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The outlook for changes in the share of pension expenditure in GDP depends heavily on assumptions of future productivity. If labour productivity were to increase by an average of 1.6% per year, the ratio of pension expenditure to GDP would be stable or decreasing from 2032, to settle at 12.1% in 2070, compared to 14.7% if productivity were to increase by only 0.7%. This stability or even decrease in the share of pension expenditure may seem counter-intuitive in view of the expected ageing of the population. The increase in the retirement age from 62 to 64, as a result of reforms adopted, and the smaller increase in pensions compared to earned income would, in effect, counterbalance this ageing. The standard of living of pensioners would thus be between 75.5% and 87.2% of the standard of living of the whole population in 2070, whereas it has been broadly equivalent since the early 2000s., Les perspectives d’évolution de la part des dépenses de retraite dans le PIB dépendent fortement des hypothèses de productivité pour le futur. Si la productivité du travail augmentait de 1.6 % par an en moyenne, le ratio dépenses de retraite/ PIB serait stable ou en diminution à partir de 2032 et s’établirait en 2070 à 12.1 %, contre 14.7 % si elle n’augmentait que de 0.7 %. Cette stabilité ou même diminution de la part des dépenses de retraite peut sembler contre-intuitive au regard du vieillissement attendu de la population. Le recul de l’âge de départ à la retraite de 62 ans à 64 ans, du fait des réformes déjà votées, et la moindre augmentation des pensions relativement aux revenus d’activité viendraient en effet contrebalancer l’effet de ce vieillissement. Le niveau de vie des retraités serait ainsi compris, en 2070, entre 75.5 % et 87.2 % du niveau de vie de l''ensemble de la population, alors que ces niveaux sont restés globalement équivalents depuis le début des années 2000., Nortier-Ribordy Frédérique. Les perspectives financières du système de retraite et du niveau de vie des retraités à l'horizon 2070 / Financial Outlook for the Pension System and the Standard of Living of Pensioners by 2070. In: Economie et Statistique / Economics and Statistics, n°538, 2023. Numéro spécial : Vieillissement et retraite. pp. 91-107.

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Enseignement Cours – Introduction a l’etude des migrations internationales Apres la lecon inaugurale, seuls trois cours ont pu etre organises par le College de France pour l’annee academique 2017-2018. L’objectif de ces trois seances etait double : eclairer la question controversee des definitions de la migration internationale et recourir aux bases de donnees internationales les plus recentes pour retablir les ordres de grandeur du phenomene. Lecon inaugurale − Migrations et societes 5 avri...

While British dystopian works from the 1930s to the mid-1980s were primarily concerned with the fear of totalitarian regimes and/or nuclear war, by the last years of the twentieth century, the end of the Cold War meant that these worries were no longer so prevalent. One result was the appearance of several “demodystopias” or fictions concerned with the demographic crisis which was causing increasing concern in the developed world at the time. Although P. D. James’s The Children of Men (1992) has been compared with other demodystopias like The Handmaid’s Tale (1986) and Zoe Fairburns’ Benefits (1979) and described as a feminist work, it is far more of a Christian fable and contains echoes of Christian writers from Dostoevsky to T.S. Eliot. It also takes seriously the concerns of her contemporaries about declining birth-rates, an ageing population and an increasing dependency ratio. James joins in the discussion on these issues, but also asks what can give people hope and a reason to live in this ageing world. Her conclusion is that hope, and a meaningful life, are like happiness, things which are not found by specifically seeking for them, but are by-products of a life based on faith and love. Les dystopies britanniques des années 1930 jusqu’au milieu des années 1980 se préoccupent principalement des régimes totalitaires et/ou de la crainte d’une guerre nucléaire, mais avec la fin de la guerre froide, pendant les dernières années du vingtième siècle on s’inquiète moins de ces questions. À la place, des « démodystopies » commencent à paraître, des récits dans lesquels importent plus les questions démographiques qui dérangent le monde occidental. Même si on a comparé The Children of Men (1992) de P. D. James aux démodystopies telles que Benefits (1979) de Zoe Fairbairns ou The Handmaid’s Tale (1985) de Margaret Atwood, en le classant parmi les romans féministes, le roman ressemble plus à un conte chrétien et évoque de nombreux auteurs chrétiens, de Dostoïevski à T. S. Eliot. James prend au sérieux les inquiétudes de ses contemporains sur la baisse des taux de natalité, la population vieillissante ou le taux de dépendance croissant. Tout en participant au débat sur ces questions, l’auteure se demande aussi ce qui peut donner une espérance ou une raison de vivre à un monde en déclin. Elle arrive à la conclusion que l’espérance et une vie avec du sens, comme le bonheur, ne viennent pas quand on les cherche, mais sont les résultats d’une vie de foi et d’amour.

Este artículo propone un comentario introductorio a una presentación de Antoine Laville titulada "¿A qué hombre debe adaptarse el trabajo ? Una pregunta que sigue siendo relevante para la ergonomía", y planteada en el 2001 durante una jornada temática dedicada a la obra de Alain Wisner. El artículo busca aclarar tres elementos : el contexto sociodemográfico en el que se publicó esta reflexión, con el aumento de los factores de diversidad en la población activa ; la estructuración institucional de la investigación sobre este tema en Francia en esa época, en particular la creación, diez años antes, del grupo de investigación Creapt, que ofrecía nuevas posibilidades de colaboración duradera entre empresas y organismos de investigación ; y las preocupaciones científicas, epistemológicas e incluso éticas que Laville abordó durante mucho tiempo y consideró importante explicitar, con el fin de integrar el análisis de la diversidad en una intervención ergonómica, como alternativa a considerar en las políticas de selección. Este artigo propõe um comentário introdutório a uma apresentação de Antoine Laville chamada “A que homem o trabalho deve ser adaptado ? Uma questão sempre atual para a ergonomia”, que foi apresentada em 2001 durante as jornadas temáticas consagradas à obra de Alain Wisner. Seu objetivo é especificar três aspectos : o contexto sociodemográfico no qual esta reflexão foi publicada, com o aumento dos fatores de diversidade na população trabalhadora ; a estruturação institucional da pesquisa sobre tal tema na França daquele período, em particular a criação, dez anos antes, do grupo de pesquisa Creapt, que oferecia novas possibilidades de parceria durável entre empresas e órgãos de pesquisa ; e as preocupações científicas, epistemológicas e mesmo éticas que Laville há muito vinha desenvolvendo a esse respeito e que considerava importante apresentar, na perspectiva de integrar a análise da diversidade em uma abordagem da ergonomia, alternativa às políticas de seleção. Cette note propose un commentaire introductif à un exposé d’Antoine Laville intitulé “ A quel homme le travail doit-il être adapté ? Une question toujours actuelle pour l’ergonomie », et prononcé en 2001 lors de journées thématiques consacrées à l’œuvre d’Alain Wisner. La note vise à préciser trois éléments : le contexte sociodémographique dans lequel cette réflexion a été publiée, avec l’accroissement des facteurs de diversité dans la population au travail ; la structuration institutionnelle de la recherche sur ce thème en France à cette période, notamment la création, dix ans auparavant, du groupement de recherche Creapt, offrant de nouvelles possibilités de partenariat durable entre entreprises et organismes de recherche ; et les préoccupations scientifiques, épistémologiques voire éthiques, que Laville avait développées de longue date et qu’il a jugé alors important d’expliciter, dans la perspective d’intégrer l’analyse de la diversité dans une démarche ergonomique, alternative aux politiques de sélection. This article introduces and comments on a presentation made by Antoine Laville, in 2001, in the framework of a scientific meeting about Alain Wisner’s works. His presentation was entitled: “To which human being has work to be adapted? A question which remains relevant for ergonomists”. The present article aims to enlighten three elements: sociodemographic context at the period when the paper was published, with an increase of diversity factors inside active population; institutional structuration of research on these issues in France, namely the setting up of the scientific network Creapt, offering new possibilities for lasting partnership between companies and research organisms; and several scientific, epistemological and ethical concerns which Laville had developed for a long time, and which he chose to elicit at that moment, with the prospect of integrating analysis of diversity into ergonomics, as an alternative to selection policies.

& RÉSUMÉ & ZUSAMMENFASSUNG : Africa is today the most important part of the Francophonie. French is an official or co-official language along with other languages in 21 African countries, all in sub-Saharan Africa (SSA). Since the end of colonialism and Cold War politics, changes in the Francophonie have been driven largely by external factors, such as a drive to combat Anglo-American cultural hegemony. Continuities, on the other hand, are mainly due to France's historical affinity with Africa, its view of its place in the world and its understanding of the role of the state. The International Organization of Francophonie (OIF) defends the common interests of the Francophone area and imposes a common vision for reform, particularly in the area of terms of trade. However, the demographic future of Francophonie will play out more and more in southern countries, especially in Africa. In 2010, half of all Francophones worldwide lived in Africa. It is expected that by 2060 almost 84 % of the French-speaking population will live in Africa. Francophonie is mainly driven by the Francophone power elite in, both France and Africa, and the infamous Françafrique patronage network. Both propagate the universality of French as a language, including Pidgin French (often biasedly referred to as ‘petit-nègre’), culture and way of life. Although the fate of African Francophonie is still determined by the North, the high mobility of the African population, driven by increasing urbanization, means that multilingualism, e.g. the simultaneous use of French and African languages, is 'deterritorialized'. Therefore, it would be crucial to solve the problem of the interface between French and African languages and to identify which other languages could replace French and in which areas this would be most desirable. Apart from that, there are promising perspectives for a self-determined development in the area of the francophone culture of the SSA. The African film industry, literature and religion could make it possible to find a new African rationality, a new way of defining oneself and hoping for a better future, free from the socio-economic inequalities that characterize the francophone post-colony despite globalization. Thus, a viable, dynamic and truly African culture in Francophone SSA could equal and even surpass the rival ‘Commonwealth culture’. Although both European colonial powers, Great Britain and France, conquered substantial geographic spaces in SSA, using language as a means of control, the resulting networks, the Commonwealth and Francophonie are quite different. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- RÉSUMÉ : [Francophonie en Afrique subsaharienne : dépendance postcoloniale ou autodétermination ?] – L'Afrique est aujourd'hui la partie la plus importante de la Francophonie. Le français est une langue officielle ou co-officielle avec d'autres langues dans 21 pays africains, tous en Afrique subsaharienne (ASS). Depuis la fin du colonialisme et de la politique de la guerre froide, les changements dans la francophonie ont été largement motivés par des facteurs externes, tels que la volonté de combattre l'hégémonie culturelle anglo-américaine. Les continuités, en revanche, tiennent principalement à l'affinité historique de la France avec l'Afrique, à sa vision de sa place dans le monde et à sa compréhension du rôle de l'État. L'Organisation internationale de la francophonie (OIF) défend les intérêts communs de l'espace francophone et impose une vision commune des réformes, notamment dans le domaine des conditions commerciales. Or, l'avenir démographique de la Francophonie se jouera de plus en plus dans les pays du Sud, notamment en Afrique. En 2010, la moitié des francophones du monde vivaient en Afrique. Il est prévu que d'ici 2060 près de 84% de la population francophone vivra en Afrique. La francophonie est principalement dirigée par l'élite francophone au pouvoir en France et en Afrique et par le tristement célèbre réseau Françafrique. Tous deux propagent l'universalité du français en tant que langue, y compris le pidgin français (appelé souvent de manière biaisée « petit-nègre »), la culture et le mode de vie. Bien que le sort de la francophonie africaine soit toujours déterminé par le nord, la forte mobilité de la population africaine, entraînée par une urbanisation croissante, signifie que le multilinguisme, par ex. l'usage simultané du français et des langues africaines, est « déterritorialisé ». Il serait donc crucial de résoudre le problème de l'interface entre le français et les langues africaines et d'identifier quelles autres langues pourraient remplacer le français et dans quels domaines cela serait le plus souhaitable. En dehors de cela, il existe des perspectives prometteuses pour un développement autodéterminé dans le domaine de la culture francophone de l'ASS. Le cinéma, la littérature et la religion africaine pourraient permettre de trouver une nouvelle rationalité africaine, une nouvelle façon de se définir et d'espérer un avenir meilleur, libéré des inégalités socio-économiques qui caractérisent la post-colonie francophone malgré la mondialisation. Ainsi, une culture viable, dynamique et véritablement africaine en ASS francophone pourrait égaler et même surpasser la culture rivale du Commonwealth. Bien que les deux puissances coloniales européennes, la Grande-Bretagne et la France, aient conquis de grands empires coloniaux en ASS en utilisant la langue comme moyen de contrôle, les réseaux résultants, le Commonwealth et la Francophonie, sont assez différents. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ZUSAMMENFASSUNG : [Frankophonie in Subsahara-Afrika: Postkoloniale Abhängigkeit oder Selbstbestimmung?] - Afrika ist heute der wichtigste Teil der Frankophonie. Französisch ist in 21 afrikanischen Ländern, alle im sub-saharaischen-Afrika (SSA), Amts- oder Ko-Amtssprache zusammen mit anderen Sprachen. Seit dem Ende des Kolonialismus und der Politik des Kalten Krieges wurden die Veränderungen der Frankophonie weitgehend von externen Faktoren vorangetrieben, wie beispielsweise dem Bestreben, die angloamerikanische kulturelle Hegemonie zu bekämpfen. Kontinuitäten hingegen sind vor allem auf die historische Affinität Frankreichs zu Afrika, seine Auffassung von seinem Platz in der Welt und sein Verständnis von der Rolle des Staates zurückzuführen. Die Internationale Organisation der Frankophonie (OIF) verteidigt die gemeinsamen Interessen des frankophonen Raums und setzt eine gemeinsame Reformvision durch, insbesondere im Bereich der Handelsbedingungen. Die demografische Zukunft der Frankophonie wird sich jedoch immer mehr in südlichen Ländern, insbesondere in Afrika, abspielen. 2010 lebte in Afrika die Hälfte aller Frankophonen weltweit. Es wird erwartet, dass im Jahr 2060 fast 84 % der französischsprachigen Bevölkerung in Afrika leben werden. Die Frankophonie wird hauptsächlich von der frankophonen Machtelite sowohl in Frankreich als auch in Afrika und dem berüchtigten Netzwerk der Françafrique vorangetrieben. Beide propagieren die Universalität des Französischen als Sprache, einschließlich Pidgin-Französisch (voreingenommen oft als ‚petit-nègre‘ bezeichnet), Kultur und Lebensweise. Obwohl das Schicksal der afrikanischen Frankophonie bis heute vom Norden bestimmt wird, führt die hohe Mobilität der afrikanischen Bevölkerung, angetrieben durch die zunehmende Urbanisierung, dazu, dass die Mehrsprachigkeit, z. B. dem gleichzeitige Gebrauch von Französisch und afrikanischen Sprachen, ‚entterritorialisiert‘ wird. Daher wäre es von entscheidender Bedeutung, das Problem der Schnittstelle zwischen französischen und afrikanischen Sprachen zu lösen und festzustellen, welche anderen Sprachen das Französisch ersetzten könnten und in welchen Bereichen dies am wünschenswertesten wäre. Abgesehen davon gibt es vielversprechende Perspektiven für eine selbstbestimmte Entwicklung im Bereich der frankophonen Kultur des SSA. Die afrikanische Filmindustrie, Literatur und Religion könnten es ermöglichen, eine neue afrikanische Rationalität zu finden, eine neue Art, sich selbst zu definieren und auf eine bessere Zukunft zu hoffen, frei von sozioökonomischen Ungleichheiten, die die frankophone Postkolonie trotz Globalisierung charakterisieren. Somit könnte eine lebensfähige, dynamische und wahrhaft afrikanische Kultur im frankophonen SSA der rivalisierenden Commonwealth-Kultur gleichkommen oder sie sogar übertreffen. Obwohl beide europäischen Kolonialmächte, Großbritannien und Frankreich, große Kolonialreiche in SSA eroberten, indem sie Sprache als Mittel der Kontrolle nutzten, sind die daraus resultierenden Netzwerke, das Commonwealth und die Frankophonie, ziemlich unterschiedlich., French version of: Kohnert, Dirk (2022): Francophonie in sub-Saharan Africa: Post-colonial dependence or self-determination ?

La extensión del trabajo universitario a nivel local es la expresión de las acciones en el campo de la gestión del conocimiento llevadas a cabo en un territorio, con la voluntad política de organismos y organizaciones. Esta publicación presenta la experiencia en la aplicación de algunos indicadores demográficos y epidemiológicos durante la pandemia COVID-19 en las áreas geográficas de los Consejos populares del municipio Santa Cruz del Norte, Mayabeque, durante el año 2021.Estas dos ciencias comparten ciertos temas de interés, así como algunas características de las perspectivas desde las cuales éstos son abordados. Se presentan los temas relacionados con la caracterización de la situación sociodemográfica del municipio, el contexto epidemiológico de la pandemia a nivel local, con enfoque de población y los resultados de la aplicación de una guía técnica para la evaluación de riesgo estratificado en estas áreas geográficas. Se emiten conclusiones para su posible aplicación en otros territorios., The extension of university work at the local level is the expression of the actions in the field of knowledge management carried out in a territory, with the political will of associations and organizations. This article presents the experience in the application of some demographic and epidemiological indicators during the COVID-19 pandemic in the geographical areas of the Popular Councils of the municipality of Santa Cruz del Norte, Mayabeque, during the year 2021. These two sciences share certain topics of interest, as well as some characteristics of the perspectives from which they are approached. The topics related to the characterization of the Sociodemographic situation of the municipality, the epidemiological context of the pandemic are presented at the local level, focusing on population and the results of the application of a technical guide for risk assessment stratified in these geographical areas. Conclusions are issued for possible application in other territories., L’extension du travail universitaire au niveau local est l’expression des actions dans le domaine de la gestion des connaissances menées sur un territoire, avec la volonté politique des organismes et des organisations. Cet article présente l’expérience de l’application de certains indicateurs démographiques et épidémiologiques pendant la pandémie de COVID-19 dans les zones géographiques des Conseils populaires de la municipalité de Santa Cruz del Norte, Mayabeque, au cours de l’année 2021. Ces deux sciences partagent maints sujets d’intérêt ainsi que certaines caractéristiques relativement aux perspectives à partir desquelles elles sont abordées. On présente les thèmes liés à la caractérisation de la situation sociodémographique de la commune et le contexte épidémiologique de la pandémie au niveau local en mettant l’accent sur la population et les résultats de la mise en œuvre d’un guide technique pour l’évaluation des risques stratifiés dans ces zones géographiques. Des conclusions sont formulées pour l’application éventuelle à d’autres territoires.

Though “purge” may seem a rather dramatic choice of terms to refer to a drastic shift in the overall nature of network television programming in the United States, it has long been used by media scholars, notably in reference to “The Great Rural Purge of 1971”, when CBS suddenly decided to cancel all of its most popular, rural-based sitcoms and variety shows in exchange for a new lineup of hard-hitting, urban-based sitcoms that leaned left and dealt unapologetically with the most burning social issues of the day. This study, however, hopes to show that this shift was in fact not the first big “purge” but the second, the first having occurred circa 1957 and having moved in the exact opposite direction. One of the great misconceptions about network television is indeed that it was very conservative at its onset and grew steadily more progressive and inclusive over the decades, for pre-1957 network television and especially its comedy programs – those of the first era of the Golden Age of Television, as it were – were remarkably avant-garde and politically incorrect for their time. Anti-establishment humor, budding feminist themes (with independent women both on screen and in the writing room), racial and ethnic diversity, in-your-face insolence and transgressional humor – all of these progressive topics were showcased in very urban settings before that first “purge” erased those gains and reset the U.S. TV landscape as white, patriarchal, rural, conservative and harmlessly escapist. This study will not only discuss those breakthrough sitcoms of the early 1950s themselves, but, just as importantly, it will trace the many factors that led to that first great shift – a vast confluence of decisions and incidents that would lead to what could be dubbed “The Great Urban Purge of 1957”. Bien que le terme « purge » puisse sembler déplacé pour parler d’un changement radical de la teneur des programmes de télévision proposés par les chaînes américaines, les chercheurs l’utilisent depuis longtemps pour évoquer notamment « The Great Rural Purge » de 1971, lorsque le network CBS a brusquement mis fin à ses émissions comiques les plus populaires – toutes des émissions conservatrices ayant pour cadre l’Amérique rurale – pour les remplacer par de nouvelles sitcoms plus progressistes, controversées, anti-gouvernementales et particulièrement urbaines. Cette étude vise à démontrer, cependant, que cette célèbre « purge » n’était pas la première à réimaginer la télévision américaine mais en fait la deuxième, la première ayant eu lieu autour de 1957 avec un basculement préalable dans l’autre sens. On imagine souvent, à tort, que la télévision américaine a commencé par être très conservatrice et est devenue de plus en plus progressiste et plus ouverte à la diversité ethnique, mais la télévision des networks dans les premières années de leur existence (entre 1948 et 1957) était bien plus avant-gardiste et politiquement incorrecte que la programmation à l’œuvre entre 1957 et 1970. Un humour anti-gouvernemental et anti-patriarcal, une tendance proto-féministe (avec des femmes indépendantes à l’écran mais aussi dans le rôle de showrunneuses), une vraie diversité éthique et raciale à l’écran, un humour de transgression profondément urbain, voire new-yorkais : voilà les traits caractéristiques de la toute première vague de comédies proposée par les networks américains, avant que la première « purge » de 1957 rende le paysage télévisuel américain particulièrement blanc, rural, conservateur, familial et inoffensif. Si cette étude a pour but de souligner le côté avant-gardiste des premières sitcoms des networks, elle retrace également les nombreuses causes de leur disparition soudaine. C’est grâce à cette confluence de facteurs qu’il serait possible de parler de la « Grande Purge Urbaine » de 1957.

Fragestellung: In den letzten Jahren hat die Implantation von Schulterendoprothesen sowohl bei Frakturen als auch bei Cuff-Arthropathien und Omarthrosen zugenommen. Begleitend dazu ist auch eine steigende Inzidenz von periprothetischen Humerusfrakturen (PPHF) zu erwarten. Bislang sind PPHF eine seltene, [zum vollständigen Text gelangen Sie über die oben angegebene URL]

La théorie du cycle de vie urbain suggère que l’urbanisation s’opère selon des phases en fonction de l’évolution démographique au niveau du centre de la Région Urbaine Fonctionnelle (FUR) ou de sa périphérie. L’article a comme objectif d’enrichir la littérature sur la théorie du cycle de vie urbain en l’appliquant au contexte d’une agglomération nord-africaine : La zone urbaine fonctionnelle de Rabat, Maroc en utilisant les données démographiques de la période 1912-2014 ainsi que les données de la mobilité des actifs. L’analyse révèle que le Maroc a connu une phase d’urbanisation à partir de 1912, une sub-urbanisation au milieu des années 1960 et une counter-urbanisation à partir de 1994. Aucun signe de réurbanisation n’a été soulevé au niveau de l’aire de l’étude. L’exploration du phénomène de counter-urbanisation à la lumière des données de mobilité met en exergue les vocations différentes des petites agglomérations de la ville ainsi que les écarts dans leurs degrés de dépendance vis-à-vis des agglomérations plus grandes notamment Rabat. The urban life cycle theory suggests that urbanization occurs in phases according to the demographic evolution of the center of the Functional Urban Area (FUR) or its periphery. This paper aims to enrich the literature on urban life cycle theory by applying it to the context of a North African agglomeration: The Functional Urban Region (FUR) of Rabat, Morocco using demographic data from the period 1912-2014 (from the advent of the protectorate to the year of the last population census) as well as data on the mobility of the active population. The analysis reveals that Morocco experienced a phase of urbanization starting in 1912, suburbanization in the mid-1960s, and counter-urbanization starting in 1994. No signs of re-urbanization were found in the study area. The exploration of the phenomenon of counter-urbanization in light of mobility data highlights the different vocations of FUR’s small agglomerations as well as the differences in their degree of dependence on larger agglomerations, particularly Rabat.

L’enquête fait des concessions et de leurs maisonnées le niveau le plus fin d’observation de Bamako. Comment cet espace habité se compose-t-il ? Comment la population citadine se renouvelle-t-elle des années 1990 aux années 2010 ? Si le bilan démographique de la ville se compte par les naissances et les décès sur place, les flux migratoires entrants et sortants, son bilan territorial est d’abord celui de la densité. Donnée longtemps négligée au sein du district, celle-ci est désormais perçu...

De l’agglomération peuplée en continu aux marges du cercle de Kati, la marchandisation des terres villageoises impose de nouveaux défis de régulation foncière et d’aménagement des espaces ajoutés à la ville. Force est pourtant de constater que ce processus suit depuis les années 2000 une ligne de délitement du cadre juridico-réglementaire hérité de la colonisation. Le futur de la capitale malienne se joue pourtant dans ces changements d’usage du sol observés jusqu’à plus de 30 kilomètres du c...

L’espace résidentiel n’est pas seulement une somme de résidents. Il est aussi un enjeu politique du fait de chances très inégales données à ces habitants d’acquérir le terrain à bâtir ou la maison qui leur confère une véritable reconnaissance sociale et d’éventuels compléments de revenus. Dès 1993, les enquêtes PLMU comparent ces capacités au Mali et dans la sous-région en décrivant non seulement l’occupation des logements mais aussi les cohabitations qui s’organisent à l’échelle de maisons c...

Outre les déplacements résidentiels déjà envisagés, d’autres mouvements, flux et transferts dessinent l’espace relationnel de Bamako selon différents pas de temps et amplitudes géographiques. Cette mobilité se déploie à l’année, au mois ou à la semaine et elle combine, tout comme les déménagements, des logiques d’individuation et d’autres de socialisation. Elle rappelle à bien des égards l’origine géographique des migrants. Mais elle met aussi en jeu les liens que les individus ont tissés en ...

Des vues du ciel aux mesures au sol, l’étalement de Bamako rappelle d’abord les tendances de l’urbanisation malienne depuis les années 1990 (Diarra, 1999 ; 2015 ; Diarra et al., 2003 ; Denis et Moriconi-Ebrard, 2011 ; Baro et al., 2014). Depuis le noyau de peuplement qui fut le théâtre de restructurations entre habitat indigène et implantation coloniale au début du 20e siècle, les surfaces bâties se sont rapidement développées (tableau 1), en dérogeant souvent aux normes administratives de pr...

Longtemps perçue comme un gros village, réceptacle des migrations rurales, la capitale du Mali est devenue une métropole illustrant remarquablement la croissance démographique et l’étalement spatial des grandes agglomérations ouest-africaines. Avec trois décennies de recul, ce livre-atlas met en lumière ces enjeux et les processus de renouvellement de la population bamakoise : le poids désormais décisif des jeunes ; l’impact de flux résidentiels redistribuant familles et demandes de logement au-delà du district urbain ; le déplacement des fortes inégalités d’accès au sol vers les périphéries de l’agglomération. S’appuyant sur une combinaison de données censitaires, d’enquêtes quantitatives et d’observations de terrain, l’ouvrage montre comment les pratiques des habitants en matière de logement, de migration et de mobilité urbaine impriment des discriminations croissantes dans ce cadre expansif. La trajectoire de la ville se lit au fil de plusieurs générations qui ont marqué l’histoire des quartiers, densifié les lignées de propriétaires, forgé de nouveaux besoins dans les plus récents fronts de peuplement. Prendre le pouls de la transition urbaine oblige à déconstruire les visions simplistes opposant émigration et immigration, croissance spontanée et urbanisme réglementaire, une ville « prédatrice » et une campagne « spoliée », sans pour autant négliger leurs échos dans les représentations locales et les modèles globalisés de gouvernance urbaine. Véritable manuel d’investigation, ce livre rappelle donc la nécessité d’une connaissance précise des cycles d’expansion urbaine et des acteurs de cette double fabrique, sociale et territoriale. Il donne à voir l’agglomération de Bamako à la fois dans sa dimension régionale et dans l’intimité de ses quartiers.

Encadré 8. « L’aventure » en héritage « Nitjéma-le-Vieux avait été de ceux-là qui en leurs vertes années, avaient su échapper au recrutement pour la construction du chemin de fer Thiès-Kayes. Il avait pu, comme beaucoup de sa génération, se constituer une dot pour prendre femme après avoir fait, trois fois, le voyage à pied vers Bawku et Kumassi. Et célibataire, il s’était échappé comme beaucoup d’autres, vers le cœur du Soudan, mais il ne fut jamais à Bamako, le vrai Bamako, dont il entendit...