréatif ou médical) et leurs conséquences obstétricales et néonatales jusqu’à 6 semaines du post-partum, sans limite géographique.Principaux résultats : un échantillon final de 58 références a été intégré dans la scoping review. La littérature révèle des résultats très contradictoires. La consommation de cannabis pendant la grossesse semble associée à des risques d’issues obstétricales et néonatales défavorables, notamment d’accouchement prématuré, de poids de naissance inférieur à 2500 grammes, de poids pour l’âge gestationnel inférieur au 10e percentile, et d’admission en unité de soins intensifs néonatals. Conclusion : a littérature disponible met en évidence des risques obstétricaux et néonatals. Toutefois, l’existence de nombreux biais nécessite leur confirmation par des études de niveau de preuve plus élevé. D’ici là, l’application du principe de précaution semble licite et doit conduire à encourager une abstention de consommation dès la période pré-conceptionnelle.

Introduction : en octobre 2021 la SFAR et la SFMU ont conjointement édité des aides cognitives afin de standardiser les pratiques et limiter les biais cognitifs dans le but d’assurer une plus grande sécurité dans la prise en charge des patients traumatisés sévères. Notre étude vise à évaluer l’impact d’une checklist (CL) sur l’adhésion des médecins urgentistes aux recommandations. Méthode : étude prospective de type avant-après réalisée au sein de 3 antennes SMUR où tout patient traumatisé médicalisé vers un établissement de soins (ES) était inclus. Une CL sur la prise en charge du traumatisé inspirée de l’acronyme MARCHE a été réalisée, testée en simulation avant d’être utilisée en intervention. Du 15 janvier au 15 août 2022, la CL était réalisée dans les 24 heures après la fin de l’intervention (phase I). Du 16 août 2022 au 31 janvier 2023, la CL était réalisée au cours du transport du patient vers l’ES, permettant ainsi de réaliser des gestes potentiellement omis initialement (phase II). Les comptes rendus d’intervention préhospitaliers et hospitaliers ont tous été analysés. L’utilisation de la CL a été systématiquement évaluée à l’aide d’un questionnaire anonyme auprès des médecins et infirmiers. Au cours de la phase II, les médecins et infirmiers n’ayant pas réalisé de CL à tort, devaient systématiquement répondre à un questionnaire en ligne spécifique. Le critère de jugement principal était le nombre d’items de la checklist non réalisés au cours de chaque phase de l’étude.Résultats : cent seize patients ont été inclus, 53 au cours de la phase I sans CL et 63 au cours de la phase II. Onze patients n’ont pas eu de CL au cours de la phase II. Les 3 groupes étaient majoritairement constitués d’hommes jeunes victimes d’accident de la voie publique de gravité moyenne (ISS moyens à 18 dans la phase I sans CL et 14 dans la phase II avec CL) et sévère (ISS moyen à 29 dans la phase II sans CL). Le taux d’omission global des items de la CL était significativement moindre avec la CL (17%) que sans (25%) (p=0,02). Cette tendance s’accroissait proportionnellement à la gravité avec un taux d’omission de 30% sans CL contre 15% avec CL (p=0,03) pour les patients avec un ISS ≥ 25. Les médecins et infirmiers ayant utilisé la CL étaient une majorité à considérer qu’elle devait être rendue obligatoire (respectivement 82% et 67%). Paradoxalement, chez les médecins n’ayant pas réalisé la CL, seulement 55% estimaient qu’elle était utile alors que le taux d’omission y était nettement plus élevé (17% avec CL contre 59% sans CL, p

L’OMS rapporte qu’un tiers des femmes dans le monde ont subi des violences physiques et/ou sexuelles au moins une fois dans leur vie. Ces violences ont un impact physique et psychique sur la santé des femmes. Elles entrainent également des coûts directs et indirects par l’actuelle prise en charge tardive sur le plan médicale, sociale ou encore judicaire. Les médecins ont pour rôle de dépister ces violences, comme le recommande la HAS depuis 2019, afin de tenter d’améliorer le soin des femmes. Le constat est tel que la recommandation peine à être suivie par le corps médical. En soins primaires un frein au dépistage s’incarne principalement dans le manque de formation à ce sujet d’après les médecins généralistes.L’université d’Aix-Marseille soumet un enseignement obligatoire en formation initiale des étudiants de 3ème cycle (E3C) de médecine générale au cours de leur stage Ambulatoire en Soins Primaires en Autonomie Supervisée. Nous proposons un protocole de recherche afin d’évaluer son impact sur la différence de taux de dépistage des violences faites aux femmes par les étudiants dans le groupe interventionnel recevant le cours, et ceux dans le groupe contrôle. En effet à travers l’étude interventionnelle randomisée, les E3C seront interrogés via un hétéro-questionnaire par téléphone afin de calculer le taux de dépistage des violences pour chacun des deux groupes.

Objectif : les issues défavorables de la grossesse sont fréquentes et explorées le plus souvent seulement du côté féminin. Or les hommes apparaissent plus exposés aux agents reprotoxiques que les femmes, en particulier dans leur activité professionnelle. L'objectif de notre étude est de recenser les expositions professionnelles paternelles associées à des pertes fœtales précoces et tardives chez la conjointe. Méthodes : une revue systématique de la littérature a été réalisée selon la méthodologie PRISMA dans les bases de données Pubmed MEDLINE, Google Scholar, Web of Science et Embase. Nous avons inclus des études originales réalisées chez l’Homme dans lesquelles la partenaire féminine n'était pas exposée professionnellement, incluant un groupe contrôle et effectuant une analyse multivariée. Résultats : nous avons inclus 33 études, classées en trois groupes selon la nature des risques chimiques ou physiques professionnels étudiés et selon la profession exercée. Bien que les résultats soient divergents entre les études, pour la plupart anciennes, certaines montrent des augmentations significatives de fausse couche. Ce risque est plus plus élevé en cas d'exposition professionnelle paternelle au thiocarbamate, au carbaryl, au dichloro-diphényl-trichloroéthane, aux solvants d'imprimerie, à l'oxyde d'éthylène, aux solvants de raffinerie de pétrole et aux fumées de soudage de l'acier inoxydable. Concernant les agents physiques, une augmentation significative du risque de mortinatalité ou de mortalité périnatale a été trouvée lors de l'exposition aux rayonnements ionisants et non ionisants. L’approche par profession a montré un doublement du risque de fausses couches ou de mort-nés chez les concasseurs, les broyeurs, les calandreurs, les couturiers, les tôliers et le personnel de l'aviation. Conclusion : les associations positives trouvées entre l'exposition professionnelle des pères et le risque de perte fœtale chez leurs partenaires féminines non exposées incitent à sensibiliser les hommes aux risques reproductifs liés à leur exposition professionnelle. Cependant, il reste nécessaire de conduire des études prospectives de forte puissance tenant compte des expositions professionnelles actuelles.

Contexte : il existe 2 types de traitements inhalés pour le traitement des maladies broncho-pulmonaires obstructives, les Inhalateurs Poudre Sèche (IPS) et les Aérosols Doseurs (AD). Ces derniers sont composés de gaz à puissant à effet de serre avec une empreinte carbone pouvant être jusqu’à 30 fois supérieur à leur équivalent IPS. Les IPS sont également supérieurs en termes d’efficacité, d’observance et d’économie. Sachant que 54% de l’impact carbone du système de santé repose sur les produits de soins, l’enjeu de leur décarbonation est le plus grand levier d’action à notre disposition. Objectif : évaluer les connaissances et la sensibilité des médecins en ce qui concerne le retentissement environnemental des traitements inhalés et la création d’une fiche informative s’adressant aux médecins souhaitant réduire l’impact environnemental de leur prescription d’inhalateur.Matériel et Méthode : Une étude observationnelle descriptive a été menée auprès des médecins généralistes et pneumologues français de novembre 2022 à janvier 2023 par un questionnaire informatisé auto-administré, comportant une première fiche informative comparant les IPS et les AD.Résultats : parmi les 203 médecins ayant répondu au questionnaire, 77% des participants n’ont jamais entendu parler de l’impact environnemental des inhalateurs et 32% des participants ne sont pas au courant qu’il en existe 2 types. Ils sont 46% à prescrire des AD et 11% à ne pas savoir ce qu’ils prescrivent. Seulement 5% des participants déclarent parler du recyclage à leur patient. Une fois informés, ils sont pour la grande majorité d’accord pour changer leur pratique et souhaitent une formation sur le sujet. Le principal frein évoqué est le manque de formation.Conclusion : l’impact environnemental des inhalateurs est important et méconnu. Les traitements inhalés représentent actuellement un objectif d’optimisation des prises en charge. L’amélioration des connaissances globales des médecins sur ces derniers pourrait aboutir à des co-bénéfices environnementaux, cliniques et économiques.

IntroductionVarious definitions of very severe (VS) tricuspid regurgitation (TR) have been proposed based on the effective regurgitant orifice area (EROA) or tricuspid coaptation gap (TCG). Because of the inherent limitations associated with the EROA, we hypothesized that the TCG would be more suitable for defining VSTR and predicting outcomes.Materials and methodsIn this French multicentre retrospective study, we included 606 patients with ≥moderate-to-severe isolated functional TR (without structural valve disease or an overt cardiac cause) according to the recommendations of the European Association of Cardiovascular Imaging. Patients were further stratified into VSTR according to the EROA (≥60 mm2) and then according to the TCG (≥10 mm). The primary endpoint was all-cause mortality and the secondary endpoint was cardiovascular mortality.ResultsThe relationship between the EROA and TCG was poor (R2 = 0.22), especially when the size of the defect was large. Four-year survival was comparable between patients with an EROA 2 vs. ≥60 mm2 (68 ± 3% vs. 64 ± 5%, p = 0.89). A TCG ≥10 mm was associated with lower four-year survival than a TCG p p = 0.019) and cardiovascular mortality (adjusted HR[95% CI] = 2.12[1.33–3.25], p = 0.001), whereas an EROA ≥60 mm2 was not associated with all-cause or cardiovascular mortality (adjusted HR[95% CI]: 1.16[0.81–1.64], p = 0.416, and adjusted HR[95% CI]: 1.07[0.68–1.68], p = 0.784, respectively)ConclusionThe correlation between the TCG and EROA is weak and decreases with increasing defect size. A TCG ≥10 mm is associated with increased all-cause and cardiovascular mortality and should be used to define VSTR in isolated significant functional TR.

BackgroundEndoscopic bilateral biliary drainage is a first line palliative treatment for unresectable MHBO but remains technically challenging. The emergence of news SEMS carried by an ultra-thin (6Fr or smaller) delivery system now permits simultaneous bilateral stent placement. To date, only few data comparing this new method to conventional sequential bilateral stenting are reported. We conducted a monocentric retrospective study to evaluate a possible superiority of simultaneous “side by side” (SBS) biliary drainage.MethodsWe identified 135 patients who benefited from bilateral drainage using uncovered SEMS between 2010 and 2023. Among them, 62 benefited from simultaneous SBS bilateral drainage between 2017 and 2023, and 73 benefited from sequential bilateral drainage (38 using “stent in stent” (SIS) technique and 35 using SBS technique, between 2010 and 2017).ResultsTechnical success was significantly more observed in simultaneous drainage compared to sequential drainage (94% vs 75%, p=0.008). However, simultaneous SBS drainage and sequential SIS drainage had a similar technical success (94% vs 95%). We observed no differences regarding clinical success, procedure duration and RBO rate. Stent patency was shorter in SIS group compared with simultaneous group (103 vs 144 days). Early adverse events (AE) were more frequent in sequential group (31% vs 21%, p=0.205), with no differences regarding SIS or SBS technique. Technical failure was associated with a higher rate of infectious fatal AE (9.5% vs 1.7%, p=0.02). Reintervention after RBO seems to be more successful after using SBS rather than SIS techniques (83% vs 75%, p=0.53).ConclusionSimultaneous side by side endoscopic bilateral metallic stent placement using an ultra-thin delivery system is technically easier and as efficient as sequential bilateral stenting in unresectable MHBO to achieve bilateral drainage. Stent in stent procedure remains a good option in unresectable MHBO. Further prospective multicentric trials are needed to investigate the place of simultaneous SBS technique as a first-line treatment compared to SIS technique.

CONTEXTE : chez l’enfant asthmatique sévère, le lavage bronchoalvéolaire (LBA) permet de typer l’inflammation et classer l’asthme selon la cellularité prédominante : éosinophilique, neutrophilique et potentiellement orienter la prise en charge vers des thérapeutiques personnalisées.OBJECTIF : décrire les profils cytologiques du LBA des enfants asthmatiques sévères, étudier leur phénotype clinique et l’apport des résultats du LBA dans leur prise en charge thérapeutique.MÉTHODE : étude observationnelle, prospective, incluant les enfants asthmatiques sévères ayant bénéficié d’une endoscopie bronchique entre septembre 2021 et février 2023, au sein du CHU de Clermont Ferrand.RÉSULTATS : 56 enfants âgés en moyenne de 4 ans et 8 mois ont bénéficié d’un LBA. 85,7 % présentaient une cytologie neutrophilique. Le pourcentage de neutrophiles était plus élevé chez les moins de 3 ans, comparativement aux 3 à 6 ans (p = 0,00) et aux plus de 6 ans (p = 0,006), même en l’absence d’infection. Le pourcentage d’éosinophiles était plus important chez les plus de 6 ans comparativement aux moins de 3 ans (p = 0,02). 30,4 % des enfants avaient une bactériologie positive et 48,2 % une virologie positive. L’âge était corrélé négativement avec le pourcentage de neutrophiles et positivement avec le pourcentage d’éosinophiles. Le contrôle de l’asthme, l’atopie et l’exposition tabagique n’avaient pas d’impact sur les résultats. L’azithromycine a visée anti-inflammatoire a été introduite chez 60 % des enfants. Une antibiothérapie curative était prescrite chez 29 % des patients infectés.CONCLUSION : l’enfant asthmatique sévère présente une cytologie majoritairement neutrophilique, notamment le jeune enfant. En l’absence d’alternative thérapeutique en dehors de l’azithromycine à visée anti-inflammatoire chez le jeune enfant et malgré le développement de plusieurs biothérapies ciblées chez le plus grand, le LBA garde à ce jour une place limitée dans la décision thérapeutique de l’enfant asthmatique sévère.

Contexte : dans le cadre de notre exercice dans une unité de gestion de crise psychiatrique, il est necessaire d’avoir des lits disponibles pour gérer les patients en phase de crise aigüe. Dans la gestion de ces lits, nous avons repéré en particulier la présence de trois catégories de patients: ceux admis via les urgences pour fréquentes réadmissions, les « patients récurrents »; ceux dits « bloqueurs de lits » venant des autres pavillons car souvent agités et présentant des troubles du comportement chroniques; et enfin ceux jugés trop difficiles pour un pavillon de psychiatrie classique, restant longtemps dans notre unité.Objectifs : nous avons réalisé un travail observationnel de ces trois groupes de patients, afin de décrire et mieux comprendre la problématique observée et d’identifier des facteurs influents sur ces phénomènes. Méthode : nous avons défini trois groupes de patients qui sont à l’origine d’un grand pourcentage de taux d’occupation des lits de notre unité. Les trois groupes de patients sont présentés sous forme de différents cas cliniques afin de pouvoir trouver des facteurs commun entre eux.Discussion : dans une analyse du concept dit de la « porte tournante » nous avons essayé d’identifier des facteurs influant sur cette dynamique : l’organisation sanitaire, les carences de l’outil de soins, les problématiques liées aux techniques de soins, les problématiques liées au génie évolutif des maladies, les conditions sociales et /ou environnementales et les modifications et changements d’organisation du corps social.Conclusion : dans un fonctionnement institutionnel, le problème de la crise ne peut pas être éludé. Chaque structure accueillante de patients à troubles psychiatriques se doit de penser la gestion de ces crises inscrites inéluctablement dans certains processus pathologiques. À l’analyse de l’activité d’une unité de gestion de crise nous avons proposé de nous pencher sur un facteur inhérent à la pratique psychiatrique hospitalière : l’alternance admission, sortie, réadmission voire admission définitive d’une partie de notre file active. Ce facteur avait été évoqué dans les années 1970-1980 sous le vocable « la porte tournante ». Le lien entre crise et « porte tournante » nous a permis, à l’analyse de certains cas cliniques, de décortiquer les mécanismes impliqués dans cette dynamique.

Introduction : les CAMSP sont des centres d’action médico-sociale précoce accueillant les enfants de 0 à 6 ans. Il y a 29 structures en PACA et 2 en Corse. Les enfants sont notamment atteints de troubles de neuro-développement, dont les troubles du spectre de l’autisme en font partie.Matériel et Méthodes : la majeure partie de ces CAMSP utilisent le logiciel OrgaMédi, et une analyse descriptive des caractéristiques générales, médicales et sociales a été réalisée pour les deux régions, ainsi que pour le département des Bouches-du-Rhône. Ils ont été décrits selon leur sexe, âge, niveau et durée de prise en charge, origine du repérage, motif d’entrée, antécédents de périnatalité, diagnostics associés, mode de vie, scolarisation, temps d’accès et environnement. Une analyse a aussi été réalisée uniquement pour les enfants atteints de troubles du spectre de l’autisme.Résultats : 20 CAMSP de PACA et 2 en Corse ont participé. 4325 enfants entrés de 2018 à 2021 inclus en PACA, dont 1669 dans les Bouches-du-Rhône, et 741 en Corse ont été décrits. Parmi eux, 446 atteints de TSA en PACA (287 dans les Bouches-du-Rhône), et 78 en Corse.Discussion et conclusion : cette étude décrit la totalité de la population des CAMSP des Bouches-du-Rhône, et de la Corse, ainsi que la majorité des CAMSP de PACA. Les diagnostics CIM-10 ne correspondent plus aux critères diagnostiques actuels. Les données manquantes et la qualité des données nécessitent d’interpréter les résultats avec prudence.

Background: exposure to neonicotinoids is a public health issue in occupational and environmental medicine, however data may be contradictory and under debate, including in honeybees.Objective: to conduct a systematic review and meta-analysis on the prevalence of mortality in honeybees exposed to neonicotinoids.Methods: PubMed, Cochrane, SciencDirect and google Scholar were searched until March 21023 for articles reporting prevalence or scores of mortalities in honeybees exposed to neonicotinoids, with the keywords "neonicotinoids" and "honeybees" and "mortality". Three models were used for meta-analysis: a global model based on all risks listed in included articles, a pessimistic model on lowest risks, and optimistic model on the highest risks.Results: we included 17 studies in the systematic review and 11 studies in the meta-anallysis (4 in laboratory and 7 in field). The neonicotinoids were imidacloprid (5 studies), thiamethoxam (3 studies), clothianidin (1 studie), thiacloprid (1 studie). Overall, we did not find an influence of neonicotinoids on bee mortality whatever the model used. Stratification by type of neonicotinoids showed an increase of mortality only for imidacloprid (OR 3.303, 95CI 1.15 to 5.87) in the global model. In laboratory, neonicotinoids administred by oral or contact exposure seem to multiply the risk of mortality by 3.34 (95CI 1.65 to 5.02) using the global model, but were not significant using both pessimistic (2.83, 0.56 to 5.09) and optimistic (2.58, 0.47 to 4..69) models. In field conditions, exposure from neonicotinoid-coated seeds or neonicotinoids sprayed in the environment seem to decrease the mortality by 30% (0.70, 0.65 to 0.75), but were also not significant using both pessimistic (0.83, 0.34 to 1.32) and optimistic (1.02, 0.34 to 1.70) models. Stratifiyng by concentration, results were not significant whatever the model used (all risks, optimistic or pessimistic). Insufficient data precluded metaregressions analyses. Numerous biases were listed, especially in field conditions.Conclusion: if neonicotinoids may increase mortality conditions, our meta-analyses highlighted the high heterogeneiy and bias of studies such multi-exposure of controls to pesticides. There is a strong need for implementing well-designed studies controlling for putative bias.; Contexte : l'exposition aux néonicotinoïdes est un problème de santé public en médecine du travail et de l'environnement. Toutefois, les données sont contradictoires et objet de débats, y compris concernant effets chez les abeilles.Objectif : réaliser une revue systématique et méta-analyse sur la prévalence de la mortalité des abeilles mellifères exposées aux néonicotinoïdes. Méthodes : PubMed, Cochrane, ScienceDirect et Google Scholar ont été consultés jusqu'en mars 2023 en utilisant les mots clés " neonicotinoids" et "honeybee" et "mortality", afin de retrouver les articles rapportant la prévalence ou les scores de mortalité des abeilles exposées aux néonicotinoïdes. Trois modèles ont été utilisés pour la méta-analyse : un modèle global basé sur tous les risques énumérés dans articles inclus, un modèle pessimiste basé uniquement sur les risques les plus faibles, et un modèle optimiste sur les risques les plus élevés.Résultats : nous avons inclus 17 études dans la revue systématique et 11 études dans la méta-analyse (4 en laboratoire et 7 de terrains). Les néonicotinoïdes étaient l'imidaclopride (5 études), le thiamétoxame (3 études), la clothianidine (1 étude), le thiaclopride (1 étude). En laboratoire, les néonicotinoïdes administrés par voie orale ou contact semblent multiplier risque de mortalité 3,34 (95CI 1,65 à 5,02) en utilisant le modèle global, mais n'étaient pas significatifs en utilisant les modèles pessimistes (2,83, 0,56 à 5,09) et optimiste (2,58, 0,47 à 4,69). En conditions de terrain, l'exposition aux semences enrobées de néonicotinoïdes ou à des néonicotinoïdes pulvérisés, semble réduire le risque de 30 % (odds ratio 0,70, 95CI 0,65 à 0,75), mais n'était pas non plus significative en utilisant les modèles pessimiste (0,83, 0,34 à 1,32) et optimiste (1,02, 0.34 à 1.70). La stratification par types de néonicotinoïdes n'a montré une augmentation de la mortalité que pour l'imidaclopride (3.03, 1.15 à 5.87) dans le modèle global. En stratifiant par concentration,les résultats n'étaient pas significatifs quel que soit le modèle utilisé. L'insuffisance des données n'a pas permis de réaliser des analyses de métarégressions. De nombreux biais ont été répertoriés notamment en conditions de terrain.Conclusion : si les néonicotinoïdes peuvent augmenter la mortalité en conditions de laboratoire, nos méta-analyses ont mis en évidence la forte hétérogénéité et les biais des études bien conçues qui contrôle les biais potentiel.

Contexte : la douleur chronique demeure un enjeu de santé publique majeur à travers le monde. De nos jours, médecins et patients portent leur attention vers des thérapies non invasives, notamment en ce qui concerne les traitements symptomatiques de pathologies douloureuses chroniques telles que la fibromyalgie. C’est dans ce contexte qu’émerge l’utilisation de la sonothérapie, comme une thérapie alternative pouvant être un recours dans la prise en charge douloureuse.Objectif : évaluer par le biais de l’EVA douleur qu’une cure de trois séances de sonothérapie par diapasons peut améliorer la douleur perçue par les patientes atteintes de fibromyalgie. Méthode : étude clinique prospective contrôlée et randomisée incluant 40 patientes, âgées de 30 à 60 ans et diagnostiquées comme fibromyalgiques. L’échantillon étudié a été réparti équitablement en deux groupes, bénéficiant chacun de trois séances à une semaine d’intervalle. L’un des groupes comportait de la relaxation seule, tandis que l’autre groupe bénéficiait de la sonothérapie en plus de la relaxation. Une analyse quantitative a été réalisé au début et à la fin du protocole par des questionnaires évaluant la douleur (EVA-douleur), l’anxiété (STAI-Trait et État), la qualité de vie (FIQ) et la fluidité de conscience (EQFC-Trait et État). Une étude qualitative a été réalisé grâce à des entretiens phénoménologiques expérientiels auprès des patientes ayant bénéficié de la sonothérapie. Résultats : au terme de l’étude 35 patientes ont terminé le protocole. Les résultats de notre étude sont en faveur d’une diminution très significative de la douleur d’environ 1,94 sur l’échelle EVA de la douleur après trois séances de sonothérapie. Le niveau d’anxiété évalué par le score STAI-État est significativement amélioré dans le groupe sonothérapie. L’évaluation de la qualité de vie par le score FIQ est significativement améliorée dans les deux groupes. L’amélioration de la fluidité de la conscience mesurée par le questionnaire EQFC-État demeure non significative mais tend à la devenir dans le groupe sonothérapie. L’analyse des entretiens décrit un mouvement de conscience similaire à celui perçu lors d’une transe hypnotique et les éléments recueillies sont en faveur d’une amélioration de la fluidité de conscience chez ces patientes. Conclusion : nous notons un effet additif de la sonothérapie par rapport à la relaxation seule dans cette pathologie. Des séances de sonothérapie peuvent être proposées dans la fibromyalgie, en complément des thérapies actuellement proposées, afin de permettre un meilleur soulagement de la douleur et de l’anxiété au quotidien.

Contexte et objectif : depuis l’introduction des trottinettes électriques partagées en France en 2018, la sécurité de ce moyen de transport fait l’objet de nombre de débats et soulève un problème de santé publique majeur face à une augmentation notable de la fréquentation des services d’accueil des urgences.Notre étude a pour but de faire un état des lieux de l’accidentologie associée à l’utilisation des trottinettes au sein de la ville de Marseille et de mettre en évidence les facteurs de risques associés à une hospitalisation en soins critiques. Matériels et méthodes : nous avons réalisé une étude rétrospective, bi-centrique, de janvier 2019 à novembre 2022. Tous les patients ayant un traumatisme associé à l’utilisation d’une trottinette ont été inclus. Les données démographiques ont été extraites.Tous les patients ayant nécessité une hospitalisation ont été inclus dans l’analyse finale. Nous avons recueilli un complément de données démographiques et situationnelles auxquelles nous avons ajouté des données cliniques, paracliniques et de prise en charge.A partir de ces données, nous avons mis en évidence des facteurs associés à une hospitalisation en soins critiques, i.e. réanimation ou soins intensifs polyvalents. Une analyse multivariée a identifié les facteurs de risques indépendants d’une hospitalisation en soins critiques. Résultats : sur les 3684 patients victimes d’un traumatisme à trottinette recensés depuis 2019, 12,5% ont été hospitalisés dont 1% en soins critiques. Les patients hospitalisés en soins critiques étaient majoritairement des hommes jeunes, dont la moitié était admis la nuit des suites d’une collision. Les principales lésions de ces patients étaient des traumatismes crâniens associés dans 61,5% des cas à un saignement intracrânien et 80% avaient au moins deux lésions associées. Des facteurs de risques indépendants d’hospitalisation en soins critiques ont été identifiés : le traumatisme crânien, le traumatisme thoracique et le traumatisme abdominal chacun entrainant respectivement une augmentation du risque d’admission en soins critiques par 3, 7 et 12. La durée de séjour dans ces services était six fois supérieure à celle des patients hospitalisés en service conventionnel. Conclusion : les traumatismes engendrés par l’utilisation des trottinettes, conduisent à une hospitalisation dans 12,5% des cas dont 1% en soins critiques. Le traumatisme crânien est le facteur de risque indépendant le plus fréquemment associé à une hospitalisation en soins critiques, devant faire reconsidérer l’obligation du port du casque. Nos résultats invitent à considérer les patients admis dans les services d’accueil des urgences à la suite d’un accident à trottinette, en présence d’un traumatisme crânien ou thoraco-abdominal dans les suites une collision de nuit, comme des traumatismes de haute cinétique.

L’humour représente un héritage du plaisir social dans l’évolution neurobiologique de l’Homme, jouant un rôle central dans le développement des fonctions cérébrales socio-affectives. Le trouble déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH) est de plus en plus souvent associé à des déficits socio-émotionnels, pourtant les études sur le traitement de l’humour dans ce trouble sont pratiquement inexistantes. Dans cette étude, nous avons étudié la compréhension et l’appréciation de l’humour chez des adolescents et jeunes adultes avec et sans TDAH. Pour ce faire, nous avons proposé une tâche de rappel d’images neutres ou humoristiques à deux groupes.L’un était constitué de 37 participants masculins âgés de 10 à 19 ans avec un TDAH, l’autre de 23 participants masculins âgés de 11 à 18 ans au développement typique.Les résultats ont révélé que de manière explicite, les participants avec un TDAH comprennent et apprécient le contenu humoristique de la même manière que les participants au développement typique. En revanche, de manière implicite, le groupe TDAH s’est montré moins sensible à l’humour contenu dans les images, ce qui souligne une altération dans la capacité à distinguer des stimuli apparentés à des récompenses. Cette dissociation renforce la nécessité d’une approche intégrative afin de mieux comprendre l’étiologie du TDAH.

Contexte : les hernies de coupoles diaphragmatiques sont associées à une morbi-mortalité très importante. L’évaluation anténatale des fœtus porteurs de HCD est indispensable pour délivrer une information claire aux parents et pour la sélection des fœtus éligibles à des thérapeutiques in utero. De nombreux facteurs prédictifs sont décrits dans la littérature comme le LHR o/e, le TLVF o/e, la position du foie, la position de l’estomac, la latéralité de la HCD, son association à d’autres malformations congénitales ou à des anomalies génétiques, le moment du diagnostic, le terme de naissance, le lieu de naissance. L’objectif est d’évaluer la mortalité post natale des fœtus porteurs de HCD, dans le centre de référence des hernies diaphragmatiques de Marseille, en fonction des principaux facteurs pronostiques actuellement utilisés.Méthode : étude descriptive, rétrospective, unicentrique, incluant tous les enfants nés vivants entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2021 suivi au Centre de référence des hernies diaphragmatiques de Marseille. Résultats : ont été inclus 108 patients, dont 71,3% ont été diagnostiqué en anténatal et 28,7% ont été diagnostiqué en post natal. La mortalité totale est de 34,86%. Parmi les facteurs pronostiques, ceux associés significativement à l’issue néonatale sont : LHR o/e (p = 0,001), TLVF o/e (p = 0,023), le terme au diagnostic (p = 0,032), l’association à des malformations congénitales (p = 0,046), ou encore la présence d’un hydramnios (p = 0,010). De plus le diagnostic anténatal par rapport au diagnostic post natal des hernies diaphragmatiques congénitales est associé, d’une part à une mortalité plus importante (94,7% et 5,2% respectivement, p < 0,001) et d’autre part à une plus grande morbidité : une durée d’hospitalisation en réanimation et une durée de ventilation mécanique plus importante, un taux d’hypertension artérielle pulmonaire suprasystémique à 48h plus important. Enfin, il n’a pas été mis en évidence d’association entre le lieu de naissance défini comme inborn ou outborn et la mortalité (28,2% pour le groupe inborn, contre 71,8% dans le groupe outborn, p = 0, 246). Conclusion : le meilleur facteur anténatal pronostic chez les fœtus porteurs de HCD est le LHR o/e.

Contexte : les recommandations relatives aux hémorragies d’étiologie traumatique incluent les tests viscoélastiques comme standard de soins. Le Quantra® est un appareil basé sur l'estimation sonique de l'élasticité par résonance (SEER) sonorhéométrie pour évaluer la formation du caillot dans le sang total.Objectif : notre étude vise à évaluer la capacité d'une évaluation précoce par SEER à détecter la coagulopathie traumatique chez les patients traumatisés.Méthodes : nous avons mené une étude de cohorte rétrospective observationnelle, avec des données collectées lors de l'admission à l'hôpital de patients traumatisés de septembre 2020 à février 2022, dans un centre de traumatologie régional de niveau 1. Nous avons effectué une analyse de la courbe caractéristique de la performance (aire sous la courbe ROC) pour déterminer la capacité de l'appareil SEER à détecter les anomalies des tests de coagulation sanguine. Quatre paramètres de l'appareil SEER ont été analysées : le temps de formation du caillot (CT) ; la rigidité du caillot (CS) ; la contribution des plaquettes à la rigidité du caillot (PCS) ; et la contribution du fibrinogène à la rigidité du caillot (FCS).Résultats : Au total, 156 patients traumatisés ont été analysés. La valeur CT a permis de prédire un temps de céphaline activé < 1,5 avec une aire sous la courbe (AUC) de 0,93 [95% IC : 0,86-0,99]. L'aire sous la courbe de la valeur du CS dans la détection d'un rapport international normalisé du temps de prothrombine < 1,5 était de 0,87 [95%IC : 0.79-0.95]. L'AUC du FCS pour détecter une concentration de fibrinogène < 1,5g/L était de 0,87 [95%IC : 0,80-0,94]. L’AUC du PCS pour détecter une concentration de plaquettes < 50 G/L était de 0,99 [95%IC : 0,99-1,00].Conclusion : nos résultats suggèrent que le dispositif SEER peut être utile pour la détection de la coagulopathie traumatique lors de l'admission d'un patient polytraumatisé.