Search

Lancé en 1986, le projet Retail - du nom du canal d'irrigation primaire desservant la zone concernée - s'est préoccupé à la fois du réaménagement des terres, de leur mise en valeur, de l'organisation des agriculteurs, de la recherche et du développement, ainsi que de l'appui institutionnel à l'Office du Niger. Les financements successifs ont été assurés par l'actuelle Agence française de développement. Le projet s'est poursuivi sous différentes formes pour aboutir aux centres de prestation de services, qui proposent aux paysans un conseil en gestion. Cet article présente la première phase du projet Retail, de 1986 à 1989.

Dans le cadre d'une collaboration entre le CIRAD et l'Office du Niger, un système d'information dédié à la maintenance du réseau hydraulique de l'Office a été organisé, en respectant les desiderata des utilisateurs et les pratiques de gestion en vigueur. En mettant à disposition des informations claires, pertinentes et fiables, le système doit assister tous les acteurs (services de l'Office, usagers) impliqués dans le processus d'entretien. En particulier il doit servir de support aux négociations paritaires (Office - exploitants) de construction et de suivi d'exécution des programmes annuels d'entretien.

L'office du Niger est engagé dans une opération d'informatisation du suivi de la maintenance de son réseau hydraulique avec l'installation du logiciel SIMON. La présente mission évalue l'état d'avancement de la mise en place du logiciel: le volume des données collectées et saisies ainsi que les problèmes rencontrés au cours des cinq mois d'utilisation. Cette démarche doit se resituer dans une vision globalisante du système d'information général de l'Office du Niger. Après une analyse du fonctionnement du système actuel et la mise en évidence de gains de performances par la systématisation des échanges et des partages de données il est proposé de développer le système d'information autour d'une organisation des données en quatre pôles: foncier, exploitations agricoles, réseau d'irrigation, comités paritaires.

La mission a traité deux volets distincts du système d'information de l'Office du Niger. Le premier volet concerne la gestion de l'information liée à l'activité d'entretien du réseau hydraulique. Le logiciel SIMON (Suivi Informatisé de la Maintenance à l'Office du Niger) a été installé en octobre 2000 et il s'agissait de faire une évaluation des travaux accomplis ainsi que des difficultés rencontrées et des compléments nécessaires à court et moyen termes. Sur la zone expérimentale de N'Débougou, l'ensemble des fonctionnalités du logiciel a pu être testé, avec d'une part l'enregistrement du réseau, et d'autre part la rédaction du programme annuel d'entretien ainsi que l'enregistrement des entretiens effectivement réalisés. Enfin sur cette même zone, et sur la partie numérisée du réseau, il a été possible de réaliser des représentations cartographiques aussi bien du réseau, que du programme ou du bilan, rendant ainsi opérationnels les travaux de mise au point méthodologique de Dominique Van Thong. Le deuxième volet concernait la conception et le prototypage de l'application d'automatisation de la confection du rôle de redevance. Un groupe de travail spécifique a été constitué à cet effet pour piloter la mise en place de cette automatisation de la confection du rôle de redevance. Un modèle de données a été construit sur la base des informations existantes, et des décisions prises par le groupe de travail. L'application actuellement développée n'est qu'un prototype, et est très orienté vers l'exploitation les données en cours de collecte et de saisie dans le cadre de l'enquête exploitation. Par contre les tables, les requêtes et états de sortie seront utilisables en dehors du contexte spécifique de l'enquête.

Sur le périmètre irrigué du Tadla, l'Office Régional de Mise en Valeur Agricole du Tadla (ORMVAT) organise la distribution de l'eau de surface via un réseau d'irrigation. Par ailleurs, les agriculteurs ont pris l'initiative d'exploiter l'eau des nappes pour irriguer les cultures. Pourquoi ne se contentent-ils pas de l'eau offerte par le réseau d'irrigation ? L'étude réalisée sur dix huit exploitations montre le caractère aléatoire, dynamique, et limité de l'offre en eau du réseau. Mais, l'utilisation de l'eau de la nappe ne permet pas à toutes les exploitations de pallier ces problèmes. Le débit des pompes et le tarissement chronique des puits limitent sur certaines exploitations les volumes d'eaux souterraines exploitables. Le programme des irrigations pour chaque culture de l'exploitation s'avère dépendre des ressources en eau utilisables sur l'exploitation mais aussi de l'assolement choisi. Des règles de gestion entre les différentes ressources en eau et des règles de priorité pour les irrigations entre les cultures sont établies par l'agriculteur. L'étude montre finalement que la marge de manoeuvre pour la programmation des irrigations est très différente d'une exploitation à l'autre.

International audience; La gestion de l'information représente un domaine central pour le fonctionnement d'organisations complexes telles que les périmètres irrigués collectifs. Le suivi et le contrôle des activités de distribution d'eau et de maintenance, la transparence des échanges d'information entre les différents acteurs qui y sont impliqués, la traçabilité des décisions prises, sont autant d'éléments dont dépendra l'efficacité du service de l'eau. L'amélioration des systèmes d'information en place passe par une réflexion à la fois technologique et organisationnelle, où l'adaptation croisée entre l'outil et l'organisation tiendra une grande place. Une intervention a été conduite dans ce sens à l'Office du Niger, concernant le suivi informatisé de la maintenance des réseaux hydrauliques. Outre son importance technique, cette activité se trouve en effet au cœur des relations entre l'Office et les agriculteurs, au sein de comités paritaires de gestion. Après un diagnostic des procédures en place et une analyse des besoins en information des différents acteurs, un logiciel a été développé, dont la conception reprend au plus près leur vision de l'entretien du réseau. L'opération, conduite sous le contrôle d'un groupe de travail interne à l'Office, en est à la mise en place de l'outil au sein de la structure de gestion. Il apparaît déjà que cette rupture technologique entraîne certaines dynamiques concernant les relations entre services au sein de l'Office, les compétences individuelles des acteurs concernés et l'apparition de nouveaux besoins. Des questions demeurent quant à l'implication des paysans dans le processus et à la prise en charge de la maintenance informatique du logiciel. Cette intervention est amenée à prendre une nouvelle dimension avec l'extension de l'informatisation à l'ensemble du système d'information de l'Office du Niger.

L'office du Niger est engagé dans une opération d'informatisation du suivi de la maintenance de son réseau hydraulique. Cette démarche doit se resituer dans une vision globalisante du système d'information général de l'Office du Niger. Après une analyse du fonctionnement du système actuel et la mise en évidence de gains de performances par la systématisation des échanges et des partages de données, il est proposé de développer le système d'information autour d'un quadripôle de données : foncier, exploitations agricoles, réseau d'irrigation, cornités paritaires.

A l'Office du Niger, les diagnostics qui ont été faits sur les performances de l'irrigation gravitaire pratiquée à partir des dérivations des eaux du Niger, concluaient généralement sur la très faible efficience des réseaux hydrauliques. Mais aucune évolution, tant d'un point de vue régulation que consommation, n'avait été véritablement effectuée. Les auteurs rapportent les travaux effectués par le PSI-Mali pour analyser la qualité de l'irrigation et du drainage à différents endroits des réseaux. Parallèlement, le PSI s'est attaché à proposer, discuter, négocier et enfin mettre en place avec les gestionnaires des réseaux et les irrigants, un système de collecte et d'exploitation des données sur le fonctionnement réel des réseaux d'irrigation et de drainage. Les résultats montrent qu'à l'Office du Niger, plus de 50% des 26 000 M3 /ha d'eau dérivés annuellement au barrage de Markala, percolent en profondeur au niveau des grands canaux d'adduction (canal du Sahel, Distributeur, Partiteur, Arroseur). La quantité d'eau réellement disponible aux parcelles de culture n'étant pas très éloignées des objectifs fixés, de 15 000 m 3 /ha, par l'Office comme indice d'une bonne irrigation. Après le diagnostic du fonctionnement qualitatif et quantitatif des réseaux d'irrigation et de drainage au niveau d'une maille hydraulique de l'Office, les auteurs proposent une définition plus claire du rôle des différents acteurs et des règles de gestion.

L'analyse, la formalisation et l'évolution des systèmes d'information utilisés dans les périmètres irrigués collectifs représente une des voies d'intervention pour en améliorer les performances. Un travail a été engagé sur ce thème avec quelques périmètres sénégalais et l'Office du Niger au Mali. Nous sommes partis de la double hypothèse que la mise en place d'un outil informatique permettant de gérer des bases de données relationnelles (i) améliorera l'efficacité des systèmes d'inforrmation en place et (ii) impulsera une dynamique de changement organisationnel autour des fonctions à gérer. Cette intervention a débuté par la réalisation d'un diagnostic centré sur la gestion de la maintenance. Des problèmes majeurs ont été identifiés : asymétrie d'information entre les acteurs, méconnaissance des réseaux et des ouvrages, imprécision, voir absence, dans la collecte des informations, déficience de l'archivage. Le logiciel ASPIC, conçu parallèlement pour permettre le développement de systèmes d'information spécifiques à chaque périmètre, a été expérimenté à l'Office du Niger. Une fois identifiées, les demandes des acteurs ont structuré le développement d'une application permettant de décrire le réseau et les ouvrages, d'archiver les interventions de maintenance réalisées, et de fournir une diversité de sorties (listes, bilan de campagne, programme tri-annuel de maintenance, historique par ouvrage, etc.). Nous discutons en dernière partie des conséquences organisationnelles de l'implantation d'un tel outil, tant au plan opérationnel (organisation de la collecte des données, passage à l'informatique) que stratégique (modes de coordination des acteurs au sein du périmètre).

Under the agreement between P.T. Sinar Mas Agro Resources and Technology Corporation, (P.T. SMART) and Cirad Tree Crops Department for scientific and technical collaboration, a prefeasibility study on irrigation in oil plam plantations has been undertaken. Based on data provided by P.T.SMART, and a mission to the plantations involved, the purpose was firstly : to provide an estimation of water requirements, to propose irrigation systems, to carry out a cost-benefit analysis for areas found to be irrigable; and : to choose the sites and define the protocols for the irrigation experiments, to define the technical specifications for installations involving several types of equipment. This report gives the results of those studies. Subsequently, Cirad will assist P.T. SMART in : implementing the trials, training for agronomists from the compagny, possible extension of irrigation to other plantations.

En 1946, au moment de la départementalisation, l'agriculture en Guyane est peu développée. Un plan de développement de l'agriculture en Guyane est lancé en 1975, c'est le Plan Vert. C'est à cette époque que les premiers Hmong arrivent en Guyane. Les Hmong originaires du Laos, sont des réfugiés politiques. Des volontaires ont été recrutés dans les camps en Thaïlande pour venir s'installer en Guyane. Les premiers Hmong sont arrivés en 1976 et ont été installés à Cacao sur la commune de Roura. En 1979, pour la deuxième vague d'arrivée de réfugiés Hmong, le bourg de Javouhey a été créé sur la commune de Mana. Avec l'aide des services de l'Etat et des collectivités locales et grâce à leur travail et leur persévérance ils ont réussi à créer de véritables pôles agricoles et fournissent sur les marchés de Guyane la plupart des fruits et légumes. Le climat de Guyane est réputé très humide et il pleut entre 2 500 et 4 000 mm par an. Mais du mois d'août à novembre il y a une saison sèche marquée et, pour avoir une production régulière sur l'année, il est nécessaire de recourir à l'irrigation. En 1991, un projet de réseau d'irrigation collectif est identifié. La mise en place est longue, mais le réseau devrait être fonctionnel pour la saison sèche de 1999. Le maître d'ouvrage est la commune de Mana et le maître d'oeuvre le service des équipements ruraux et d'aménagement foncier de la Direction de l'Agriculture et de la Forêt de Guyane. Les agriculteurs Hmong irriguent actuellement avec des motopompes. Le réseau doit leur permettre une meilleure maîtrise de l'irrigation. Le réseau doit être rétrocédé aux agriculteurs qui doivent choisir un mode de gestion et un prix de l'eau. Le prix de l'eau ne devra cependant pas être inférieur à 2 francs s'ils veulent pouvoir amortir les investissements. Mais les agriculteurs auront besoin d'un appui technique et de gestion pour un fonctionnement rationnel du réseau.

Cette synthèse vise à restituer les principaux résultats obtenus, mettre en relief les questions-clés soulevées par ces travaux et débattues lors des ateliers organisés en mars à l'IER, Station du Sahel (Niono) et en mai à l'Office du Niger (Ségou), et proposer un certain nombre de voies d'amélioration dans la gestion du système hydraulique. L'ensemble des résultats expérimentaux obtenus dans le cadre de ces travaux est présenté dans un second tome

De nombreux problèmes se posent au niveau de la gestion de la maintenance à l'Office du Niger. Les principales causes sont la méconnaissance du réseau et la difficulté d'archivage des informations sur la maintenance. Pour améliorer cette gestion et permettre un meilleur suivi - évaluation, un logiciel a été développé. Trois objectifs lui ont été assignés : - permettre la saisie des caractéristiques du réseau hydraulique, - permettre l'enregistrement systématique des interventions de maintenace réalisée, - saisir des résultats permettant des analyses pour améliorer la prise de décision. L'outil opérationnel a été testé dans la zone de Niono

El proyecto de desarrollo de 3000 ha de palma africana en el estado de Campeche presenta severas limitaciones naturales debido al alto deficit de humedad de la zona (200 a 600 mm/ano), al drenaje excesivamente lento y a la baja fertilidad de los suelos. Corrigiendo estas deficiencias desde el establecimiento del cultivo, se estima el potencial de produccion en 23 toneladas de racimos por hectarea/ano y posiblemente mas en los mejores suelos del proyecto y segun los materiales sembrados. Sin embargo, las bajas temperaturas minimas acarrearan una distribucion mensual desuniforme de la produccion, con periodos picos de 15 a 20% en promedio y ocasionalmente mas. El programa 1998 (940 ha) estuvo sembrado sin adecuacion del terreno y en ausencia de riego; sin las labores y mejoras apropiadas su futuro esta fuertemente comprometido. Se dan recomendaciones relativas a la preparacion de tierra, al drenaje, a la implementacion del riego y a la fertilizacion de las palmas. El material Deli x Avros (ASD) de esta siembra se caracteriza por un rapido crecimiento en altura y marcadas variaciones de produccion. Se sugiere diversificar las fuentes de materiales. Se dan sugerencias para el control de los ataques de ratones y de langosta. A principios de 2000, es aconsejable tomar muestras foliares para evaluar el estado nutricional del cultivo. La consolidacion de la siembra 1998 es prioritaria por su caracter vital para el futuro del proyecto.

La salinisation des sols

Le programme café mené par le CIRAD en Nouvelle-Calédonie se décompose en deux opérations principales. La première est l'appui au développement des provinces, auquel sont venues s'ajouter deux conventions particulières signées fin 1996 : l'une d'une durée de 8 ans et à l'initiative de la Province Sud, porte sur l'étude de l'intensification de la caféiculture et a été élargie en 1997 à la Province Nord, la seconde concerne la production à Ponerihouen, de 40 000 plants de caféiers (robusta et Catimor) livrables au Groupement Agricole des Producteurs de la Côte Est (GAPCE) début 1998 dans le cadre de l'installation d'une plantation de 16 ha. La seconde opération porte sur l'étude de la collection d'hybrides naturels de caféiers

La gestion des périmètres irrigués collectifs bute bien souvent sur des problèmes de disponibilité et de maîtrise de l'information sur le suivi du fonctionnement des différents ouvrages et stations de pompage, le recensement exhaustif des charges d'exploitation et de maintenance, le calcul rationnel des redevances dues au titre du service de l'eau et le suivi effectif du recouvrement de ces redevances auprès des usagers. La mise en place d'un outil informatique, rendue envisageable par les progrès technologiques et les baisses de coûts associés, ne peut se faire sans la définition et la modélisation du système d'information, lui-même reflétant une interprétation et une structuration du système "périmètre irrigué collectif". L'approche développée ici, bien que s'appuyant largement sur des expériences sénégalaises (vallée du fleuve Sénégal), se place dans une logique de généricité pour répondre à des besoins de gestion de périmètres irrigués collectifs dans des contextes différents. (Résumé d'auteur)

A partir d'une démarche d'économie institutionnelle et d'études récentes des systèmes irrigués, ce document met en évidence l'enjeu essentiel que représentent les règles qui gouvernent les comportements des différents acteurs impliqués dans le fonctionnement d'un système irrigué. Il montre également comment l'insuffisance ou l'absence d'intérêt pour cet aspect des choses est responsable d'une grande partie des dysfonctionnements récurrents des grands systèmes irrigués étatiques. L'importance de certaines règles, souvent informelles, qui orientent dans la pratique le comportement des acteurs est mis en exergue. L'étude du fonctionnement des systèmes irrigués en gestion paysanne révèle, alors que les infrastructures paraissent rudimentaires, que les systèmes de gestion sont extraordinairement sophistiqués et performants. Cela permet de définir certains principes qui sont respectés par tous les systèmes, au-delà de la diversité des règles pratiques observées

La collectivisation des outils et des moyens de production, menée à partir du début des années 60, s'est traduite, dans le secteur agricole, par l'amélioration des conditions techniques de production. Des stations de pompage pour l'irrigation et le drainage furent construites, des canaux creusés, une organisation centralisée mise en place. A partir de la fin des années 70, le système d'irrigation centralisé a perdu de sa prépondérance au profit de petits périmètres irrigués gérés localement par les coopératives communales, l''Etat gardant son rôle prépondérant pour le captage sur le fleuve et pour le drainage. Le désengagement progressif de l'Etat du secteur de la production s'est notamment traduit par la mise en place d'une taxe hydraulique devant permettre d'assurer l'auto financement de l'activité par les utilisateurs. La description détaillée de l'équipement hydraulique de plusieurs communes permet d'apprécier les atouts et les contraintes des petits périmètres irrigués gérés localement et d'envisager les enjeux futurs de l'irrigation

Les sols irrigués du périmètre de Niono, dans le Kala inférieur de l'Office du Niger (Mali), semblent se trouver à l'origine d'un processus d'alcalinisation. L'eau d'irrigation provenant du fleuve Niger, peu concentrée mais caractérisée par une alcalinité résiduelle positive, modifie, d'une part, le fonctionnnement hydrodynamique du sol et, d'autre part, les caractéristiques chimiques du sol. Le processus d'alcalinisation montre les différents degrés d'évolution d'une parcelle à l'autre. Ces variations se produisent non seulement entre les parcelles mais aussi à l'intérieur de ces dernières. Cette étude vise à analyser les facteurs déterminant cette variabilité spatiale des indicateurs d'alcalinisation. La géostatistique a permis d'étudier plus en détail cette variabilité intra-parcellaire

Bien que leur rendement actuel soit faible, les bananeraies de Nickérie et Jarikata offrent des potentialités de production énormes. L'amélioration de la productivité nécessite des investissements sur la formation du personnel et la rénovation des infrastructures (transport, irrigation, drainage et conditionnement). Le changement des pratiques culturales et l'utilisation de matériel génétique sain permettront d'obtenir de meilleurs rendements

A Maurice, un programme de réhabilitation d'un réseau d'adduction d'eau des plaines du nord-ouest permettant l'irrigation de 3500 ha est à l'étude sur un financement du 7e FED. La présente étude a pour objet de faire le point sur les possibilités réelles de diversification et de proposer des actions concrètes permettant d'atteindre l'objectif principal soit : un minimum de 20% des superficies consacrées aux cultures maraichères et fruitières. La canne à sucre est la culture principale. Viennent ensuite le thé, le tabac et les cultures dites de diversification (maraîchage, fruits, plantes horticoles et vivrières). Le secteur de la diversification se développe régulièrement avec une augmentation en 1995 de 20% des productions. La mise en irrigation devra s'effectuer dans un milieu agricole composé d'une multitude de petites exploitations et de quelques grandes ou moyennes propriétés orientées traditionnellement vers la canne à sucre. Les opérations successives suivantes devront être menées : installation du réseau d'irrigation et mise en eau progressive à partir de 2001 en fonction des disponibilités des retenues de la Nicolière et de Midlands, épierrage de l'ensemble des parcelles avec regroupement des agriculteurs, mise en place des mesures d'accompagnement de la diversification

Dans le cadre d'un projet franco-tunisien de recherche pour le développement de l'agriculture d'oasis, un groupe de travail constitué de cherhceurs et de professionnels concernés par la gestion de l'eau d'irrigation à Nefta, a mis en place un projet d'utilisation de l'eau non pompée, ressource actuellement mal valorisée. L'auteur présente dans cette communication des données générales sur l'oasis de Nefta et son système actuel d'adduction et de distribution d'eau d'irrigation, le problème de la valorisation de l'eau artésienne, la mise en oeuvre organisationnelle et technique du projet, les résultats attendus

Ce document constitue une synthèse des principaux facteurs à mettre en jeux pour apporter l'engrais par le réseau d'irrigation en goutte à goutte, dans les meilleures conditions possibles vis à vis de la culture et de la durabilité du matériel. "Fertigation" est le terme qui a été consacré par la Commission Internationale d'Irrigation et de Drainage, à cette opération. Bien que peu usité dans le langage technique courant, on le trouvera fréquemment dans le texte. Même si l'accent a été plus particulièrement mis sur le calcul des paramètres essentiels à la réalisation de cette opération, de nombreuses considérations d'ordre physico-chimique, liées aux propriétés de solubilité des engrais et aux risques de précipités, ont également été faites et doivent être prises en compte afin d'éviter des problèmes d'obstruction du réseau, ou de mauvaise répartition au niveau du champ. En effet, le non respect de certaines précautions élémentaires peut provoquer des phénomènes de toxicité au niveau des racines ou une détérioration précoce du réseau. Mais, les calculs de préparation des solutions fertilisantes peuvent paraître complexes et rebuter les utilisateurs les moins opiniâtres. C'est dans l'intention de faciliter cette tâche que seront proposés en annexes I, II et III, trois types de calculs de simplicité croissante

Planifiée sur trois ans l'objectif de l'opération est de proposer aux agriculteurs réunionnais des conseils en matière d'irrigation, simples et adaptés à la situation de chacun d'eux afin de leur permettre d'apporter juste ce qu'il faut, quand il faut, pour économiser la ressource en eau, réduire les charges des exploitations et maximiser les rendements

Les réseaux d'irrigation anciens représentent dans le monde près de la moitié des superficies irriguées et la majorité des paysans utilisant l'irrigation produisent sous ces canaux au passé parfois millénaire. Délaissés par le développement moderne, méconnus des chercheurs, ces réseaux connaissent pour une grande part des difficultés de fonctionnement. La réhabilitation de ces systèmes semble constituer un thème majeur pour le développement agricole des prochaines décennies. Des chercheurs engagés dans une réflexion sur les réhabilitations de réseaux de montagne en Equateur témoignent de la complexité des dysfonctionnements, proposent des outils pour comprendre les évolutions en combinant une approche diachronique des réseaux et une représentation synchronique des systèmes agraires. Une modélisation d'un système agraire irrigué local a été réalisée ex-ante dans le but de promouvoir une négociation sur le changement technique et social entre les partenaires des réhabilitations, administrations de l'eau et associations de paysans. (Résumé d'auteur)

Le présent projet consiste à utiliser une plante oléagineuse semi-pérenne non alimentaire, abondante et subspontanée dans la grande majorité des pays en voie de développement des zones tropicales : le Pourghere, en vue de produire localement - dans les pays fortement enclavés, pauvres en devises ou insulaire - un carburant diesel en institution de produits pétroliers importés souvent à un prix très élevé

Face aux nombreux échecs des tentatives de rénovation des réseaux hydrauliques dans les Andes péruviennes, de nombreux auteurs s'interrogent sur les méthodes d'analyse de l'irrigation permettant de dégager des alternatives concrètes de développement. L'auteur propose une "démarche systémique". Après avoir défini et délimité le "réseau d'irrigation" de Taya (département d'Arequipa), il énonce l'ensemble des facteurs naturels, techniques et socio-culturels qui sont nécessaires à la compréhension des règles et pratiques communes de valorisation de l'eau. C'est en explicitant ces règles qu'il met à jour le fonctionnement du réseau. Mais la définition de conseil pour le développement passe par l'observation de ces règles et pratiques collectives. D'autres niveaux d'analyse (la parcelle, l'exploitation) doivent alors être pris en compte. (Résumé d'auteur)

"In recent years, large-scale agricultural investment projects have increased in sub-Saharan Africa as a result of the growing appetites of local and international investors for land resources. Research has so far mainly focused on land issues, but the water implications of these land deals are starting to surface. Taking the Office du Niger (ON), in Mali, as a case study, we show that while around 100,000 ha is currently being cultivated, mostly by smallholders, a total of 600,000 ha of land has been allocated in the past ten years to investors in large-scale farming. This process has largely bypassed the official procedure established by the ON at regional level. The allocation of new lands has shifted to the national level, with an attempt to recentralize the management of land deals and associated benefits at the highest level, despite contrary efforts by foreign donors to strengthen the ON. This article describes the complex allocation process based on 'behind-closed-doors' negotiations. It then analyses the implications of the land deals on water issues by focusing on the strategies of actors to limit the risk of future water shortages, the current and expected difficulties in water management and allocation, and the emerging spatial and social redistribution of benefits and risk that signals a process of water grabbing."