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The insidious spread of the COVID-19 pandemic has led to containment measures in Canada and many other countries, requiring teachers of all levels to engage in distance education. As a result, the Quebec Ministry of Education tasked Université TÉLUQ with creating a distance education program to train the province's teachers to teach remotely. The goal was to determine how to quickly prepare educators from different levels and grades to move from in-person to remote instruction. For this workshop, I will therefore discuss the process involved in creating the J'enseigne à distance [I teach remotely] program and free asynchronous online course that requires no registration but includes an accreditation option. J'enseigne à distance comprises four microprograms: "support," "disseminate," "adapt" and "assess" as well as support (for higher education) including webinars, a toolbox and a glossary specifically designed to help teachers adapt to the remote teaching environment. I will highlight the changes the project is currently undergoing, the collaborations underway to adapt the training to the specific educational levels, and the difficulties that had to be overcome in an emergency and telework context. Lastly, I will share attendance data as well as the perceived benefits and limitations of this kind of training.

Les formes d’évaluation des apprentissages font l’objet de critiques depuis longtemps (CSE, 2018) en ce sens qu’elles sont fréquemment fondées sur la restitution d’éléments entrainant une mémorisation à la dernière minute plutôt qu’un apprentissage en profondeur, ou qu’elles ne révèlent pas l’ensemble des acquis puisqu’elles placent les apprenants dans une situation particulièrement stressante. De plus, avec le développement d’internet et des divers moyens de communication, les craintes de plagiat et de tricherie ont augmenté puisque l’information devient accessible et échangeable facilement (Ison, 2014). Ces limites et craintes ont été exacerbées par les périodes de confinement ayant marqué 2020 et 2021, impliquant un passage obligé à la formation à distance. Les médias ont relayé les réflexions concernant les risques de l’évaluation à distance ou l’anxiété des apprenants (Poiré, 2020 ; Thompson, 2020). Cependant, ces changements de contexte de formation peuvent aussi être considérés comme une opportunité de repenser l’évaluation en proposant d’autres activités ou support d’évaluation (Gérin-Lajoie, Hébert et Papi, 2021). Nous verrons ainsi que de la centration sur les éléments essentiels, au passage de l’écrit à l’oral, les enseignants ont apporté des modifications aux activités d’évaluation susceptibles de se poursuivre au-delà de la pandémie et que diverses formes d’évaluation connues de longue date dans les établissements spécialisés en formation à distance ont pu être mis en avant comme autant de possibilités d’envisager l’évaluation autrement.

La formation à distance est en plein essor depuis le début de la pandémie. Face à l’urgence de la situation, chacun fait de son mieux pour s’adapter. Pour passer de l’enseignement en présence à l’enseignement à distance, différents éléments sont à prendre en compte. Nous proposons ainsi de présenter quelques principes concernant la scénarisation des cours, l’accompagnement et l’évaluation en FAD. Ces trois éléments apparaissent effectivement comme essentiels pour favoriser la persévérance et la réussite des étudiants à distance.

S’il est beaucoup question de formation à distance (FAD) depuis le début de la pandémie de COVID-19, force est de constater que ce mode d’enseignement est loin d’être une nouveauté, comme le rappelle le sixième numéro de Médiations et médiatisations. La FAD connait un développement continu depuis le début de ce siècle (Conseil supérieur de l’éducation, 2015), notamment au Canada où les établissements d’enseignement supérieur accordent de plus en plus d’importance à la diversification des modalités de formation, qu’elle soit entièrement ou partiellement en ligne (Bates, 2018). Le nombre d’étudiants suivant des cours en FAD est ainsi en hausse constante depuis bon nombre d’années, au point qu’il semble pertinent d’interroger les travaux s’intéressant aux caractéristiques de ces individus longtemps considérés comme « non traditionnels » (Loisier, 2013). Dès lors que les étudiants fréquentant les campus sont de plus en plus variés, de même que les étudiants à distance, y a-t-il encore une différence? Sur quelles caractéristiques s’attardent les recherches? Afin de faire le point, nous proposons de faire part d’une revue systématique de la littérature à cet effet. Nous verrons que si l’objet de notre recherche semble « facile », dégager les écrits portant sur les attributs des apprenants à distance est quelque peu délicat. Nous présenterons ainsi la démarche empruntée et les principaux résultats obtenus.

L’enseignement dans les cycles supérieurs fait face à de grands défis tels que le taux d’abandon, jugé trop élevé, et la durée des études, considérée comme étant trop longue. Ces défis pourraient être révélateurs de difficultés associées à la formation à la recherche des étudiants. Le sentiment d’isolement éprouvé par un grand nombre d’étudiants risque de les conduire à la procrastination voire à l’abandon. Plus particulièrement, la formation à la recherche dans le contexte des études de deuxième et troisième cycle universitaire est un processus complexe qui comporte plusieurs dimensions. Les étudiants-chercheurs éprouvent souvent de nombreuses difficultés à mener leurs projets de recherche et à rédiger leurs mémoires. Ces difficultés semblent s’intensifier lorsque l’étudiant poursuit ses études à distance. Les difficultés se situent sur plusieurs plans : affectif, émotionnel, cognitif et communicationnel. Alors que l’accompagnement des pairs pourrait aider à surmonter ces difficultés et favoriser la persévérance dans les études, ces étudiants travaillent souvent seuls. Cette recherche vise à déterminer comment la présence sociocognitive module la distance transactionnelle dans un contexte de formation à la recherche dans les cycles supérieurs et ce faisant favorise la persévérance des étudiants-chercheurs à la maîtrise. L’enquête a été menée dans une université bimodale québécoise. Certains cours dans les programmes d’études concernés par cette recherche peuvent être suivis à distance. L’encadrement des étudiants-chercheurs peut être assuré à distance ou en présence selon les caractéristiques des étudiants. Le but de l’étude est de déterminer de quelle façon les interactions sociales qui ont lieu dans une communauté médiée par la technologie, mise en place pour superviser les travaux de recherche des étudiants, peuvent réduire les difficultés associées à la distance transactionnelle et comment ces interactions favorisent l'apprentissage du processus de recherche sc

Les étudiants autochtones, tout comme les enseignants et les responsables de programmes, font face à de nombreux défis pédagogiques qui restent à être clairement définis et pour lesquels les solutions ont été peu explorées jusqu’à maintenant. Notre projet vise à définir ces défis et à développer une propédeutique, qui sera offerte à distance, pour préparer les étudiants autochtones aux études universitaires sans qu’ils aient à quitter leur communauté. Cela dans le but favoriser leur persévérance scolaire.

Background: Dropout rates are often very high in distance education. A plethora of research has been conducted to identify the contributing factors; however, the majority of the findings are inconclusive and point to the fact that it is difficult to isolate a single explanatory factor. While frequently examined factors are personal and environmental, there is less research on the relationship between course design and retention or dropout. Method: This paper presents a study involving two-stage cluster analysis of 623 variables from 19 university courses at one open and distance education (ODE) institution. To this end, the current study grouped the courses into five types based on 22 variables. Results: The results indicate that certain sociodemographic variables become a risk factor for course dropout depending on their distribution in the standard courses. Conclusions: This result highlights the importance of instructional design in the ODE retention and dropout equation and helps explain, in part, why previous studies have not reached a consensus on which variables should be considered to explain dropout rates

L’apprentissage connecté est une pratique éducative croissante qui a été repérée par les délégué·e·s d’EDUsummIT2019 et qui en ont fait un thème de travail lors de leur examen des relations curriculum/pratiques pédagogiques/évaluation des apprentissages. Le présent article porte sur la manière avec laquelle le concept connected learning a été interprété et mis en oeuvre dans le contexte culturel français et francophone, et il suggère que les « passages » de frontières, qui en reflètent le dynamisme, améliorent l’éducation formelle, notamment dans des cas d’élèves ou de classes défavorisées (classes rurales isolées). Cette interprétation repose sur des repères historiques ainsi que sur les notions d’agentivité, d’interaction et de connexion. L’étendue et la mise en oeuvre de ce concept sont illustrées par le cas de l’école (éloignée) en réseau, une innovation qui s’adapte selon les contextes, dont celui de la COVID-19, par des allers-retours entre le local et le délocalisé. Deux interrogations en ressortent, l’une concernant la reconnaissance des apprentissages réalisés en dehors du contexte de l’éducation formelle et l’autre, la gestion de la désinformation.

Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) a mandaté l’Université TÉLUQ pour développer une formation visant à familiariser le personnel enseignant du Québec avec la formation à distance (FAD). Le tiraillement entre la nécessité de produire rapidement une formation et celle de proposer une formation de qualité est au coeur de la problématique présentée. Cet article vise ainsi à partager l’expérience d’une partie des acteurs ayant travaillé au développement de la formation J’enseigne à distance. Pour chercher à rendre la formation accessible le plus vite possible tout en assurant une bonne qualité des contenus, trois facteurs ont semblé déterminants : la division du travail, l’implication de nombreux acteurs et l’adaptation aux besoins.

Alors que la formation à distance se développe rapidement depuis une vingtaine d’années, décideurs et chercheurs tentent encore de saisir les raisons pour lesquelles les abandons sont si importants. Bien qu’il soit difficile d’établir des comparaisons entre les formations suivies en présence et à distance, on remarque tout de même un taux de persévérance plus grand du côté de la formation en face-à-face. Cet ouvrage propose donc de cerner les principaux facteurs de persévérance et d’abandon dans l’enseignement supérieur à distance, en s’intéressant tant aux étudiants universitaires en formation à distance dans leur ensemble qu’à des profils plus particuliers comme ceux des étudiants autochtones ou en situation de handicap. Les angles d’approches variés et complémentaires adoptés dans ce livre permettent de croiser des facteurs tels que les caractéristiques socioéconomiques, scolaires et environnementales des apprenants, leurs stratégies d’apprentissage, le design pédagogique des cours qu’ils suivent ou l’accompagnement dont ils bénéficient. Ce collectif d’auteurs québécois et européens offre ainsi une vision nuancée et finement argumentée de la persévérance et de l’abandon en formation totalement ou partiellement à distance. Tant des dispositifs de longue date que d’autres plus récemment développés ou en cours de création sont analysés. Ce faisant, les onze chapitres permettent d’aller au-delà des critiques de la formation à distance centrées sur l’abandon en proposant des éléments de compréhension des phénomènes en jeu et des pistes d’action. Ce livre s’adresse aux enseignants, chercheurs et décideurs intéressés à mieux saisir les particularités de la formation à distance pour favoriser la persévérance des étudiants.

Les impacts de la COVID-19 entrainent une multiplication rapide, voire spectaculaire, de l’offre en formation à distance. Dans un contexte où les cours à distance n’auront jamais été aussi abondants, ni aussi rapidement accessibles, il importe de savoir reconnaître lesquels sont de qualité. Cette qualité est possible tant dans un cours asynchrone, où les activités d’enseignement et d’apprentissage sont différées afin de respecter le rythme d’étude de tous les étudiants, que dans un cours synchrone, où les activités d’enseignement et d’apprentissage font en sorte que les étudiants doivent respecter un horaire prédéterminé pour pouvoir y participer en direct. La formation à distance peut mener à l’obtention d’un diplôme ou d’un grade universitaire. Elle permet également de se perfectionner, de gravir des échelons professionnels ou de parfaire, pour le plaisir, sa culture générale. Dans un contexte où cette façon d’apprendre de chez soi s'impose de plus en plus, comment faire les bons choix? Voici 10 critères pour déterminer si un cours à distance est de qualité.

The social distancing necessitated by the Covid-19 pandemic has brought about many changes in education where teachers and learners have had to move, willingly or unwillingly, from presence to distance. While schools and universities are mentioned, the field of leisure is often overlooked, but this field also includes many other forms of more or less formal educational activities, especially in the arts, culture and sports. However, these activities have also had to deal with containment measures. The case of dance as a leisure activity involving amateurs and professionals seems particularly interesting to us, in that a number of dance teachers earn a living from this teaching as self-employed workers, while for their students it is an amateur activity intended to give them pleasure through participation in parties or shows―these, like dance classes, are prohibited social encounters when containment measures are in place and challenging when it comes to maintaining social distancing. To what extent have the practices of professional and amateur dancers adapted to this new reality? We conducted a survey among professionals and amateurs practicing a variety of dance styles, and asked them about their relationship with dance and their practices during lockdown. This survey was disseminated mainly in France and Canada, via the social network Facebook, which is very popular with dancers at all times. The survey is still open at the time of writing this proposal and the responses received so far show that 85% of respondents feel they belong to a community of dancers and that half of them normally take classes several times a week and attend a convention at least once a year. Whether they teach or not, the dancers surveyed present distance education as a way out, because they cannot be in the presence of others, and point to several difficulties related to distance dance training. The primary challenges identified are the lack of interaction and possibilities for making co

La persévérance est généralement considérée comme étant moindre dans la formation à distance relativement à la formation en présence. Cependant, il est souvent difficile de trouver des données chiffrées sur la persévérance ou l’abandon en formation à distance et les méthodes même de calcul de la persévérance ou de l’abandon sont loin d’être universelles. En effet, les taux de persévérance ou d’abandon peuvent grandement varier selon les définitions sur lesquels ils reposent, selon qu’ils portent sur des programmes ou des cours, selon le moment de recueil des données ou le temps pris en considération et, évidemment, selon les méthodes de calcul appliquées. Dès lors, quelles sont les définitions officiellement retenues et les chiffres qui en découlent ? Selon ces mesures, quelles sont les facteurs qui semblent avoir une influence sur la persévérance et l’abandon dans les études universitaires ? Afin de répondre à ces questions, nous proposons tout d’abord de nous intéresser aux définitions et méthodes de calcul de la persévérance et de l’abandon en étudiant la situation au Québec. Nous mettrons ensuite en avant l’impact de données sociodémographiques comme le genre et l’âge et celui du mode de formation. Nous pourrons alors faire ressortir certains liens entre variables sociodémographique et mode de formation susceptibles d’expliquer une partie des différences généralement constatées en termes de persévérance ou d’abandon en formation en présence et à distance. Enfin, la discussion s’ouvrira sur les méthodes de calcul et les facteurs corrélés avec l’abandon avant d’en venir à la conclusion.

Face aux difficultés rencontrées par les enseignants pour passer rapidement de la présence à la distance, dans le contexte de pandémie et de confinement du printemps dernier, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur a sollicité l’Université TÉLUQ pour développer une formation visant à familiariser le personnel enseignant du Québec à la formation à distance. Si les acteurs de l’Université TÉLUQ et leurs nombreux collaborateurs se sont rapidement mis au travail avec grand enthousiasme, la création et la diffusion progressive en quatre mois de cette formation, accessible sur le site https://jenseigneadistance.teluq.ca/, n’a pas été pour autant facile. Dans cette communication, nous proposons ainsi de partager les défis auxquels nous nous sommes confrontés, les atouts et astuces nous ayant permis de la mener à bien autant que les difficultés et limites rencontrées pour produire, dans l’urgence, une triple formation s’adressant aux 130 000 acteurs des trois ordres d’enseignement (primaire, secondaire et enseignement supérieur).

Le CAPRES et Pédagogie universitaire vous proposent une série de webinaires offerts par la TÉLUQ et ses collaborateurs afin d’approfondir les microprogrammes de la formation J’enseigne à distance et de fournir des trucs, conseils et réponses aux questionnements soulevés à la suite de votre expérience de formation à distance. Au nombre de quatre, un par thème, chacun des webinaires qui s’inscrit spécifiquement dans le contexte de l’enseignement supérieur (collégial et universitaire) est composé de: Bref retour sur le microprogramme; Séance de réponses aux questions partagées par avance par les inscrits, sinon celles posées en direct.

Alors que la formation à distance est en plein essor depuis le début de la pandémie, il convient de se rappeler que ce mode d’enseignement et d’apprentissage est plus ancien que cela et prend des formes diverses et variées. Nous aborderons ainsi le tutorat réalisé par les professionnels aussi bien que les pairs, dans le cadre d'un cours ou d'un programme. Nous pointerons l'importance du tutorat proactif et réactif en formation à distance en donnant des conseils pratiques et en avançant des résultats de recherche faisant ressortir le lien entre tutorat et persévérance.

Les recherches menées jusqu’à présent s’intéressent souvent à l’influence d’un élément particulier pouvant influencer la persévérance (la situation financière, la situation familiale, les interactions avec les pairs, les rapports avec les enseignants, le mode en présence, à distance ou hybride d’administration du cours, le contenu du cours, etc.) Or, les étudiants ont affaire à l’ensemble de ces facteurs en même temps. D’où la volonté de s’intéresser à la fois au profil sociodémographique des étudiants, à leurs stratégies et styles d’apprentissage, aux types de cours qu’ils suivent et aux formes d’interactions et de soutiens dont ils bénéficient pour voir la manière et la mesure dans laquelle ces différents facteurs contribuent à la persévérance des étudiants inscrits dans leurs premières sessions d’études universitaire en formation à distance, et, plus spécifiquement, en ligne.

En guise d’accompagnement et de soutien aux quatre microprogrammes destinés aux enseignants en enseignement supérieur, l’équipe pédagogique de J’enseigne à distance vous propose une série de quatre webinaires. C’est l’occasion d’aiguiser vos connaissances et d’élucider vos interrogations. Vous obtiendrez des informations complémentaires et de l’enrichissement grâce aux explications fournies par l’équipe d’experts de l’Université TÉLUQ et ses collaborateurs, notamment de l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Le confinement impliqué par la pandémie de Covid-19 a suscité beaucoup de questionnements et de changements dans le domaine de l’éducation où enseignants et apprenants ont dû passer de la présence à la distance, sans avoir toujours la préparation nécessaire pour se faire. Alors qu’il est questions des écoles et des universités, on oublie souvent le domaine des loisirs qui comprend également de nombreuses autres formes de formations plus ou moins formelles, notamment dans le champ des arts, de la culture et des sports. Or, ce domaine a également dû composer avec les mesures de confinement. Ainsi, qu’en est-il de la formation à la danse en période de confinement ? Autrement dit, dans quelle mesure les professeurs de danse et leurs élèves se sont-ils adaptés ? Le cas de la danse en tant que pratique de loisirs impliquant amateurs et professionnels, nous semble particulièrement intéressant en ce sens qu’un certain nombre de professeurs de danse vit de cet enseignement en tant que travailleur autonome, tandis qu’il s’agit pour leurs élèves d’une pratique d’amateurs destinée à se faire plaisir dans le cadre de la participation à des soirées ou des spectacles qui constituent, comme les cours de danse, autant de rencontres impossibles en période de confinement. Dans le cadre de cette communication nous proposons ainsi de livrer les résultats d’une enquête menée auprès de professionnels et d’amateurs de différentes danses individuelles ou de couples sur leur rapport à la danse et leurs pratiques durant le confinement.

Alors que la pandémie amène à chercher rapidement des façons de transposer les cours prévus en classe à distance, bon nombre d’étudiants et d’enseignants sont confrontés à de véritables défis. De fait, les cours et évaluations conçues pour un enseignement en présence sont souvent difficiles à adapter à la distance. Dans le cadre de ce webinaire, nous proposons d’une part, de présenter le modèle de formation universitaire entièrement à distance de l’Université TÉLUQ, d’autre part de voir qu’entre le 100% en classe et le 100% à distance, une multitude de possibilités existent. Enfin, nous nous intéresserons à quelques éléments à prendre en compte concernant les cours, les interactions et les évaluations à distance. Ainsi, nous ferons le tour d’un certain nombre de questions que l’on peut se poser concernant le passage de la présence à la distance, en nous centrant plus sur les dimensions d’ordre pédagogiques que technologiques.

La pandémie de COVID-19 a bousculé les modalités d’enseignement et d’apprentissage au cours des derniers mois. La formation à distance a ainsi pris une place importante, autant dans les milieux d’enseignement que dans les organisations. Cependant, généralisation ne signifie pas succès. La formation à distance est une modalité qui apporte, bien sûr, des avantages indéniables et des fonctions nouvelles, entre autres grâce aux technologies, mais aussi son lot de défis. Au printemps 2020, le gouvernement du Québec a mandaté l’Université TÉLUQ afin de créer rapidement une formation à distance sur la formation à distance, à l’intention des enseignants du primaire jusqu’à l’université. Par extension, cette formation, qui se veut un kit de survie, peut assurément répondre à plusieurs besoins des formateurs dans les organisations autres qu’académiques. Forts de cette expérience de synthèse, des professeur.e.s du département Éducation de l’Université TÉLUQ vont venir discuter des composantes de cette formation et de ses implications pour la mise à distance de l’enseignement et l’engagement des apprenants. La conférence comprendra également un aspect pratique sur les bonnes pratiques qui permettent de transformer un atelier de formation en présence vers un atelier numérique de formation.

La pandémie de Covid-19 qui s’est propagée progressivement a entraîné dans bon nombre de pays des mesures de confinement. C’est notamment le cas au Canada, où les enseignants de tous niveaux ont été invités à exercer en formation à distance (FAD). Dans la mesure où l’éducation est gérée au niveau provincial, toutes les provinces ne sont pas parties avec les mêmes atouts vers ce développement de la FAD. Par exemple, tandis que l’Ontario avait déjà quelques cours de niveau primaire en ligne ainsi que l’intégralité des cours de secondaire et un ecampus pour le supérieur, le Québec avait bien l’intention de développer la FAD mais ne l’avait pas encore fait et a donc dû compter sur les acteurs offrant déjà des cours à distance. C’est ainsi que le ministère de l’Éducation a demandé à l’Université TÉLUQ de créer une formation à distance pour former l’ensemble des enseignants de la province à enseigner à distance. S’est alors posée la question suivante : comment former rapidement des enseignants de différents ordres d’enseignement à passer de la présence à la distance ? Alors que les enjeux de poursuite de l’éducation malgré le confinement en vue, non seulement de finir l’année scolaire, mais aussi certainement de démarrer la prochaine, sont importants et impliquent de former les enseignants de toute urgence, les défis à relever pour ce faire sont grands. Nous proposons ainsi de présenter le processus de création de la formation «J’enseigne à distance». Nous expliquerons comment nous en sommes venus à créer une formation gratuite et sans inscription, mais avec une possibilité d’attestation, comprenant quatre microprogrammes «accompagner», «diffuser», «adapter», «évaluer», une boîte à outils et un glossaire conçus spécifiquement pour favoriser l’adaptation des enseignants à la formation à distance. Nous mettrons en avant les évolutions connues par le projet en cours de création, les difficultés qu’il a fallu surmonter dans un contexte d’urgence et de télétravail. Enfin, nous

During the lockdown as a result of the pandemic, it became necessary to deploy distance education in many countries, at all levels of education. This article presents the creation of a training course aimed at helping teachers to shift from in-person classes to distance learning. It highlights the issues and challenges encountered and pinpoints the first observable impacts of this course, as well as in-progress and upcoming developments

Le contexte actuel de pandémie et confinement amène à développer la formation à distance et à repenser les façons d’évaluer les apprenants. Cependant, ces possibilités ne sont souvent guère utilisées dans le cadre d’enseignements ou formations se déroulant en salles de classe ou amphithéâtres. C’est pourquoi, en tant que professeurs spécialisés en formation à distance, nous proposons quelques conseils et éléments de réflexion pour permettre de tirer profit au mieux des possibilités offertes par ce mode d’évaluation en répondant à dix questions abordant successivement le passage de l’évaluation en présence à celle à distance, les apports et subtilités de l’évaluation à distance et les spécificités de la correction et de la rétroaction fournie aux étudiants à distance.