28 results on '"Isabelle Etting"'
Search Results
2. Étude de cas : interprétation des concentrations de CBD-COOH et de THC-COOH dans l’urine et des concentrations capillaires de CBD et de THC après la consommation de produits à base de CBD
- Author
-
Islam Amine Larabi, Emuri Abe, Yann Barguil, Isabelle Etting, Véronique Le Bihan, Ingrid Fuss-Ohlen, and Jean-Claude Alvarez
- Subjects
Health, Toxicology and Mutagenesis ,Toxicology - Published
- 2023
- Full Text
- View/download PDF
3. Identification and quantitation of kratom in the hair of a regular user of substances purchased on the darkweb
- Author
-
Angéline Kernalléguen, Nicolas Fabresse, Isabelle Etting, Islam Amine Larabi, Jean-Claude Alvarez, and Anne-Laure Pélissier-Alicot
- Subjects
Health, Toxicology and Mutagenesis ,Toxicology - Published
- 2022
- Full Text
- View/download PDF
4. Targeted and untargeted screening of new psychoactive substances (NPS) and classical drugs of abuse in Paris using hair testing: A 10-years study (2012–2021)
- Author
-
Pamela Dugues, Marie Martin, Emuri Abe, Isabelle Etting, Yves Edel, Jean Claude Alvarez, and Amine Larabi
- Subjects
Health, Toxicology and Mutagenesis ,Toxicology - Published
- 2022
- Full Text
- View/download PDF
5. Identification de dérivés de la kétamine (2-fluorodeschlorokétamine, deschloro-N-ethyl-kétamine, deschlorokétamine et éphénidine), de benzodiazépines de synthèse (clonazolam et étizolam) et d’autres NPS dans des échantillons de poudres et de cheveux d’un expérimentateur régulier
- Author
-
Emuri Abe, Grégory Pfau, Islam Amine Larabi, An hung Nguyen, Isabelle Etting, Jean-Claude Alvarez, Yves Edel, and Pamela Dugues
- Subjects
Health, Toxicology and Mutagenesis ,Toxicology - Abstract
Objectifs Apporter des donnees sur la nature et la purete de produits contenant principalement des derives de la ketamine et des benzodiazepines ayant circules en France en 2020, et decrire les concentrations capillaires observees lors d’un usage regulier. Methode Un homme de 24 ans est suivi depuis plusieurs annees pour pharmacodependance liee principalement a l’usage de NPS. Neuf produits achetes en 2020 sous forme de poudres (n = 7) ou de timbres (n = 2), ainsi qu’un echantillon de cheveux châtain fonces du patient nous ont ete adresses pour analyse toxicologique par LC-MS/MS et LC-HRMS decrites precedemment [1] , [2] . Les poudres ont ete mises en solution dans le methanol a une concentration de 1 g/L, les timbres (9 mm2) ont ete maceres dans 2 mL de methanol. Dix microlitres des solutions diluees (1/100 et 1/1000) dans la phase mobile sont injectes dans le chromatographe. Les cheveux sont laves par un bain de dichloromethane, segmentes (A 0–3 cm, B 3–6 cm, C 6–9 cm) puis extraits par un melange de solvants. L’analyse par LC-MS/MS a ete realise en mode MRM sur un TSQ Endura (triple quadripole) et par LC-HRMS en mode data-dependent (ddms2) sur un Q-Exactive (Orbitrap) (Thermo Fisher Scientific®). Resultats Huit molecules ont ete identifiees et quantifiees aux teneurs suivantes : ephenidine (100 %, n = 2), 2-fluorodeschloroketamine (2F-DCK : Conclusion Ce cas illustre la circulation de nouvelles substances psychoactives en France avec une tendance accrue aux produits hallucinogenes de plus en plus purs, mais parfois coupes a l’achat ou par inadvertance des polyconsommateurs, ce qui constitue un risque supplementaire de survenue d’effets toxiques. L’analyse capillaire montre encore son interet comme outil de suivi a long terme des usagers de ces produits.
- Published
- 2021
- Full Text
- View/download PDF
6. Existe-t-il une relation entre concentration capillaire et doses cumulées ingérées ?
- Author
-
Emuri Abe, Isabelle Etting, Islam Amine Larabi, Jean-Claude Alvarez, Charlotte Mayer, and A. Knapp
- Subjects
Health, Toxicology and Mutagenesis ,Toxicology - Abstract
Objectifs Determiner s’il existe une relation entre la concentration capillaire d’une substance utilisee de maniere reguliere et les doses cumulees absorbees de cette substance. Methode Les resultats de 3 etudes seront analysees. Une premiere (E1) chez des patients souffrant de fievre mediterraneenne familiale traites par colchicine. La dose prescrite par jour (D) varie de 1 a 2,5 mg en fonction des sujets, sans changement depuis au moins 1 an. La seconde (E2) a consiste a mesurer des concentrations capillaires d’antiretroviraux (rilpivirine [RPV] D = 25 mg, efavirenz [EFV] D = 600 mg, dolutegravir [DTG] D = 50 mg, elvitegravir [EVG] D = 150 mg) chez des patients atteints par le VIH avec charge virale indetectable depuis au moins un an et suivis durant 96 semaines soit avec un traitement allege 4/7 j, soit en schema classique de traitement avec 7/7 j. Enfin dans (E3), les principaux composes du cannabis, le tetrahydrocannabinol (THC), le cannabidiol (CBD) et le cannabinol (CBN) ont ete mesures chez 15 consommateurs occasionnels (CO) consommant exactement 1 a 2 joints par semaine et 15 chroniques (CC) consommant 1 a 2 joints par jour de cannabis. Trois segments de 2 cm ont ete etudies dans E1, 2 segments de 2 cm dans E2 et 1 seul segment de 2 cm dans E3. Apres decontamination, les segments sont broyes et analyses (methodes validees et accreditees), les resultats exprimes en pg/mg pour chaque segment (A/B/C). L’analyse statistique est realisee par un test de Wilcoxon. Resultats Les moyennes des concentrations de colchicine retrouvees dans les 3 segments pour E1 sont 3,3/2,1/1,5 pour une posologie de 1 mg (n = 15), 4,1/4,3/3,1 pour 1,5 mg (n = 8), 1,3/3,6/3,6 pour 2 mg (n = 6) et 3,5/2,6/2,8 pour 2,5 mg (n = 14). Il n’y a pas de correlation entre la dose ingeree et la concentration capillaire mesuree, ni de difference en fonction de la couleur des cheveux. La concentration la plus elevee retrouvee (11,4/9,7/9,5) est celle d’un sujet portant toujours une perruque, la colchicine etant photosensible y compris dans la tige capillaire. Dans E2, il n’y a pas de difference significative pour la RPV (933/1003 [n = 24] vs 1012/1260, [n = 17], p = 0,34/0,55), l’EFV (2631/2596 [n = 4] vs 3472/4316, [n = 4], p = 0,88/0,70), ou le DTG (310/229 [n = 3] vs 385/385, [n = 11], p = 0,08/0,22). Par contre, une difference significative existe pour le premier segment seulement de l’EVG (265/185 [n = 6] vs 395/240, [n = 7], p = 0,02/0,10). Les concentrations sanguines sont toutes significativement differentes. Dans E3, les concentrations en THC (23,7 vs 42,1, p = 0,02) et en cannabinol (3,0 vs 15,8, p = 0,01) sont significativement differentes, celles de CBD, plus variables, ne montrant qu’une tendance (24,5 vs 82,2, p = 0,14). Dans E1 et E2, les ratios de doses sont de l’ordre de 2,5 fois maximum (2,5 mg de colchicine vs 1 mg), et inferieur a 2 dans E2 (4/4 j vs 7/7 j de traitement). Par contre, dans E3, les doses cumulees entre un CO et un CC tels que defini dans notre etude controlee sont au moins d’un facteur 7 (1–2 joint/j vs 1–2/semaine, sans compter la dose de THC dans chaque joint, probablement superieure chez un CC). Conclusion Ces trois etudes permettent de montrer qu’il n’existe une relation entre la concentration capillaire et la dose ingeree cumulee que dans certaines situations et pour certaines molecules. Un ratio de dose de 2 a 2,5 ne semble pas suffisant pour objectiver une augmentation de la concentration capillaire compte tenu de la variabilite d’integration, avec peut-etre un nombre d’echantillons insuffisants dans nos etudes. Des differences plus importantes de l’ordre de 7 semblent pouvoir s’accompagner d’une difference significative des concentrations.
- Published
- 2021
- Full Text
- View/download PDF
7. Syndrome cannabinoïde suite à la consommation d’huile de cannabidiol, à propos d’un cas
- Author
-
Dominique Vodovar, Isabelle Etting, Jean-Claude Alvarez, Hervé Laborde-Castérot, L. Dufayet, and Amine Larabi
- Subjects
Health, Toxicology and Mutagenesis ,Toxicology - Abstract
Objectif Le syndrome d’hyperemese cannabinoide (SHC) a ete decrit suite a la consommation de tetrahydrocannabinol (THC) ou de cannabinoides de synthese, mais pas de cannabidiol (CBD) [1] . Nous rapportons ici un cas probable de SHC suite a la consommation d’huile de CBD. Historique du cas Le Centre AntiPoison de Paris a ete contacte par une femme de 41 ans, suite a l’apparition de symptomes digestifs deux mois apres la consommation reguliere d’huile de CBD, achete sur le site internet d’une entreprise specialisee americaine. Elle en aurait ingere plusieurs fois par semaine 10 a 30 gouttes. Elle rapporte l’apparition de nausees, de vomissements et de douleurs abdominales, soulagees uniquement par des bains chauds. Les symptomes ont disparu spontanement a l’arret de la consommation. La patiente a ete vue en consultation dans notre service un mois apres l’arret de sa consommation. Les examens complementaires demandes par son medecin traitant (coloscopie et gastroscopie) etaient normaux. Elle ne rapportait aucune consommation de stupefiants. Une meche de cheveux de 8 cm a ete prelevee et la bouteille d’huile de CBD a ete conservee. Methodes Les analyses ont ete realisees par LC-MS/MS, avec une limite de quantification a 5 pg/mg. Resultats Dans les cheveux, les concentrations de CBD et de THC etaient de 290 [135 ; 380] et de 7 [ Discussion La presentation clinique de cette patiente est en faveur d’un SHC. Ce syndrome est decrit chez des consommateurs chroniques de THC, avec des concentrations capillaires de THC autour de 220 pg/mg et de faibles concentrations de CBD. La physiopathologie de cette pathologie n’est pas connue. Des etudes animales mettent en evidence une reponse biphasique au CBD avec un effet anti-emetique a faible dose mais un effet pro-emetique a forte dose [2] . Notre cas pourrait s’inscrire dans ce cadre. L’implication du THC ne peut pas etre exclue meme si peu probable au vu de sa faible teneur. Ce cas illustre le manque de transparence et la dangerosite potentielle des produits contenant du CBD. La presence de THC n’est mentionnee ni sur la bouteille, ni sur le site internet du vendeur. Le THC etant interdit en France, les consequences d’une telle consommation pourraient etre legales mais aussi medico-legales, en cas d’accident de la voie publique par exemple. Enfin, sur le plan medical, une ingestion accidentelle du produit (chez un enfant notamment) pourrait entrainer une intoxication. Conclusion Nous presentons ici un probable cas de SHC dans les suites de l’ingestion reguliere d’huile de CBD. Les fortes concentrations capillaires de CBD, ainsi que les conclusions d’etudes animales sont en faveur d’un SHC lie au CBD. Ce cas souligne les risques medicaux et judiciaires lies a la consommation de ces produits, pourtant presentes comme inoffensifs par les vendeurs.
- Published
- 2021
- Full Text
- View/download PDF
8. Identification d’un analogue peptidique de la GHRH, le CJC-1295, par CL-SM/SMHR
- Author
-
Stanislas Grassin-Delyle, Isabelle Etting, Jean-Claude Alvarez, and Nicolas Fabresse
- Subjects
Physics ,03 medical and health sciences ,0302 clinical medicine ,Health, Toxicology and Mutagenesis ,010401 analytical chemistry ,030216 legal & forensic medicine ,Toxicology ,Growth hormone ,01 natural sciences ,Molecular biology ,0104 chemical sciences - Abstract
Resume Objectif La fabrication et la vente illegale de peptides recombinants deviennent de plus en plus facile et frequente. Nous rapportons ici le cas d’une poudre blanche etiquetee comme etant du CJC-1295, un derive d’un analogue peptidique synthetique de la GHRH, analysee afin d’en determiner la composition reelle. Methode Un echantillon de poudre a ete analyse sur un systeme CL-SM/SMHR de type Q-Exactive (Thermo, Etats-Unis). L’instrument fonctionnait en mode data-dependent ( full scan suivi d’une fragmentation des ions d’abondance significative) a une resolution de 70 000 avec une ionisation de type electrospray fonctionnant en mode positif. Resultats Le chromatogramme a montre que la poudre etait pure. L’analyse spectrale a mis en evidence 5 ions multicharges. L’ion monoisotopique le plus abondant etait le m/z 674,1855 ( z = 5) correspondant a une masse de 3365,8885 Da. La masse observee correspondait a l’analogue peptidique de la GHRH de 29 acides amines contenu dans le CJC-1295 (3365,8930 Da) avec une erreur de masse de 1,3 ppm. Cet analogue peptidique n’etait pas conjugue contrairement a celui present dans le CJC-1295. Conclusion L’interpretation du spectre SMHR associe a la connaissance de la structure de la molecule nous a permis d’identifier l’analogue peptidique contenu normalement dans le CJC-1295, sans pour autant etre du CJC-1295 dans lequel cet analogue est couple a un complexe qui en prolonge la demi-vie. Il s’agit a notre connaissance de la premiere saisie de ce produit en France.
- Published
- 2017
- Full Text
- View/download PDF
9. Does cannabidiol induce cannabinoid hyperemesis syndrome?
- Author
-
Laurène Dufayet, Islam Amine Larabi, Hervé Laborde-Castérot, Jean-Claude Alvarez, Dominique Vodovar, and Isabelle Etting
- Subjects
business.industry ,medicine.medical_treatment ,030208 emergency & critical care medicine ,General Medicine ,Pharmacology ,Toxicology ,medicine.disease ,03 medical and health sciences ,Cannabinoid hyperemesis syndrome ,0302 clinical medicine ,medicine ,030212 general & internal medicine ,Cannabinoid ,business ,Tetrahydrocannabinol ,Cannabidiol ,medicine.drug - Abstract
Dear Editor,Hyperemesis has been described in tetrahydrocannabinol (THC) and/or synthetic cannabinoid users, but not with cannabidiol (CBD) [1]. We report a case of hyperemesis associated with CBD ...
- Published
- 2020
- Full Text
- View/download PDF
10. Hair testing for 3-fluorofentanyl, furanylfentanyl, methoxyacetylfentanyl, carfentanil, acetylfentanyl and fentanyl by LC–MS/MS after unintentional overdose
- Author
-
Grégory Pfau, Islam Amine Larabi, Jean-Claude Alvarez, Marie Martin, Nicolas Fabresse, Yve Edel, Isabelle Etting, Infection et inflammation (2I), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), Hôpital Raymond Poincaré [AP-HP], CHU Pitié-Salpêtrière [AP-HP], Sorbonne Université (SU)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP), Merlan, Justine, and Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU)
- Subjects
[SDV]Life Sciences [q-bio] ,Repetitive exposure to several fentanyls ,Toxicology ,01 natural sciences ,Methoxyacetylfentanyl ,Pathology and Forensic Medicine ,Carfentanil ,Fentanyl ,03 medical and health sciences ,chemistry.chemical_compound ,0302 clinical medicine ,LC–MS/MS ,3-Fluorofentanyl ,Lc ms ms ,medicine ,Acetyl fentanyl ,030212 general & internal medicine ,business.industry ,010401 analytical chemistry ,Biochemistry (medical) ,Hair analysis ,Acetylfentanyl ,3. Good health ,0104 chemical sciences ,[SDV] Life Sciences [q-bio] ,chemistry ,Anesthesia ,Authentic hair analysis ,business ,Furanylfentanyl ,medicine.drug ,Methadone - Abstract
Purpose To demonstrate the usefulness of hair testing to determine exposure pattern to fentanyls. Methods A 43-year-old male was found unconscious with respiratory depression 15 min after snorting 3 mg of a powder labeled as butyrylfentanyl. He was discharged from hospital within 2 days without blood or urine testing. Two locks of hair were sampled 1 month (M1 A: 0–2 cm (overdose time frame); B: 2–4 cm; C: 4–6 cm) and 1 year (Y1: A: 0–2 cm; B: 2–4 cm) later to monitor his exposure to drugs of abuse by liquid chromatography–tandem mass spectrometry after liquid-liquid extraction. Results Hair analysis at M1 showed a repetitive exposure to 3-fluorofentanyl (A/B/C: 150/80/60 pg/mg) with higher concentration in segment A reflecting the overdose period. The non-detection of butyrylfentanyl was consistent with the analysis of the recovered powder identified as 3-fluorofentanyl. Furanylfentanyl (40/20/15 pg/mg) and fentanyl (37/25/3 pg/mg) were also detected in hair. The second hair analysis at Y1 showed the use of three new fentanyls, with probably repetitive exposures to methoxyacetylfentanyl (A/B: 500/600 pg/mg), and single or few exposures to carfentanil (2.5/3 pg/mg) and acetyl fentanyl (1/1 pg/mg). A decreasing exposure to 3-fluorofentanyl (25/80 pg/mg), and increasing consumption of furanylfentanyl (310/500 pg/mg) and fentanyl (620/760 pg/mg) were also observed despite methadone treatment initiation. The patient claimed not consuming three out of the six detected fentanyls. Conclusions We report single or repetitive exposure to several fentanyls using hair testing. To our knowledge, this is the first demonstration of 3-fluorofentanyl and methoxyacetylfentanyl in hair samples collected from an authentic abuser.
- Published
- 2020
- Full Text
- View/download PDF
11. Validation of an UPLC-MS/MS method for the determination of sixteen synthetic cannabinoids in human hair. Application to document chronic use of JWH-122 following a non-fatal overdose
- Author
-
Islam Amine Larabi, Jean-Claude Alvarez, Isabelle Etting, Mohammed Riffi, Nicolas Fabresse, Infection et inflammation (2I), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), and CCSD, Accord Elsevier
- Subjects
Detection limit ,Chromatography ,Formic acid ,Health, Toxicology and Mutagenesis ,[SDV]Life Sciences [q-bio] ,010401 analytical chemistry ,Ethyl acetate ,Toxicology ,Tandem mass spectrometry ,Mass spectrometry ,01 natural sciences ,0104 chemical sciences ,[SDV] Life Sciences [q-bio] ,03 medical and health sciences ,chemistry.chemical_compound ,0302 clinical medicine ,chemistry ,JWH-122 ,Synthetic cannabinoids ,medicine ,Uplc ms ms ,030216 legal & forensic medicine ,medicine.drug - Abstract
Summary Purpose Synthetic cannabinoids (SCs) are the largest group of new psychoactive substances (NPS) monitored worldwide. We validate a rapid and sensitive liquid chromatography coupled to tandem mass spectrometry (LC-MS/MS) assay for the determination of 16 SCs in human hair samples. This method was successfully applied to document chronic use of JWH-122 in a 42 years-old male included in large-scale cross-sectional study in Paris. Method The SCs JWH-018, JWH-018-5-N(OH-pentyl), JWH-073, JWH-073-4-N(OH-butyl), JWH-122, JWH-200, JWH-019, JWH-250, AM-2201, EAM-2201, BB-22, ADB-PINACA, AKB48-5F, AB-FUBINACA, 5F-AB-PINACA, 5F-PB-22 were extracted from 20 mg of decontaminated, washed and grinded hair by a mixture of hexane/ethyl acetate (1/1, v/v) in alkaline condition in the presence of JWH-018-D11 internal standard. SCs were then separated by a gradient of formate buffer 2 mM in 0.1% formic acid (A) and acetonitrile (B) on Hypersyl Gold PFP column (100 × 2.1 mm i.d., particle size 1.9 µm, ThermoFisher) at 30 °C. The detection was performed on TSQ Vantage triple-quadrupole mass spectrometer (Thermofisher, Les Ulis, France) in positive ionization and multi-reaction monitoring (MRM) modes. A lock of hair (6 cm) was sampled from a patient hospitalized for JWH 122 overdose and segmented into 3 segments: A: 0-2 cm (proximal), B: 2-4 cm and C: 4-6 cm. It was then analyzed with the present method in order to determine past use of synthetic cannabinoids. Results The method exhibits a good linearity (r2 > 0.996) over the range 1-25 to 1000 pg/mg, Limits of detection and quantification ranged from 0.3 to 8 pg/mg and from 1 to 25 pg/mg, respectively (CVs ≤ 15%). No interference from endogenous substances with the detection of SCs and their IS was observed and the carryover was insignificant. Intraday and inter-day trueness (bias) and precision (CVs) were ≤ 8.2%, ≤ 14.3%, ≤ 8.3% and ≤ 14.9%, respectively. Overall recoveries ranged between 61 and 94% and corrected matrix effect from 31 to 110%. JWH-122 hair concentrations found in patient's hair were: (A/B/C: 200/450/430 pg/mg) in agreement with the concentrations found in the literature suggesting chronic use of JWH-122 over the last six months. Conclusion The present LC-MS/MS method proved to be suitable for the detection and quantification of 16 synthetic cannabinoids in human hair.
- Published
- 2019
- Full Text
- View/download PDF
12. Identification of toxics in adipocere: Two case reports
- Author
-
Geoffroy Lorin de la Grandmaison, Jean-Claude Alvarez, Islam Amine Larabi, Nicolas Fabresse, Isabelle Etting, Philippe Charlier, Charlotte Mayer, Infection et inflammation (2I), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), Laboratoire de Droit des Affaires et Nouvelles Technologies (DANTE), and Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ)
- Subjects
medicine.drug_class ,Chemistry ,Health, Toxicology and Mutagenesis ,[SDV]Life Sciences [q-bio] ,010401 analytical chemistry ,Physiology ,Adipocere ,Toxicology ,01 natural sciences ,3. Good health ,0104 chemical sciences ,03 medical and health sciences ,0302 clinical medicine ,Barbiturate ,Nordazepam ,medicine ,Drug facilitated sexual assault ,Phenobarbital ,030216 legal & forensic medicine ,Flunitrazepam ,medicine.drug - Abstract
Summary Adipocere formation requires very particular conditions of humidity and pH, but when it is formed, it can persist for very long periods. To date, there are very few cases with toxicological analyses performed on adipocere. We report two cases with a long delay between death and the discovery of the body (24 days and 12 years) associated with adipocere formation. In both cases a screening was carried out by GC-MS and LC-DAD. Additionally, a LC-MS/MS screening for drug facilitated sexual assault was performed allowing the detection of psychotropic substances at very low levels. Adipocere samples were hydrolyzed with a lipase buffer before liquid-liquid extraction. In the first case, diazepam, nordazepam and flunitrazepam were found at 2.1 ng/g, 1.8 ng/g and 1.2 ng/g, respectively. In case 2, phenobarbital was found at 26 μg/g in adipocere and 59 μg/g in liver. Although the post-mortem delay was important and the environmental conditions may have affected the measured concentrations, we were able to highlight the presence of 3 benzodiazepines and a barbiturate. The interpretation of these results remains complicated because of the lack of data in the literature.
- Published
- 2019
- Full Text
- View/download PDF
13. Graines de pavot présentes sur du pain anormalement contaminées aux alcaloïdes de l’opium en France
- Author
-
Islam Amine Larabi, Charlotte Mayer, Jean-Claude Alvarez, Nicolas Fabresse, Isabelle Etting, Ingrid Fuss-Ohlen, Adeline Knapp-Gisclon, Marie Martin, Pamela Dugues, Hôpital Raymond Poincaré [AP-HP], Infection et inflammation (2I), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), and CCSD, Accord Elsevier
- Subjects
2. Zero hunger ,Morphine ,Health, Toxicology and Mutagenesis ,[SDV]Life Sciences [q-bio] ,010401 analytical chemistry ,Pain ,Bread ,Graines de pavot ,Toxicology ,CL-SM/SM ,01 natural sciences ,3. Good health ,0104 chemical sciences ,[SDV] Life Sciences [q-bio] ,03 medical and health sciences ,Thebaine ,0302 clinical medicine ,Thébaïne ,Poppy seeds ,030216 legal & forensic medicine ,LC-MS/MS - Abstract
Following positive opiate urine testing in employees working in risk positions in a transport company while these subjects claimed to consume nothing other than poppy seed sandwiches, a study was carried out to evaluate the opiates content of poppy seed baguettes and sandwiches as well as the urine, saliva and plasmatic concentrations observed after consumption of these products. Eleven people took part in this study, 6 ingested a whole poppy seed baguette and 9 ate a sandwich. Urinary concentrations for opioids were measured for 48 hours, saliva was analyzed for 10 hours, and plasma levels were measured up to 3.5 hours in one subject. Analyses were performed using liquid chromatography – tandem mass spectrometry. In order to highlight biomarkers of exposure to poppy seeds, urine samples were also analyzed in high resolution mass spectrometry with a metabolomic approach. The concentrations found in poppy seeds for morphine, codeine, thebaine and laudanosine are 530 mg/kg, 80 mg/kg, 300 mg/kg and 10 mg/kg, respectively. Urine concentrations observed after ingestion of the baguette were all positive until 18 h with maximal average concentrations observed at H4 around 2800 ng/mL for total morphine and 700 ng/mL for total codeine. After ingestion of a sandwich, all urines tested positive for morphine until 18 h, with a maximal average at H4 around 1800 ng/mL and 360 ng/mL for total codeine. Some were still positive after 48 h. In plasma, the morphine concentrations were between 18 and 19 ng/mL, corresponding to pharmacologically active concentrations. Noscapine and 6-acetylmorphine are biomarkers for heroin intake, while thebaine and for the first time here, 6-O-desmethylthebaine-glucuronide and O-desmethyl-laudanosine-glucuronide are identified as biomarkers for poppy seeds ingestion. This study showed the presence of morphine and codeine in very large quantities in some commercially available breads. These concentrations, far superior from the European Food Safety Authority's (EFSA) recommendations, can have major consequences particularly from a forensic point of view or in the context of occupational medicine, but also for the health of the most vulnerable populations. The detection of thebaine should be systematically performed when looking for opiates in blood, urine and saliva to facilitate interpretation of the results., Suite à des dépistages urinaires positifs en opiacés chez certains employés travaillant sur des postes à risque dans une société de transport alors que ces sujets prétendaient ne rien consommer d’autres que des sandwichs aux graines de pavot, une étude a été menée afin d’évaluer la teneur en opiacés des baguettes et sandwichs aux graines de pavot commercialisés dans certaines boulangeries ainsi que les concentrations urinaires, salivaires et plasmatiques observées après consommation de ces produits. Onze personnes ont participé à cette étude, parmi elles 6 ont ingéré une baguette entière aux graines de pavot, et 9 un sandwich avec ces graines provenant de 2 boulangeries situées à Paris et à Versailles. Les concentrations urinaires des différents opiacés ont été mesurées durant les 18 h qui ont suivi l’ingestion des baguettes et les 48 h suivant l’ingestion des sandwichs, une recherche salivaire a été effectuée durant 10 h et les concentrations plasmatiques ont été mesurées jusqu’à 3,5 h chez un des sujets après ingestion du sandwich. Les analyses ont été réalisées en chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse en tandem. Afin de mettre en évidence d’éventuels biomarqueurs spécifiques d’exposition au graines de pavot et discriminant d’une prise d’héroïne, les échantillons d’urine ont également été analysés en spectrométrie de masse haute résolution avec une approche métabolomique. Les concentrations retrouvées dans les graines de pavot sont pour la morphine, la codéine, la thébaïne et la laudanosine de 530 mg/kg, 80 mg/kg, 300 mg/kg et 10 mg/kg, respectivement. Après ingestion d’une baguette, toutes les urines sont positives pendant au moins 18 heures, durée du recueil, avec des concentrations moyennes maximales à H4 atteignant pratiquement 2800 ng/mL pour la morphine totale et 700 ng/mL pour la codéine totale. Après ingestion d’un sandwich, les urines sont toutes positives en morphine totale jusqu’à 18 heures avec des concentrations moyennes maximales à H4 de l’ordre de 1800 ng/mL et 360 ng/mL pour la codéine totale. Certaines sont toujours positives 48 h après ingestion. Dans le plasma, les concentrations de morphine retrouvées sont comprises entre 18 et 19 ng/mL, soit des concentrations actives pharmacologiquement. La noscapine et la 6-acetylmorphine ne sont retrouvées qu’après prise d’héroïne, alors que la thébaïne et pour la première fois décrit ici, la 6-O-desmethylthébaïne-glucuronide et la O-desmethyl-laudanosine-glucuronide ne sont présents qu’après absorption de graines de pavot. Cette étude a montré la présence de morphine et de codéine en quantité très importante dans certains pains aux graines de pavot disponibles dans le commerce. Ces concentrations, bien supérieures aux recommandations de l’Autorité Européenne de Sécurité des aliments (EFSA), peuvent avoir des conséquences importantes dans un cadre médicolégal ou dans un cadre de médecine du travail, mais également présenter des risques pour la santé sur les populations les plus fragiles. La recherche de thébaine devrait être réalisée systématiquement lors de la recherche d’opiacés dans le sang, les urines et la salive afin de discriminer une prise de graines de pavot d’une prise d’héroïne.
- Published
- 2019
- Full Text
- View/download PDF
14. Dosage de naltrexone dans les cheveux : intérêt comme marqueur de l’observance des patients au cours du traitement de l’alcoolo-dépendance
- Author
-
Isabelle Etting, E. Abe, Islam Amine Larabi, and Jean-Claude Alvarez
- Subjects
Gynecology ,03 medical and health sciences ,medicine.medical_specialty ,0302 clinical medicine ,Chemistry ,Health, Toxicology and Mutagenesis ,010401 analytical chemistry ,medicine ,Toxicology ,01 natural sciences ,030217 neurology & neurosurgery ,0104 chemical sciences - Abstract
Resume Objectif Determiner l’interet du dosage de naltrexone (NTX) dans les cheveux comme marqueur de l’observance du traitement de l’alcoolo-dependance. Methode Deux meches de cheveux châtains de 6 cm d’une patiente traitee par naltrexone (Revia®, 100 mg/j depuis plus de 4 ans) pour alcoolo-dependance et jugee compliante ont ete analysees. Apres decontamination et lavage, la premiere meche est coupee en 3 segments de 2 cm, puis broyee. Vingt milligrammes de cheveux sont extraits en milieu basique a l’aide des melanges hexane/acetate d’ethyle (1:1, v/v), puis chloroforme/isopropanol (4:1, v/v) en presence d’hydromorphone-d3 (HM) comme standard interne. Les deux phases organiques reunies sont evaporees et le residu repris par 80 μL de phase mobile. 10 μL sont alors analyses par CL-SM/SM. La deuxieme meche de cheveux a ete utilisee pour le dosage d’ethyglucuronide (EtG) afin de confronter les resultats obtenus. Resultats La methode est lineaire sur l’intervalle 2,5 a 1000 pg/mg (R2 > 0,999). L’exactitude varie de 96,6 a 104,1 % (n = 6) et la precision totale (intra- et inter jours) est inferieure a 6,3 % (n = 18). La limite de detection et de quantification sont de 1 et 2,5 pg/mg, respectivement. Les concentrations de naltrexone retrouvees a 1500, 1450, et 810 pg/mg dans les trois segments semblent en faveur d’une exposition reguliere a la naltrexone dans les 6 mois precedant le prelevement. Les concentrations en EtG dans les segments 1–3 cm et 4–6 cm sont de 20 et 25 pg/mg, inferieures au seuil fixe par la Society of Hair Testing (SOHT) de 30 pg/mg, ce qui suggere une consommation moderee et non excessive d’alcool durant cette periode, probablement en lien avec les proprietes pharmacologiques de la naltrexone sur la diminution de consommation chez le sujet alcoolo-dependant. L’analyse capillaire a par ailleurs permis de controler la compliance de la patiente a l’integralite des molecules qui lui sont prescrites. Conclusion A ce jour, aucune donnee dans la litterature ne fait etat des concentrations de naltrexone mesurees dans les cheveux, et de l’interet de son dosage pour le suivi de l’efficacite du traitement. Il s’agit donc du premier cas de dosage de naltrexone dans les cheveux au cours d’un traitement chronique de l’alcoolo-dependance. Ces resultats, valides sur un plus grand nombre de patients, pourraient etre utiles pour le suivi therapeutique des patients alcoolo-dependants sous naltrexone.
- Published
- 2016
- Full Text
- View/download PDF
15. Consommation de cannabinoïdes de synthèse (CS) en région parisienne : la preuve par les cheveux. Profil d’un consommateur de 9 CS dérivés indoles et indazoles et premières données de la littérature
- Author
-
Yves Edel, Jean-Claude Alvarez, Islam Amine Larabi, An hung Nguyen, Isabelle Etting, and Emuri Abe
- Subjects
03 medical and health sciences ,0302 clinical medicine ,Health, Toxicology and Mutagenesis ,010401 analytical chemistry ,030216 legal & forensic medicine ,Toxicology ,01 natural sciences ,0104 chemical sciences - Abstract
Objectifs Les CS sont le plus grand groupe de NPS consommes dans le monde avec plus de 179 molecules identifiees en Europe depuis 2017, et representent donc un defi majeur en matiere de detection et de surveillance. Neanmoins, la realite de leur consommation en France demeure incertaine [1] . Nous rapportons le cas d’une polyconsommation de 9 CS et demonterons leur incorporation dans les cheveux a travers les concentrations observees. Methode Un homme de 42 ans est hospitalise en psychiatrie en decembre 2019 pour dependance au cannabis (10 joints/j) et alcool (180 g/j) suivie depuis 2008. Le patient est consommateur occasionnel de cocaine (1 prise/mois), de codeine, et ponctuellement d’heroine. Il presente des antecedents de troubles de la personnalite et une tentative de suicide et decrit un sevrage non respecte depuis 5 mois, suite au deces de sa mere. L’examen clinique revele un craving important avec sueurs, tremblements et palpitations. Un traitement anxiolytique et hypnotique est initie. Une analyse capillaire sur une meche noire de 20 cm (dreadlocks) a ete demandee pour caracteriser l’usage de drogues. Trois segments de 20 mg (A : 0–2 cm ; B : 2–4 cm ; C : 4–6 cm) sont decontamines, extraits par hexane/acetate d’ethyle (1 :1, v/v) en presence de JWH-018-d11 et analyses par LC-MS/MS en mode gradient (formiate d’ammonium 2 mM, 0.1 % d’acide formique (A) et acetonitrile (B)) sur une colonne Hypersyl Gold PFP (1,9 μm, 100 × 2,1 mm, ThermoFisher) maintenue a 30 C°. La detection est en mode MRM apres ionisation positive. La methode dediee a la recherche de plus de 300 molecules d’interet en toxicologie a recemment ete enrichie par l’ajout de 16 CS [2] . Resultats Les limites de detection (LDD) et de quantification des CS varient de 0,3 a 8 pg/mg et de 1 a 25 pg/mg respectivement (CV ≤ 15 %) et la limite superieure de quantification a 1000 pg/mg permet d’atteindre une bonne linearite (r2 > 0,996). La justesse intra-journaliere et inter-journaliere (biais) et les precisions (CV) correspondantes sont respectivement ≤ 8,2 %, ≤ 14,3 %, ≤ 8,3 % et ≤ 14,9 %. Le rendement de recuperation varie de 61 a 94 % et l’effet de matrice de 31 a 110 %. Aucune interference endogene ni de contamination inter-echantillons n’ont ete observees. L’analyse capillaire confirme l’exposition du patient au cannabis (A/B/C, pg/mg : THC 700/1071/1763 ; CBD 1096/1533/1977 ; CBN 433/813/1389), a la cocaine (350/230/960) et ses metabolites (BZE, EME, norcocaine, AEME, cocaethylene), ainsi qu’a la MDMA (9/5/5) et la codeine (180/170/30). De plus, 9 CS non declares par le patient ont ete identifies et quantifies : JWH-019 (50/27/12), JWH-200 (20/13/5), JWH-250 (30/42/40), AM-2201 (32/10/3), BB-22 (10/10/10), 5F-PB-22 (64/14/10), 5F-APINACA (20/ Conclusion Malgre une prevalence des CS qui demeure faible en France par rapport aux cathinones, ce cas illustre la necessite de les rechercher systematiquement et montre l’interet majeur des cheveux pour l’etude des expositions aux NPS.
- Published
- 2020
- Full Text
- View/download PDF
16. Rapid screening of NPS and conventional drugs of abuse (DoA) using a Biochip Array Technology (BAT) in whole blood and urine samples from forensic and clinical cases: A comparative study
- Author
-
V. Anderson, Charlotte Mayer, Isabelle Etting, Islam Amine Larabi, Jean-Claude Alvarez, D. Cahir, and Nicolas Fabresse
- Subjects
Chromatography ,business.industry ,medicine.drug_class ,Health, Toxicology and Mutagenesis ,Urine ,Toxicology ,Designer drug ,chemistry.chemical_compound ,Mephedrone ,AB-PINACA ,chemistry ,Synthetic cannabinoids ,Benzoylecgonine ,medicine ,Etizolam ,business ,medicine.drug ,Whole blood - Abstract
Objective To evaluate the multi-analyte BAT versus LC-MSMS for the screening of NPS and conventional DoA on real blood and urines samples from forensic and clinical cases. Methods A total of 77 blood samples (B) (9 clinical and 67 forensic cases: 46 deaths, 17 DUID, 3 DFC, 2 homicides) and 81 urines samples (U) (5 forensic: 4 deaths, 1 drugs possession, and 75 clinical: 21 drugs abuse, 18 suspected poisonings, 25 workplace drug testing WPDT, 12 clinical investigation) were screened on Evidence MultiSTAT (Randox®) for: alpha-PVP (Cut-off: (B): 5 ng/mL; (U): 5 ng/mL), JWH18 (only U: 20), UR-144 (only U: 10) and AB PINACA (2; 2) derivatives, fentanyls (1; 2), benzoylecgonine BZE (25; 150 ng/mL), amphetamine (50; 200), methamphetamine (50; 200), THC (10; 20), opiates (80; 200), oxycodone (10; 50), 6-MAM (10; 10), methadone (10; 300), buprenorphine (2; 1), benzodiazepines (20; 150), tricyclic antidepressants (60; 150), barbiturates (50; 200), tramadol (5; 5) and pregabalin (only B: 1000). 200 μL of urine or a diluted blood (1:4) were centrifuged, spiked into the biochip and loaded into the system, the remaining process is fully automated and allows to image the sample signal against a cut-off material in 17 min. Results were compared to LC-MSMS and/or LCHRMS screenings. The sensitivity (false negative FN) and specificity (false positive FP) of BAT was calculated based on mass spectrometry cut-offs. Results BAT assay has allowed the detection of newly marketed NPS in urine like αPHP, MDPHP, pentylone, pentedrone and hexedrone (n = 4). As alpha-PVP panel does not include the detection of mephedrone derivatives, 3 of them (mephedrone, 3-MMC and 4-MEC) were not detected in 4 urines samples. No blood sample was tested positive for alpha-PVP. Screening of synthetic cannabinoids was also negative in both BAT and LC-MSMS experiments. Tow fentanyls derivatives (3-fluorofentanyl at 3.3 ng/mL and ocfentanyl at 284 ng/mL) and one synthetic benzodiazepines (etizolam at 125 ng/mL) were detected in urine. THC screening presents a good sensitivity/specificity (n = 44, 17B, 27U). 2 blood samples with low concentrations (0.1 to 2 ng/mL) were tested negative by MultiSTAT. BZE was found in 29 samples (14B, 16U), one FN in urine was observed (BZE at 18 ng/mL). A total of 53 samples (31B, 22U) were tested positive for opiates, 6 were missing from BAT assay in blood (concentrations 2000 ng/mL) or some alpha-PVP derivatives (n = 2). Screening of benzodiazepines (n = 55), TCA (n = 5), and barbiturates (n = 2) was satisfactory. Low sensitivity (8 FN, concentration range: 55 to 160 ng/mL) and specificity (19 FP) of methamphetamine/amphetamine panels should be addressed with regard to the interference of some putrefactive bases like β-phenylethylamine, formed in post-mortem samples. Conclusion This is a promising screening approach that allows the detection of a wide panel of DoA and designer drugs in a variety of matrices including postmortem blood. The limitation of some tests should be addressed and improved.
- Published
- 2019
- Full Text
- View/download PDF
17. Mise au point et validation d’une méthode de micro-extraction liquide–liquide dispersée appliquée au dosage de 7 neuroleptiques. Comparaison avec une méthode d’extraction liquide–liquide conventionnelle et application
- Author
-
Isabelle Etting, Jean-Claude Alvarez, Mohammed Riffi, Islam Amine Larabi, E. Abe, Nicolas Fabresse, and Adeline Knapp
- Subjects
03 medical and health sciences ,0302 clinical medicine ,Health, Toxicology and Mutagenesis ,010401 analytical chemistry ,Toxicology ,030226 pharmacology & pharmacy ,01 natural sciences ,0104 chemical sciences - Abstract
Objectif Developper et valider une methode permettant de quantifier 7 neuroleptiques dans le plasma et le sang total en LC-MS/MS par micro-extraction liquide–liquide dispersee (MELLD). Cette methode a ensuite ete comparee a une methode d’extraction liquide–liquide (ELL) conventionnelle, puis appliquee au suivi therapeutique pharmacologique (STP) de l’aripiprazole, ainsi qu’a deux cas medicolegaux. Methodes La prise d’echantillon pour les deux methodes de pretraitement (DLLME vs LLE) est de 200 μL de plasma ou de sang total. La DLLME utilise respectivement le chloroforme (0,1 mL) et le methanol (0,2 mL) comme solvants extractif et dispersif, la LLE etant realisee a l’aide de 3 mL d’un melange acetate d’ethyle:dichloromethane:heptane (40:22:38). Les molecules incluses dans l’etude sont : l’aripiprazole, le flupentixol, l’haloperidol, le penfluridol, la pipamperone, la trifluoperazine et le zuclopenthixol. Resultats Une bonne linearite est obtenue pour les deux methodes entre 1 et 1000 ng/mL. La comparaison a mis en evidence une excellente correlation pour les sept composes evalues (r2 > 0,98). L’effet matrice est moins important avec la DLLME compare a celui de la LLE : −24,1 a 7,5 % vs −59,3 a −39,7 % respectivement, ce qui a permis d’ameliorer considerablement la sensibilite de la methode malgre un rendement d’extraction de la DLLME nettement inferieur a celui de la LLE (15,8 a 23,9 % vs 60,6 a 107,7 %). Trente-cinq dosages ont ete realises dans le cadre du STP de l’aripiprazole. La mediane des concentrations plasmatiques etait de 148 ng/mL avec un intervalle interquartile allant de 64 a 260 ng/mL. Cette methode a egalement ete appliquee a deux cas medicolegaux. Cas no 1 : un homme de 26 ans aux antecedents de depression et de psychose est decede suite a un accident de voiture, l’analyse du sang peripherique a retrouve une concentration en aripiprazole a 7680 ng/mL. Cas no 2 : Une femme de 45 ans est retrouvee morte a son domicile, l’analyse du sang peripherique retrouve la presence de deux neuroleptiques, aripiprazole : 434 ng/mL et zuclopenthixol : 120 ng/mL, associee a 3 psychotropes, alprazolam : 130 ng/mL (hydroxy-alprazolam : 12 ng/mL), mirtazapine : 816 ng/mL (desmethyl-mirtazapine : 790 ng/mL) et acide valproique : 311 mg/L. Conclusion Nous avons developpe et valide une methode de MELLD sensible et rapide, utilisant un faible volume de solvant et permettant la quantification de 7 neuroleptiques dans le plasma et le sang total. Celle-ci a ete appliquee avec succes au STP de l’aripiprazole et a l’analyse de prelevements realises en post-mortem.
- Published
- 2018
- Full Text
- View/download PDF
18. Consommation de drogues identifiée par analyse capillaire parmi les HSH lors de l’étude ANRS Ipergay : relation avec les pratiques à risque
- Author
-
Catherine Capitant, Jean-Claude Alvarez, Islam Amine Larabi, Isabelle Etting, Perrine Roux, G. Pialoux, Nicolas Fabresse, J. Chas, Rebecca Bauer, and J.-M. Molina
- Subjects
03 medical and health sciences ,0302 clinical medicine ,Health, Toxicology and Mutagenesis ,010401 analytical chemistry ,030216 legal & forensic medicine ,Toxicology ,01 natural sciences ,0104 chemical sciences - Abstract
Objectif La consommation de drogue semble se generaliser parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH) notamment lors de « chemsex ». Cette pratique serait associee a des comportements a risque plus importants. Toutes les etudes reposent toutefois sur le declaratif des HSH. Cette etude a pour objectif de mesurer la proportion de consommation de drogues dans cette population par analyse capillaire et son association aux pratiques a risque. Methodes Dans le cadre de l’etude ANRS Ipergay (evaluant la PrEP, prophylaxie pre-exposition contre le VIH), il a ete preleve chez des participants a une sous-etude 1 meche de cheveux tous les 4 mois afin de determiner leur consommation de substances (excepte GHB/GBL, poppers et THC). Une analyse segmentaire a ete pratiquee lorsque la longueur de la meche le permettait (≥ 3 cm). Apres decontamination et extraction liquide/liquide, un criblage en LC-MS/MS Haute Resolution Q-Exactive et une quantification par triple quadripole TSQ Vantage (Thermofisher®) ont ete effectues, incluant les stupefiants classiques (opiaces, cocaine, amphetamines, ketamine) mais egalement les nouveaux produits de synthese (NPS). Resultats Soixante-neuf volontaires ont ete inclus avec des caracteristiques demographiques similaires aux 429 participants de l’etude Ipergay. L’âge median est de 35 ans [28;41]. Deux cent dix-neuf segments de cheveux (1,5 a 2,5 cm) provenant de 137 meches ont ete analyses correspondant chacun a une consommation entre 1,5 et 2,5 mois. Trente-deux molecules ont ete identifiees, 9 considerees comme therapeutiques bien que probablement utilisees comme drogues recreatives (sildenafil, vardenafil, tadalafil). Huit stupefiants classiques ou substances detournees ont ete detectes sur au moins 1 segment chez 53 volontaires, soit une prevalence de 77 % : cocaine (n = 47, 68 %), MDMA (31, 45 %), ketamine (26, 38 %), metamphetamine (6), amphetamine (4), dextrometorphane (4), methylphenidate et butorphanol (1). Quinze NPS ont ete mis en evidence chez 27 patients, correspondant a une prevalence de 39 %. Par ordre de frequence, on retrouve la mephedrone (14), 4-MEC (11), ethylphenidate (5), methylone (4), methoxetamine (4), methiopropamine (3), PMMA (3), MDPV (3), metamfepramone (1), 5F-PB22 (1), diphenidine (1), phendimetrazine (1), phentermine (1), N-methyl-2-AI (1) et dimethylone (1). Aucune piperazine type TFMPP ou m-CPP n’a ete retrouvee. Aucun cas de consommation de NPS seul n’a ete retrouve : les NPS sont associes a la cocaine dans 25/27 cas (93 %), a la MDMA dans 20/27 (74 %) ou la ketamine dans 19/27 (70 %). L’analyse capillaire permet une meilleure detection des consommateurs que les auto-questionnaires puisque 21/53 (40 %) ayant des drogues dans les cheveux avaient declare ne pas en consommer. Les HSH consommant des drogues ont un nombre declare de partenaires dans les 2 mois precedant le prelevement significativement plus eleve que les non consommateurs (mediane = 7 [4;15] vs 5 [2;10], p Conclusion La prevalence de consommation des NPS et en particulier des cathinones chez les HSH utilisant la PrEP est elevee, mais moindre que celle des drogues classiques comme la cocaine et la MDMA. L’analyse capillaire est la seule methode qui permet d’evaluer precisement cette consommation, car sous-declaree. Cela est d’autant plus important que cette consommation s’accompagne d’une augmentation des pratiques a risque, en particulier du nombre de partenaires.
- Published
- 2018
- Full Text
- View/download PDF
19. Développement et validation d’une méthode de dosage en ICP-MS haute résolution (ICP-HRMS) de 38 éléments métalliques dans les cheveux. Intérêt de la minéralisation en four à micro-ondes
- Author
-
O. Hamzaoui, Stanislas Grassin-Delyle, Jean-Claude Alvarez, M. Martin, and Isabelle Etting
- Subjects
Health, Toxicology and Mutagenesis ,Toxicology - Abstract
Objectif Developpement et validation d’une methode de dosage simultane de 38 elements metalliques dans les cheveux par ICP-HRMS apres mineralisation par micro-ondes. Description L’analyse des elements traces constitue une necessite en medecine legale et en toxicologie clinique, notamment dans le suivi de l’exposition professionnelle. Les prelevements capillaires, peu invasifs et representatifs de l’exposition sur le long terme, sont une matrice de choix. Methode Apres lavage au TritonX 0,1 % et ajout d’un melange d’etalons internes (Ga, Ir, In, Sc), 10 mg de cheveux sont mineralises en tubes en quartz en presence de 200 μL d’HNO3 et 200 μL d’H2O2 sous l’action de micro-ondes (UltraWAVE®, Milestone), avec rampe de temperature et de pression en 10 min respectivement jusqu’a 230 °C et 100 bars. La detection et la quantification sont realisees avec un Element XR (Thermofisher). Trente-huit elements sont quantifies simultanement avec une courbe de calibration a 15 points : Al, Sb, Ag, As, Ba, Be, Bi, Cd, Ce, Cs, Cr, Co, Cu, Sn, Fe, Ge, Hf, La, Mn, Hg, Mo, Ni, Au, Pd, Pt, Pb, Rb, Ru, Sr, Te, Tl, Th, Ti, W, U, V, Zn, Zr. La methode a ete validee selon les recommandations de la Societe francaise de biologie clinique et d’apres la methode validee par J.P. Goulle et al. [1] en utilisant un materiau de reference de l’Institut National de Sante Publique du Quebec comportant 25 elements (QC 1418-H) et un controle de qualite interne pour les elements restants. Resultats La mineralisation des echantillons a abouti a une digestion totale et rapide. Les courbes de calibrations sont lineaires (r > 0,989) pour chaque element dans un large intervalle de concentrations, pertinent avec les concentrations habituellement observees. La limite de quantification est definie par la valeur du signal egale a 10 fois l’ecart-type du blanc. Les valeurs s’etendent de 1 × 10−7 a 25 μM en fonction des elements. Les limites superieures de quantification sont comprises entre 1 × 10−3 et 500 μM selon l’element. La comparaison entre les valeurs theoriques et les valeurs mesurees pour les controles de qualite externes et internes sont satisfaisantes (biais Conclusions La methode developpee et validee permet le dosage simultane de 38 elements. La methode de mineralisation par micro-ondes a permis l’obtention d’echantillons totalement mineralises de maniere rapide et complete. Elle permet de s’affranchir de la matrice utilisee et garantie une liberation totale des elements contenus dans cette matrice. La methode est applicable a toute matrice solide, y compris les visceres.
- Published
- 2018
- Full Text
- View/download PDF
20. Redonner une identité à 7 momies précolombiennes : intérêt de l’analyse capillaire toxicologique
- Author
-
Isabelle Etting, Adeline Knapp-Gisclon, C. Tilleux, S. Lemaitre, Jean-Claude Alvarez, and Nicolas Fabresse
- Subjects
Health, Toxicology and Mutagenesis ,Toxicology - Abstract
Objectif Le projet de recherche IRAM a pour but d’etudier de maniere pluridisciplinaire les restes de 7 momies andines, conservees depuis 1840 aux Musees Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles, afin de leur redonner une identite. Dans ce contexte, nous avons realise une etude toxicologique des cheveux de 5 de ces momies (datees d’environ −900 av J.C. a 1450 ap. J.-C.) ainsi que d’une tresse retrouvee a proximite d’un des individus afin de connaitre leur exposition a differentes drogues d’origine vegetale. Methode Les meches sont lavees au dichloromethane et a l’eau chaude puis decoupees finement. Lorsque cela etait possible, des segments de 2 cm ont ete realises. Les cheveux subissent ensuite une hydrolyse a pH 5 a 95 °C pendant 10 minutes en presence d’un melange d’etalons internes deuteres. L’extraction est realisee par un melange hexane/acetate d’ethyle a pH5. L’extrait est analyse sur une chaine UPLC-MS/MS (Endura, Thermo Fischer®). La separation est realisee sur une colonne Hypersyl Gold PFP (200 × 2,1 mm, 1,9 μm), l’elution est en mode isocratique avec un melange d’acetonitrile et de tampon formiate 2 mM, 0,1 % d’acide formique. Ont ete recherchees 25 molecules dont la cocaine, la nicotine, la cafeine, la bufotenine et la dimethyltryptamine (DMT). Resultats De la cocaine a ete mise en evidence dans les cheveux de 3 des 5 momies analyses et sur la tresse a des concentrations extremement faibles (mediane : 2 pg/mg IQ25–75 : 1,4–2,6 pg/mg), la benzoylecgonine (BZE) a ete identifiee dans l’ensemble des echantillons (mediane 10 pg/mg, IQ25–75 : 8–40 pg/mg) et la norcocaine dans 4 echantillons (8 pg/mg, IQ25–75 : 6–11 pg/mg). De la cafeine a ete retrouvee dans l’ensemble des meches analysees. La concentration mediane est de 284 pg/mg (IQ25–75 : 168–678 pg/mg). La nicotine et la cotinine ont egalement ete retrouvees dans l’ensemble des meches analysees a une concentration mediane de 878 pg/mg (IQ25–75 : 444–1805 pg/mg) pour la nicotine et 100 pg/mg (IQ25–75 : 65–205 pg/mg) pour la cotinine. Discussion Les concentrations de cocaine sont tres faibles, cependant la presence de norcocaine dans 4 echantillons semble en faveur d’une absorption de cocaine. Seul un des individus ne presente pas de norcocaine ne permettant pas d’exclure une contamination externe par la cocaine. Ces concentrations sont beaucoup plus faibles que celles observees dans d’autres momies de la region d’Areca (cocaine : 250 ± 90 pg/mg et BZE : 2100 ± 90 pg/mg) [1] . Cela peut s’expliquer par une consommation moins importante de cocaine, un mode de consommation different, mais une degradation est egalement probable. En ce qui concerne la cafeine, les concentrations presentent egalement une variabilite selon les individus et parfois au sein des differents segments d’un meme individu. Ces resultats semblent cependant indiquer une exposition chronique et relativement importante a la cafeine pour l’ensemble des individus. Des etudes concernant la presence de nicotine dans des cheveux de momies precolombiennes ont deja ete realisees mais c’est la premiere fois que la cotinine est retrouvee. La presence de cotinine, metabolite de la nicotine, permet de differencier une absorption de nicotine d’une eventuelle contamination externe, notamment lors de la manipulation des momies depuis leur decouverte. De plus, d’apres les Musees Royaux d’arts et d’histoire de Bruxelles, a l’epoque precolombienne, le tabac n’etait pas fume mais ingere par voie orale, rendant impossible toute exposition passive a la fumee du vivant des individus.
- Published
- 2018
- Full Text
- View/download PDF
21. Prevalence of New Psychoactive Substances (NPS) and conventional drugs of abuse (DOA) in high risk populations from Paris (France) and its suburbs
- Author
-
J.H. Raphalen, Pascal Philippe, Grégory Pfau, L. Nadour, Islam Amine Larabi, Jean-Claude Alvarez, Isabelle Etting, Yves Edel, and Nicolas Fabresse
- Subjects
Pharmacology ,medicine.medical_specialty ,Drugs of abuse ,High risk populations ,Cross-sectional study ,business.industry ,Hair analysis ,Toxicology ,Methcathinone ,3. Good health ,03 medical and health sciences ,Psychiatry and Mental health ,chemistry.chemical_compound ,0302 clinical medicine ,Mephedrone ,chemistry ,Internal medicine ,medicine ,Pharmacology (medical) ,In patient ,030212 general & internal medicine ,business ,Furanylfentanyl ,030217 neurology & neurosurgery ,medicine.drug - Abstract
Background The aim of the present study is to describe the prevalence of NPS and conventional DOA in Paris and its suburbs over a six-year period using hair testing approach. Method Hair was sampled in patients admitted to different departments of Paris hospitals between 2012 and 2017. Two high-risk populations were mainly considered: 1) drug-dependent and 2) acutely intoxicated patients. Segmental hair analysis was performed by validated LC–MS/MS method to screen for DOA and 83 NPS. Results 480 patients (280 M/200 F, 15–70 years) were included. 141 patients tested positive for NPS (99 M/42 F; median age: 33). NPS prevalence was 29%, that of amphetamines, cocaine and opioids were 32%, 38.5% and 52%, respectively. 27 NPS were identified, 4-MEC and mephedrone (number of cases n = 24 each) were the most detected cathinones. JWH-122 (n = 1) was the only detected synthetic cannabinoid while ketamine (n = 104) was present in numerous NPS users (67%). 3-fluorofentanyl (n = 1), furanylfentanyl (n = 1), N-ethylpentylone (n = 2), pentedrone (n = 2), mexedrone (n = 1), methcathinone (n = 3), 6-APDB (n = 2), TFMPP (n = 2), 2-CE (n = 1), 3,4-MD-αPHP (n = 1) and dextromethorphan (n = 27) were identified for the first time in hair. Users were found to have more than one NPS in 53% of cases, mostly in combination with conventional DOA. The number of detected NPS rose from 5 in 2012 to 42 in 2017. A broad range of hair concentrations (0.001–318 ng/mg) was found, but the low median concentrations seem to show an occasional exposure more than chronic use. Conclusion NPS screening should be assessed in routine clinical practice, especially in high-risk populations.
- Published
- 2019
- Full Text
- View/download PDF
22. Prévalence des NPS en Île-de-France évaluée par l’analyse des cheveux : évolution sur 5 ans
- Author
-
A. Knapp, Yves Edel, Grégory Pfau, F.J. Baud, Isabelle Etting, E. Abe, Islam Amine Larabi, A.F. Maresca, and Jean-Claude Alvarez
- Subjects
Health, Toxicology and Mutagenesis ,Toxicology - Abstract
Objectif L’emergence des nouveaux produits de synthese (NPS) a pris ces dernieres annees une ampleur inquietante, influencee par l’apparition de l’achat totalement incontrole sur le reseau Internet parallele (« deepweb » ou « darkweb »). Le developpement de ces molecules, generalement derivees de substances deja reglementees, telles que l’amphetamine ou la ketamine, est suscite par l’envie d’echapper a la legislation en matiere de controle de stupefiants et la recherche de nouveaux effets pharmacologiques. Cette manipulation chimique n’est pas sans danger, car plusieurs de ces substances ont un potentiel toxique plus important que les molecules dont elles derivent. L’objet de cette etude est d’evaluer la prevalence des NPS consommes en region parisienne entre 2012 et 2016, et identifies par analyse capillaire dans une population de patients suivis en addictologie ou hospitalises en reanimation pour intoxication a des drogues d’abus. Methode Trois cent vingt-huit echantillons de cheveux provenant de patients admis dans differents hopitaux de Paris (APHP) et sa region sont analyses. Une analyse segmentaire est realisee dans 79 % des cas. Au total, 200 molecules, incluant des substances psychoactives dont 31 NPS (hors cannabinoides de synthese), sont recherchees sur 20 mg de cheveux apres une etape de double extraction liquide-liquide et une analyse par LC-MS/MS Triple Quad en mode MRM sur un TSQ Vantage (ThermoFisher®). Resultats La methode validee selon les recommandations de l’Agence Europeenne du Medicament (EMA) a permis l’identification de 96 cas positifs a 18 NPS differents. La consommation de ces NPS est plus frequente chez les hommes (77 %). L’âge moyen est relativement eleve, a savoir 37 ans. La prevalence des NPS est de 29 %, comparable a celles des amphetamines (25 %), des opiaces (33 %), et de la cocaine (36 %) identifies sur les memes echantillons. Ces NPS appartiennent principalement aux cathinones (36 %). La 4-methylethcathinone (4-MEC) est la molecule la plus repandue (17 cas), suivie par la mephedrone (15), la methylone (11) et la MDPV (7), et d’une facon moindre la butylone (3), l’ephedrone (3), la cathine (2) et la cathinone (1). D’autres NPS appartenant aux piperazines (TFMPP, α-PVP et m-CPP), aux arylalkylamines (6-APDB) ou a d’autres groupes heterogenes (methoxetamine, diphenidine et 4-fluoroamphetamine) sont aussi identifies. La ketamine, le dextromethorphane et le methylphenidate, trois anciennes molecules a visee therapeutique, sont encore tres prisees par les usagers des NPS et sont identifiees dans 71, 17 et 5 cas respectivement. Les utilisateurs consomment dans la meme periode de la cocaine, des amphetamines ou des opiaces dans 64, 55 et 28 % des cas. Deux NPS ou plus sont retrouves sur un meme segment de cheveux dans 35 % des cas. Le nombre de cas de NPS identifies est croissant au fur et a mesure des annees (excepte une legere baisse en 2015), correspondant probablement a une hausse progressive de la consommation de ces produits. D’un point de vue quantitatif, les concentrations retrouvees sont tres variables avec de plus grandes valeurs retrouvees chez les sujets pharmaco-dependants. Conclusion Cette etude evalue pour la premiere fois la prevalence des NPS en region parisienne et montre l’interet des cheveux comme matrice alternative dans ce type d’etude. Elle renseigne sur l’ampleur de ce fleau relativement meconnu et souligne la necessite pour les laboratoires specialises de developper des methodes permettant l’identification systematique de ces substances dangereuses, au meme titre que les stupefiants conventionnels.
- Published
- 2017
- Full Text
- View/download PDF
23. Développement d’une méthode de screening non-ciblé en spectrométrie de masse haute résolution Orbitrap couplée à une bibliothèque de spectre partagée
- Author
-
Charlotte Mayer, Jean-Claude Alvarez, Isabelle Etting, Nicolas Fabresse, Stanislas Grassin-Delyle, Islam Amine Larabi, and A. Knapp
- Subjects
Health, Toxicology and Mutagenesis ,Toxicology - Abstract
Objectif L’objectif de ce travail a ete d’optimiser une methode de screening LC-HRMS non ciblee dans les cheveux a l’aide de la bibliotheque de spectre partagee mzcloud™. Cette methode a ensuite ete appliquee a deux cas cliniques. Methodes Les analyses ont ete realisees sur un systeme LC-HRMS de type Q-Exactive (Thermo, Etats-Unis). La lyse des cheveux etait realisee par du tampon phosphate pH = 5, les molecules etaient ensuite extraite par extraction liquide-liquide a pH basique. Afin d’obtenir la sensibilite la plus basse, les parametres suivants ont ete optimises sur 19 analytes representatifs des familles chimiques recherchees (4-fluorofentanyl, 5-MeoDALT, amphetamine, atenolol, benzoylecgonine, bromazepam, buprenorphine, meta-chlorophenylpiperazine, chlorpromazine, haloperidol, JWH-018, ketamine, MDPV, mephedrone, methiopropamine, methoxetamine, morphine, paroxetine, zopiclone) : la quantite d’echantillon necessaire, le volume d’injection, la colonne chromatographique, la duree du gradient chromatographique, la resolution du quadrupole en analyse DDMS2, le temps d’exclusion dynamique (DET), le temps maximal d’injection (MIT) dans la C-trap en full-scan et en DDMS2, l’energie de collision normalisee (NCE), l’ajout d’une liste d’exclusion et les algorithmes permettant l’identification des molecules a partir des spectres (cosine, NIST, HighChem HighRes, HighChem DP). Afin d’evaluer la possibilite d’incrementer la bibliotheque et d’analyser retrospectivement des echantillons, 20 molecules ont ete ajoutees. Les molecules sont infusees dans des conditions standardisees ; l’exactitude des spectres, des structures et des metadonnees sont evaluees manuellement et electroniquement ; les spectres sont filtres afin d’oter les ions correspondant au bruit de fond, ils sont recalibres a partir de la masse exacte theorique et ils sont compares a ceux d’autres bases de donnees (s’ils sont presents). La methode a ensuite ete evaluee sur 317 molecules puis appliquee a l’analyse des cheveux de deux patients consommateurs de NPS. Resultats Les parametres permettant d’obtenir les plus basses limites d’identification etaient les suivants : 50 mg de cheveux, un volume d’injection de 10 μL, la colonne Accucore PhenylHexyl (100 mm × 2,1 mm, 2,6 μm ; Thermo, Etats-Unis), un gradient de 20 min, une resolution de 1 m/z, un DET de 9 s, un MIT de 10 ms en full-scan et 100 ms en DDMS2, une NCE a 50, l’ajout d’une liste d’exclusion contenant les principaux contaminants de la phase mobile et l’algorithme d’identification HighChem HighRes. Au total, 284 molecules ont ete identifiees avec succes, la limite d’identification moyenne etait de 228 pg/mg (1–1000 pg/mg) et la limite de detection de 21 pg/mg (1–500 pg/mg). L’analyse retrospective d’echantillons a permis de retrouver 19/20 molecules ajoutees par le laboratoire. L’application au cas no 1 a permis de retrouver 11 molecules dont 4 NPS : ethylphenidate, 5-MAPB, mephedrone et AKB48-5F. Dans le second cas 20 molecules ont ete retrouvees dont 5 NPS : alpha-PVP, methylone, mephedrone, MDPV et 4-MEC. Conclusion La methode de screening non ciblee optimisee a permis de detecter 284/317 molecules d’interet en toxicologie dans les cheveux dont 72 NPS. L’analyse de deux echantillons a mis en evidence plusieurs NPS, dont l’AKB48-F, detecte pour la premiere fois dans les cheveux. La possibilite d’incrementer une bibliotheque de spectre en acces libre devrait permettre une detection plus precoce des NPS.
- Published
- 2018
- Full Text
- View/download PDF
24. Intérêt des analyses toxicologiques lors d'une recherche des causes de décès (résultats de 358 analyses)
- Author
-
F. Paraire, Isabelle Etting, Jean-Claude Alvarez, Bertille Mathieu, Philippe de Mazancourt, Michel Durigon, Geoffroy Lorin de la Grandmaison, Charlotte Duverneuil, and Caroline Raimbault
- Subjects
Toxicology - Abstract
Trois cent cinquante-huit prelevements post-mortem, representant 30 mois d'expertises toxicologiques, ont ete analyses afin de determiner l'interet des resultats dans le cadre des recherches de causes de deces. Nous avons pour cela compare les resultats d'analyses aux conclusions etablies lors de l'autopsie lorsque celle-ci etaitpratiquee (n = 292). Dans 66 cas, l'autopsie n'a pas ete effectuee, les prelevements ayant ete realises lors de "levee de corps". La presence d'au moins un xenobiotique est retrouvee dans 272 cas (76%) sur les 358 deces. Sur les 80 deces pour lesquels la conclusion de l'autopsie etait une origine toxique probable, 68 (85%) ont ete confirmes par l'analyse, 12 cas (15%) ne revelantpas de toxiques. Sur les 181 deces pour lesquels la cause etait evidente a l'autopsie et a priori d'origine non toxique, parexemple par noyade, homicide ou pendaison, 112 (61,8%) ont revele l'absence de tout toxique et 69 (34,2%) montraient la presence de toxiques pouvant avoir joue un role dans les circonstances du deces. Sept de ces deces pouvaient meme etre directement expliques par la seule presence des toxiques. Enfin, sur les 31 deces d'origine naturelle probable, 27 (87%) ont montre l'absence de tout toxique et 4 (13%) ont revele un deces d'origine toxique. Les medicaments sont les substances les plus souvent rencontrees (168 deces, soit 61, 7%), essentiellement representes par les benzodiazepines (27%) et les antidepresseurs (16,2%). L'alcool est retrouve dans 158 cas (58%). Les stupefiants sont retrou ves dans 62 cas (22,7%), le cannabis etant le plus souvent rencontre (n = 50), devant la morphine (n-21), dont 15 imputables a une prise d'heroine (presence de 6-MAM et codeine).
- Published
- 2005
- Full Text
- View/download PDF
25. Dosage de naltrexone dans les cheveux : intérêt comme marqueur de l’observance des patients au cours du traitement de l’alcoolisme : à propos d’un cas
- Author
-
Islam Amine Larabi, Isabelle Etting, Charlotte Mayer, Jean-Claude Alvarez, Nicolas Fabresse, and A. Knapp
- Subjects
Health, Toxicology and Mutagenesis ,Toxicology - Abstract
Objectif Determiner pour la premiere fois l’interet du dosage de naltrexone dans les cheveux comme marqueur de l’observance d’un traitement chronique pour sevrage alcoolique. Methodes Nous avons analyse deux meches de cheveux de 6 cm provenant d’une patiente traitee par naltrexone (REVIA ® , 100 mg/j) depuis 13 ans pour une dependance a l’alcool. Les cheveux de couleur noire, preleves au niveau du vertex, n’ont subi aucun traitement particulier. Apres une etape de decontamination au dichloromethane, la premiere meche est coupee en 3 segments de 2 cm (A/B/C) ou le segment A correspond au segment le plus proche de la racine. Les differents segments sont ensuite finement broyes et 20 mg de chaque segment sont extraits par un melange d’hexane/acetate d’ethyle (1:1 v/v) puis de chloroforme/isopropanol (80:20 v/v) en presence d’hydromorphone-d3 utilisee comme etalon interne. Les deux phases organiques sont ensuite reunies, evaporees a sec et le residu repris par 80 μL d’acetonitrile–tampon formiate. Dix microlitres sont analyses par LC-MS/MS sur un systeme TSQ Vantage triple quadripole (Thermo Scientific. L’elution est realisee dans une colonne Hypersil PFP Gold 100 × 2,1 mm (3 μm) avec un gradient acetonitrile/tampon formiate 2 mM–acide formique 0,1 %. La detection est realisee en mode MRM utilisant une source d’ionisation par electrospray. Les ions suivis sont m/z 342,2, 324,2, 270,2 pour la naltrexone et m/z 289,1, 185,1 pour l’hydromorphone-d3. Un echantillon de cheveux exempt de tout analyte est surcharge afin de preparer des standards de calibration et des controles de qualite. La methode a ete validee pour les criteres de linearite, exactitude, precision, limite de detection et de quantification. La deuxieme meche de cheveux refletant la meme periode d’exposition a ete utilisee pour le dosage de l’ethyglucuronide (EtG) afin de confronter les resultats obtenus. Resultats La methode est lineaire sur l’intervalle 2,5 a 1000 pg/mg ( R 2 > 0,999). L’exactitude (biais) evaluee a trois niveaux de concentrations (20, 250, et 750 pg/mg) est de 4,1 % ( n = 6) et la precision intra- et inter-jours est inferieure a 6,3 % ( n = 18). La limite de detection retenue est de 1 pg/mg avec un rapport signal sur bruit de fond > 3 ; la limite de quantification est de 2,5 pg/mg. Les concentrations de naltrexone retrouvees dans les cheveux sont de 1500, 1450, et 810 pg/mg pour les segments A, B et C respectivement, ce qui semble en faveur d’une exposition reguliere a la naltrexone durant les 6 mois precedant le prelevement. La concentration de naltrexone sur le segment C, deux fois moins importante que sur les deux autres segments, pourrait refleter une moins bonne observance au traitement durant la periode comprise entre 4 et 6 mois precedant le prelevement. Cependant, le dosage de l’EtG realise dans deux segments proximaux de 3 cm (A/B) a permis d’obtenir des concentrations de 20 et 25 pg/mg respectivement, ce qui suggere une consommation moderee et non pas excessive d’alcool durant les 6 mois precedant le prelevement (resultat Conclusion A ce jour, aucune donnee de litterature n’a fait reference ni aux concentrations de naltrexone retrouvees dans les cheveux lors d’un traitement, ni a leur interet dans le suivi de l’efficacite de ce dernier. Il s’agit donc du premier cas de dosage de naltrexone dans les cheveux au cours d’un traitement chronique de l’alcoolodependance. Ces resultats, valides sur un plus grand nombre de patients, pourraient etre d’une grande utilite lors de futurs monitorings des patients alcooliques sous naltrexone.
- Published
- 2015
- Full Text
- View/download PDF
26. Épidémie de dystonie en République Démocratique du Congo : les risques de la contrefaçon
- Author
-
F. Baud, F. Rafael, Jean-Claude Alvarez, E. Abe, Nicolas Peyraud, Isabelle Etting, Islam Amine Larabi, and F. Grandesso
- Subjects
Health, Toxicology and Mutagenesis ,Toxicology - Abstract
Objectif Une large epidemie de dystonie tronco-fasciculaire sevit en Republique Democratique du Congo depuis decembre 2014, avec 1021 hospitalisations en 8 mois. MSF et l’OMS sont contactes par le Ministere de la Sante pour suspicion d’epidemie de meningite. Mais la symptomatologie, avec contracture musculaire du cou, du bras et/ou du tronc, deformation de la face, revulsion oculaire, protrusion ou retraction de la langue, raideur de la nuque sans fievre, semble peu evocatrice d’une meningite, confirmee par ailleurs par la negativite des ponctions lombaires. Une origine toxique est suspectee. Methode Neuf urines de patients parviennent a notre laboratoire pour recherche toxicologique large, accompagnes de 2 comprimes (cp) que semblent prendre certains de ces patients. Dans un second temps, 37 cp collectes localement et un certain nombre d’aliments (grains de cafe, sel, arachides) et de plantes utilisees comme medecine traditionnelle nous parviennent. Une etude epidemiologique cas/temoin est lancee avec analyse des urines de 36 patients et 20 temoins, et analyse de 40 medicaments prescrits ou pris en automedication par ces 56 sujets. Un criblage toxicologique reposant sur de la CL-BD, CG-SM et CL-SM/SM Haute Resolution type Q-Exactive (ThermoFisher) est effectue. Les dosages specifiques sont realises en CL-SM/SM (TSQ Quantiva, ThermoFischer) avec methode specifique validee. Resultats Les 9 premieres urines analysees presentent entre 3 et 6 principes actifs medicamenteux chacune, mais elles ont toutes la particularite de contenir de l’haloperidol a des concentrations de 1 ng/mL a 49 ng/mL, alors qu’a priori ces patients n’en prennent pas. Les 2 cp analyses contiennent du paracetamol pour l’un et de la chlorpheniramine pour l’autre, comme indique sur leur boite. Sur les 37 cp analyses ensuite dans le but de determiner l’origine de l’haloperidol, 28 contiennent le principe actif annonce dans leur composition, mais 9 contiennent de l’haloperidol alors qu’ils sont annonces contenir du diazepam. L’etude epidemiologique confirme la presence d’haloperidol dans les urines des 36 cas avec des concentrations comprises entre 0,1 ng/mL (LOQ) et 116 ng/mL, alors que 16 temoins n’ont pas d’haloperidol (LDD = 0,01 ng/mL) et que les 4 qui en presentent ont des concentrations en relation avec une prise ancienne ( Conclusion L’epidemie de dystonie responsable de tres nombreuses hospitalisations au Congo etait due a une contrefacon de cp de diazepam, par ailleurs tres utilise en Afrique, qui contiennent en fait de l’haloperidol. La symptomatologie observee provient des effets indesirables de doses importantes d’haloperidol administrees, notamment chez les enfants. L’origine de cette contrefacon est toujours sous investigation, les cp falsifies ne provenant pas necessairement du laboratoire pharmaceutique indien AGOG. Cette etude montre l’interet des collaborations pluridisciplinaires, et le risque sanitaire des contrefacons de medicaments.
- Published
- 2016
- Full Text
- View/download PDF
27. W5: Hair analysis in DFSA cases
- Author
-
S. Lefeuvre, A. Knapp, Jean-Claude Alvarez, Isabelle Etting, C. Mayer-Duverneuil, and J. Bois-Maublanc
- Subjects
Benzodiazepine ,Bromazepam ,medicine.medical_specialty ,Temazepam ,medicine.drug_class ,Health, Toxicology and Mutagenesis ,Hair analysis ,Codeine ,Pharmacology ,Toxicology ,Doxylamine ,Drug facilitated sexual assault ,medicine ,Psychology ,Psychiatry ,Alimemazine ,medicine.drug - Abstract
Objectives Drug Facilitated Sexual Assault (DFSA) is defined by the covert administration of psychotropic substances to a victim in order to sexually abuse her or him. Most frequently used molecules are benzodiazepines, antihistamines, some neuroleptics and GHB. When delay between facts and sampling is too important for blood and urine analysis, hair can be an interesting alternative matrix to establish the involvement of drugs in the crime. However, the analysis and the interpretation may be tricky. The aim of this study is to present specific DFSA challenges through some case reports. Method In the pharmacology department of Garches Hospital, 3 locks of hair are used for a DFSA research. One strand is used to research 78 molecules in single LC-MS/MS technique (cocaine, amphetamines, designer drugs, opiates, benzodiazepines, some antihistamines and some neuroleptics). Another strand is used to search for cannabinoids by GC/MS. These two methods are fulfilled on 2 cm-length hair segments. The last strand is used to search for GHB by GC/MS on 5mm-length hair segments. Clinical case n° 1: A 15-year-old woman lodged a complaint against a friend of her and the boyfriend of the latter, for have been drugged and sexually abused 6 months before. 3 strands measuring approximately 32 cm each were collected from the victim. A significant increase of GHB was observed on three segments corresponding to the time of the facts. Clinical case n° 2 : A 10-year-old girl was admitted into intensive care unit for a moderate coma. The father admitted he drugged her daughter with GBL (GHB precursor). At her admission, GHB has been quantified in blood at 71 mg/L. The GBL bottle was also analyzed and was pure GBL. The father confessed that he tested the effects of the GBL to his wife a few days earlier. 4 weeks later, 4 strands were collected from the mother and her daughter. On the mother's hair, a significant increase of GHB was observed on the second segment, corresponding to the time of the facts. On the contrary, the undoubted take of GHB could not be highlighted in the daughter's hair. Clinical case n° 3: A 35-year-old woman who lived with a friend had a drink with him an evening. Afterward she felt dizzy, cold and lost consciousness. She lodged a complaint one month later. 4 strands of hair were collected. Several molecules were found on multiple segments of her hair : cocaine and metabolites, codeine, amphetamine, MDMA, MDA, pseudoephedrine, Hydroxyzine, cetirizine, doxylamine, diazepam, nordiazepam, temazepam, oxazepam, zolpidem, ketamine, cyamemazine, alimemazine, promethazine. Moreover, bromazepam was found only on the segment corresponding to the period of the facts at a concentration of 12 pg/mg, which could correspond to DFSA. But the question of the pharmacology effects of a single intake of benzodiazepine in a poly-addict person remains. Conclusion Hair is now an essential and unavoidable matrix in DFSA cases, but every analytical step can be delicate, especially the interpretation of findings. Though GHB research in hair has frequently been contested, these cases attest it can provide good results in such contexts. However, results may depend on the nature of the hair (hair color, age of the victim, texture,…) and negatives results must be interpreted very carefully, especially for children.
- Published
- 2014
- Full Text
- View/download PDF
28. A novel LC-ESI-MS-MS method for sensitive quantification of colchicine in human plasma: application to two case reports
- Author
-
Charlotte Duverneuil, Emuri Abe, Jean-Claude Alvarez, Philippe de Mazancourt, Emmanuelle Guillot, Isabelle Etting, and Anne-Sophie Lemaire-Hurtel
- Subjects
Adult ,Male ,Electrospray ,Spectrometry, Mass, Electrospray Ionization ,Health, Toxicology and Mutagenesis ,Electrospray ionization ,Analytical chemistry ,Toxicology ,High-performance liquid chromatography ,Sensitivity and Specificity ,Analytical Chemistry ,Liquid–liquid extraction ,medicine ,Environmental Chemistry ,Humans ,Sample preparation ,Embutramide ,Aged ,Detection limit ,Chemical Health and Safety ,Chromatography ,Chemistry ,Reproducibility of Results ,Female ,Colchicine ,Quantitative analysis (chemistry) ,medicine.drug ,Chromatography, Liquid - Abstract
A novel method based upon liquid chromatography coupled to ion trap mass spectrometry (MS) detection with electrospray ionization interface has been developed for the identification and quantification of colchicine in plasma or whole blood. Colchicine was isolated from plasma using a liquid-liquid extraction with dichloromethane at pH 8.0 and embutramide as an internal standard, with satisfactory extraction recoveries. Solutes were separated on a 3-microm C18 Uptisphere (Interchim) column (150 x 2.0-mm i.d.) using acetonitrile/2 mM NH4COOH pH 3.8 buffer (50:50, v/v) as the mobile phase with a flow-rate of 200 microL/min. Data were collected either in full-scan MS mode at m/z 100-450 or in full-scan MS-MS mode, selecting the ion m/z 400.1 for colchicine and m/z 294.1 for embutramide. The most intense daughter ion of colchicine (m/z 358.1) and embutramide (m/z 207.9) were used for quantification. Retention times were 2.40 and 4.25 min for colchicine and embutramide, respectively. Calibration curves were linear in the 0.50-50 ng/mL range. The limits of detection and quantification were 0.05 ng/mL and 0.50 ng/mL, respectively. The intra- and interassay precisions were < 14%, and the intra- and interassay accuracies were in the 97-105.8% range at either 2 or 20 ng/mL. A fatal case of colchicine self-poisoning with a lethal blood concentration of 60 ng/mL and nonfatal case with a plasma sample collected very late (at least 36 h after the ingestion) are presented. The described method enables the unambiguous identification and quantification of colchicine with a very good sensitivity, using only 1 mL of sample.
- Published
- 2006
Catalog
Discovery Service for Jio Institute Digital Library
For full access to our library's resources, please sign in.