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Pendant la saison froide 1986-1987, des plantes tempérés ont été comparées pour leur production à Sangalkam et à Thiès. L'essai de Sangalkam comprenait des plantes à cycle coupe/repousse successifs (2 ray grass, 3 luzerne) et des plantes à cycle unique (3 avoines, 3 féverolles, 4 tournesols). Les rendements ont été très satisfaisants sauf pour la féverolle . Parmi les plantes à cycle coupe/repousse, on a observé que la luzerne résistait mieux que le ray grass aux montées des températures moyennes. Les variétés d'avoine et de tournesol semblent très intéressantes pour des zones à saison froide courte 70 à 100 jours

Les auteurs ont cherché à évaluer l'hétérogénéité d'une prairie tropicale irriguée. Le but de l'essai était de mesurer l'imprécision que l'on avait sur la production estimée d'un pâturage artificiel, en faisant varier le nombre de prélèvements et dans un deuxième temps la surface du prélèvement. Des courbes fiables ont pu être obtenues (exponentielles) liant l'imprécision et le nombre de prélèvements. Des recoupements ont été effectués avec les mesures zootechniques

L'action des techniques culturales, mises en oeuvre pour maximiser la production fourragère et l'efficience de l'utilisation de l'eau, doit non seulement se manifester sur le plan quantitatif, mais également sur la qualité nutritive et la valeur alimentaire des fourrages produits. Les observations effectuées au Sénégal pendant plusieurs années consécutives ont pu montrer que la double action d'une fumure minérale suffisante (azotée en particulier) et l'établissement d'un calendrier d'exploitation rationnel permettent non seulement d'élever et de régulariser la production fourragère, mais aussi ses qualités alimentaires et nutritionnelles. Dans ce domaine, l'utilisation des Panicum maximum ne doit pas simplement être basée sur les performances productives des lignées sélectionnées, mais aussi sur leurs qualités bromatologiques

L'auteur étudie les caractéristiques et l'étendue du milieu tropical sec et explicite la notion d'intensification. Il passe ensuite en revue les principales plantes fourragères cultivées au Sénégal en sec et s'interroge sur leur limite. De même l'auteur examine les conditions d'introduction de l'itrrigation, les principales plantes retenues dans ce contexte intensif et recherche les limites de cette intensification.

Le niébé (Vigna unguiculata) est présenté sous ses différentes formes. Les axes de recherches retenus sont décrits avec des orientations particulières sur les niébés "fourragers" et les niébés mixtes. Les résultats acquis en matière de techniques culturales et de rendements sont exposés. L'auteur conclut sur les avantages et les inconvénients de cette plante.

L'auteur constate la différence de croissance du Panicum maximum en culture irriguée dans deux milieux différents, le milieu tropical sec (Dakar, Sénégal) et humide (Tombokro Côte d'Ivoire) dans des conditions d'irrigation et de fertilisation voisines. Il explique ces différences par les conditions climatiques notamment la photopériode et la température.

L'objectif de ce travail préliminaire était de tester un dispositif de mesure de la consommation d'eau hebdomadaire d'une prairie dans le cadre d'une étude sur les relations entre la croissance matière sèche, l'absorption d'azote et l'évapotranspiration (ETR) du couvert végétal. Les mesures d'ETR ont été faites grâce à des bilans hydriques hebdomadaires effectués avec la sonde à neutron. La précision de ces bilans est analysée. Une méthode permettant de prendre en compte la variabilité des apports d'eau par irrigation est développée ce qui permet d'augmenter notablement la précision des mesures d'ETR : avec huit tubes de mesure par traitement l'erreur reste inférieure à 4 mm (ce qui représente la consommation journalière moyenne). L'économie de tube de mesure réalisée est cependant contrebalancée par la nécessité de contrôler chaque irrigation par des mesures neutroniques.

Parmi les espèces tempérées qui ont été expérimentées avec irrigation dans deux zones climatiques sénégalaises, subcanarienne et soudanienne au cours de la saison sèche froide, l'avoine et le tournesol ont été retenus par les expérimentateurs pour leur faculté de produire un fourrage abondant : 6,2 à 10,0 tonnes de matière sèche à l'hectare pendant une période culturale très courte de 79 à 123 jours, soit de 77,2 à 82,2 kilos de matière sèche produits par hectare et par jour. Leur bonne valeur fourragère (0,66 à 0,81 UFL, 0,56 à 0,73 UFV, 40 à 50 g de PBD par kg de matière sèche) permettra la fourniture d'un ration de base suffisante aux vaches laitières de race Montbéliarde récemment introduites, soit sous la forme de fourrage vert, soit sous la forme d'ensilage. La mise en place de ces cultures est simple et necessite peu de main-d'oeuvre, leur tolérance à la chaleur est bonne et leurs exigences en eau ne sont pas excessives

La culture irriguée de certaines graminées réputées à hauts rendements fourragers implique en premier lieu le choix d'un matériel végétal sélectionné et l'adoption d'une technologie d'exploitation permettant à ces plantes d'exprimer leurs potentialités et de fournir leurs meilleurs rendements. Cette étude a permis de mettre en évidence l'importance particulière de certaines techniques culturales, parmi lesquelles les apports en éléments minéraux et le rythme de l'exploitation semblent les plus importants, si l'on veut maximiser la production fourragère et l'efficience de l'utilisation de l'eau. Les résultats obtenus pendant 5 années consécutives ont montré le rôle particulier d'une fumure azotée suffisante. Ils ont également permis de mettre en évidence l'intérêt particulier des Panicum maximum

L'auteur caractérise le milieu tropical sec et se réfère à plusieurs niveaux d'intensification possible dans ce milieu. Il aborde ensuite le pâturage cultivé sous pluie, cite les objectifs de recherche et la méthodologie qui ont prévalu. Les principales plantes fourragères retenues sont citées et classées par zone pluviométrique. Les facteurs du rendement sont ensuite passés en revue. La même étude est réalisée pour les fourrages irrigués d'introduction plus récente; les limites de la production fourragère irriguée sont dégagées : on insiste sur l'aspect économique de ces productions.

Après une présentation du niébé (Vigna ungiculata), les différents axes de recherche au Sénégal sont examinés. Deux principaux axes sont déterminés : la culture fourragère pure, la culture fourragère mixte (graines + fanes). A l'intérieur de ces grands axes, on distingue la recherche variétale, les itinéraires techniques (place dans la rotation semis-fertilisation-désherbage...) et la prévulgarisation. En conclusion, avantages et les inconvénients de cette culture sont soulignés

L'intérêt agronomique des Panicum maximum est analysé. La diversité de l'espèce est d'abord présentée et une classification de référence est établie. Les recherches fondamentales sur la biologie de la reproduction et la génétique menées à l'ORSTOM ont permis de concevoir un schéma d'amélioration génétique ici esquissé. L'évaluation agronomique de différents clones est réalisée à travers divers essais dont le but est de situer les possibilités actuelles, les problèmes et les voies d'amélioration qui conditionnent l'organisation d'une production fourragère intensive à base de variétés de Panicum maximum