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In practice, many treatment failures for lameness are seen in cattle. The late detection by the farmer and especially the lack of accurate diagnosis are major reasons for these failures. However mismanagement of pain associated with lameness may also be a possible cause. Chronic pain frequently occurs and is insensitive to available painkillers. Many studies show the benefits of analgesia, mostly with non-steroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs), to relieve the animal’s pain and improve the clinical picture. In cases of lameness, the reflex is to examine the cow by lifting the foot. The systematic administration of NSAIDs, including for curative trimming, should be favoured.; Lors de boiteries chez les bovins, de nombreux échecs thérapeutiques sont observés en pratique. Si la détection tardive par l’éleveur et surtout le manque de diagnostic rigoureux sont des raisons majeures à ces échecs, la non-prise en charge de la douleur associée aux boiteries est une cause tout aussi possible. Une douleur chronique s’installe fréquemment, et elle est peu sensible aux analgésiques disponibles. De nombreuses études démontrent l’intérêt d’une analgésie, principalement à l’aide d’antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS), pour soulager le bovin et améliorer le tableau clinique. Lors de boiterie, le réflexe devrait être d’examiner le bovin en levant le pied. L’administration d’AINS, y compris lors de parage curatif, gagnerait à être systématisée

National audience; Une étude a été menée pour évaluer la valeur informative d’indicateurs fondés sur des observations de l’état des animaux, pour discriminer les vaches atteintes de boiteries anciennes de celles atteintes de boiteries récentes, au cours d’une seule visite en élevage. Un suivi a été effectué dans 10 exploitations bovines laitières sélectionnées pour leur prévalence élevée de boiterie (≥ 20 %). Toutes les 3 semaines pendant 6 mois, 106 indicateurs, dont un de locomotion, étaient relevés sur chaque vache. 736 vaches (84 %) ont été observées boiteuses au moins une fois parmi les 871 suivies. 539 observations étaient compatibles avec des boiteries persistantes, 218 avec des boiteries de courte durée. Les calculs de sensibilité et de spécificité ont mis en évidence que l’observation seule d’une boiterie sévère ou de zones dépilées au niveau des flancs ou des jarrets pouvait être utilisée pour reconnaître les vaches atteintes de boiteries anciennes au cours d’une visite ponctuelle. Ces indicateurs pourraient être employés pour affiner le diagnostic et le conseil dans les troupeaux avec une forte prévalence de boiteries, en complément des outils de détection existants

National audience; Les anti-inflammatoires, stéroïdiens ou non, sont depuis toujours les molécules les plus utilisées dans le traitement de la douleur chez les animaux de rente. De nombreuses molécules sont aujourd’hui disponibles, avec des indications diverses et des efficacités cliniques potentiellement variables et parfois débattues. Cet article propose une revue des mécanismes d’action qui sous-tendent les effets antalgiques des anti-inflammatoires, et des preuves de l’efficacité antalgique des différentes molécules. Il vise à décrire les possibilités thérapeutiques qui s’offrent au clinicien et à identifier les moyens d’optimisation de l’utilisation clinique de ces anti-inflammatoires pour la prise en charge de la douleur chez les animaux de rente

De nombreux outils sont désormais disponibles pour le monitoring des vêlages, des chaleurs et de la santé des bovins. Cet article dresse un panorama des principaux outils et donne des éléments critiques pour utiliser les informations issues du monitoring. Les systèmes de détection des vêlages et des chaleurs sont en général fiables, alors que les performances des systèmes de monitoring de la santé sont mal connues. En conséquence, ces systèmes fournissent des informations fiables à l’éleveur (identification d’animaux malades à examiner), mais génèrent de fausses alertes (faux positifs) sur des animaux en bonne santé et peuvent manquer des animaux malades (faux négatifs). Ils orientent rarement le diagnostic vers un type unique de maladie car ils reposent souvent sur la mesure de grandeurs non spécifiques. Ils viennent donc en supplément de l’observation ou de l’examen clinique pour détecter des troubles de santé, mais ne se substituent pas à l’observation par l’éleveur. Pour les conseillers en élevage, l’accès aux données du monitoring et leur interprétation permettra de dialoguer avec les éleveurs équipés et pourrait permettre de leur proposer de nouveaux services

L’élevage de précision émerge depuis quelques années, notamment dans les exploitations bovines. Son développement s’explique par la disponibilité de nouvelles technologies dans les domaines de la microélectronique, de l’informatique, des télécommunications et des nanotechnologies, mais aussi par le besoin des éleveurs d’accroître la productivité et l’efficience de leurs élevages. L’élevage de précision est principalement utilisé en élevage bovin laitier pour le pilotage de l’alimentation, la détection des troubles infectieux et des troubles métaboliques et/ou la surveillance des évènements liés à la reproduction. Les performances de détection des outils commercialisés sont hétérogènes et très dépendantes des évènements ciblés. Mais du point de vue des éleveurs, les performances et l’efficacité d’un outil sont surtout caractérisés par son rapport coût/bénéfice. Les impacts économiques semblent ainsi rarement positifs et principalement pour des troupeaux de grande taille ou très productifs. En revanche l’impact de l’élevage de précision sur l’évolution du métier d’éleveur, la relation homme/animal et l’organisation du travail ne sont pas négligeables et restent à mieux appréhender. Le développement des capteurs permet également d’envisager du phénotypage automatisé, standardisé et à haut débit sur des caractères non disponibles à ce jour et ouvre de nouvelles possibilité à la sélection. Enfin, pour se développer davantage, l’élevage de précision doit offrir de nouvelles fonctionnalités aux éleveurs en ne s’arrêtant pas uniquement à la délivrance d’une information, mais en allant jusqu’à la fourniture d’un conseil.

Cette présentation présente les bases d’une démarche harmonisée de diagnostic des avortements répétés mis au point dans le cadre de l’UMT Maîtrise de la Santé des Troupeaux Bovins ainsi que les résultats de la mise en œuvre de cette démarche sur le terrain. Cette étude confirme l’intérêt d’un dispositif de base dans une démarche nationale d’harmonisation du diagnostic des avortements qui devrait comprendre un écouvillon pour PCR FQ et 6 prises de sang sur congénères à problèmes pour sérologie Néosporose, BVD et Fièvre Q. Au final, en combinant les résultats PCR et sérologiques, un agent pathogène est fortement suspecté dans environ 6 cas sur 10. Les outils PCR permettant lma détection simultanée de nombreux pathogènes ouvre également des perspectives intéressantes pour augmenter la sensibilité des démarches diagnostiques.

Les oligo-éléments ou éléments traces sont essentiels, car ils agissent dans divers métabolismes vitaux. Ils sont ainsi des éléments indispensables à la synthèse et/ou au fonctionnement de plusieurs enzymes (glutathion peroxydase par exemple pour le Sélénium), hormones (thyroïdiennes pour l’Iode) ou vitamines (vitamine B12 pour le Cobalt).

Afin d’affiner le diagnostic étiologique voire le pronostic de certaines affections, le recours aux examens complémentaires est souvent nécessaire. Le résultat de l’examen complémentaire sera le fruit d’un couple prélèvement et analyse. L’objet de ce présent article est de décrire les indications et les conditions de réalisations de différents prélèvements chez les bovins. Cet article s’intéressera notamment aux prélèvements moins « classiques ».

La xylazine largement utilisée chez les bovins par voie péridurale peut entrainer un décubitus indésirable lors d’interventions chirurgicales sur animal debout. Un autre alpha-2 agoniste, la détomidine, est désormais disponible avec une AMM chez les bovins. Ses effets par voie péridurale ont été peu étudiés. Un groupe de 9 vaches a reçu en traitement croisé aléatoire une péridurale de xylazine (0,07 mg/kg) et de détomidine (40 µg/kg) à une semaine d’intervalle. L’efficacité analgésique évaluée en aveugle ainsi que les effets secondaires (sédation, effets cardiorespiratoires et digestifs) ont été observés. Les résultats ont été analysés avec un modèle linéaire à effet mixte suivi d’un test de Tukey ou d’une régression logistique à effets mixtes selon le paramètre étudié. L’analgésie obtenue avec la détomidine paraît modérément plus efficace, de plus longue durée et plus souvent étendue au flanc qu’avec la xylazine. La sédation et l’ataxie sont plus marquées avec la détomidine. La dépression cardiorespiratoire est modérée alors que l’activité du rumen est fortement déprimée pour les deux molécules. En raison du coût élevé de la détomidine comparé à celui de la xylazine aux doses testées et des résultats proches, la xylazine reste l’option première pour l’analgésie péridurale à l’aide d’un alpha-2 agoniste.

National audience; L’amélioration du bien-être des animaux nécessite que les risques majeurs soient identifiés, sur la base de leur gravité et de leur probabilité d’exposition. Les problèmes de bien-être varient selon les conditions d’élevage. Notre étude visait à (i) identifier les aspects dégradés et/ou variables du bien-être des vaches laitières en fermes commerciales et (ii) pour chaque variable du bien-être, les caractéristiques des fermes (logement, système de traite, race) associées à une dégradation du bien-être. Nous avons mené une enquête transversale sur 131 exploitations laitières françaises. Nous avons utilisé le protocole Welfare Quality®, qui aborde tous les aspects du bien-être et permet de calculer des scores exprimés sur une même échelle (0 à 100) permettant de vérifier qu’une ferme se conforme à 11 critères de bienêtre. Nous avons utilisé des statistiques descriptives pour mettre en évidence les critères de bien-être les plus dégradés et des analyses de variance pour évaluer l'association entre les caractéristiques des fermes et les scores. Le score médian pour huit des critères de bien-être était inférieur à 50 ( « absence de douleurs liées aux pratiques d’élevage », « absence d’altérations de la peau », « absence de maladies », « confort de couchage », « expression des comportements sociaux », « bonne relation homme-animal », « état émotionnel positif », « absence de faim prolongée »), alors que le score médian était supérieur à 50 pour les quatre autres critères ( l’« absence de soif prolongée » , « boiterie », « expression d'autres comportements », « facilité de mouvement »). Les scores variaient considérablement entre les exploitations. Les fermes avec des logettes ont obtenu des scores inférieurs pour le « confort de couchage », les « blessures » ; les exploitations avec des vaches Holstein ont obtenu des scores inférieurs pour le critère « absence de faim prolongée » ; les fermes utilisant un robot de traite ont obtenu des scores inférieurs pour le critère « expression des autres comportements propres à l’espèce » et pour « absence de maladies » dans les troupeaux Holstein. Cette enquête a permis de mieux connaitre les risques de dégradation du bien-être auxquels sont exposées les vaches laitières et ouvre la voie vers des plans d’action ciblés.

Ces dernières années, des outils dits de «monitoring» ont été développés afin d’assister les éleveurs dans la surveillance de la santé et de la reproduction de leurs vaches laitières. Ces outils fournissent des alertes à partir des données issues de capteurs portés par les animaux. Cependant la nature des maladies détectables et les performances de détection de ces outils sont généralement inconnues. L’objectif de cette étude était d’évaluer, la valeur informative des durées de rumination individuelles mesurées par un système automatisé (HR-Tag, SCR Engineers Ltd., Netanya, Israel) pour la détection de différents troubles de santé chez la vache laitière. Nos résultats montrent que pour un niveau acceptable de fausses alertes pour l’éleveur (n’entrainant pas un trop grand nombre d’examens approfondis inutiles), le pourcentage de troubles de santé détectés est trop faible pour permettre de se substituer à la détection par les éleveurs. Cependant en complément de la détection par observation visuelle, la détection des chutes de rumination apporte des informations intéressantes pour la détection de signes cliniques qui ne sont pas facilement disponibles autrement, comme les chutes d’ingestion ou de production laitière. De meilleures performances de détection peuvent également être attendues si l’on combine les données d’activité et les données de rumination fournies par l’appareil. Enfin, pour certains troubles de santé, une détection plus précoce que celle réalisée par l’éleveur est possible

Une technique PCR a permis la détection simultanée de 8 agents pathogènes (Coxiella burnetii, Chlamydophila spp, Listeria monocytogenes, Salmonella spp, leptospires pathogènes, BHV4, Campylobacter fetus et fetus venerealis, Anaplasma phagocytophilum) dans le cadre du diagnostic des avortements infectieux chez les bovins. 925 avortements ont été étudiés dans 3 zones (Ille-et-Vilaine, Morbihan, Deux-Sèvres), avec une matrice à analyser pour chacun (placenta, mucus vaginal, avorton ou organes d’avorton). L’agent principalement identifié est C. burnetii (presque 18 % des cas) ; l’agent de l’ehrlichiose est souvent retrouvé également. Les résultats sérologiques associés confirment le rôle de Neospora caninum et du virus de la BVD comme participant, avec la fièvre Q, des 3 agents abortifs majeurs chez les bovins. En combinant les résultats PCR et sérologiques, un agent pathogène est suspecté dans environ 6 cas sur 10. Dans la démarche nationale d’harmonisation du diagnostic des avortements, cette étude confirme l’intérêt d’un dispositif devant comprendre un écouvillon pour PCR fièvre Q et 6 prises de sang sur congénères à problèmes pour sérologie néosporose, BVD et fièvre Q

National audience; Objectifs : Mettre en évidence les problèmes de bien-être des vaches laitières et déterminer si les caractéristiques des exploitations agricoles peuvent être associées à ceux-ci. Méthode : Visite de 131 exploitations laitières françaises, classées selon la localisation géographique, le nombre de vaches en lactation, leur race, les systèmes de logement et de traite. Évaluation du bien-être par l’observation des scores (entre 0 et 100) de chacun des 11 critères du protocole Welfare Quality®, un score inférieur à 50 étant insatisfaisant. Résultats : L’absence de douleurs liées aux pratiques d’élevage obtient le score le plus faible, suivie de l’absence de maladie et de confort du couchage, surtout dans les élevages de vaches Holstein en système de logettes. Le vétérinaire peut améliorer ces critères, notamment en conseillant l’emploi d’anti-inflammatoires et en veillant au logement des vaches.

La vaccination dans les troupeaux bovins se pratique le plus souvent en milieu déjà infecté, à la suite d’un diagnostic plus ou moins précoce. Les conditions de mise en oeuvre de la vaccination sont ainsi assez éloignées de celles dans lesquelles l’évaluation “expérimentale” a été effectuée pour l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché. afin d’élaborer la stratégie de vaccination optimale, des études épidémiologiques en conditions d’élevage sont requises. elles doivent permettre d’identifi er les effets à attendre selon les catégories d’animaux vaccinés. Cet article s’appuie sur les exemples de l’infection par Coxiella burnetii (fièvre Q) et des bronchopneumonies infectieuses pour souligner les différents apports de l’épidémiologie pour définir et/ou évaluer l’efficacité des stratégies de vaccination.

The animal may express pain by withdrawal reflexes, movements or postures to avoid or relieve the pain, vocalisations or a change in its social behaviour and level of activity. These signs are suggestive for the practitioner, but must, however, be differentiated from certain unspecific signs also expressed in non-nociceptive situations. It is therefore essential for the practitioner to have a good knowledge of the behaviour of ruminants in non-painful situations in order to be able to detect disorders associated with pain and make the diagnosis. The farmer can assist by observing unusual behaviour in certain animals in the herd or a change in their activity, L’animal peut exprimer une douleur par des réflexes de retrait, des mouvements ou des postures d’évitement ou de soulagement de la souffrance, des vocalises ou une modification de ses comportements sociaux et de son rythme d’activité. Ces signes sont évocateurs pour le praticien, qui doit toutefois les différencier de manifestations peu spécifiques, également exprimées dans des situations non douloureuses. Il est donc indispensable, pour le vétérinaire, d’avoir une bonne connaissance du comportement des ruminants en situation non douloureuse pour être en mesure de détecter les troubles liés à la douleur et d’établir un diagnostic. L’éleveur peut apporter son aide en faisant part de son observation d’un comportement inhabituel chez certains animaux de son troupeau ou d’une modification de leur activité

National audience; Dans un contexte de préoccupation croissante de la société envers le bien-être des animaux de production, plusieurs outils d'évaluation ont vu le jour ces dernières années. Welfare Quality® est, à ce jour, le seul à permettre une évaluation de toutes les composantes du bien-être en une seule visite d’élevage. Il peut être utilisé à des fins de recherche comme de certification ou de base pour le conseil en élevage. Grâce à une approche globale de la notation, cet outil permet d'évaluer de manière originale les différentes composantes du bien-être d'un troupeau et notamment son état de santé. Les résultats permettent ainsi de positionner le niveau de bien-être d'un troupeau sur une échelle allant de 0 (très faible) à 100 (excellent). Pour y parvenir, un groupe d'experts européens a mis au point un procédé d'intégration des données collectées en un score global de bien-être pour un cheptel. Sa durée de réalisation en élevage varie entre quatre heures et demie et sept heures et demie selon la taille du troupeau évalué

Many recent studies confirm the benefits of early analgesia in the management of many diseases. the use of non-steroidal anti-inflammatory drugs is particularly recommended for their anti-inflammatory effects in the strict sense, but also for their analgesic effect. in cases of caused or expected pain, the first step is to determine whether the act performed is really necessary, then, if it is, to use the least painful method, and finally, in the case where it remains painful, to relieve suffering. this is the approach of the 3s method: suppress, substitute, soothe. ideally, the principles of early, multimodal and adapted analgesia are applied for this approach; Beaucoup de travaux récents confirment l'intérêt d'une analgésie précoce dans la prise en charge de nombreuses maladies. L'utilisation d'anti-inflammatoires non stéroïdiens est notamment recommandée pour leurs effets anti-inflammatoires stricto sensu, mais aussi pour leur valence analgésique. En situation de souffrance provoquée ou prévisible, il convient tout d'abord de déterminer si l'acte pratiqué est réellement nécessaire, puis, s'il l'est, d'utiliser la méthode la moins douloureuse, et, enfin, dans le cas où cette dernière reste toutefois douloureuse, de soulager la souffrance. C'est l'approche des 3S: supprimer, substituer, soulager. Pour cela, l'idéal est d'appliquer les principes d'une analgésie précoce, multimodale et adaptée

National audience; Une étude a exploré l’hypothèse selon laquelle la production laitière pourrait être réduite dans les troupeaux bovins dont le niveau de bien-être est dégradé. Ainsi, l’association entre le niveau de bien-être du troupeau (évalué à l’aide du protocole Welfare Quality®) et la production laitière a été étudiée dans 125 troupeaux bovins laitiers français. Les résultats rapportent une absence de relation entre le niveau de bien-être global et la production laitière, due aux effets contraires de certains facteurs de bien-être sur la production laitière. En effet, la production laitière est supérieure dans les troupeaux avec une faible fréquence de comportements agressifs entre vaches (+ 2,0 kg/jour/vache) et à bon état émotionnel (+ 2,1 kg/jour/vache), tandis qu’elle est inférieure (- 2,3 kg/jour/vache) dans les troupeaux présentant une faible fréquence de troubles de santé. Néanmoins, les résultats confirment que l’amélioration de plusieurs composantes du bien-être est associée à une meilleure production laitière.

National audience; Animal pain is a subjective concept, which depends on both sensory-discriminative and emotional components. This implies the existence of several types of pain, the expression of which varies according to the affected tissue, and the modification of nociceptive perception. The practitioner can attempt to assess the pain by observation of physiological and husbandry criteria, and especially in the field, lesional and behavioural criteria in order to manage the pain and prevent hyperalgesia and decreased performance; La douleur animale est une notion subjective, qui dépend de composantes à la fois sensori-discriminatives et émotionnelles. Cela implique l’existence de plusieurs types de douleur, dont l’expression varie selon le tissu affecté et la modulation de la perception nociceptive. Le praticien peut tenter de l’évaluer par l’observation de critères physiologiques, zootechniques et surtout, sur le terrain, lésionnels et comportementaux, afin de la prendre en charge, et de prévenir une hyperalgésie et une diminution des performances

The aims of this study were to develop a new cleanliness scoring grid focused on the feet of dairy cows and afterwards to further investigate risk factors for feet cleanliness at the herd level. Seventy-four dairy farms located in western France were recruited according to their type of bedding areas (straw yard or cubicles) and scraping systems (automatic, tractor, slatted floors (full or partial) and flushing systems). Cows (4234) were scored by a single evaluator on feet hygiene simultaneously with our scoring grid and the leg hygiene grid of Cook (2006), considered as the reference method. Our feet hygiene scoring system independently describes the cleanliness of both sides of the feet through a scale ranging from 0 to 5 which assesses the amount of slurry accumulated on the hooves as well as its extension up to the hock. As expected, the new scoring grid focusing on feet was not in agreement with Cook’s grid (κ = 0.19) and seems more adapted for the assessment of barn hygiene. The cleanliness of both sides of the feet were not similar (κ = 0.08), the palmar side of the legs being dirtier than the dorsal one. Risk factors for feet cleanliness were investigated through a polytomic multivariate analysis, after having classified the herds, by a hierarchical ascending classification based on the percentage of different scores obtained for feet cleanliness modalities. In our study sample, a high proportion of clean legs was observed at the herd level. Few herds had a high proportion of very clean or dirty legs. Feet humidity was the highest risk factor associated with cow feet cleanliness at the herd level (OR=19.7 [3.9-97. 7]), followed by the location of the drinkers (OR=7.6 [1.5-37.7]).; Les objectifs de l’étude étaient d’élaborer une nouvelle méthode de notation focalisée sur la propreté des pieds postérieurs des vaches puis d’en investiguer les facteurs de risque à l’échelle du troupeau. Pour cela, 74 élevages du grand ouest ont été sélectionnés selon leur type de couchage (aire paillée, logettes) et d’entretien des couloirs (raclage automatique, tracteur, hydrocurage, caillebotis intégral ou partiel) ; 4232 vaches se sont vues attribuer par le même observateur une note de propreté des pieds suivant notre grille et celle de Cook (2006, utilisée classiquement qui décrit la propreté du membre postérieur entier. Notre grille décrit indépendamment la propreté des faces dorsale et palmaire des pieds postérieurs sur une échelle de 0 à 5 intégrant la quantité de bouses accumulées au niveau des onglons et son degré d’extension. Comme attendu, la nouvelle grille n’était pas concordante avec celle de Cook (κ = 0,19) ce qui en fait une méthode originale plus ciblée sur la problématique de la conduite des aires de circulation. La propreté des deux faces du pied n’était pas concordante (κ = 0,08), la face palmaire étant plus sale que la dorsale. Les facteurs de risque potentiels (conception, entretien et propreté des aires de vie des vaches en lactation) ont été identifiés par analyse multivariée polytomique, après avoir classé les troupeaux selon le pourcentage de notes obtenu par modalité de propreté des pieds via une classification ascendante hiérarchique. Dans notre échantillon, la propreté des pieds au niveau du troupeau était caractérisée par une proportion élevée de pieds propres. Peu de troupeaux avaient une proportion de pieds très propres ou de pieds très sales. L’humidité des pieds était le facteur de risque principal de saleté des pieds (OR=19,7 [3,9-97,7]), auquel s’ajoutait la localisation inappropriée des abreuvoirs (OR=7,6 [1,5-37,7]).

National audience; The aim of this study was to evaluate the informative value of some cow health indicators to discriminate long lasting vs. short lasting lame cows in a single farm visit. A longitudinal study was conducted in 10 dairy cattle herds selected for their high prevalence of lameness (≥ 20%). Every three weeks for five months, a locomotion score and 106 putative health indicators were assigned for each cow. Observations of lameness for one or two consecutive visits were considered as short lasting lameness, those observed for at least three consecutive visits as long lasting lameness. A total of 109 (19%) long lasting lamenesses and 461 (81%) short lasting lamenesses were observed. The informative value of these indicators taken individually, and then combined, was evaluated using MCA and HAC followed by sensitivity and specificity calculations. The observation of a cow with integument alterations such as hairless patches on the flank or bloody lesions at hock was very specific of long lasting lameness (Sp=0.97) whereas a body condition score on the side ≤ 2.5 was very sensitive (Se=0.83). These indicators can be used to complement the currently existing tools to detect the presence of lameness in order to fight against long lasting lameness in dairy herds.; L’objectif de cette étude était d’évaluer la valeur informative d’indicateurs basés sur des observations détaillées de l’état des animaux pour discriminer les vaches atteintes de boiteries de longue durée de celles atteintes de boiteries de courte durée au cours d’une visite ponctuelle en élevage. Pour ce faire, un suivi longitudinal a été mené dans 10 exploitations bovines laitières sélectionnées pour leur prévalence élevée de boiterie (?20%). Toutes les 3 semaines pendant 5 mois, un score de locomotion et 106 indicateurs potentiels étaient relevés sur chaque vache. Les boiteries observées pendant 1 ou 2 visites consécutives étaient considérées comme des boiteries de courte durée ; celles observées pendant au moins 3 visites consécutives comme des boiteries de longue durée. Au total, 109 (19%) boiteries de longue durée ont été observées et 461 (81%) boiteries de courte durée. La capacité de discrimination des boiteries de longue durée de ces indicateurs pris de façon élémentaire, puis combinés, a été évaluée à l’aide d’ACM et de CAH suivies de calculs de sensibilité (Se) et de spécificité (Sp). L’observation d’altérations de la peau telles qu’une absence de poils au quartier postérieur ou une lésion sanguinolente au jarret sont apparues très spécifiques de la présence de boiterie de longue durée (Sp=0,97) alors qu’une note d’état corporel au flanc ?2.5 est un indicateur très sensible (Se=0,83). En complément des outils de détection de boiterie existants, ces indicateurs pourraient être utilisés en tant que supports d’action face aux boiteries durables en permettant d’affirmer la présence de boiterie de longue durée dans les troupeaux laitiers.

National audience; Extensive information is available in the literature on the specific risk factors of the main health disorders afflicting dairy cattle herds. However, it remains difficult to manage a herd’s overall health because measures controlling one risk factor can exacerbate the risk of another disease. To achieve good overall health, livestock systems and management practices need to simultaneously consider all of the main health disorders. We aimed to identify the systems and practices conducive to good herd health using the Welfare Quality® assessment protocol: Our objectives were: (1) to describe the distribution of herds’ health scores in a French representative sample; and (2) to investigate systems and practices associated with variations of the overall health score. This protocol was carried out on 130 farms between December 2010 and March 2011. A multivariate analysis of variance was performed to investigate variation factors of the overall health score at the herd level. This score was classified as moderate for the majority of farms (95.4%) (mainly due to subclinical mastitis, dystocia and pain induced by disbudding) and varied little between farms. Some systems were associated with a higher overall health score: straw yards and milking parlors (P

L’objectif de cet article est de synthétiser les résultats issus d’un essai clinique multi-centrique dans 120 élevages visant à comparer l’efficacité de différentes stratégies médicales vis-à-vis de la fièvre Q reposant sur la vaccination à l’aide d’un vaccin phase I et/ou d’une antibiothérapie à base d’oxytétracycline. Il en ressort un intérêt marqué de la vaccination tant sur les génisses que sur les vaches, d’emblée, que ce soit sur des paramètres cliniques (diminution des avortements, moindre retour à l’IA) que sur l’excrétion (mesurée dans le mucus vaginal au vêlage ou dans le lait de tank). Le recours à l’antibiothérapie au tarissement notamment, associé à une moindre survenue de l’excrétion et des rétentions placentaires, peut s’envisager dans des situations épidémiologiques bien particulières. Il n’y a en tout cas aucun intérêt à réaliser une seconde injection au tarissement. Ces résultats confortent la nécessaire prise en compte de la situation épidémiologique des troupeaux afin de mettre en œuvre les mesures les plus adaptées.

Etymologiquement, l'anesthésie est à une abolition de la sensibilité. Cette anesthésie peut concerner une partie du corps, on parle alors d'anesthésie locale, locorégionale ou régionale soit le corps tout entier, il s'agit alors d'une anesthésie générale. Processus réversible par nature, l'objectif visé de l'anesthésie est de permettre, de façon sûre, pratique, efficace et économique, la contention d'un animal afin de le soumettre à une procédure chirurgicale ou médicale, diagnostique ou thérapeutique avec le minimum de stress, de douleur et/ou d'inconfort, ainsi que d'effets indésirables, tant pour l'animal que pour le praticien. En pratique courante, chez les bovins adultes, l'anesthésie générale est assez peu pratiquée. Le recours aux anesthésies locales est le plus fréquent. Les anesthésies locorégionales méritent d'être développées, celles-ci en plus de valoriser l'acte du praticien assurant une anesthésie durable, de qualité, avec le plus souvent des quantités d'anesthésiques plus faible qu'en locale pure. Cet exposé se propose d'illustrer quelques exemples d'anesthésies locales et surtout locorégionales adaptées à des situations quotidiennes Français

Une étude menée dans des troupeaux bovins laitiers atteints de dermatite digitée a visé à évaluer l’impact des pratiques d’élevage et de traitement sur l’incidence et la guérison de cette maladie en conditions d’élevage. Une étude d’intervention a été conduite dans 52 troupeaux atteints de manière endémique. Ceux-ci ont été répartis aléatoirement en 4 protocoles de désinfection des pieds, variant par la fréquence et par le moyen d’application utilisés, et suivis toutes les mois pendant 6 mois. La désinfection des pieds s’est révélée bénéfique uniquement si elle était effectuée au moins pendant 2 jours tous les 15 jours. Diverses pratiques d’élevage ont été identifiées comme influençant l’incidence et/ou la guérison de la dermatite digitée, dans des proportions au moins aussi favorables que le meilleur des traitements. Ces résultats confortent la nécessité d’une intervention multifactorielle pour contrôler la dermatite digitée et contribuent à rappeler l’importance primordiale de conditions d’hygiène correctes.

L'objectif de cet article est de synthétiser les résultats issus d'un essai clinique multicentrique dans 120 élevages visant à comparer l'efficacité, vis-à-vis de la fièvre Q, de différentes stratégies médicales reposant sur la vaccination à l'aide d'un vaccin phase I et/ou d'une antibiothérapie à base d'oxytétracycline. Il en ressort un intérêt marqué de la vaccination, tant sur les génisses que sur les vaches, que ce soit sur des paramètres cliniques (diminution des avortements, moindre retour à l'insémination artificielle) ou sur l'excrétion, mesurée dans le mucus vaginal au vêlage ou dans le lait de tank. Le recours à l'antibiothérapie au tarissement notamment, associé à une moindre survenue de l'excrétion et des rétentions placentaires, peut s'envisager dans des situations épidémiologiques bien particulières. Il n'y a en tout cas aucun intérêt à réaliser une seconde injection au tarissement. Ces résultats confortent la nécessaire prise en compte de la situation épidémiologique des troupeaux afin de mettre en oeuvre les mesures les plus adaptées

L'objectif de l'étude présentée a consisté à évaluer l'impact à court terme de la dermatite digitée sur la production laitière, en prenant en compte la sévérité des lésions. Les contrôles laitiers et le statut vis-à-vis de cette maladie de 1783 vaches de race Prim'Holstein participant à un essai clinique ont été collectés mensuellement pendant six mois. L'impact de la dermatite digitée sur la production laitière a été estimé par analyse de variance. Les pertes de production laitière associées à une lésion de dermatite digitée étaient modérées mais significatives, quelle que soit la sévérité de la lésion. Ces résultats confirment que la dermatite digitée affecte la production laitière, alors même que les troupeaux étaient soumis à des protocoles de traitement plus rigoureux que ceux habituellement pratiqués

National audience; Des études récentes ont permis de mieux cerner le lien entre l'alimentation des bovins et le risque de survenue de boiteries. Ainsi, s'il est évident qu'une vache boiteuse maigrit, l'inverse doit également être considéré. De façon générale, l'alimentation de ces animaux peut ensuite affecter les différentes structures du pied ou les processus s'y déroulant, et être ainsi à l'origine de boiteries. Les besoins en certains éléments comme la biotine sont encore mal connus. La gestion des transitions alimentaires ainsi que la distribution systématique d'un complément minéral et vitaminé semblent les mesures les plus adaptées pour la prévention des affections podales

Measurement of the immunoglobulin G concentration of dairy cow colostrum. A study was conducted to see if the concentration of colostral immunoglobulin G (IgG) in Holstein dairy cows differed according to the sampling method. Concentrations of IgG were measured by radial immune-diffusion (RID). Three sampling regimens were tested: composite sample, single sample and time of sampling. IgG was measured in: a composite sample (taken from the 4 quarters of the udder at first milking in 78 cows),in a single sample (taken from 1 quarter at first milking in 78 cows) or in several samples, 7 to 9 samples taken through out the duration of first milking in 9 cows, to test a potential ‘time of sampling’ effect. In conclusion, at the level of 50 g/L, which is considered to be “good quality” or acceptable colostrum, the concentration of IgG was unaffected by sampling time or sampletype. Based on the calves’ capacity to drink, observed in the present study, it is recommended that 2 to 4 L of colostrum be consumed within 2 hours of birth and that colostrum should be collected preferably from the posterior quarters. The quantity given is crucial due to the quality of dairy cow colostrum.; Une étude a été menée pour savoir si l’évaluation de la teneur en immunoglobulinesG (IgG) du colostrum chez la vache laitière Prim’Holstein différait, selon qu’elle se réalisait sur un échantillon de lait composite des quatre quartiers issus de la première traite (pratique courante), sur le lait issu d’un seul quartier, ou à plusieurs moments de la première traite. La teneur en IgG a été mesurée sur 78 vaches par immuno-diffusion radiale(IDR), à la fois sur un échantillon prélevé de la première traite des 4 quartiers(lait composite) et sur un échantillon des autres quartiers. De plus,9 vaches ont fait l’objet de 7 à 9 prélèvements en cours de première traite pour évaluer un effet potentiel « moment du prélèvement ». Il ressort qu’au seuil de 50 g/L pour considérer un colostrum de « bonne qualité »ou de qualité acceptable, il n’y avait aucune influence ni du moment de prélèvement, ni du type de prélèvement, sur la mesure de la teneur enIgG. Compte tenu de la capacité de buvée des veaux observée dans l’étude, il peut être recommandé de donner 2 à 4 litres dans les 2 premières heures de vie du veau, le colostrum pouvant être collecté préférentiellement des quartiers postérieurs. La quantité administrée est cruciale en raison de la qualité des colostrums de vaches laitières.

Notre étude visait à (i) identifier les aspects dégradés et/ou variables du bien-être des vaches laitières en fermes commerciales et (ii) pour chaque variable du bien-être, les caractéristiques des fermes associées à une dégradation du bien-être. Les observations ont été conduites à l’aide du protocole Welfare Quality® dans 131 exploitations laitières échantillonnées selon leur localisation, la taille et la race du troupeau, le logement, le système de traite. Des scores ont été calculés pour chaque ferme, exprimant le degré de conformité à 11 critères de bien-être (absence de faim, de soif, de maladies, comportement normal…). Des modèles linéaires multivariés ont été utilisés pour évaluer l'association entre les caractéristiques des fermes et les scores. Pour sept critères, les scores étaient dégradés (< 50 sur une échelle de 0 à 100): « Absence de faim prolongée », « Etat émotionnel positif », « Bonne relation homme-animal », « Expression du comportement social », « Confort de couchage », « Absence de maladies" et « Absence de douleurs liées aux pratiques d’élevage ». Les scores variaient selon les caractéristiques des fermes, excepté pour le critère « Bonne relation homme-animal ». L’étude a permis de mieux connaitre les risques de dégradation du bien-être auxquels sont exposées les vaches laitières et ouvre la voie vers des plans d’action ciblés., The objectives of the study were i) to highlight negative and variable aspects of dairy cow welfare in commercial farms, and ii) to determine which farm characteristics were associated with impaired welfare. We assessed welfare using the Welfare Quality ® protocol in 131 commercial farms that differed in location (highlands vs. lowlands), cow breed (Holstein vs. Montbéliarde), herd size (fewer than vs. more than 50 lactating cows), housing (cubicles vs. deep bedding), or milking system (milking parlor vs. robot). Within each farm, scores that express the degree of farm compliance with 11 welfare criteria were calculated (absence of hunger, thirst, diseases, normal behavior...). We used linear models to assess the association between farm characteristics and criterion scores. Six criteria had low scores (

National audience; Notre étude visait à (i) identifier les aspects dégradés et/ou variables du bien-être des vaches laitières en fermes commerciales et (ii) pour chaque variable du bien-être, les caractéristiques des fermes associées à une dégradation du bien-être. Les observations ont été conduites à l'aide du protocole Welfare Quality dans 131 exploitations laitières échantillonnées selon leur localisation, la taille et la race du troupeau, le logement, le système de traite. Des scores ont été calculés pour chaque ferme, exprimant le degré de conformité à 11 critères de bien-être (absence de faim, de soif, de maladies, comportement normal...). Des modèles linéaires multivariés ont été utilisés pour évaluer l'association entre les caractéristiques des fermes et les scores. Pour sept critères, les scores étaient dégradés (< 50 sur une échelle de 0 à 100) : "Absence de faim prolongée", "État émotionnel positif", "Bonne relation homme-animal", "Expression du comportement social", "Confort du couchage", "Absence de maladies" et "Absence de douleurs liées aux pratiques d'élevage". Les scores variaient selon les caractéristiques des fermes, excepté pour le critère "Bonne relation homme-animal". L'étude a permis de mieux connaitre les risques de dégradation du bien-être auxquels sont exposées les vaches laitières et ouvre la voie vers des plans d'action ciblés

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L'objectif de cette étude était d'évaluer l'impact relatif de pratiques d'élevage et de traitement sur l'incidence et sur la guérison de la dermatite digitée (DD) en conditions d'élevage. Une étude d'intervention a été conduite dans 52 exploitations bovines laitières affectées de manière endémique par la DD. Les exploitations ont été réparties de manière quasi-aléatoire dans 4 protocoles de traitement, incluant 2 fréquences et 2 moyens d'application collective d'une solution désinfectante. Les exploitations étaient ensuite suivies toutes les 4 semaines pendant 6 mois. L'effet de ces traitements et de potentiels facteurs de risques sur la survenue et sur la guérison de lésions de DD a été analysé par analyse de survie à l'aide de modèles de Cox à effet aléatoire incluant des variables dépendantes du temps. Une bonne propreté des membres et une désinfection collective des pieds appliquée pendant 2 jours tous les 15 jours ont permis de limiter l'incidence et d'améliorer la guérison des lésions. La guérison était améliorée lors d'application de traitement topique antibiotique et l'incidence était limitée par une prévalence initiale faible. Ces résultats confortent la nécessité d'une intervention multifactorielle pour maitriser la DD en troupeaux bovins laitiers

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Digital dermatitis is a widespread cause of lameness in dairy cows. A controlled field trial was conducted in 52 French dairy farms endemically affected by digital dermatitis (DD) to estimate the effect of treatment and management practices on DD incidence. The farms were quasi-randomly allocated to 1 of 4 treatment regimens for 6 months: no collective treatment (Control), walk-through footbath during 4 consecutive milkings every 4 weeks (FB/4W) or every 2 weeks (FB/2W) and collective spraying during 2 milkings fortnightly (CS/2W). DD was scored on all lactating cows during milking 7 times every 4 weeks by 14 trained investigators. During these farm visits, data related to cow characteristics and farm management also were collected. A cox frailty model including time-varying covariates was used to estimate, on the 5,598 feet free of lesions, the effect of potential risk factors and treatment practices on the time until the first case of an active DD lesion. A high initial DD prevalence strongly increased the hazard for DD occurence (RR=2.1), as well as absence of hoof-trimming (RR=1.8), and poor leg cleanliness (RR=2.4). Prim'Holstein (RR=2.0) and high-productive cows (RR=1.3) were found to be more likely to develop DD. Collective treatments tended to decreased hazard for DD occurence only when applied at least every fortnight (RR=0.7), compared to the control group. These results confirm the multi-factorial character of DD and provide useful data to design prevention programs.

International audience

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