Mammalian reoviruses exhibit a large host range and infected cells are generally killed; however, most studies examined only a few cell types and host species, and are probably not representative of all possible interactions between virus and host cell. Many questions thus remain concerning the nature of cellular factors that affect viral replication and cell death. In the present work, it was observed that replication of the classical mammalian reovirus serotype 3 Dearing in a bat epithelial cell line, Tb1.Lu, does not result in cell lysis and is rapidly reduced to very low levels. Prior uncoating of virions by chymotrypsin treatment, to generate infectious subviral particles, increased the initial level of infection but without any significant effect on further viral replication or cell survival. Infected cells remain resistant to virus reinfection and secrete an antiviral factor, most likely interferon, that is protective against the unrelated encephalomyocarditis virus. Although, the transformed status of a cell is believed to promote reovirus replication and viral “oncolysis”, resistant Tb1.Lu cells exhibit a classical phenotype of transformed cells by forming colonies in semisolid soft agar medium. Further transduction of Tb.Lu cells with a constitutively-active Ras oncogene does not seem cell growth or reovirus effect on these cells. Infected Tb1.Lu cells can produce low-level of infectious virus for a long time without any apparent effect, although these cells are resistant to reinfection. The results suggest that Tb1.Lu cells can mount an unusual antiviral response. Specific properties of bat cells may thus be in part responsible for the ability of the animals to act as reservoirs for viruses in general and for novel reoviruses in particular. Their peculiar resistance to cell lysis also makes Tb1.Lu cells an attractive model to study the cellular and viral factors that determine the ability of reovirus to replicate and destroy infected cells., Les réovirus de mammifères possèdent un large spectre d'hôtes et les cellules infectées sont généralement tuées par l'infection ; cependant, la plupart des études utilisent seulement certains types de cellules provenant de quelques espèces animales. Ceci n'est sans doute pas représentatif de toutes les interactions possibles entre virus et cellule hôte. Plusieurs questions demeurent concernant la nature des facteurs cellulaires qui affectent la réplication virale et la mort cellulaire. Dans la présente étude, il a été observé que la réplication du classique réovirus de mammifères (sérotype 3 Dearing) dans une lignée de cellules épithéliales de chauve-souris, Tb1.Lu, n'entraîne pas la lyse cellulaire et est rapidement réduite à un très faible niveau. La décapsidation des virions par traitement à la chymotrypsine, afin de générer des particules dites « sous-virales infectieuses », augmente le niveau initial d'infection sans effet significatif sur la réplication virale ou la survie cellulaire. Les cellules infectées demeurent résistantes à la réinfection et sécrètent un facteur antiviral, probablement de l'interféron, qui peut protéger contre l'infection par le virus de l'encéphalomyocardite. Malgré le fait que le statut de transformation cellulaire est considéré comme pouvant promouvoir la réplication de réovirus et l'oncolyse virale, les cellules Tb1.Lu résistantes démontrent un phénotype classique de cellules transformées et forment des colonies en milieu semi-solide contenant de l'agar. La transduction de cellules Tb1.Lu avec un oncogène Ras constitutivement actif ne semble pas affecter la croissance cellulaire ni la réplication virale. Les cellules Tb1.Lu infectées peuvent produire une faible quantité de virus infectieux pour une longue période sans effet apparent, malgré le fait que ces cellules soient résistantes à la réinfection. Ces résultats suggèrent que les cellules Tb1.Lu peuvent développer une réponse antivirale inhabituelle. Les propriétés spécifiques des cellules de chauve-souris pourraient donc être en partie responsables de la capacité de ces animaux à agir comme réservoirs de virus en général et de nouveaux réovirus en particulier. Leur résistance particulière à la lyse cellulaire fait aussi de ces cellules un modèle attrayant pour étudier les facteurs cellulaires et viraux qui déterminent la capacité de réovirus à se répliquer et à détruire les cellules infectées.