51. Indications, contre–indications, résultats attendus et choix de la chimiothérapie néo–adjuvante du cancer du sein opérable
- Author
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Hervé Curé, P. Chollet, S. Amat, I. Van Praagh, J. P. Ferriere, M.-A. Mouret–Reynier, and Catherine Abrial
- Subjects
Gynecology ,medicine.medical_specialty ,Oncology ,Neoadjuvant treatment ,business.industry ,medicine ,business - Abstract
La chimiotherapie neoadjuvante du cancer du sein correspond a l’utilisation d’un traitement cytostatique systemique avant le traitement locoregional (chirurgie et/ou radiotherapie). Initiee dans les annees 1970 pour le traitement des formes localement avancees et/ou inflammatoires, la chimiotherapie d’induction s’est etendue au debut des annees 1980 aux cancers dits operables, de taille superieure a 3 cm et/ou de position centrale afin de permettre une chirurgie conservatrice plus frequente. Cet objectif est obtenu dans environ 75 % des cas sans augmentation du risque de rechute locale et sans effet deletere sur la survie globale, malgre le retard du traitement locoregional. La chimiotherapie neo–adjuvante a bien sur evolue au fur et a mesure de l’avenement des drogues majeures du cancer du sein que sont les anthracyclines, la vinorelbine et les taxanes. Mais a ce jour, aucun protocole ne s’est impose comme un standard inconteste. Toutefois, il semble que l’obtention d’une reponse complete clinique soit le meilleur garant pour eviter la rechute. Et cela semble ne pouvoir s’observer qu’apres 6 cycles, voire 8 cycles de chimiotherapie combinant au minimum 2 des 3 drogues majeures du traitement du cancer du sein dont le docetaxel qui parait, aujourd’hui, avoir une place incontournable surtout lorsqu’il est utilise en sequentiel apres un traitement a base d’anthracyclines en dehors de toute contre–indication cardiaque.
- Published
- 2004