This article will begin with a survey of the relatively small number of studies of the figure of the Native in the literature of Quebec and will then continue by considering critical studies of the Native in other former settler colonies such as Canada, Australia and New Zealand. Criticism from both Quebec and other former settler colonies links the representation of the Native to the need for the white settler to identify with his or her new territory, to criticize white society and to distinguish this society from its European ancestor. Next, by using the postcolonial theory of Homi Bhahba, this article relates the ambivalent nature of the Québécois writer's representation of the Native to a lack present in the colonizer's psyche that leads to a partial identification with, yet at the same time fear of, the colonized other. This theoretical perspective leads to a different interpretation of the function of the Native in Quebec literature than in previous studies, which underlined the settler colony status of Quebec. By using Bhahba's theory, the representation of the Native can be more closely compared with paradigms of representation used in non-settler colonial contexts. The article concludes by noting that in spite of its contribution to our understanding of ambivalence in the representation of the Native, Bhabha's theory does not account for the metaphorical function played by the Native in Quebec literature of the Quiet Revolution. Dans cet article on passera en revue les études existantes (peu nombreuses) sur la figure de l'Autochtone dans le roman québécois. Ces études insistent sur le besoin du sujet québécois de s'enraciner dans le territoire américain en s'identifiant à l'Autochtone, tout en remarquant que l'écrivain blanc du Nouveau monde se sert de l'Autochtone d'une part pour critiquer sa propre société, et d'autre part pour se distinguer des sociétés européennes. Par la suite, la théorie postcoloniale de Homi Bhabha est invoquée pour interroger la nature ambivalente de la représentation de l'Autochtone dans la littérature québécoise. Malgré ses origines dans un autre contexte colonial, cette théorie est pertinente en ce qu'elle relie l'ambivalence évidente dans la représentation de l'Autochtone à un manque présent dans la psyché de tout colonisateur, un manque qui l'amène à s'identifier partiellement à la figure du colonisé, tout en reconnaissant la menace à son identité que cet Autre représente. Bien qu'il soit utile pour l'étude de l'ambivalence, la théorie de Bhabha n'explique cependant pas la fonction métaphorique que l'on constate chez le personnage autochtone dans la littérature québécoise de la Révolution tranquille. [ABSTRACT FROM AUTHOR]