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Lyme Borreliosis is caused by spirochetes grouped together in a complex named Borrelia burgdorferi sensu lato. In veterinary medicine, the dog could represent a major asset in revealing the presence of the spirochete in several geographical areas and be used as a sentinel for humans. Dogs are the most susceptible domestic species to Lyme borreliosis, the disease manifests primarily with arthritis or nephritis. The diagnosis of this disease is difficult. However, it is possible to detect seropositive patients using tests showing anti-C6 antibodies, an antigen corresponding to an invariable zone of a surface protein of the spirochete. We studied results from the IDEXX laboratory database based on the performance of 4Dx Plus and LymeQuantC6 tests carried out by veterinarians working in mainland France. They are qualitatively and quantitatively studying seropositivity to the C6 antigen in dogs. The frequency of positive animals in the qualitative test is 2.7 % (53/1975) and 31.1 % (170/546) in the quantitative test. These results show circulation of Borrelia burgdorferi throughout the year with an increase in cases in hot and humid summer. Seropositive dogs are distributed throughout the metropolitan territory with a predominance in Center-East and East of France. Overall, this temporal and geographic distribution of seropositive dogs is consistent with the results observed in humans. This observation reinforces the dog's position as an adapted sentinel revealing the circulation of Lyme Borreliosis in certain regions of France; La Borréliose de Lyme est due à des spirochètes regroupées sous un complexe nommé Borrelia burgdorferi sensu lato. En médecine vétérinaire, le chien pourrait représenter un atout majeur afin de révéler la présence du spirochète dans certaines zones géographiques et servir de sentinelle pour l'Homme. Le chien est l'espèce domestique la plus sensible à la borréliose de Lyme chez qui la maladie s'exprime principalement sous forme d'arthrite ou de néphrite. Le diagnostic de cette maladie est difficile. Il est cependant possible de détecter les animaux séropositifs grâce à des tests mettant en évidence des anticorps anti-C6, antigène correspondant à une zone invariable d'une protéine de surface du spirochète. Nous avons étudié des résultats issus de la banque de données du laboratoire IDEXX basés sur la réalisation de tests 4Dx Plus et LymeQuantC6 par des vétérinaires installés en France métropolitaine. Ces derniers étudient de manière qualitative et quantitative la séropositivité à l'antigène C6 chez les chiens. La fréquence d'animaux positifs en test qualitatif est de 2,7 % (53/1975) et de 31,1 % (170/546) en test quantitatif. Ces résultats montrent une circulation de Borrelia burgdorferi toute l'année avec une augmentation des cas en période estivale chaude et humide. La répartition géographique des chiens séropositifs s'observe sur l'ensemble du territoire métropolitain avec une prédominance des régions du Centre-Est et de l'Est de la France. Globalement, cette répartition temporelle et géographique des chiens séropositifs concorde avec les résultats observés chez l'Homme. Cette observation vient renforcer la position du chien comme une sentinelle adaptée révélant la circulation de la Borréliose de Lyme dans certaines régions de France.

La maladie de Lyme ou borréliose de Lyme est sujet à controverse depuis 2016. C’est à cette période que les associations de patients atteints de Lyme se sont tournées vers les médecins pour défendre leur combat pour une meilleure prise en charge diagnostic et thérapeutique de la maladie. Cette année-là, 100 médecins signaient un manifeste « L’appel des 100 » publié par l’Obs, dans lequel ils réclamaient notamment, des financements publics pour améliorer les tests de diagnostic, la demande de reconnaissance de la forme chronique de la maladie et la prise en compte des récentes données scientifiques pour établir un nouveau consensus thérapeutique adapté. La Société de Pathologies Infectieuses de la Langue Française répond alors que la révision du consensus thérapeutique n’est pas justifiée au regard des données de la littérature scientifique de l’époque, que les traitements antibiotiques administrés de manière prolongée et répétée ne sont pas utiles, et qu’il n’existe pas de preuves d’une maladie de Lyme chronique. En 2014, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) parle dans son rapport de SPPT (Sémiologie Persistante après Piqûre de Tique) pour définir les symptômes polymorphes chronique tels que l’asthénie persistante, les douleurs diffusent de type myalgie, arthralgie migratrice, neuropathique, une diminution des capacités cognitives (troubles mnésiques, difficultés de concentration) qui durent plus de 6 mois après un premier traitement contre la maladie ou une possible piqûre de tique. Aux États-Unis, cette symptomatologie est appelée PTLDS (Post-Treatment Lyme Disease Syndrome). Il s’agit d’un diagnostic d’exclusion, les autres pathologies envisageables doivent donc être écartées avant de conclure à un SPPT. Malgré une définition englobant ces symptômes peu spécifiques, aucun test diagnostic objectif ne permet pour le moment d’établir un véritable diagnostic. Je me suis donc intéressée dans mes recherches pour cette thèse, à ce qui fait la complexité de Borrelia Burgdorferi, cette bactérie responsable de la maladie de Lyme qui suscite de telles divergences de point de vue, et à l’hypothèse émise par de nombreux chercheurs que les formes atypiques de la bactérie telles que les biofilms ou les bactéries persistantes puissent participer à l’étiologie d’une potentielle chronicité de la maladie et donc du SPPT ou PTLDS. Nous verrons quel rôle joue la tique, vecteur de la maladie de Lyme, lors de la transmission de Borrelia burgdorferi à l’homme puis nous aborderons les nombreuses manifestations cliniques possibles de la maladie, dont la maladie de Lyme post-traitement (PTLDS), les diagnostics biologiques couramment utilisés et leurs limites. Je vous parlerai aussi des recommandations officielles du traitement de la maladie, rédigées par les sociétés savantes, et de l’incertitude à laquelle conduisent ces recommandations officielles concernant la prise en charge thérapeutique de la maladie de Lyme Post-traitement. Nous verrons alors certaines des perspectives thérapeutiques allopathiques et phytothérapiques, ainsi que les huiles essentielles prometteuses étudiées ces dernières années afin de traiter le PTLDS. Enfin, nous terminerons avec la prévention contre les piqûres de tiques, le seul moyen actuel encore trop peu connu par la population de prévenir la maladie de Lyme et ses co-infections.

Background: Relapsing fever is the most frequent bacterial disease in Africa. Four main vector / pathogen complexes are classically recognized, with the louse Pediculus humanus acting as vector for B. recurrentis and the soft ticks Ornithodoros sonrai, O. erraticus and O. moubata acting as vectors for Borrelia crocidurae, B. hispanica and B. duttonii, respectively. Our aim was to investigate the epidemiology of the disease in West, North and Central Africa. Methods And Findings: From 2002 to 2012, we conducted field surveys in 17 African countries and in Spain. We investigated the occurrence of Ornithodoros ticks in rodent burrows in 282 study sites. We collected 1,629 small mammals that may act as reservoir for Borrelia infections. Using molecular methods we studied genetic diversity among Ornithodoros ticks and Borrelia infections in ticks and small mammals. Of 9,870 burrows investigated, 1,196 (12.1%) were inhabited by Ornithodoros ticks. In West Africa, the southern and eastern limits of the vectors and Borrelia infections in ticks and small mammals were 13 degrees N and 01 degrees E, respectively. Molecular studies revealed the occurrence of nine different Ornithodoros species, including five species new for science, with six of them harboring Borrelia infections. Only B. crocidurae was found in West Africa and three Borrelia species were identified in North Africa: B. crocidurae, B. hispanica, and B. merionesi. Conclusions: Borrelia Spirochetes responsible for relapsing fever in humans are highly prevalent both in Ornithodoros ticks and small mammals in North and West Africa but Ornithodoros ticks seem absent south of 13 degrees N and small mammals are not infected in these regions. The number of Ornithodoros species acting as vector of relapsing fever is much higher than previously known.