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An important eruption of Piton de La Fournaise on the Reunion Island started at April 2007. A large number of killed fishes were found floating on the sea infront of lava flows. More than 400 specimens were caught: 81 species for 42 families were identified. In the majority, these were deep species living between -100m and -1000m depth. 47 species are new for the ichthyologic fauna of the Reunion Island and about 12 species are probably new for the Science. This phenomenon, known from Hawaii and Galapagos, was not yet observed at the Reunion Island., Une éruption majeure du Piton de La Fournaise sur l'île de la Réunion a eut lieu en avril 2007. De nombreux poissons morts flottant en surface de la mer sont alors observés aux pieds des coulées. Plus de 400 spécimens sont récoltés. 81espèces pour 42 familles correspondantes ont été identifiées. Elles vivent en majorité dans une zone dite profonde, entre -100m et -1000m. 47 espèces sont nouvelles pour lafaune ichtyologique de l'Ile et 12 espèces seraient nouvelles pour la Science. Ce phénomène rare, connu des Iles Hawaii et Galapagos, n'avait jamais été observé à la Réunion.

Bulletin de l'IFEA, Numéro thématique, tome 38

National audience

Los eventos de ayer permiten comprender la vulnerabilidad de hoy. En concordancia con esta idea, se presentan siete estudios de caso correspondientes a accidentes y desastres ocurridos en La Paz, Lima y Quito desde 1987. En esta introducción se exponen los criterios considerados para su selección. Se ha adoptado una metodología común de análisis para poder hacer comparaciones entre ciudades y extraer un máximo de enseñanzas de estos eventos. Esta metodología toma en cuenta el contexto del evento, sus consecuencias, las vulnerabilidades estructurales, las vulnerabilidades ligadas al manejo de crisis y las incidencias en materia de política de reducción de riesgos. (Résumé d'auteur)

Citation : Leone F. (2007) - Caractérisation des vulnérabilités aux catastrophes " naturelles " : contribution à une évaluation géographique multirisque (mouvements de terrain, séismes, tsunamis, éruptions volcaniques, cyclones) - Mémoire d'Habilitation à Diriger des Recherches (HDR), Section 23 (Géographie), Université Paul Valéry - Montpellier III, Laboratoire GESTER, Montpellier, 245 p. + Annexes; Ce mémoire présente à la fois un état des lieux de la recherche scientifique sur le sujet, en réponse à une certaine demande sociale, une synthèse de notre propre activité, et un positionnement scientifique dans le champ de la géographie des risques. Il est alimenté par des réflexions théoriques et méthodologiques plus ou moins abouties, mais illustrées par des résultats concrets issus de nos recherches. Il laisse le champ à des questionnements scientifiques à portée opérationnelle et à des perspectives de recherche visant à mieux caractériser les systèmes de vulnérabilité aux catastrophes naturelles et faciliter ainsi les modes d'évaluation intégrée et spatialisée des risques naturels. Evaluation intégrée, car la vulnérabilité y est appréhendée selon des approches multi-critères propres à caractériser les multiples facettes et facteurs qui la déterminent. Evaluation spatialisée, car le risque est mis en carte, de différentes façons et à différentes échelles, toujours selon une démarche intégrée où se combinent, critères de vulnérabilité, enjeux et aléas.

Just after the discovery of nuclear fission, Jacques Noetzlin proposed that chain nuclear reactions could exist on Earth and could be at the origin of volcanic eruptions. He developed this theory for several years, and searched for experimental results and geological isotope data to confirm his theory, without any success. Eventually Kuroda went back to the idea that fission chain natural reactions, in other conditions, could have existed in the far past and maintained themselves as in nuclear reactors. His calculations, as those made by Noetzlin, were forgotten but the fortuitious discovery of Oklo "natural reactors" justified Noetzlin's premonitory ideas., Immédiatement après la découverte de la fission atomique, Jacques Noetzlin proposa que des réactions de fission en chaînes puissent se produire naturellement sur Terre et créer des explosions fournissant l'énergie nécessaire à déclencher les éruptions volcaniques, et développa pendant plusieurs années cette hypothèse. Il fut le premier à déduire l'interprétation de phénomènes géologiques du calcul de processus dus à des réactions nucléaires. Sa recherche de preuves expérimentales, poursuivie pendant vingt ans, ne put aboutir pour des raisons données dans l'analyse de ses travaux théoriques et des résultats obtenus. Toutefois Kuroda reprit l'idée de réactions en chaînes naturelles de fission et, dans d'autres conditions, montra que, dans un passé reculé, de telles réactions auraient pu s'entretenir, comme dans les réacteurs nucléaires1. Ses calculs furent oubliés, comme l'avaient été les travaux de Jacques Noetzlin, mais la découverte fortuite des " réacteurs " d'Oklo les justifia a posteriori.

[1] Three independent ASAR interferograms spanning the August 2003 Piton de la Fournaise eruption, reveal a 3 by 3 km asymmetric pattern of range changes centred on the Dolomieu crater northern flank. It corresponds to 30 cm of displacement towards the satellite east of the eruptive fissures and 7 cm away from the satellite west of the fissures. Displacements are caused by dyke emplacement below fissures. We model the deformation using a 3D mixed boundary element method for elastic media. This consists of a dyke defined by six geometric parameters and an overpressure gradient. A neighbourhood algorithm was applied to explore this 7 dimensional parameter space. The best-fit model is a 57° eastward dipping dyke with a base lying around 1520 m a.s.l. The model provides new evidence of the dyke intrusion – related seaward displacements of the volcano eastern flank.

¿Cómo es el voleán Tungurahua? ¿Cuál ha sido su comportamiento histórico? ¿Qué tipo de fenómenos volcánicos se producen en él? ¿Cómo es vigilado por los técnicos? ¿Qué sucede en el actual proceso eruptivo? ¿Cuáles son los peligros ante los que la ciudadanía debe estar preparada? Este libro responde a estas inquietudes que actualmente son parte de la vida cotidiana de grandes sectores de población.

Acid layers of volcanic origin detected in polar snow and ice layers are commonly used to document past volcanic activity on a global scale or, conversely, to date polar ice cores. Although most cataclysmic eruptions of the last two centuries (Pinatubo, El Chichon, Agung, Krakatoa, Cosiguina, Tambora, etc.) occurred in the tropics, cold tropical glaciers have not been used for the reconstruction of past volcanism. The glaciochemical study of a 137 m ice core drilled in 1999 close to the summit of Nevado Illimani (Eastern Bolivian Andes, 16°37' S, 67°46' W, 6350 m a.s.l.) demonstrates, for the first time, that such eruptions are recorded by both their tropospheric and stratospheric deposits. An 80-year ice sequence (1918–1998) and the Tambora years have been analyzed in detail. In several cases, ash, chloride and fluoride were also detected. The ice records of the Pinatubo (1991), Agung (1963) and Tambora (1815) eruptions are discussed in detail. Less important eruptions located in the Andes are also recorded and may also disturb background aerosol composition on a regional scale.

In June 1991, the Mount Pinatubo volcano (Philippines) suddenly reawakened after five centuries, it is known as one of the biggest eruption of the last century. Unleashed by heavy monsoon, devastating lahars drifted down the volcano’s flanks to Bacolor, a town at the heart of the province of Pampanga. This paper analyses the territorial implications of the eruption on the Kapampangans, the ethnic group living in Bocolor, as well as the impact on their identity. We find that the natural hazard and crisis management was deeply influenced by the ethno-cultural factors, setting apart the Kapampangans from the other communities in the surroundings. The territorial conflicts created by the massive resettlements of the affected populations must also be imputed to these factors., Au mois de juin 1991, le Mont Pinatubo (Philippines) a connu une brusque et violente éruption. La ville de Bacolor (province de Pampanga) a été l’une des plus sévèrement touchées par les lahars qui s’écoulent chaque saison des pluies sur les piémonts du volcan. Cet article analyse les implications territoriales et identitaires de l’éruption du Mont Pinatubo pour la communauté kapampangan qui peuple cette municipalité. À la suite de cette étude, la prise en compte des facteurs ethno-culturels apparaît un élément fondamental et nécessaire de la gestion des risques et des catastrophes. Ils jouent en effet un rôle déterminant dans les réponses des populations aux crises récurrentes engendrées par les lahars et expliquent les conflits territoriaux qui ont surgi à la suite du relogement massif des victimes., Gaillard Jean-Christophe. Implications territoriales et ethno-culturelles d'une crise volcanique : le cas de l'éruption du Mont Pinatubo aux Philippines. In: Annales de Géographie, t. 111, n°627-628, 2002. pp. 574-591.

Opinions on the risk management in Japan today generally go into two clear-cut directions : in one, the negative aspects prevail, in particular since the Kôbe seism, in the other — more frequent — only the positive aspects are being considered. However, in the past, way before the Kôbe’s earthquake, more balanced and more realistic opinions were formulated. In this perspective, this article discusses the risk management strengths and weaknesses shown during the period going from the renewal of activity of the Usu volcano on the island of Hokkaidô, to its eruption on March 31st, 2000. Contradictions were manifest, they are the reflection of a logic where the preservation of the economic interests of a tourist region with rare unthreatened spaces must rely on the cultural context., Les points de vue sur la gestion des risques au Japon sont généralement tranchés. Ce sont parfois ses aspects négatifs qui prédominent, notamment depuis le séisme de Kôbe. Le plus souvent, cependant, seuls les aspects positifs sont retenus. Des avis plus équilibrés et plus réalistes ont toutefois été formulés, et ce, dès avant Kôbe. C’est dans cet esprit que l’article tente de mettre en lumière les points forts mais également les faiblesses observées à l’occasion de la reprise d’activité du volcan Usu sur l’île d’Hokkaidô et son éruption du 31 mars 2000. Des contradictions ont été constatées en matière de gestion du risque volcanique. Elles semblent répondre à une logique: préserver les intérêts économiques, tout en s’appuyant sur le contexte culturel, d’une région touristique où les espaces non exposés sont rares.

Seismic approaches reveal the lithospheric structure and geodynamic contexts of Piton de la Fournaise and Etna. A set of tomographic experiments constrains their internal structures with a resolution providing insight into edifice evolution and eruptive behavior. The hotspot context of La Réunion island thus appears to differ from the Hawaiian one by a reduced plate flexure, large proportion of low velocity-density in the edifice, crustal underplating under the presently active part, which may be seen as the level of transposition from primary melts into the more tholeitic products erupted. Structural heterogeneities of the preexisting plate are documented which may control magmatism in addition to slow plate/hotspot motion. Two completely different tomographies establish a high-velocity central core under the active volcano summit area which contrasts with the surroundings interpreted as eruptives or transported material and rises from the top of the oceanic plate. Another distinct high-velocity body to the East, which top has been drilled, is imaged to be rooted in the plate. So-called rift-zones of the active volcano are not marked by velocity anomalies, hence do not appear to be magmatic. High resolution location of earthquakes, heterogeneity in Vp/Vs and magnitude-number evolution can be correlated for the preeruptive magma migration to the most recent eruption. Mt Etna is not in a simple geodynamic context typical for volcanism. Marine reflection seismics reveal extension of crustal scale, which has succeeded to the compression related to the subduction at the Calabro-Sicilian arc. It is interpreted as marking a change in slab coupling, with which the development of Etna appears coeval... (D'après résumé d'auteur)

En el Norte del Ecuador, el Complejo Volcanico Mojanda esta formado por dos centros eruptivos contemporaneos, el Mojanda sensu stricto y el Fuya Fuya. No obstante su cercania, estos centros mostraron una historia y estilo eruptivo diferentes. En el Mojanda, lavas andeciticas y daciticas componen la mayor parte del volcan de base (Moj I). Despue‚s de la formaco¢n de una caldera, se construyo un nuevo cono (Moj II), comprendido de lavas, de flujos de escoria y una serie de brechas en la cumbre cuyas composiciones son de andesitas basalticas. Este cono fue parcialmente destruido luego por la formacion de una pequena caldera. El Fuya Fuya se construyo sobre el flanco oeste del Moj I, y fue contemporaneo con el Mojanda II. Su actividad empezo con viscosas extrusiones y domos de quimica andesitica y dacitica (FF I), seguidos por una intensa actividad piroclastica (FF II) durante la cual fueron emitidas dos caidas plinianas de pomez riolitica (R1 y R2) de gran volumen. Despue‚s, la actividad se volio mass efusiva con la construcio¢n de un edificio andesitico intermediario, el cono San Bartolo (FF III). La historia del San Bartolo termino con el colapso de la parte superior y del flanco oeste de este cono, el cual incluyo tambie‚n una parte del Mojanda II. El colapso genero una avalancha (FF IV) que fue acompanada por voluminosos flujos piroclasticos y fue seguida por la construccion de un complejo de domos (FF V) en la caldera de avalancha. Las series magmaticas de los dos centros muestran tendencias adakiticas las cuales estan mas marcadas en el Fuya Fuya que en el Mojanda, lo que sugiere origenes distintos. Sin embargo, existen argumentos para concluir que los dos volcanes comparten relacion a veces en su desarrollo y evolucion magmatica. Por ejemplo, el deposito pliniano R1 del FF II contiene clastos juveniles andesiticos derivados del Mojanda, una caracteristica que se repite en los flujos piroclasticos emitidos despue‚s del evento de avalancha en el Fuya Fuya. (Résumé d'Auteur)

Ce travail amène de nouvelles données géologiques sur le volcan Acatenango: une stratigraphie synthétique, une carte géologique et 21 datations carbone 14. Ces données permettent de reconstituer son histoire éruptive et de proposer un modèle d'évolution générale du complexe volcanique Fuego-Acatenango. La pétrographie et la géochimie des roches de l'Acatenango ont également été étudiées de manière à définir les processus magmatiques intervenant dans la genèse et l'évolution de ses magmas. De plus, les différences géochimiques, constatées entre les produits de volcans ou de centres éruptifs distincts, ont été explorées avec une méthode statistique multivariée, l'analyse discriminante. L'ensemble des données géologiques permettent de définir 4 scénarios possibles en cas de future éruption, avec 7 types d'aléas associés. Une carte de zonation pour chacun de ces aléas est finalement proposée.

L'éruption plinienne (VEI 6) du petit centre volcanique du Huaynaputina, le 19 février 1600, a mis en place une retombée ponceuse > 8500 km2, des ignimbrites, des déferlantes et enfin des lahars. L'édifice pré-1600 a été détruit en grande partie, formant le cratère complexe, l'effondrement partiel de la paroi nord de la caldera d'avalanche pré-existante, et enfin trois cratères et tuf-cônes accolés. Deux processus de déclenchement sont suggérés par la petite quantité de magma basaltique dans la retombée et par plusieurs indices d'hydromagmatisme. (Résumé d'auteur)

According to a social definition, vulnerability is the more or less pronounced propensity to bear damage when a natural phenomenon strikes. Mitigation of natural hazards means the reduction of vulnerability of himself, of his property and of his economic activities. Firstly, it is necessary to identify the vulnerability factors, to measure their consequences and to locate the sectors posing the biggest problems. Mapping vulnerability and its factors is an indispensable step towards global risk cartography which is the goal of researchers and risk managers. Based on the case study of the Pichincha and Cotopaxi provinces which are at risk from the Cotopaxi volcano, this article gives methods for the cartography of peoples vulnerability. Spatial vulnerability typologies shown on a map are based on a multivariate analysis. The map integrating vulnerability factors allows a local diagnosis, whereas a third map gives advice for preparative measures. Lastly, the advantages and the limits of the use of such maps are discussed., Según una definición social, la vulnerabilidad es la propensión más o menos pronunciada a sufrir perjuicios cuando ocurre un fenómeno natural destructor. La mitigación de los riesgos naturales que enfrentan los hombres supone la reducción de la vulnerabilidad de éstos, de sus bienes y actividades económicas. Se trata previamente de identificar los factores de vulnerabilidad, medir sus consecuencias y localizar los sectores más sensibles. La cartografía de la vulnerabilidad y sus factores constituye una etapa indispensable para una cartografía global del riesgo, la cual buscan los científicos y los tomadores de decisiones. Basado sobre el ejemplo de los sectores amenazados por el volcán Cotopaxi en las provincias de Pichincha y Cotopaxi, el artículo presenta algunos métodos de cartografía de la vulnerabilidad poblacional. Apoyándose en un análisis factorial, los tipos espaciales de vulnerabilidad están representados en un primer mapa. El segundo, al integrar los factores de vulnerabilidad permite un diagnóstico sector por sector, mientras el tercer mapa propone algunas recomendaciones en cuanto a la preparación de la población. Se discute también el interés, los límites y el uso de estos mapas., Suivant une définition sociale, la vulnérabilité est la propension plus ou moins prononcée à subir des dommages. L’atténuation des risques naturels auxquels les hommes sont confrontés suppose la réduction de la vulnérabilité en matière de vies humaines, de biens et d’activités. Il s’agit au préalable d’identifier les facteurs de vulnérabilité, d’en mesurer la portée, et de localiser dans l’espace les secteurs les plus sensibles. La cartographie de la vulnérabilité et de ses facteurs est une étape indispensable vers une cartographie globale du risque à laquelle de nombreux chercheurs et décideurs aspirent. À partir de l’exemple des régions des provinces du Pichincha et du Cotopaxi exposées aux conséquences de l’activité du volcan Cotopaxi, l’article propose quelques jalons méthodologiques pour une cartographie de la vulnérabilité des populations menacées. Des typologies spatiales de vulnérabilité sont représentées à partir d’une analyse factorielle. La carte intégrée des facteurs de vulnérabilité permet la réalisation de diagnostics locaux, tandis qu’une troisième carte fournit des orientations pour des actions de préparation. Une réflexion est également menée sur l’intérêt et sur les limites d’utilisation de ces cartes.

Environ 900 000 personnes vivent dans le bassin urbanisé d'Arequipa à 17 km du cratère du strato-volcan El Misti, qui comprend 2 édifices : un strato-cône récent (70 km3) construit contre et sur un strato-volcan ancien, dont les avalanches de débris vers l'ouest et le sud attestent l'écroulement partiel. Depuis 40 000 ans B.P., des éruptions pliniennes dacitiques et rhyolitiques ont alterné avec des périodes de croissance et de destruction de dômes andésitiques. Les dépôts de l'ignimbrite de 1 900 ans B.P. sont observés dans le périmètre d'Arequipa. (Résumé d'auteur)

According to a social definition, vulnerability is the more or less pronounced propensity to bear damage when a natural phenomenon strikes. Mitigation of natural hazards means the reduction of vulnerability of himself, of his property and of his economic activities. Firstly, it is necessary to identify the vulnerability factors, to measure their consequences and to locate the sectors posing the biggest problems. Mapping vulnerability and its factors is an indispensable step towards global risk cartography which is the goal of researchers and risk managers. Based on the case study of the Pichincha and Cotopaxi provinces which are at risk from the Cotopaxi volcano, this article gives methods for the cartography of peoples vulnerability. Spatial vulnerability typologies shown on a map are based on a multivariate analysis. The map integrating vulnerability factors allows a local diagnosis, whereas a third map gives advice for preparative measures. Lastly, the advantages and the limits of the use of such maps are discussed., Según una definición social, la vulnerabilidad es la propensión más o menos pronunciada a sufrir perjuicios cuando ocurre un fenómeno natural destructor. La mitigación de los riesgos naturales que enfrentan los hombres supone la reducción de la vulnerabilidad de éstos, de sus bienes y actividades económicas. Se trata previamente de identificar los factores de vulnerabilidad, medir sus consecuencias y localizar los sectores más sensibles. La cartografía de la vulnerabilidad y sus factores constituye una etapa indispensable para una cartografía global del riesgo, la cual buscan los científicos y los tomadores de decisiones. Basado sobre el ejemplo de los sectores amenazados por el volcán Cotopaxi en las provincias de Pichincha y Cotopaxi, el artículo presenta algunos métodos de cartografía de la vulnerabilidad poblacional. Apoyándose en un análisis factorial, los tipos espaciales de vulnerabilidad están representados en un primer mapa. El segundo, al integrar los factores de vulnerabilidad permite un diagnóstico sector por sector, mientras el tercer mapa propone algunas recomendaciones en cuanto a la preparación de la población. Se discute también el interés, los límites y el uso de estos mapas., Suivant une définition sociale, la vulnérabilité est la propension plus ou moins prononcée à subir des dommages. L’atténuation des risques naturels auxquels les hommes sont confrontés suppose la réduction de la vulnérabilité en matière de vies humaines, de biens et d’activités. Il s’agit au préalable d’identifier les facteurs de vulnérabilité, d’en mesurer la portée, et de localiser dans l’espace les secteurs les plus sensibles. La cartographie de la vulnérabilité et de ses facteurs est une étape indispensable vers une cartographie globale du risque à laquelle de nombreux chercheurs et décideurs aspirent. À partir de l’exemple des régions des provinces du Pichincha et du Cotopaxi exposées aux conséquences de l’activité du volcan Cotopaxi, l’article propose quelques jalons méthodologiques pour une cartographie de la vulnérabilité des populations menacées. Des typologies spatiales de vulnérabilité sont représentées à partir d’une analyse factorielle. La carte intégrée des facteurs de vulnérabilité permet la réalisation de diagnostics locaux, tandis qu’une troisième carte fournit des orientations pour des actions de préparation. Une réflexion est également menée sur l’intérêt et sur les limites d’utilisation de ces cartes.

Situé dans un environnement montagneux à 2 800 mètres d'altitude, la ville de Quito (1 million d'habitants) vie sous la menace de risques naturels sérieux : coulées de boue, éruptions volcaniques, séismes, dont les deux premiers sont étudiés du point de vue de la gestion de l'environnement urbain. Les risques liés à la morphologie volcanique du site ont été décrits par dépouillement de la presse de 1900 à 1988; ils sont de gravité limitée, mais très fréquents, et peuvent être partiellement minimisés par des aménagements. Les lahars (flux de boue et de débris) que produiraient de nouvelles éruptions des deux volcans voisins seraient très dangereux, mais leur fréquence prévisible est rare; leur prévention relève de la prévision et de l'éducation des populations menacées. Dans les deux cas, ces risques sont dus à une croissance urbaine qui a méconnu les contraintes de l'environnement; les mesures de protection, aménagement ou évacuation préventive, sont d'une gestion délicate, et posent notamment des problèmes de perception du risque, de diffusion de l'information et d'éducation, dont l'incidence a été étudiée en détail dans les secteurs menacés par le Cotopaxi au moyen d'une enquête portant sur 2000 familles. (Résumé d'auteur)

Owing to their social position, their function, their knowledge or their personality, some persons habitually have a voluntary or involuntary influence on local collectivities, on the village, neighbourhood or firm scale. When a serious and unusual problem occurs, these persons (politicians, priests, teachers, doctors, etc.), that are called here "local influent people" by the authors, have a basic part to play towards the community which requires information about the happening and about what to do. That is in particular the case during the short space of time -days, and especially hours or minutes- preceding a foreseeable natural disaster. In this context and based on a survey conducted in 1989, the article deals with the local influential of Pichincha and Cotopaxi provinces (Ecuador), the most threatened by Cotopaxi volcano. In spite of regional and by category appreciable contrasts, only a few of them would be suitable to face an emergency. Still worse is their possible behaviour under such circumstances. Without a previous and specific preparation, the local influentials of Cotopaxi's region would be the source of errors and potential conflicts that could have serious consequences for the population in case of new activity of the volcano., Debido a su posición social, su función, su saber o su personalidad, ciertas personas ejercen habitualmente una influencia voluntaria o involuntaria sobre las colectividades locales, a nivel de los pueblos, de los barrios o de las empresas. Cuando ocurre un problema grave e inhabitual, estas personas, que los autores del artículo llaman "influyentes locales" (autoridades políticas, párrocos, profesores, médicos, etc.), tienen un papel fundamental ante la comunidad que necesita informaciones sobre lo que está pasando y consejos sobre lo que hay que hacer. Es el caso, en particular durante el breve lapso -días y sobre todo horas o minutos- que precede un desastre natural previsible. En este contexto y apoyándose en una encuesta realizada en el año 1989, el artículo considera el caso de los influyentes locales de las provincias del Pichincha y del Cotopaxi, las más amenazadas por el volcán Cotopaxi. A pesar de la existencia de importantes contrastes regionales o por categoría, son muy pocos los capacitados para enfrentar una emergencia. Aún más grave resulta la actitud que éstos podrían adoptar en semejante situación. Sin preparación previa y específica, los influyentes de la región del Cotopaxi serían a la vez fuentes de errores y de conflictos potenciales que podrían tener consecuencias serias para la población cuando se vuelva a manifestar el volcán., En raison de leur statut social, leur fonction, leur savoir ou leur personnalité, certains individus exercent, en temps normal, une influence volontaire ou involontaire sur les collectivités locales, à l'échelle du village, du quartier ou de l'entreprise. Lorsqu'un problème grave et inhabituel se présente, ces individus, que les auteurs nomment ici "influents locaux" (autorités politiques, prêtres, enseignants, médecins, etc.), ont un rôle fondamental à jouer vis-à-vis de leur communauté qui ne manque pas de les solliciter pour obtenir des informations sur ce qu'il se passe et sur ce qu'il convient de faire. C'est notamment le cas durant le court laps de temps - jours, et surtout heures, minutes - qui précède une catastrophe naturelle prévisible. Dans ce contexte et, s'appuyant sur une enquête réalisée en 1989, l'article considère le cas des influents locaux des provinces du Pichincha et du Cotopaxi (Equateur), les plus menacées par le volcan Cotopaxi. En dépit de contrastes régionaux et catégoriels notables, peu d'entre eux seraient aptes à affronter une situation d'urgence. Plus grave encore, est l'attitude que ceux-ci sont susceptibles d'adopter en pareille occasion. Sans une préparation préalable spécifique, les influents locaux de la région du Cotopaxi pourraient être à la fois sources d'erreurs et de conflits potentiels lourds de conséquences pour la population si le volcan se manifestait de nouveau.

International audience; El 13 de noviembre de 1985, el volcán colombiano, el Nevado deI Ruiz, erupcionó provocando la muerte de unas 25.000 personas. Esta es la mayor catástrofe causada por un volcán desde la que produjo 29.000 víctimas, en 1902 en la isla Martinica, luego de la erupción de la Montaña Pelée. La magnitud de las consecuencias y el hecho de que el Ruiz haya dado signos de reactivación mucho tiempo antes, plantean el problema deI fenómeno natural pero también de los factores humanos que originaron la tragedia.La catástrofe colombiana permite comprender mejor un fenómeno destructor, hasta entonces poco conocido por los no especialistas, los lahares. Esta tragedia proporciona enseñanzas a través de los eventos ocurridos y de los errores que se cometieron. Por lo tanto esta catástrofe constituye una referencia de primer orden para los países susceptibles de vivir, algún día, un drama de esta naturaleza.¿Se puede incluir al Ecuador, vecino de Colombia, entre estos países? Sabemos que, en el pasado, el Ecuador ha sido frecuentemente víctima de desastres naturales, siendo el último el sismo del 5 de marzo de 1987. Además, no faltan los volcanes activos. Entre ellos, el Cotopaxi ha conocido varias erupciones durante el periodo histórico. Actualmente está "durmiendo" (o en sub-actividad) y sólo se manifiesta por una leve actividad de sus fumarolas. Plantea, sin embargo, varias preguntas a las cuales este artículo pretende contestar. ¿Podría este volcán, en un futuro más o menos cercano, provocar una situación comparable a la deI Nevado deI Ruiz? Si se contesta afirmativamente: ¿Cuáles son los factores de riesgo, humanos, específicos de los territorios potencialmente amenazados? Por fin, ¿Son los habitantes de estas regiones tan vulnerables como lo fueron los deI Nevado deI Ruiz antes deI 13 de noviembre de 1985?

El 13 de noviembre de 1985, el volcán colombiano, el Nevado deI Ruiz, erupcionó provocando la muerte de unas 25.000 personas. Esta es la mayor catástrofe causada por un volcán desde la que produjo 29.000 víctimas, en 1902 en la isla Martinica, luego de la erupción de la Montaña Pelée. La magnitud de las consecuencias y el hecho de que el Ruiz haya dado signos de reactivación mucho tiempo antes, plantean el problema deI fenómeno natural pero también de los factores humanos que originaron la tragedia.La catástrofe colombiana permite comprender mejor un fenómeno destructor, hasta entonces poco conocido por los no especialistas, los lahares. Esta tragedia proporciona enseñanzas a través de los eventos ocurridos y de los errores que se cometieron. Por lo tanto esta catástrofe constituye una referencia de primer orden para los países susceptibles de vivir, algún día, un drama de esta naturaleza.¿Se puede incluir al Ecuador, vecino de Colombia, entre estos países? Sabemos que, en el pasado, el Ecuador ha sido frecuentemente víctima de desastres naturales, siendo el último el sismo del 5 de marzo de 1987. Además, no faltan los volcanes activos. Entre ellos, el Cotopaxi ha conocido varias erupciones durante el periodo histórico. Actualmente está "durmiendo" (o en sub-actividad) y sólo se manifiesta por una leve actividad de sus fumarolas. Plantea, sin embargo, varias preguntas a las cuales este artículo pretende contestar. ¿Podría este volcán, en un futuro más o menos cercano, provocar una situación comparable a la deI Nevado deI Ruiz? Si se contesta afirmativamente: ¿Cuáles son los factores de riesgo, humanos, específicos de los territorios potencialmente amenazados? Por fin, ¿Son los habitantes de estas regiones tan vulnerables como lo fueron los deI Nevado deI Ruiz antes deI 13 de noviembre de 1985?

Continuous monitoring of Cotopaxi volcano from January 1989 to September 1997 shows that it is subject to a steady shallow Long Period (LP) activity. LP events are concentrated in a column with a diameter of about 3 km and a height of about 12 km, between an elevation of 4 km and 8 km depth. They do not occur in swarms, nor have there been periods of complete calm. High frequency volcano-tectonic (VT) events are mostly located on the northeastern side of the LP column, with the maximum activity of both types of events coinciding in depth. LP activity cannot be related to unrest of the volcano. The most likely explanation for the continuous occurrence of LP events beneath Cotopaxi is that they are produced by the interaction of glacier thaw water and hot material at shallow depths. The relative spatial distribution of both type of events in two adjacent zones suggest that VT and LP activities are interconnected.