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Transcriptional and post-transcriptional mechanisms are involved in the switch between the lytic, latent and reactivation phases of the viral cycle in herpesviruses. During the productive phases, herpesvirus gene expression is characterized by a temporally regulated cascade of immediate early (IE), early (E) and late (L) genes. In alphaherpesviruses, the major product of the IE

The contrast, often painted in simplistic colours, between Martin Luther King Jr. and Malcolm X as civil rights campaigners bolsters an erroneous reading of the freedom struggle of African-Americans, leaving the impression that the resort to violence and self-defence propounded by Malcolm X was a purely circumstantial departure from the general strategy of the civil rights movement. In fact, both of them reflected long on the capacity of violence and a contrario of non-violence to bring about political and social transformation in the context of the extreme brutality and oppression being suffered by African-Americans. Their dilemma stemmed from an old intellectual tradition of the America of the slave period. Well before the ideas of Gandhi won over the African-American elite, and even before Henry David Thoreau laid the theoretical basis for civil disobedience, African slaves gave thought to the legitimacy and effectiveness of violence to amend their situation. The importance of the non-violent movement in the United States and the historical significance of Martin Luther King cannot be understood unless a true measure is taken of the anti-slavery struggle. While within the religious domain, the Black Church played a major role in dissuading violence, secular thought in favour of legitimate forceful rebellion also found itself confronted by a counter-argument which advanced the power of social change and resistance to injustice that non-violence could effect. This article particularly addresses the challenges to their consciences that confronted the militants of non-violence in their campaign for the abolition of slavery and notably those facing the central figure of that struggle, the former slave become the apostle of liberation, Frederick Douglass.

ResumeL’africanite inexpugnable des populations noires vivant sur differents continents a nourri depuis le XIXe siecle le militantisme des partisans les plus resolus du « retour » a la mere-patrie des enfants d’Afrique, depossedes selon eux par les Blancs de leur identite fondamentale. De part et d’autre de l’Atlantique, des artistes noirs ont parallelement et a leur facon interprete l’intuition partagee d’un patrimoine et d’une sensibilite artistiques communs des peuples « afro-descendants ». Depuis quelques annees, ils sont rejoints dans cette relecture des cultures noires par les etudes diasporiques qui trouvent un echo grandissant dans les universites anglo-saxonnes. Les theories stimulantes autour de « l’Atlantique noir » permettent de reevaluer les interfaces culturelles multiples rassemblant les populations noires des trois continents. Cet article se propose d’etudier a cette lumiere l’œuvre de la romanciere franco-camerounaise Leonora Miano, d’eclairer les sources d’inspirations, issues avant tout des espaces americain et caribeen. En les interpretant au prisme de son education africaine et de son statut d’« afropeenne », la jeune romanciere illustre les complexites des identites noires contemporaines, ancrees dans un « tiers-espace », ni africain, ni americain, ni europeen.

Le poor white trash est celui que chacun connait aux Etats-Unis, mais dont il est convenu de taire le nom. Objet de stigmatisation sociale, symbolisant la degradation physique, la vilenie morale et l'infamie, il est represente comme un hybride racial, a la marge de la " normalite blanche ", mais aussi un instrument ideologique. Cet article propose une chronique de l'ecriture de ce personnage ambigu, a la fois mythe litteraire et social, depuis son apparition vers 1820 jusqu'aux developpements les plus contemporains des Whiteness Studies.

International audience

Parmi les feuilletons americains de qualite proposes ces dernieres annees, The Wire (Sur ecoute) se distingue particulierement par la justesse de son analyse des quartiers pauvres de Baltimore autour du trafic de drogue. Alors qu’un debat academique riche de quarante ans d’intenses controverses sur les causes de la delinquance, l’enfermement dans la pauvrete, le poids du facteur racial dans l’exclusion et l’impuissance publique se poursuit, cette serie, deja consideree comme classique sur les campus, rend un nouveau public sensible au sujet.

Lincoln occupe une place a part dans l’histoire americaine, comparable pour nous au statut de Napoleon ou de De Gaulle. L’election d’Obama a donne encore plus de relief a l’accomplissement posthume de l’oeuvre d’emancipation lancee par Lincoln. Mais l’actuelle celebration du bicentenaire de sa naissance aux Etats-Unis donne aussi lieu a une critique historique plus elaboree, rappelant un apercu sur les contrastes de l’imaginaire politique americain.

L’art oratoire du nouveau president americain a etonne durant sa campagne. Sans ceder aux envolees rhetoriques, il sait pourtant toucher ses auditeurs. Ses emprunts a la tradition pastorale et aux souvenirs des luttes pour les droits civiques sont manifestes mais mis au service d’une evocation plus large de l’histoire americaine. Ce qui temoigne de sa capacite a integrer dans sa parole meme le depassement des clivages culturels, identitaires et raciaux.

Alors que le commentaire mediatique des elections se focalise presque exclusivement sur la personnalite des candidats, qu’en est-il de l’evolution de l’electorat americain ? Qui sont les electeurs de l’Amerique profonde, en particulier de la classe ouvriere blanche qui tient probablement en main le resultat de l’election ?

International audience; En droit français, le Blanc cesse d'être une catégorie juridique en 1833, avec la fin du « préjugé de couleur », cette législation raciale propre aux colonies esclavagistes. Par contre, dans le second Empire colonial, la race est très présente dans les têtes, mais peu présente dans le droit : la frontière entre Français et indigènes repose sur le droit de la nationalité. Une « question de métis » entre « Blancs » et indigènes « de couleur » n'en apparaitra pas moins. Pourtant, les enfants issus d'unions mixtes franco-indigènes, légitimes et naturels reconnus, voient leur statut varier en fonction de principes hiérarchiques qui n'ont rien de raciaux. C'est quand le père français ne reconnaît pas l'enfant que l'on bascule dans une logique où l'ascendance blanche entraine la nationalité française. Le législateur colonial a alors recours au critère de l'apparence physique, de manière plus ou moins en explicite : en Indochine, où l'on se réfère à la « race française » ou au «Français », ce critère résulte d'un consensus interprétatif ; en Afrique noire et à Madagascar, où l'on se réfère à l' « origine française ou étrangère de souche européenne », ce critère est en principe limité aux pères étrangers à cause des Français « de couleur ». Cette approche faisant dépendre le statut juridique de la race montre ainsi ses limites et restera limitée aux enfants de parents inconnus...

Les paroles de rap français, mais aussi les commentaires qu'elles suscitent dans les espaces publics médiatiques, mobilisent abondamment les référents raciaux. Défini dès le début des années 1990 comme une pratique " non blanche " par certains journalistes et hommes politiques, le rap voit un nombre croissant d'interprètes affirmer leur blancheur à partir de la fin des années 1990. Ces affirmations ne se font pas en opposition aux autres formes d'affirmations raciales : elles participent d'une forme " d'universalisme minoritaire ", et se trouvent renforcées par le marketing de la marge commercialisant le rap auprès d'un large public comme un produit oppositionnel. Le rap en France apparaît de ce point de vue comme un espace de discussion explicite des stéréotypes raciaux, déstabilisant la blancheur implicite de l'imaginaire national.

International audience