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Background: The heterogeneity of metastatic breast cancer (MBC) necessitates novel biomarkers allowing stratification of patients for treatment selection and drug development. We propose to use the prognostic utility of circulating tumor cells (CTCs) for stratification of patients with stage IV disease. Methods: In a retrospective, pooled analysis of individual patient data from 18 cohorts, including 2436 MBC patients, a CTC threshold of 5 cells per 7.5 ml was used for stratification based on molecular subtypes, disease location, and prior treatments. Patients with >= 5 CTCs were classified as Stage IVaggresive, those with < 5 CTCs as Stage IVindolent. Survival was analyzed using Kaplan-Meier curves and the log rank test. Results: For all patients, Stage IVindolent patients had longer median overall survival than those with Stage IVaggresive (36.3 months vs. 16.0 months, P < 0.0001) and similarly for de novo MBC patients (41.4 months Stage IVindolent vs. 18.7 months Stage IVaggresive p < 0.0001). Moreover, patients with Stage IVindolent disease had significantly longer overall survival across all disease subtypes compared to the aggressive cohort: hormone receptor-positive (44 months vs. 17.3 months, P < 0.0001), HER2-positive (36.7 months vs. 20.4 months, P < 0.0001), and triple negative (23.8 months vs. 9.0 months, P < 0.0001). Similar results were obtained regardless of prior treatment or disease location. Conclusions: We confirm the identification of two subgroups of MBC, Stage IVindolent and Stage IVaggresive, independent of clinical and molecular variables. Thus, CTC count should be considered an important tool for staging of advanced disease and for disease stratification in prospective clinical trials.

Tuberculosis is an ancient infectious disease caused by the bacillus Mycobacterium tuberculosis that is still nowadays afflicting humans all over the world. It causes ill-health for 10 million people each year. Tuberculosis (TB) has been the leading cause of death from a single infectious agent, ranking above HIV/AIDS. In recent years, infection with HIV represents a major risk factor predisposing for infection and TB is the most common cause of AIDS-related death. Despite the treatment of HIV-associated TB has essentially retraced that recommended in HIV-negative cases, it has disclosed some additional challenges over the years. The association of delayed and missed diagnoses, logistic accidents and some well-known complications of HIV and TB treatment co-administration has contributed to 300,000 people living with HIV died from a preventable and curable disease like TB in 2017. The evaluation of new diagnostic and therapeutic approaches with the struggle to erase stigma are essential to successfully manage HIV-TB coinfection.

This paper aims to define the dietary profile of the population of early medieval Rome (fifth–eleventh centuries CE) by carbon and nitrogen stable isotope analysis. This period was characterized by deep changes in the city’s economic, demographic, and social patterns, probably affecting its inhabitants’ nutritional habits. Carbon and nitrogen stable isotope analysis of bone collagen was used to detect the nutritional profile of 110 humans from six communities inhabiting the city center of Rome and one from the ancient city of Gabii. Thirteen faunal remains were also analyzed to define the ecological baseline of the medieval communities. The isotopic results are consistent with a diet mainly based on the exploitation of C3 plant resources and terrestrial fauna, while the consumption of aquatic resources was detected only among the San Pancrazio population. Animal protein intake proved to be similar both among and within the communities, supporting a qualitatively homogenous dietary landscape in medieval Rome. The comparison with isotopic data from the Imperial Age allowed us to detect a diachronic nutritional transition in ancient Rome, in which the collapse of the Empire, and in particular the crisis of economic power and the trade system, represented a tipping point for its population’s nutritional habits.

I – Un barreau traditionnel de province (1826-1920) L’ordre des avocats, rétabli par décret du 14 décembre 1810. s’organise très lentement. Les avoués, comme on vient de le lire, continuent à plaider et se réservent l’essentiel des affaires civiles. De ce premier personnel, nous savons peu de choses. Quelques noms d’avocats résidant à Tarbes, Lourdes ou Bagnères ont été conservés sans autre précision. Seuls les registres de délibération du conseil de discipline à partir de 1826 permettent de ...

Les titres qui assurent à Portalis la célébrité, sinon la gloire, tiennent essentiellement à la part qu’il a prise à l’élaboration du Concordat et à la préparation du code civil. Tout le reste paraît secondaire. Si l’on note toujours qu’il fut avocat, c’est moins pour lui-même, que pour faire honneur à la profession toute entière qui peut s’enorgueillir de le compter parmi les siens. La plupart de ses biographes passent très vite sur sa longue expérience à la barre. "Quel qu’éminent que soit ...

Le 28 avril 1711, le Parlement de Toulouse rend un arrêt en matière de filiation. Il déboute un certain Jean Combetes de son action en recherche de paternité qu’il entendait prouver uniquement par témoins. Cette décision conforme, nous dit Vedel, à la loi romaine et au droit reçu en France ne mériterait pas d’être signalée si nous n’avions l’heureuse fortune de posséder la plaidoirie intégrale de l’avocat qui a défendu le "malheureux bâtard". L’intérêt de cette affaire banale est alors tout a...

Il y a une vingtaine d’années, la Conférence des bâtonniers de France s’inquiétait de la piètre image que l’on avait de la profession d’avocat. Une étude fort sérieuse, établie à sa demande, notait parmi les raisons avancées d’un tel discrédit : les lenteurs de la justice et le coût élevé des procès dont les avocats étaient rendus responsables, la facilité avec laquelle la plupart d’entre eux étaient capables de plaider toutes les causes et cette irritante question, toujours posée, comment pe...

À l’heure où les avocats se trouvent, pour la deuxième fois en vingt ans, face à une nouvelle orientation professionnelle, le recours à l’histoire ne manque pas d’intérêt. L’histoire en effet permet de mesurer le chemin parcouru, de rappeler les expériences passées, de raviver les souvenirs, mais aussi de retrouver les traditions qui font la grandeur de toute la profession. Le barreau de Toulouse peut, à cet égard, s’enorgueillir d’un riche passé. Sans doute en est-il de plus célèbres. Ainsi,...

Dans la préface aux Observations sur les arrêts de Catellan, Gabriel de Vedel reconnaît que "la science des arrêts est épineuse et fautive". Épineuse parce qu’il faut se méfier du "préjugé ; […] les espèces se rencontrant difficilement les mêmes" ; il vaut mieux pour le juriste bien connaître les lois. Fautive parce qu’on s’en tient trop souvent à des commentaires d’auteurs qui "ont été les copistes les uns des autres […] et c’est ce qui a donné lieu de plusieurs erreurs de se perpétuer". Tou...

Toulouse à la Belle Époque se présente à nous aujourd’hui, comme un album de photographies jaunies faisant revivre un passé révolu. Cependant, par-delà la vision quelque peu nostalgique, apparaît une réalité : au tournant du siècle, Toulouse est une ville moyenne, au centre d’un pays essentiellement agricole qui conserve, par bien des aspects, des allures rurales. C’est un grand village. Le recensement de 1891 lui attribue un peu moins de 150 000 habitants et il n’y en aura guère plus de 160 ...

On a dit et répété qu’ "au XVIe siècle, les jurisconsultes ont représenté l’élite culturelle de la France". La première génération des grands professeurs ouvre la voie à l’humanisme juridique ; ils sont bientôt relayés par les praticiens, avocats et magistrats qui participent au même mouvement. L’enseignement d’Alciat, de Baudouin et plus encore de Cujas leur a appris plus que le droit romain, une méthode. Formés par les facultés de droit qui retrouvent alors un nouvel éclat, ils apprennent é...

Justice et politique ressemblent parfois à un couple mal assorti sous le signe de l’arbitraire du tyran du xive siècle, ou sous le regard ironique de La Fontaine… La politique nous ferait-elle désespérer de la justice, au bruit des fusillades de Ney ou des Poilus de 1914 ? Peut-on se consoler avec l’image du procès en musique ou en littérature ? Peut-on excuser le passé en regardant les efforts de ces républicains de 1852 ou de ceux du Garde des sceaux Jean Cruppi ?