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Des études de cas menés selon les méthodes de l'anthropologie sociale peuvent permettre d'identifier certaines variables qu'une démarche épidémiologique reprendra à son compte. Une enquête sur la malnutrition réalisée à Brazzaville (Congo) a été l'occasion de mettre en pratique ce type de collaboration. Pour certaines situations de malnutrition, le choix de variables issues de l'approche anthropologique s'est révélé pertinent pour l'épidémiologiste. Néanmoins, on peut se demander dans quelle mesure l'idéologie du développement, qui sous-tend généralement le choix des facteurs de risque, ne conduit pas à limiter le possible apport de l'anthropologie sociale à la recherche plutôt qu'à l'utiliser pour la prise de décision. (Résumé d'auteur)

Une enquête, menée d'avril 1988 à novembre 1989 dans 4 provinces méridionales de la Thaïlande chez des petits planteurs pratiquant une saignée de l'hévéa jugée "trop" fréquente, bat en brêche certains préjugés. Sur le plan agronomique, mise en évidence : - du faible nombre annuel de saignées pour des fréquences qualifiées de quotidiennes, -d'une longueur d'encoche en tiers de spirale "spontanée", - d'une grande variabilité des rendements qui atteignent ou dépassent le niveau des meilleures plantations industrielles. De plus, par l'observation des conditions réelles de production l'enquête démontre que : - les systèmes de saignées sont contrebalancés par de nombreux arrêts, - la durée de vie économique des arbres dépassent souvent 17 ans, - la densité d'arbres dont l'écorce est totalement sèche est réduite et il n'y a pas de relation directe entre le sytème de saignée pratiquée et le nombre d'arbres secs, - une saignée tous les deux jours n'est pas localement incompatible, - il n'y a pas de relation directe entre la fréquence de saignée et les besoins quotidiens de trésorerie. Sur le plan anthropologique, l'analyse montre une situation complexe mêlant plusieurs sociétés d'origine ethnique différentes et possédant chacune des manières propres d'utiliser et de gérer leur production hévéicole

Ce document constitue le compte-rendu d'une des journées du colloque sur l'histoire et la préhistoire dans le bassin du lac Tchad concernant les relations hommes/femmes. Chacune des contributions présentées est mise en perspective dans une introduction qui situe les tendances actuelles de la recherche en anthropologie des sexes. Deux textes relèvent de la linguistique, deux autres de la littérature orale. Les autres études rendent compte de recherches anthropologiques, qui portent, pour la plupart, sur les différentes questions posées par le mariage, lieu social par excellence de la mise en forme des rapports entre les femmes et les hommes. L'ensemble des textes apporte des éléments d'information et de comparaison indispensables à la compréhension des rapports sociaux de sexe et contribue au développement autonome de ce champ d'étude. (D'après un résumé d'auteur)

Small-scale fishing is an activity of primary importance for a large number of population groups; in Mali, it provides sustenance to around 200 000 peoplein the Central Delta alone. However, until now, no appropriate methodology has been made available to study the complexity of small-scale fisheries. In the past, fishery management work has often found itself reduced to a mere management of stocks. The multidisciplinary approach adopted for the study of fisheries of the River Niger Central Delta tries to avoid mistakes made in the past by taking the complexity of the subject under study into consideration, as well as trying to identify the different component parts and their existing interactions. (Résumé d'auteur)

Cet exposé introductif à la journée consacrée aux relations hommes/femmes présente brièvement : 1- les critiques épistémologiques portées à l'anthropologie par les "Women's Studies"; 2- les oppositions de tendances dans la recherche; 3- les aspects symboliques et rituels de la hiérarchisation des sexes/genres; 4- les mécanismes matériels de la construction sociale de la différence des sexes, dans l'organisation de la production et de la reproduction. (Résumé d'auteur)

Organisé à l'intention du couple à son premier mariage, le soro des Foulbé du Diamaré est un rituel d'initiation qui se déroule de nuit, hors du village, selon un ordre précis : danse des soroobe, passage sous le pagne, conseils, autant d'épreuves physiques et morales. Qu'il soit une juxtaposition d'anciens rites païens ou un simple rite de passage au cours du quel la société cherche à mouler le couple à ses normes, le soro ne manque pas d'originalité. (Résumé d'auteur)

Chez les montagnards mofu-Diamaré du Cameroun, tout prince doit être le plus grand polygame de sa chefferie et engendrer de nombreux enfants, jusqu'à quelques centaines. La fécondité individuelle de ses dizaines d'épouses princières n'est pourtant qu'à peine inférieure à la moyenne, car elles seules ont droit à un raccourcissement de la période d'arrêt des relations sexuelles après un accouchement. Parmi ces femmes la belle "épouse de pouvoir", épousée au moment précis où le nouveau prince succède à son père, sera considérée, sa vie durant, comme la "grande femme" : elle apparaît en effet comme le symbole de la chefferie. (Résumé d'auteur)

Pour déterminer la façon dont s'élabore et se transmet le savoir de la médecine traditionnelle, les relations avec les autres savoirs en pays Apma, au centre de l'île de Pentecôte dans l'archipel de Vanuatu, il apparaissait difficile de ne pas faire une étude ethnologique préalable afin de replacer la maladie dans son cadre sociologique. Cette étude a permis, en particulier, de mettre en lumière le rôle important des femmes dans les stratégies individuelles vers le pouvoir et la formation des groupes locaux, comme dans la reproduction sociale. L'auteur peut alors dégager les principes de la stratification sociale, comprendre le système symbolique et l'élaboration des savoirs, leur mode de transmission et celui de l'ordre hiérarchique, pour à la fin préciser les modes de représentation et d'interprétation de la maladie, la nature et la gestion des connaissances ayant trait à cette maladie

Les agronomes ont fait appel à deux ethnologues pour effectuer une enquête sur les plantations paysannes de caoutchouc du Sud de la Thaïlande en préliminaire à un projet d'amélioration des systèmes de saignée de l'hévéa. Par des d'exemples concrets, l'auteur montre l'intérêt d'appliquer au développement les concepts et les outils de l'ethnologie en plus de ceux de l'agronomie. Dans un second temps, il s'interroge sur le caractère complémentaire de ces approches, l'une privilégiant l'aspect culturel, l'autre l'aspect cultural. Il est conclu que, moyennant une bonne définition des devoirs de chacun, la participation de l'ethnologie ou plus généralement des sciences sociales, est susceptible de combler de nombreuses lacunes dans les programmes de développement

L'urbanisation en Afrique a pris une ampleur considérable qui modifie tous les rapports sociaux. Pour analyser ce phénomène l'auteur de cette thèse a choisi d'étudier une pratique marginale, l'usage des stupéfiants à Dakar et dans sa banlieue. Les déterminants socioéconomiques de la déviance sont en effet au coeur d'une société confrontée à la crise économique qui frappe sans pitié les plus vulnérables (jeunes, pauvres, femmes) et affaiblit les solidarités lignagères. Le récit de vie d'une jeune femme droguée permet de mettre en relation les aspects biologiques et psychologiques avec les facteurs sociaux et culturels qui les modèlent. L'usage des stupéfiants est alors considéré comme le produit des interactions entre la marginalité économique et le refus de certaines valeurs de la société

The secret gardens in factory : Peasants and worker's logic in the management of industrial labour in Brazil. This translation outlines the study by two Brazilian anthropologists made in the North-East of how a large textile factory built up its labour force. It shows how workers were tafeen çrom fammes from the surrounding countryside and were settled down within the factory by a whole system of attribution of houses and plots of ground in a large housing estate. In the post-war period, this farming economy of industrial workers was mined by the extension of labour laws as well as by the intensification of the struggle for local power., Cette traduction offre un aperçu des travaux que deux anthropologues brésiliens ont menés sur la constitution de la main-d'œuvre d'une grande usine textile du Nordeste. On y découvre que cette population ouvrière a été extraite de la paysannerie environnante, puis fixée dans les limites de l'usine grâce à un système d'attribution de logements et de lopins de terre au sein d'une vaste cité ouvrière. Cette économie agricole du travail ouvrier n'a pas survécu, après guerre, à l'extension du droit du travail, ni à l'intensification des luttes pour le contrôle du pouvoir local., Alvim Maria Rosilene Barbosa, Leite Lopes José Sergio, Maresca Sylvain. Les jardins secrets de l'usine. Logiques paysanne et ouvrière dans la gestion de la main-d'œuvre industrielle au Brésil. In: Cahiers d'Economie et sociologie rurales, N°21, 4e trimestre 1991. pp. 71-98.

Cet article expose comment, chez les Masa,les rapports entre les sexes sont médiatisés par les bovins. Propriété exclusive des hommes, le bétail sert à définir la masculinité, non seulement parcequ'il permet l'acquisition d'épouses, mais parcequ'il contribue à faire du Masa un lutteur. A cette image de l'homme éleveur et lutteur émérite, correspond une image de femme qui, elle aussi, prend forme dans la réalisation d'une prouesse physique : des "roulades" qui font référence à son pouvoir de procréation. L'auteur cherche à voir comment cette représentation des sexes opère dans les tractations matrimoniales et dans la réalisation du couple. Il constate que les rites de mariage - soutenus par un système matrimonial rigide - cantonnent l'épouse dans une alliance unique. (Résumé d'auteur)

La mise en relation entre nuptialité et système matrimonial chez les Moba-Gurma permet de montrer tout l'intérêt d'une analyse de la nuptialité et de son évolution, comme d'une prise en compte effective de certaines caractéristiques du système matrimonial. Deux aspects sont pris ici en considération : le type de mariage et le "statut de première épouse" dans les foyers polygames, il s'agit de voir dans quelle mesure le type de mariage influe sur l'âge (moyen) du premier mariage, sur la stabilité des unions et de voir si le fait d'être ou non une première épouse conditionne chez les femmes la propension à rompre cette union. (D'après résumé de l'auteur)

International audience; L'année 1975 avait inauguré la décennie des Nations uniespour la femme. « L'intégration des femmes au développementéconomique », le nouveau leitmotiv, a alors alimenté conférences, séminaires et études. En 1985, la Conférence de Nairobi a clos ces dix années par des débats houleux, le bruit des querelles masquant un maigre bilan. Les femmes rurales d'Afrique et d'ailleurs ont-elles perçu depuis lors un changement réel de leurs conditions de vie ? L'« oubli » des femmes est sans doute l'une des raisons de la faillite de certains programmes de développement. C'est en tout cas la question posée à travers l'étude de « projets » quiconstituent la forme privilégiée de l'aide au développement rural. Dans cet ouvrage, Isabelle Droy rappelle combien sont pourtant diversifiées les activités productives des femmes : cultures céréalières et vivrières, travaux sur les champs decoton et d'arachide, artisanat, petit commerce, travaux domestiques.En apportant un soutien aux femmes et à leurs organisations, les opérateurs du développement participeront plussûrement à la restauration des paysanneries.

En partant du terme « transetatique », cet article interroge la possibilite d’un lien social « transversal » pour les populations noires descendantes des esclaves aux Ameriques. La matrice d’identification de ce lien n’est pas a situer dans un etat fondateur ou un territoire originel comme pourrait le laisser supposer le recours a une notion voisine, celle de « diaspora », mais dans l’imposition continue de la categorie raciale. La force de cette categorie, sa reappropriation par les courants nationalistes noirs et panafricains sont tour a tour envisagees, de meme que la diversite des construits sociaux qu’elle fait naitre et qui pourrait correspondre a la transversalite recherchee.

J.-P. Chauveau—Precolonial Baule Society and the Seg-mentary Model. Most authors have described Baule social structure as segmentary and hardly hierarchized. This interpretation leads to the inclusion as primary data of facts which are rather a logical consequence of the model itself. An analysis of the actual working of the kinship system and of social unequality reveals phenomena at a deviance from the segmentary model, such as status groups and protoclasses, reproducing themselves according to a statistical pattern characteristic of complex, unequalitarian societies. Hence a new interpretation of Baule social structure starting from a well defined historical and economic context rather than from an attempt to explain the deviance of sortie segmentary ideology from the actual precolonial socio-economic situation. This may well lead to question the heuristic validity of the segmentary model, or of some of its implications., Chauveau Jean-Pierre. Société baule précoloniale et modèle segmentaire. Le cas de la région de Kokumbo. In: Cahiers d'études africaines, vol. 17, n°68, 1977. pp. 415-434.

M. Dupire, A. Lericollais, B. Delpech et J.-M. Gastellu — Residence, Land Tenure and Marriage in a Double-Descent Society: The Serer from the Sine and Baol Regions of Senegal. This society is characterized by virilocal residence, double-descent, and matrilineal inheritance of non-consumable goods. Residential compounds are inherited in both the agnatic and the uterine lines, the relative proportion of each type of succession varying in the four villages under study. A compound may be divided into 'wards', 'kitchens', and, further down, 'uterine huts', each of these units corresponding to a specifie economic function. Starting from K. Gough's five types of residential categories, we define seven different patterns, the form most frequently found being the patrilocal extended family, the elementary family and a composite type of avuncular family, in that order. There is a significant correlation between residence patterns and inheritance of traditional offices. 'Kitchens' differ from compounds insofar as they can be matrilocal and chiefly consist of elementary families. While married sons often live in the same 'kitchen' with their fathers, nephews seldom cohabit with their MB. The 'uterine hut' is the primary unit of economic accumulation. The bilineal pattern of inheritance is also found in the four-level System of land-rights, with a correlation between land-rights and residence. Residential patterns and pre-ferential marriages tend to counterbalance the dispersal of a matrilineage's women resulting from virilocality., Dupire Marguerite, Lericollais André, Delpech Bernard, Gastellu Jean-Marc. Résidence, tenure foncière, alliance dans une société bilinéaire (Serer du Sine et du Baol, Sénégal).. In: Cahiers d'études africaines, vol. 14, n°55, 1974. pp. 417-452.

J.-P. Dozon—Market Economy and Social Structures: the Bete of Ivory Coast. Economic change under the colonial rule has modified the rules of labour division among the Bete. Formerly agriculture was the province of women, the men confining themselves to the prestige activities of fighting and hunting. Nowadays both men and women take part in the plantation economy, male power being made manifest by the monopoly of sale. This may affect kinship and marriage relationships which, in some cases, are subordinated to the employer/employee relation. Male dominance is simultaneously perpetuated by the control of trade-crops and threatened by the disruption of lineage solidarity and the precariousness of marriage links., Dozon Jean-Pierre. Économie marchande et structures sociales : le cas des Bete de Côte d'Ivoire.. In: Cahiers d'études africaines, vol. 17, n°68, 1977. pp. 463-483.

The study of Tuareg society has nearly always been focused on the warrior aristocracy. The dependents —free men, neither overlords nor captives — who constitute the majority of society among the Iullemeden Kel Dinnik, are studied in this article. The nature of dependency relationships are also examined. The intrusion of colonialism and the subsequent struggle against it were followed by a general social restructuring : suppression of the ettebel or general chieftaincy, break-down into autonomous "groups", creation of new chieftaincies, arbitrary redistribution of dependents. Thus, past relationships of dependency disappear, insofar as the protection guaranteed by the overlord is replaced by that of the administrative authorities., La société touarègue a presque toujours été étudiée à travers l'aristocratie guerrière. Les dépendants — hommes libres, ni suzerains, ni captifs — qui constituent la part majoritaire de la société chez les Iullemmeden Kel Dinnik, sont ici passés en revue. La nature des liens de dépendance est analysée. L'arrivée du colonisateur, l'affrontement, furent suivie d'une "remise en ordre" : suppression de Yettfbtl ou chefferie générale, morcellement en "groupes" autonomes, création de nouvelles chefferies redistribution arbitraire de dépendants. Dès lors, les liens de dépendance passés s'estompent dans la mesure où la protection assurée par le suzerain est remplacée par celle de l'autorité administrative., Bernus Edmond. L'évolution des relations de dépendance depuis la période pré-coloniale jusqu'à nos jours chez les Iullemmeden Kel Dinnik. In: Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, n°21, 1976. pp. 85-99.

RésuméLes sourds locuteurs de langues gestuelles ont développé des représentations particulières de la surdité, où être sourd et être entendant constituent deux normes langagières distinctes. La diffusion de ces représentations auprès des entendants, leur objectivation par un nombre croissant de chercheurs ont permis l’émergence d’un paradigme de la différence culturelle et linguistique dans l’analyse de la surdité par les sciences sociales. Ce dernier s’oppose au paradigme de la déficience concevant la surdité comme une maladie à guérir et qui l’interprète comme un malheur individuel. À travers une analyse en termes de représentations « emic » et « etic », cet article invite à la culturalisation de chacun de ces paradigmes, afin d’apporter une meilleure compréhension de leur construction et de leur diffusion. Je conclurai en explorant les ouvertures qu’offre le postulat d’égalité entre les langues et les locuteurs en permettant aux relations entre sourds et entendants de dépasser le terrain de l’altérité pour rejoindre celui de l’identité.AbstractDeaf users of sign languages have developed particular representations of deafness, where deaf and hearing are two distinct language standards. The spread of these representations among the hearings and its objectification by a growing number of researchers have contributed to the emergence of a “cultural and linguistic difference” paradigm for the analysis of deafness by the social sciences. This contrasts with the “impairment” paradigm that interprets deafness as an individual misfortune, as an illness to be healed. Through an analysis in terms of emic and etic representations, this article invites to the culturalization of each of these paradigms in order to provide a better understanding of their construction and transmission. I will conclude by exploring the gates made possible when the equality among languages and “speakers” is considered, allowing relationships between deaf and hearing people to go beyond the field of otherness to gain identity.

Cliché pris par Isabelle Leblic au cours d’enquêtes anthropologiques en Océanie, Nouvelle-Calédonie, Îles des Pins, Gadji.Sur une plage du nord de l'Île des Pins, sous un abri sommaire à l'ombre de feuilles de cocotier, un pêcheur du lieu taille l'avant d'une coque de pirogue à l'herminette. À côté des pirogues vëkêkaré ou pirogue double – également nommée dè-nye ou « vrai pirogue » – et béérëwè, la grande pirogue pontée à balancier, il existe cette petite pirogue non pontée à balancier, nyeyùre. C'était la seule pirogue que n'importe qui, pêcheur ou non, pouvait posséder et construire. Elle sert toujours pour pêcher à la ligne et se rendre dans les îlots où certains ont encore des champs. Sa fabrication comme sa possession sont souvent individuelles alors que la fabrication des grandes pirogues nécessite une coopération familiale élargie.

A. Schwartz—Kru Woman-Images as Evidenced in a Funeral Ceremony (Ivory Coast). Funerals provide Kru women with an opportunity for challenging the prevailing social order, that is a maie order that allows women, in spite of their contribution to its reproduction, little control on their own destiny. An analysis of four dirges reveals that this challenge is ambiguous, insofar as by letting women vent out their wrath and frustration, it acts as a safety valve rather than as anoutrightrejection of institutions, and especially of marriage. [pp. 323-327], Schwartz Alfred. Images de la femme kru à travers une cérémonie de funérailles (Côte d'Ivoire).. In: Cahiers d'études africaines, vol. 19, n°73-76, 1979. Gens et paroles d'Afrique. Écrits pour Denise Paulme. pp. 323-327.

Cliché pris par Isabelle Leblic au cours d’enquêtes anthropologiques en Océanie, Nouvelle-Calédonie, Îles des Pins.Parmi les trois types de pirogues en usage à l'île des Pins, celle-ci est la seule qui n'était pas réservée exclusivement aux membres de clans pêcheurs et qui pouvait être construite par n'importe qui et utilisée indifféremment par les hommes, les femmes ou les enfants. Elle servait essentiellement pour les déplacements et les transports de marchandises d'un bout à l'autre de l'île et est toujours utilisée pour se rendre dans les îlots où quelques-uns cultivent encore des champs.

A study of evolution of domestic group in rural Yougoslavy., L'auteur étudie les évolutions du groupe domestique dans la Yougoslavie rurale.

L'auteur étudie les populations makhuwa du nord du Mozambique (matrilinéaires et uxorilocales) à l'aube de la colonisation. Il observe que certaines fonctions d'autorité fondamentales ont un contenu matériel déterminé : contrôle de la redistribution du produit du travail, de l'accès à la terre et au marché. Les autorités lignagères ont pu atténuer les effets sociaux des transformations de ce "contenu matériel", consécutives à l'intégration de leurs populations à l'économie coloniale, jusqu'en 1956 (culture obligatoire du coton, substitution du manioc au sorgho). (Résumé d'auteur)