96 results on '"Fulla, Mathieu"'
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52. L’expertise économique du PSU : un cas singulier dans la gauche socialiste (1968-1981) ?
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Fulla, Mathieu
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socialiste ,PSU (Parti socialiste unifié) ,Parti socialiste unifié ,History ,Political Science ,gauche ,HIS013000 ,parti politique ,HBJD - Abstract
La question de l’expertise mobilise peu les historiens. À l’exception des travaux de Pierre Birnbaum sur les « sommets de l’État » – à la frontière de l’histoire et de la sociologie –, ce terrain demeure une chasse-gardée des sociologues et des politologues. Principalement anglo-saxonnes, les synthèses récentes consacrées à la figure de l’expert laissent en friche un champ d’analyse fécond pour l’étude des partis politiques dans la moyenne-longue durée : celui de l’expertise militante. Des ra...
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- 2019
53. Le Parti socialiste unifié
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Bantigny, Ludivine, Belouet, Éric, Bergounioux, Alain, Buton, Philippe, Castagnez, Noëlline, Cavalin, Tangi, Colozza, Roberto, Conord, Fabien, Drouet, Yannick, Ferhat, Ismail, Fulla, Mathieu, Georgi, Frank, Guillaume, Sylvie, Hatzfeld, Hélène, Jalabert, Laurent, Kernalegenn, Tudi, Lazar, Marc, Morin, Gilles, Pavard, Bibia, Porhel, Vincent, Prévot, Maryvonne, Prigent, François, Simon, Pierre, Sirinelli, Jean-François, Vigna, Xavier, Castagnez, Noëlline, Jalabert, Laurent, Sirinelli, Jean-François, Lazar, Marc, and Morin, Gilles
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socialiste ,PSU (Parti socialiste unifié) ,Parti socialiste unifié ,History ,Political Science Public Admin. & Development ,Political Science ,gauche ,HIS013000 ,parti politique ,HBJD - Abstract
Plus de cinquante ans après sa naissance, en 1960, et vingt-quatre ans après son décès officiel, en 1989, le Parti socialiste unifié nourrit encore la curiosité des historiens. Ce petit parti a laissé l’image d’un « laboratoire d’idées », doté d’une grande influence dans les années 1960 et 1970, et d’une longue postérité jusqu’à nos jours. Pour aller au-delà, ce livre retrace la trajectoire météorique du PSU, de son combat contre la guerre d’Algérie, à son déclin, amorcé, dès 1974, avec le ralliement de Michel Rocard au Parti socialiste, en passant par les barricades de Mai 1968. Ce faisant, il éclaire le rapport du PSU avec les institutions de la Ve République, qui l’ont en quelque sorte étouffé ; montre que son organisation, toujours proche de la balkanisation, a cependant permis, par son ouverture, la socialisation politique de plusieurs générations ; dévoile les multiples facettes de sa culture politique, anticapitaliste, anticolonialiste, anti-impérialiste et antimilitariste ; et, enfin, révèle son épaisseur sociétale. Complexe, l’histoire du PSU est incontournable pour qui veut comprendre l’histoire politique française du second XXe siècle.
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- 2019
54. La Ve République démystifiée
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Duhamel, Olivier, Foucault, Martial, Fulla, Mathieu, Lazar, Marc, Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF), Sciences Po (Sciences Po)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Centre d'histoire de Sciences Po (CHSP), Sciences Po (Sciences Po), Olivier Duhamel, Martial Foucault, Mathieu Fulla, Marc Lazar, Centre de recherches politiques de Sciences Po (Sciences Po, CNRS) (CEVIPOF), Centre d'histoire de Sciences Po (Sciences Po) (CHSP), and Sciences Po Institutional Repository, Spire
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Constitution ,Président de la République ,[SHS.SOCIO]Humanities and Social Sciences/Sociology ,[SHS.SOCIO] Humanities and Social Sciences/Sociology ,Partis politiques ,[SHS.HIST] Humanities and Social Sciences/History ,Sondages ,État ,Institutions ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,[SHS.SCIPO] Humanities and Social Sciences/Political science ,[SHS.SCIPO]Humanities and Social Sciences/Political science - Abstract
"Elle est née en 1958. Son père s'appelait Charles. Il voulait créer des institutions stables face au « régime des partis ». Elle a été révisée à 24 reprises. Elle vit une relation d’amour-haine avec les Français. Qui est-elle ? La Cinquième République. Le portrait sans préjugés qu’en dressent ici économistes, historiens, politistes et juristes montre qu’en soixante ans d’existence, la Cinquième République n’a pu survivre qu’en se métamorphosant. Aujourd’hui, le chef de l’État, ce « monarque républicain », est contraint par son ubiquité et enserré dans les mailles de plus en plus étroites du droit. Le Parlement, derrière l’apparence d’inefficacité que renvoie la médiatisation déformée de ses débats publics, travaille et tire profit de prérogatives récemment élargies. Face à la mondialisation et au renforcement de la construction européenne, l’État a su se recomposer pour conserver son autorité. Loin de voler en éclats sous le choc de la dernière campagne présidentielle, le système des partis a entamé sa mue. Une vision démystifiée de la Cinquième République, pour mieux comprendre la relation ambiguë des Français avec leurs institutions et réfléchir à leur avenir."
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- 2019
55. Le Marx des socialistes (4): de Guy Mollet à nos jours
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Fulla, Mathieu, Centre d'histoire de Sciences Po (CHSP), Sciences Po (Sciences Po), Jean-Numa Ducange, Antony Burlaud, Centre d'histoire de Sciences Po (Sciences Po) (CHSP), and Sciences Po Institutional Repository, Spire
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[SHS.HISPHILSO]Humanities and Social Sciences/History, Philosophy and Sociology of Sciences ,Parti socialiste ,[SHS.HISPHILSO] Humanities and Social Sciences/History, Philosophy and Sociology of Sciences ,[SHS.HIST] Humanities and Social Sciences/History ,Marx ,Guy Mollet ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,[SHS.SCIPO] Humanities and Social Sciences/Political science ,[SHS.SCIPO]Humanities and Social Sciences/Political science - Abstract
Des sciences humaines à la vie interne des partis politiques, des avant-gardes artistiques au monde colonial francophone, de l’extrême-gauche à la droite aronienne, un regard singulier qui permet de comprendre les multiples usages et déformations d’une œuvre qui reste parmi les plus importantes de l’époque contemporaine. En octobre 2017, une enquête montrait qu’un jeune Français sur deux rejetait l’idée selon laquelle « le mot communisme fait ancien, dépassé ». Plus d’un quart des sondés exprimait une opinion positive sur la « pensée de Karl Marx ». Malgré la disparition de l’URSS, l’effondrement du Parti communiste, les séquelles laissées par le stalinisme et la doxa affirmant qu’« il n’y a pas d’alternative », le spectre de Marx hante toujours l’imaginaire français. Nul hasard à cela : la vie intellectuelle comme l’histoire politique de la France ont été durablement marquées par les présences multiples de Marx. Deux siècles après la naissance de ce dernier, en 1818, cet ouvrage offre un éclairage historique et sociologique sur la façon dont la pensée de Marx a été reçue dans le contexte français, du XIXe siècle jusqu’à nos jours. Il propose non pas une nouvelle interprétation de Marx, mais un décryptage des formes complexes qu’y a prises son œuvre. Analysant la place et l’influence de Marx dans le débat intellectuel, politique et artistique français, de l’extrême gauche à la droite aronienne, et jusque dans le monde colonial francophone, les contributeurs de cet ouvrage proposent un regard singulier qui permet de comprendre les usages – et mésusages – d’une œuvre qui reste parmi les plus importantes de l’époque contemporaine.
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- 2018
56. L'adieu à Keynes
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Fulla, Mathieu
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La marche de l’Europe communautaire vers le néo-libéralisme économique était-elle inévitable ? C’est à la déconstruction de ce schéma trop commode et non dénué d’arrière-pensées politiques, à gauche comme à droite, que s’attache l’historien Laurent Warlouzet dans un ouvrage stimulant et informé.
- Published
- 2018
57. Partager une culture économique sans le savoir. Les experts socialistes français et britanniques des années Soixante-dix
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Fulla, Mathieu, primary
- Published
- 2019
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58. Le parti, l’expert et les théories économiques
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Fulla, Mathieu, primary
- Published
- 2019
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59. Penser la reconstruction économique de la France
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Fulla, Mathieu, Centre d'histoire de Sciences Po (CHSP), Sciences Po (Sciences Po), Noelline Castagnez, Gilles Morin, Anne-Laure Ollivier, Centre d'histoire de Sciences Po (Sciences Po) (CHSP), and Sciences Po Institutional Repository, Spire
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économie ,[SHS.HIST] Humanities and Social Sciences/History ,gauche ,France ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,Libération, France, économie, gauche ,Libération - Abstract
À la Libération, les socialistes vivent une situation paradoxale. Ils peinent à reconnaître leur rôle dans la Résistance face aux gaullistes et aux communistes au point de perdre la bataille de la mémoire, alors qu'ils semblent imposer leurs idées économiques et sociales. De retour de déportation en mai 1945, Léon Blum se réjouit de trouver "le socialisme maître de l'heure". Pourtant, ce diagnostic, longtemps repris par les historiens eux-mêmes, masque une réalité beaucoup plus nuancée. Cet ouvrage étudie ce moment singulier. Il scrute moins le Parti socialiste en tant que tel que la place occupée peu à peu par ses hommes au sein des pouvoirs qui se réorganisent au sortir de la guerre exécutif, législatif, judiciaire et médiatique. Il porte également son regard sur les "expériences" socialistes, social-démocrates, et travaillistes qui sont tentées en Europe, et observe la circulation des idées et des "modèles" dans cette période de "restauration" de la République en France et de la démocratie en Europe. Sur des questions aussi diverses que les institutions, l'épuration, la place des femmes, le rôle de l'information, les choix économiques, le modèle social, ou l'école... les socialistes agissent d'abord en républicains. Ont-ils alors manqué les rendez-vous de la Libération avant que la gauche ne soit déchirée par la guerre froide ?
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- 2016
60. Vzestup a pád francouzských socialistů.
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Fulla, Mathieu
- Published
- 2022
61. Les socialistes à la (difficile) conquête d’une crédibilité économique (1944-1981)
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Fulla, Mathieu, primary
- Published
- 2018
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62. Économie : ce que Michel Rocard a apporté à la gauche et au Parti socialiste
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Fulla, Mathieu, Sciences Po Institutional Repository, Spire, Centre d'histoire de Sciences Po (CHSP), Sciences Po (Sciences Po), and Centre d'histoire de Sciences Po (Sciences Po) (CHSP)
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Rocard, économie, Parti socialiste ,[SHS.HIST] Humanities and Social Sciences/History ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History - Abstract
contribution à un site web; Michel Rocard, mort samedi 2 juillet à l'âge de 85 ans, était une figure marquante de la politique française. Premier ministre de 1988 à 1991, théoricien de la "deuxième gauche", il avait fait de l'économie l'un de ses sujets de prédilection. Qu'a-t-il apporté à la gauche en la matière ? Éclairage de l'historien Mathieu Fulla, auteur de "Les socialistes français et l'économie (1944-1981)".
- Published
- 2016
63. Les querelles du PS sur la question économique sont aussi vieilles que le socialisme lui-même
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Fulla, Mathieu, Sciences Po Institutional Repository, Spire, Centre d'histoire de Sciences Po (CHSP), Sciences Po (Sciences Po), and Centre d'histoire de Sciences Po (Sciences Po) (CHSP)
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[SHS.HIST] Humanities and Social Sciences/History ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,France, PS, Parti socialiste, économie ,[SHS.SCIPO] Humanities and Social Sciences/Political science ,[SHS.SCIPO]Humanities and Social Sciences/Political science - Abstract
contribution à un site web; L’économie est pour le PS une arène politique dangereuse où se règlent les luttes intestines, considère le chercheur Mathieu Fulla. Le sujet est source d’un embarras persistant, que la droite sait exploiter pour lui faire un procès en incompétence.
- Published
- 2016
64. La gauche fut-elle maître de l'heure ?
- Author
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Fulla, Mathieu, Sciences Po Institutional Repository, Spire, Centre d'histoire de Sciences Po (CHSP), Sciences Po (Sciences Po), and Centre d'histoire de Sciences Po (Sciences Po) (CHSP)
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[SHS.HIST] Humanities and Social Sciences/History ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History - Published
- 2016
65. Les socialistes français et l'économie (1944-1981)
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Fulla, Mathieu and Sciences Po Institutional Repository, Spire
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Economie politique ,[SHS.HIST] Humanities and Social Sciences/History ,socialisme ,parti socialiste - Abstract
La critique n'est pas nouvelle. Apparue dès "l'échec" du Front populaire, elle est revenue depuis comme une antienne : les socialistes français seraient incompétents en matière économique. Mais ne s'agit-il pas d'un stéréotype ?S'appuyant sur des sources et des témoignages inédits, Mathieu Fulla entreprend d'analyser les programmes économiques du parti socialiste, depuis les discussions entre experts jusqu'à leur intégration dans les discours partisans. Il propose une histoire économique du politique qui éclaire les débats actuels au sein de la gauche. Au fil de cet ouvrage, le lecteur apprendra notamment que, dès 1936, Léon Blum pratiquait la "détente fiscale" chère à Pierre Moscovici. Quant aux déclarations énamourées de Manuel Valls ou d'Emmanuel Macron aux entreprises, la perspective historique permet d'y voir, plutôt que l'acte de naissance d'un "social-libéralisme à la française", l'avènement d'un socialisme qui tend à préférer l'offre productive au relèvement du pouvoir d'achat des classes populaires." (Présentation de l'éditeur)
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- 2016
66. La politique de l'offre de Hollande, une rupture ? Ce 'social-libéralisme' vient de loin
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Fulla, Mathieu
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François Hollande, parti socialiste, Manuel Valls, Emmanuel Macron, gauche, économie - Abstract
LE PLUS. Pacte de responsabilité, CICE, réforme du Code du travail... François Hollande assume de plus en plus clairement une politique de l'offre au niveau économique, avec l'appui de Manuel Valls et d'Emmanuel Macron. Assistons-nous à un tournant majeur dans l'histoire de la gauche ? Éclairage de l'historien Mathieu Fulla, auteur de "Les socialistes français et l'économie (1944-1981)".
- Published
- 2016
67. L'économie est une ressource politique dans la compétition pour le pouvoir
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Fulla, Mathieu, Sciences Po Institutional Repository, Spire, Centre d'histoire de Sciences Po (Sciences Po) (CHSP), Sciences Po (Sciences Po), and Centre d'histoire de Sciences Po (CHSP)
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[SHS.HIST] Humanities and Social Sciences/History ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,économie, parti socialiste, finances publiques ,[SHS.SCIPO] Humanities and Social Sciences/Political science ,[SHS.SCIPO]Humanities and Social Sciences/Political science - Abstract
contribution à un site web; Chercheur au Centre d’histoire de Sciences Po, Mathieu Fulla, nous invite dans son récent ouvrage – Les socialistes français et l'économie (1944-1981) – à reconsidérer le cliché selon lequel les socialistes auraient négligé les questions économiques et financières au profit des questions sociales. S’appuyant sur des sources et des témoignages inédits, l’auteur propose une lecture plus complexe de cette histoire.La perspective historique lui permet également de montrer que plusieurs mesures présentées comme neuves par l’actuel gouvernement et certains médias – par exemple l’attention portée à la santé de nos entreprises – ont des racines anciennes...
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- 2016
68. Michel Rocard et l'économie : itinéraire d'un social-démocrate français
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Fulla, Mathieu, primary
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- 2017
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69. Des élus godillots ?
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Fulla, Mathieu, primary
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- 2016
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70. Lucien Deslinières, un socialiste utopique au XXe siècle
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Fulla, Mathieu, Conord, Fabien, Sciences Po Institutional Repository, Spire, and Université Clermont Auvergne [2017-2020] (UCA [2017-2020])
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utopies ,socialisme ,communisme ,communism ,the early XXth century ,Russian Revolution ,utopians ,[SHS.HIST] Humanities and Social Sciences/History ,premier XXe siècle, France, socialisme, communisme, révolution russe, utopies ,the early XXth century, France, communism, socialism, Russian Revolution, utopians ,France ,révolution russe ,premier XXe siècle ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,socialism - Abstract
The story of Lucien Deslinières presents a historiographical interest in the study of both socialism and the first French Communists. As a republican journalist who became a socialist, a non-conformist Guesdist, and a frenzied anti-Marxist after a short but intense conversion to the Bolshevik cause, his fights led him from the Allier département to Ukraine, from the Seine département to the Eastern Pyrenees. Both a theorist and a publicist, he produced an abundant and sometimes disconcerting work that clearly included him in the lineage of utopian socialists. The recent opening of several fonds, in France and in the Netherlands, sheds light on his chaotic and poorly known career. His career before 1914 was representative of the rallying of many Republicans converted to socialism in the late XIXth century. On the eve of Wold War I, he had become a recognized publicist within working-class circles. He was more a reformist than a revolutionary, and Jean Jaurès prefaced his main work, L’Application du système collectiviste. The inability of Lucien Deslinières to move up the governing bodies of the SFIO (the French Section of the Workers' International), the painful loss of his two sons during World War I, and the marvel of the “bright glimmer from the East”, modified his path and thus explains his historical depth. Attracted to the Russian Revolution, Lucien Deslinières, at the age of 60, headed to Moscow, where he had direct access to Lenin. His role in the process leading to the split of the Tours Congress had not been decisive, but he was among the few French militants who attended the first Comintern Congress during the summer of 1920. He was appointed People's Commissar in Ukraine and then in Turkestan, but was unable to implement his theories on land collectivization. He came back to France and broke away from the communist circles, but he could not find much support within the SFIO. Lucien Deslinières returned to theory and started to write a monumental and anti-Marxist work, Le socialisme reconstructeur, that had a sceptical and contemptuous reception: the utopians had become outmoded among the left wing groups between the two world wars. The famous publicist of the early XXth century died as an isolated and impoverished prophet., L’itinéraire de Lucien Deslinières (1857-1937) présente un double intérêt historiographique pour l’étude du socialisme comme pour celle des premiers communistes. Il traverse en effet plusieurs âges de la gauche française. Journaliste républicain, il se rallie au socialisme à la fin du XIXe siècle. Guesdiste hétérodoxe, il se singularise dès les années 1900 par une frénésie d’écriture qui l’amène à échafauder des projets très détaillés de société, dans la lignée des utopistes. Séduit par la révolution russe, il tente de mettre ses théories en pratique dans la jeune République des soviets, comme commissaire du peuple en Ukraine puis au Turkestan. Rentré en France, Lucien Deslinières rompt avec les milieux communistes mais ne trouve guère de soutien au sein de la SFIO. Réendossant son habit de théoricien, il se lance en 1923 dans la rédaction d’une somme monumentale antimarxiste, Le socialisme reconstructeur, qui recueille scepticisme et mépris. Son itinéraire recoupe ainsi les différentes tendances du mouvement ouvrier français, dont il illustre les évolutions. Lucien Deslinières, théoricien reconnu préfacé par Jean Jaurès lui-même au début du XXe siècle, se retrouve peu à peu cantonné au rôle de prophète isolé. La restitution de son parcours est possible grâce à l’ouverture récente de plusieurs fonds d’archives publiques et privées, en France et aux Pays-Bas.
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- 2015
71. Les experts économiques du Parti socialiste face à la crise des années 1970
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Fulla, Mathieu, Centre d'histoire de Sciences Po (Sciences Po) (CHSP), Sciences Po (Sciences Po), and Sciences Po Institutional Repository, Spire
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Parti socialiste ,[SHS.HIST] Humanities and Social Sciences/History ,Experts économiques ,Campagne électorale ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History - Abstract
En 1974, le Parti socialiste (PS), refondé par François Mitterrand lors du congrès d’Épinay (juin 1971), souffre toujours d’un désavantage comparatif historique en économie vis-à-vis de la droite. Lors du débat d’entre-deux-tours de l’élection présidentielle, Valéry Giscard d’Estaing joue habilement de sa virtuosité dans le maniement des chiffres pour emporter la conviction des électeurs. En 1981, en revanche, le leader socialiste, de nouveau opposé à son rival, parvient à obtenir un « match nul » sur le terrain économique. Le millésime 1974 constitue donc un tournant dans le rapport du PS à l’économie. S’il ne parvient pas à se laver complètement du péché d’incompétence, sa parole est dotée d’une crédibilité supérieure à celle qu’elle pouvait avoir au temps de la SFIO ou des premières années du programme commun. [Premières lignes]
- Published
- 2014
72. Les socialistes français et l'économie (1944-1981)
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Fulla, Mathieu, primary
- Published
- 2016
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73. Les socialistes français face au réformisme
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Fulla, Mathieu, Jousse, Emmanuel, Osa, F., Centre d'histoire de Sciences Po (CHSP), Sciences Po (Sciences Po), Mathieu Fulla, Emmanuel Jousse, Centre d'histoire de Sciences Po, and Centre d'histoire de Sciences Po (Sciences Po) (CHSP)
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[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History - Abstract
Ce numéro de Histoire@Politique. Politique, culture, société consacré aux relations entre le socialisme et le réformisme en France atteste le fort dynamisme de l’historiographie de la gauche. On le sait, auparavant celle-ci s’intéressait principalement aux courants les plus radicaux voire révolutionnaires de la gauche, à commencer par le Parti communiste français (PCF) et l’ensemble du système d’action qu’il avait édifié au fil des ans. Le PCF faisait peur ou fascinait, et par conséquent il fut l’objet de très nombreuses études, en dépit du faible nombre de ressources archivistiques disponibles des décennies durant. Le socialisme, pour sa part, fut relativement délaissé, et plus encore ses composantes « réformistes » qui, au demeurant, ne jouissaient pas d’une bonne image dans les milieux militants auxquels étaient fréquemment liés les chercheurs spécialisés sur la gauche. Depuis quelque temps, un mouvement inverse se produit, sans doute influencé par le retournement du rapport des forces entre socialistes et communistes français qui s’est réalisé il y a une trentaine d’années, les expériences de participation au pouvoir de la gauche à partir de 1981 et les débats internes au Parti socialiste (PS) et à la gauche dans son ensemble. En effet, le réformisme si souvent dénigré dans les rangs socialistes s’est, progressivement et non sans mal, imposé comme référence identitaire servant également de légitimation politique à ce parti. Par un système de vases communicants, la révolution perdait de son aura, surtout après 1989, ce qui n’empêche toutefois pas les partisans de la gauche radicale de continuer à fustiger les adeptes de la réforme considérés plus que jamais comme des traîtres en puissance. Presque au même moment la droite s’emparait à son tour de cette notion, cherchant de la sorte à rejeter les socialistes dans le camp des conservateurs frileux. Ainsi, dans le débat public, le réformisme socialiste est revendiqué mais également disputé et discuté. Or, et ce n’est pas le moindre des paradoxes, son histoire et sa consistance sont encore très mal connues, comme les différentes expériences et significations des réformes en France [1] . C’est dire l’utilité de cette livraison, œuvre en outre, majoritairement, de jeunes doctorants ou docteurs explorant de nouveaux domaines et des problématiques inédites, certaines plus théoriques, d’autres davantage portées sur les analyses de politiques publiques. Leur ambition est d’historiciser et de clarifier la notion si polysémique de réformisme en mettant ainsi en exergue les différentes réalités qu’elle recouvre au fil du temps.En France, le réformisme socialiste ne revêt guère une dimension théorique solidement élaborée, bien que certains socialistes aient tenté de le définir et de convaincre de sa pertinence, par exemple avant 1914. Les causes de cette difficulté à penser et à assumer le réformisme dans le socialisme français sont bien pointées par différents auteurs. À la fin du XIXe siècle, le réformisme se heurte au poids vigoureux de la culture révolutionnaire, ouvriériste et antiparlementaire (Romain Ducoulombier) qui explique aussi, pour une part, les malentendus qui accompagnent l’appréhension par les socialistes français du débat révisionniste allemand (Emmanuel Jousse). Émerge à ce point la fameuse antinomie réforme-révolution que Jaurès tente de dépasser aux termes de ce qui reste sans doute l’une des plus grandes réflexions conceptuelles du socialisme français (Gilles Candar). Mais l’expérience de la Première Guerre mondiale et la scission communiste bouleversent totalement la donne.Les autres contributions de ce dossier qui couvrent le XXe siècle dissèquent le réformisme des socialistes davantage que le réformisme socialiste puisqu’il s’avère plus pragmatique et expérimental que doctrinal. Ce réformisme se présente comme une orientation pratique visant à transformer les conditions de vie des plus démunis par une série d’actions ponctuelles et concrètes, déterminées par quelques valeurs essentielles. Toutefois, cette politique se heurte à de grands dilemmes au sein du parti socialiste (que met bien en lumière le décryptage des affiches socialistes mené par Frédéric Cépède). Elle nourrit également de vives controverses. Par exemple, à propos du sens à donner au socialisme par rapport au capitalisme (sachant que la concurrence communiste se fait cruellement sentir et que la SFIO entend se distinguer des radicaux) ; ou des rapports tissés entre le socialisme et la démocratie, ou bien encore de la caractérisation à donner de l’État républicain. Du côté des pratiques réformistes, trois niveaux d’analyse sont repérables dans ce volume : celui de l’instance municipale dans l’entre-deux-guerres (Aude Chamouard) et celui des socialistes en situation coloniale dans l’oranais algérien durant la même époque (Claire Marynower), enfin, celui des politiques nationales avec l’expérience du Front républicain en 1956 (François Lafon). Les auteurs ne se contentent pas de détailler les actions réformatrices, ou de noter leur décalage par rapport à la rhétorique du parti socialiste imprégnée de mythologie révolutionnaire ou obsédée par l’impératif de la rupture radicale ; ils explorent également les débats qui continuent de se dérouler au sein du socialisme français sur la question des réformes, comme le fait par ailleurs Mathieu Fulla sur le sujet central de l’économie dans la décennie 1958-1968, et Gérard Grunberg qui reconstitue la trajectoire du PS de 1971 à nos jours en mettant en lumière ses grandes continuités historiques et culturelles. Enfin, le réformisme prend diverses formes institutionnelles qui, en France, s’avèrent d’une rare complexité, ainsi que l’illustrent les relations qui s’établissent entre le parti socialiste et les syndicats enseignants des années 1970 aux années 1990 (Ismaël Ferhat).Si, dans l’ordre du discours politique, le réformisme socialiste fut longtemps un réformisme honteux, cet ensemble d’articles montre qu’il a néanmoins recouvré une réalité, ou mieux, des réalités multiples et diversifiées, déterminées par plusieurs éléments que, dans chaque cas d’étude, l’historien se doit d’identifier afin de comprendre leur agencement sans cesse mouvant. Le contexte historique bien sûr ; les sensibilités, les rivalités et les concurrences propres au parti socialiste ; les discussions doctrinales et la façon dont elles se formulent selon les circonstances ; la configuration formée par les autres forces politiques de droite, de gauche ou du centre ; le dispositif des organisations syndicales et leurs relations avec le parti socialiste ; les hommes qu’ils soient responsables politiques, syndicalistes, intellectuels ou militants (on notera d’ailleurs que quelques belles figures du réformisme apparaissent dans ce numéro à l’instar d’Albert Thomas, pour se limiter à un seul exemple) ; le poids effectif ou imaginaire qu’exercent les catégories socio-professionnelles, tels les enseignants, les instituteurs, ou encore certaines corporations ouvrières ou employées ; les lieux où le réformisme se déploie ; enfin, les instruments qu’il emprunte avec les politiques publiques municipales, étatiques ou sociales.Par conséquent, ce numéro d’Histoire@Politique constitue une nouvelle étape du renouvellement de l’histoire du réformisme socialiste français. Qu’elles soient le fruit des historiens ou de politistes, les études du socialisme, longtemps éclipsées, on l’a dit, par celles du communisme, ont eu jusqu’alors tendance à se structurer autour de trois principaux pôles. D’une part, l’examen de son idéologie et de sa culture politique. De l’autre, une analyse serrée du parti, dans ses relations au pouvoir et au système politique, en tant qu’organisation – avec ses débats et rivalités internes, sa sociologie, sa structuration, ses dirigeants etc. –, ou encore dans son encastrement sociétal, notamment au niveau local. Enfin, le dernier axe a consisté et consiste toujours en l’observation des relations qui se sont établies entre le socialisme et les institutions, comme par exemple, celles des municipalités ou du syndicalisme. Or, en France, interroger le socialisme à partir de la problématique du réformisme s’avère original, tant celui-ci semblait illégitime puisque la SFIO puis le PS se sont défendus longtemps d’adhérer à un pareil projet. Les avantages en sont évidents. Pareille approche exhume, par exemple, l’intensité et parfois la qualité des débats que le réformisme a en fait suscités, et qui sont souvent oubliés ou présentés de manière rétrospectivement trop simpliste. Elle permet aussi de repérer la multiplicité des expérimentations qu’il a engendrées et qui ont contribué avec d’autres acteurs et instances, rien moins qu’à changer profondément la France, notamment dans le domaine du social.Cependant, les chantiers de la recherche sur le réformisme de gauche demeurent pléthoriques. On se contente d’indiquer ici quelques pistes de travail. D’un point de vue théorique, il faut sans doute revisiter le rapport complexe mais crucial qui s’est établi en France entre socialisme, capitalisme et État qui détermine jusqu’à nos jours la culture politique socialiste. Ce qui suppose une étude à la fois de contenu mais aussi une étude des conditions intellectuelles et politiques d’élaboration de ces réflexions, qui d’ailleurs ne sont pas uniquement cantonnées à la France. En termes d’examen des pratiques, les municipalités socialistes de l’après-1945 restent quasiment terra incognita. Cette recherche permettrait de dresser un premier bilan comparatif des politiques publiques du socialisme municipal (y compris par rapport à d’autres expériences d’autres forces politiques, dont les communistes). Tout comme l’étude des différents moments où les socialistes furent au pouvoir est une condition indispensable pour indiquer les continuités et les ruptures de leurs conceptions de l’action publique, le contenu de celle-ci, les instruments qu’ils utilisent et les moyens qu’ils mobilisent. L’approche des acteurs du réformisme (théoriciens, dirigeants, élus, maires mais également experts, conseillers, etc.) doit également être amplifiée. Il serait également nécessaire d’analyser la nature des échanges – matériels mais aussi symboliques et culturels – que les socialistes ont créé avec certaines catégories sociales de prédilection par leurs actions réformatrices et celles qu’en revanche ils ont ignorées. Enfin, il s’avère nécessaire de sortir du cadre français trop étroit. Le réformisme socialiste est, par définition, international, et en tout cas européen, et il alimente les débats des socialistes : il serait à cet égard intéressant d’analyser les transferts culturels, la circulation des idées et des expériences d’un parti socialiste à l’autre, les réseaux qui s’improvisent puis se pérennisent.Ce n’est que par cette accumulation de connaissances que nous serions en mesure de mieux préciser encore la définition du réformisme socialiste et sa signification profonde en France et peut-être ailleurs.Marc Lazar
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- 2011
74. Lucien Deslinières. Un socialiste utopique au XXe siècle ?
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Conord, Fabien, primary and Fulla, Mathieu, additional
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- 2015
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75. La gauche socialiste et l'économie : querelle des Anciens et des Modernes ou mue réformiste délicate (1958-1968) ?
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Fulla, Mathieu, primary
- Published
- 2011
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76. Lucien Deslinières. Un socialiste utopique au XXe siècle ?
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CONORD, Fabien and FULLA, Mathieu
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The article analyzes the political activities and work of Lucien Deslinières, a French republican journalist, publicist, socialist, and anti-Marxist. His activities are analyzed through the examination of archives including correspondence exchanged between the French Ministry of the Interior's General Security Office and the French Ministry of Foreign Affairs. His activities among French communists, the reception of his book "Le socialisme reconstructeur," and his political activities in the Soviet Union until 1921 are discussed.
- Published
- 2015
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77. Le parti, l’expert et les théories économiques
- Author
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Fulla, Mathieu and Fulla, Mathieu
- Abstract
L’histoire sociale des idées économiques du Parti socialiste (PS) de sa refondation par François Mitterrand à l’accession de ce dernier à la présidence de la République en 1981 présente un double intérêt méthodologique. Elle permet tout d’abord de mettre en lumière une configuration partisane originale où les idées constituent une ressource de première importance dans le combat politique. Les dirigeants du PS, pour la plupart portés vers la théorie, partagent alors un ethos commun qui les pousse à justifier théoriquement leurs positions politiques. L’approche mobilisée dans cet article contribue également à la réflexion plus large sur la figure de l’expert engagé en milieu partisan. Resserrer la focale sur cet acteur permet de ne pas considérer le parti comme une simple « entreprise politique ». Au cours de cette période, le PS d’Épinay est aussi un récepteur, un producteur et un médiateur d’hétérodoxies économiques comme le néo-marxisme états-unien ou les théories françaises de la Régulation. La multiplication des supports de diffusion des idées partisanes (colloques, livres, brochures de formation, presse partisane, revues de courant, etc.) témoignent ainsi d’un souci des idées que l’on ne retrouve ni au temps de la SFIO de Guy Mollet (1947-1969) ni dans les périodes plus récentes de son histoire., The Party, the expert, and the economic theories: the French Socialist Party (1971-1981)This article uses the social history of economic ideas and applies it to the case study of the French Socialist Party (PS), from its “rebirth” under François Mitterrand in 1971 to the latter’s victory in the 1981 presidential election. This theoretical approach offers two methodological interests. First of all, it highlights an original configuration within the PS, in which the ideas it promoted were considered as a crucial weapon in the political contest. Most of its ruling elites took an interest in theoretical issues, which convinced them to systematically justify their political decisions by mobilizing a (more or less) complex theoretical apparatus. Second, the social history of economic ideas developed in this article is also a contribution to the wider debate on expertise and experts engaged in politics. Examining the economic history of the PS through the lens of its experts questions the widespread belief depicting the Western parties of government as “political corporations” only concerned with gaining power. Throughout the 1970s, the PS was also a receiver, a producer, and a mediator of heterodox economic ideas, such as the American neo-Marxism or the French “regulation theories.” Yet the party’s use of various forms of media (including conferences, books, brochures, newspapers, and journals) to promote its rejuvenated economic program underscores the existence of a strong concern for ideas, which existed neither in the previous period under Guy Mollet’s leadership nor afterwards.
78. Le parti, l’expert et les théories économiques
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-
Fulla, Mathieu and Fulla, Mathieu
- Abstract
L’histoire sociale des idées économiques du Parti socialiste (PS) de sa refondation par François Mitterrand à l’accession de ce dernier à la présidence de la République en 1981 présente un double intérêt méthodologique. Elle permet tout d’abord de mettre en lumière une configuration partisane originale où les idées constituent une ressource de première importance dans le combat politique. Les dirigeants du PS, pour la plupart portés vers la théorie, partagent alors un ethos commun qui les pousse à justifier théoriquement leurs positions politiques. L’approche mobilisée dans cet article contribue également à la réflexion plus large sur la figure de l’expert engagé en milieu partisan. Resserrer la focale sur cet acteur permet de ne pas considérer le parti comme une simple « entreprise politique ». Au cours de cette période, le PS d’Épinay est aussi un récepteur, un producteur et un médiateur d’hétérodoxies économiques comme le néo-marxisme états-unien ou les théories françaises de la Régulation. La multiplication des supports de diffusion des idées partisanes (colloques, livres, brochures de formation, presse partisane, revues de courant, etc.) témoignent ainsi d’un souci des idées que l’on ne retrouve ni au temps de la SFIO de Guy Mollet (1947-1969) ni dans les périodes plus récentes de son histoire., The Party, the expert, and the economic theories: the French Socialist Party (1971-1981)This article uses the social history of economic ideas and applies it to the case study of the French Socialist Party (PS), from its “rebirth” under François Mitterrand in 1971 to the latter’s victory in the 1981 presidential election. This theoretical approach offers two methodological interests. First of all, it highlights an original configuration within the PS, in which the ideas it promoted were considered as a crucial weapon in the political contest. Most of its ruling elites took an interest in theoretical issues, which convinced them to systematically justify their political decisions by mobilizing a (more or less) complex theoretical apparatus. Second, the social history of economic ideas developed in this article is also a contribution to the wider debate on expertise and experts engaged in politics. Examining the economic history of the PS through the lens of its experts questions the widespread belief depicting the Western parties of government as “political corporations” only concerned with gaining power. Throughout the 1970s, the PS was also a receiver, a producer, and a mediator of heterodox economic ideas, such as the American neo-Marxism or the French “regulation theories.” Yet the party’s use of various forms of media (including conferences, books, brochures, newspapers, and journals) to promote its rejuvenated economic program underscores the existence of a strong concern for ideas, which existed neither in the previous period under Guy Mollet’s leadership nor afterwards.
79. What’s Left of Blairism? The Labour Party’s Changing Conception of the State since the 1980s
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Avril, Emmanuelle, Berger, Stefan, Series Editor, Nehring, Holger, Series Editor, Fulla, Mathieu, editor, and Lazar, Marc, editor
- Published
- 2020
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80. The Italian Socialist Party from the mid-1970s to the early 1990s: Socialists and a Weak State
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Lazar, Marc, Berger, Stefan, Series Editor, Nehring, Holger, Series Editor, Fulla, Mathieu, editor, and Lazar, Marc, editor
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- 2020
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81. 'K. u. k. Social Democracy' Reloaded: Austria’s SPÖ and the State After 1945
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Mesner, Maria, Berger, Stefan, Series Editor, Nehring, Holger, Series Editor, Fulla, Mathieu, editor, and Lazar, Marc, editor
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- 2020
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82. The British Labour Party and the Civil Service in the Twentieth Century
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Theakston, Kevin, Berger, Stefan, Series Editor, Nehring, Holger, Series Editor, Fulla, Mathieu, editor, and Lazar, Marc, editor
- Published
- 2020
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83. Superficial Social Democracy: PASOK, the State and the Shipwreck of the Greek Economy
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Moschonas, Gerassimos, Berger, Stefan, Series Editor, Nehring, Holger, Series Editor, Fulla, Mathieu, editor, and Lazar, Marc, editor
- Published
- 2020
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84. The Swedish Social Democrats, Reform Socialism and the state after the Golden Era
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Andersson, Jenny, Östberg, Kjell, Berger, Stefan, Series Editor, Nehring, Holger, Series Editor, Fulla, Mathieu, editor, and Lazar, Marc, editor
- Published
- 2020
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85. From Marxism to 'Agenda 2010': German Social Democratic Notions of the State from Its Founding until Today
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Voigt, Sebastian, Berger, Stefan, Series Editor, Nehring, Holger, Series Editor, Fulla, Mathieu, editor, and Lazar, Marc, editor
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- 2020
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86. Social Democracy, Labour Unions and Civil Service in West Germany since the Second World War
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Faulenbach, Bernd, Berger, Stefan, Series Editor, Nehring, Holger, Series Editor, Fulla, Mathieu, editor, and Lazar, Marc, editor
- Published
- 2020
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87. Socialists and Changes in Capitalism and States: Introduction to Part III
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Lazar, Marc, Berger, Stefan, Series Editor, Nehring, Holger, Series Editor, Fulla, Mathieu, editor, and Lazar, Marc, editor
- Published
- 2020
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88. The Swedish Social Democracy: Civil Servants, Social Engineers and Welfare Bureaucrats
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Östberg, Kjell, Berger, Stefan, Series Editor, Nehring, Holger, Series Editor, Fulla, Mathieu, editor, and Lazar, Marc, editor
- Published
- 2020
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89. The Divorce between Public-Sector Employees and West European Socialist Parties
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Rouban, Luc, Berger, Stefan, Series Editor, Nehring, Holger, Series Editor, Fulla, Mathieu, editor, and Lazar, Marc, editor
- Published
- 2020
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90. The French Socialist Party, Civil Servants and the State. A Comparative Approach to Social Reforms Between the Popular Front Period (1936–1938) and the Early Years of the Mitterrand Presidency (1981–1983)
- Author
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Machu, Laure, Tracol, Matthieu, Berger, Stefan, Series Editor, Nehring, Holger, Series Editor, Fulla, Mathieu, editor, and Lazar, Marc, editor
- Published
- 2020
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91. The Planist Temptation: Belgian Social Democracy and the State During the Great Depression, c. 1929–c. 1936
- Author
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Milani, Tommaso, Berger, Stefan, Series Editor, Nehring, Holger, Series Editor, Fulla, Mathieu, editor, and Lazar, Marc, editor
- Published
- 2020
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92. Socialism, the State and Civil Service in Spain: Two Experiences in Perspective (Second Republic and Democratic Transition)
- Author
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Fuentes, Juan Francisco, Berger, Stefan, Series Editor, Nehring, Holger, Series Editor, Fulla, Mathieu, editor, and Lazar, Marc, editor
- Published
- 2020
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93. Paradoxes of Hegemony: Scandinavian Social Democracy and the State
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Aucante, Yohann, Berger, Stefan, Series Editor, Nehring, Holger, Series Editor, Fulla, Mathieu, editor, and Lazar, Marc, editor
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- 2020
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94. French Socialists and the State, 1905–2017
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Bergounioux, Alain, Berger, Stefan, Series Editor, Nehring, Holger, Series Editor, Fulla, Mathieu, editor, and Lazar, Marc, editor
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- 2020
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95. Between Challenging the Authoritarian State and Democratising It: German Social Democracy, 1914–1945
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Berger, Stefan, Berger, Stefan, Series Editor, Nehring, Holger, Series Editor, Fulla, Mathieu, editor, and Lazar, Marc, editor
- Published
- 2020
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96. Put (Southern) Europe to workThe Nordic Turn of European Socialists in the early 1990s
- Author
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Mathieu Fulla, Fulla, Mathieu, Alan Granadino, Stefan Nygård, and Peter Stadius
- Subjects
[SHS.HIST] Humanities and Social Sciences/History ,[SHS.SCIPO] Humanities and Social Sciences/Political science - Abstract
This chapter illustrates how a small group of Nordic politicians and experts used the Party of European Socialists (PES) to Europeanise a Nordic approach to the social policy forged in the 1980s by the Swedish Social Democratic Party (SAP). It illustrates that the Larsson group seriously considered the numerous amendments suggested by Jacques Delors and his aides, thereby facilitating the Europeanisation of this Nordic socialist approach to employment policy. The chapter traces the developments that advanced the Nordicisation of the approach to employment policy within the PES. It then highlights the gradual Europeanisation of the Larsson report by way of the Delors cabinet. The Larsson group report was intended to strengthen and influence the imperatives of the European Commission – primarily voiced by Jacques Delors and his aides – regarding employment and the growth and competitiveness of European economy. Allan Larsson was able to rely on the influential socialist network that he had cultivated since serving as Minister of Finance.
- Published
- 2022
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