101. Inpatient Rehabilitation Care in Alberta: How Much Does Stroke Severity and Timing Matter?
- Author
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Cydnee Seneviratne, Sean P. Dukelow, Eric Tanlaka, Theresa Green, and Kathryn King-Shier
- Subjects
Male ,medicine.medical_specialty ,Time Factors ,medicine.medical_treatment ,Stroke severity ,Mild stroke ,Severe stroke ,Severity of Illness Index ,Time-to-Treatment ,Disability Evaluation ,medicine ,Humans ,Stroke ,Aged ,Retrospective Studies ,Aged, 80 and over ,Inpatients ,Rehabilitation ,business.industry ,Stroke Rehabilitation ,Recovery of Function ,General Medicine ,Middle Aged ,medicine.disease ,Functional Independence Measure ,Hospitalization ,Neurology ,Physical therapy ,Female ,Neurology (clinical) ,business ,Inpatient rehabilitation - Abstract
We examined the impact of stroke severity and timing to inpatient rehabilitation admission on length of stay (LOS), functional gains, and discharge destination.Alberta inpatient stroke rehabilitation data between April 2013 and March 2017 were analyzed. We evaluated the impact of stroke severity, as measured by the Functional Independence Measure (FIM), on timing to inpatient rehabilitation, functional gains, LOS, and discharge destination. Further, we examined whether timing to inpatient rehabilitation impacted the latter three factors.The 2404 adults were subcategorized as mild (1237), moderate (1031), or severe (136) based on FIM at inpatient rehabilitation admission. Length of time to rehabilitation admission was not significantly (p = 0.232) different between stroke severities. Mean length of time (days) to rehabilitation admission was 19.79 (20.3 SD) for mild, 27.7 (35.7 SD) for moderate, and 37.70 (56.8 SD) for severe stroke. Mean FIM change for mild (M = 16.3, 9.9 SD) differed significantly (p = 5.1 × 10-9) from moderate (M = 30.4, 16.4 SD) and severe (M = 31.0, 25.7 SD) stroke. The mean LOS for mild stroke (M = 41.3, 31.9 SD) was significantly (p = 5.1 × 10-9) different from moderate stroke (M = 86.8, 76.4 SD) and severe stroke (M = 126.1, 104.2 SD). Time to inpatient rehabilitation admission showed a small, significant impact on FIM change (p = 1.4 × 10-9, partial η2 0.022) and LOS (p = 1.1 × 10-19, partial η2 0.042). Shorter times to rehabilitation admission and mild stroke were associated with discharging home without needing homecare.Stroke severity has a significant impact on the conduct of inpatient rehabilitation. Yet, despite suggestions shortening timing to rehabilitation should improve outcomes, the impact on functional gains and rehabilitation LOS was small.Les soins de réadaptation prodigués à des patients albertains hospitalisés: quelle est l’importance de la gravité des AVC et des délais d’admission en matière de réadaptation? Contexte: Nous nous sommes penchés sur l’impact que la gravité des AVC et les délais d’admission à des soins de réadaptation peuvent avoir sur la durée de séjour de patients hospitalisés, sur leurs gains fonctionnels et sur leur lieu de destination à la suite de leur congé. Méthodes: Nous avons analysé les données portant sur la réadaptation de patients albertains hospitalisés à la suite d’un AVC. Ces données couvraient la période allant d’avril 2013 à mars 2017. À l’aide de la mesure de l’indépendance fonctionnelle (MIF), nous avons ainsi évalué l’impact de la gravité des AVC sur les délais d’admission de patients hospitalisés à des soins de réadaptation, sur leurs gains fonctionnels, sur la durée de leur séjour et sur leur lieu de destination à la suite de leur congé. De plus, nous avons examiné dans quelle mesure les délais d’admission à des soins de réadaptation avaient un impact sur ces trois dernières variables. Résultats: Au total, 2 404 adultes ont été répartis en trois catégories en fonction de leur résultat à la MIF: AVC légers (1237), modérés (1031) ou graves (136). Mentionnons que les délais avant d’être admis à des soins de réadaptation ne se sont pas révélés notablement différents (p = 0,232) selon les niveaux de gravité des AVC. Les délais moyens (en jours) avant d’être admis à des soins de réadaptation ont été de 19,79 (σ 20,3) pour les AVC légers; de 27,7 (σ 35,7) pour les AVC modérés; et de 37,70 (σ 56,8) pour les AVC graves. En se basant sur la MIF, les changements moyens pour les AVC légers (M = 16,3; σ 9,9) ont différé de façon notable (p = 5,1 x 10-9) par rapport à ceux des AVC modérés (M = 30,4; σ 16,4) et des AVC graves (M = 31,0; σ 25,7). La durée moyenne de séjour dans le cas des AVC légers (M = 41,3; σ 31,9) s’est par ailleurs révélée significativement (p = 5,1 x 10-9) différente si on la compare aux autres catégories (AVC modérés M = 86,8; σ 76,4 ou AVC graves M = 126,1; σ 104,2). Les délais d’admission à des soins de réadaptation ont donné à voir un faible, quoique notable, impact sur les changements révélés par la MIF (p = 1,4 x 10-9, eta-carré partiel 0,022) et sur la durée des séjours (p = 1,1 x 10-19, eta-carré partiel 0,042). Enfin, des délais d’admission plus courts à des soins de réadaptation et des AVC légers ont été associés, à la suite d’un congé, à un retour à la maison sans devoir recourir à des soins à domicile. Conclusion: La gravité des AVC a un impact considérable sur la réadaptation de patients ayant été hospitalisés. Bien qu’il ait été suggéré que la réduction des délais d’admission à des soins de réadaptation devrait améliorer l’évolution de leur état de santé, l’impact quant à leurs gains fonctionnels et leur durée de séjour en réadaptation a toutefois été mineur.
- Published
- 2019