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Within a year, the Syrian uprising in March 2011 developed into a civil war that gradually escalated and within 9 years killed over half a million people, displaced half the country’s prewar population, devastated the economy, and destabilized the entire region, and even the world. The Syrian civil war split the country into four factions that were continuously at war with each other with intermittent, unstable ceasefires: the Assad regime, the various rebel groups, the Kurds, and the Islamic State of Iraq and Syria (ISIS). The Assad regime was responsible for the bulk of the violence against civilians, qualitatively and quantitatively. Its violent crackdown on the mass protests in Syria became more extensive and intensive throughout the first years of the conflict. A key aspect of the regime’s repression against the population was its use of paramilitary forces, the so-called “ Shabbiha,” a catch-all category for irregular, pro-government militias dressed in (semi-)civilian gear and linked organically to the regime. From 2012 onward, they gradually became formalized, first in the Popular Committees (اللجان الشعبيه), and then in the National Defense Forces (قوات الدفاع الوطني) (NDF). Their violence strongly polarized sectarian relations in Syria, and therefore the Shabbiha are vital to understanding the broader conflict. This article will look at the mobilization and violence of the Shabbiha in the city of Homs. It is based on a combination of sources including ethnographic research, interviews with Shabbiha members, social media content, video clips, leaked documents, and testimonies of victims and other eye witnesses.

Les fêtes de printemps de Ḥomṣ avaient pour dates sept jeudis successifs répartis sur une période qui allait de février (šbāṭ) à avril (nīsān), avec des fluctuations qui la faisaient commencer et finir plus ou moins tôt. La saison des festivités englobait toujours l'équinoxe de printemps. La date des Pâques chrétiennes orthodoxes servait de référence pour fixer les dates de ces fêtes essentiellement musulmanes. Le dernier des sept jeudis correspondait nécessairement au jeudi de la Passion, le...

La ville et le temps — Les Homsiotes connaissaient‑ils le sens de leurs fêtes ?— De l'origine des fêtes de Ḥomṣ et des conditions de leur évolution— Les mawāsim de Ḥomṣ sont‑ils des fêtes musulmanes ? Le moment est venu de traiter de quelques points complémentaires, dont le premier est la signification de la fête pour la ville. Dans quelle mesure les fêtes impliquaient‑elles Ḥomṣ comme communauté humaine, comme ville douée d'une sorte de personnalité ? Les divers exemples recueillis démontre...

Si la description des fêtes de printemps de Ḥomṣ a pu s'appuyer sur des travaux antérieurs, dont certains inédits, il s’agit maintenant de s’aventurer en terrain vierge. Je n’ai trouvé aucune trace d’une tentative antérieure pour interpréter les rites du ḫamīs al‑mašāyèḫ, ni, à plus forte raison, la série des sept jeudis. Notre fil d'Ariane sera la notion même de fête de printemps. Les dates des fêtes homsiotes, aberrantes par rapport au...

Amman 2015 Des pratiques à la disparition : ultime témoignage des anciennes fêtes de printemps à Homs Lorsqu’en 1993, l’Institut Français de Damas publia Les anciennes fêtes de Printemps à Ḥomṣ, l’intérêt de cette étude d’anthropologie historique tenait à l’originalité même de son objet. Aujourd’hui, le cours de l’histoire immédiate syrienne, marquée par une révolution doublée d’une guerre civile, apparaî...

Il faut maintenant placer le ḫamīs al‑mašāyèḫ, que nous avons vu au dernier stade de son existence, dans une perspective historique : que savons‑nous de son origine, de ses transformations, de sa fin ? L'hypothèse de l'origine ayyoubide est‑elle acceptable ? Elle se heurte à une difficulté insurmontable : son incapacité à rendre compte de la série complète des fêtes, dont le ḫamīs al‑mašāyèḫ — seul concerné par le récit qui fait intervenir Ṣalāḥ al‑Dīn — n'est que le couronnement. La solidari...

Au ḫamīs al-mašāyèḫ, c'est la grande procession qui est le fait principal. Les processions sont, par excellence, rites de mise en mouvement. Elles se distinguent des pèlerinages, où l'on va vers la source du sacré — ceux-ci pouvant s’analyser comme une variété de sacrifice — en ce que c'est la source du sacré elle-même, symbolisée par une statue, une bannière, etc., qui processionne. Les deux rites peuvent se combiner, quand un symbole sacré part d'un sanctuaire secondaire pour se rendre à ...

Ce que nous savons des sept jeudis de Ḥomṣ s'accorde‑t‑il avec le schéma général qui vient d’être exposé ? En laissant provisoirement de côté les quatre premiers jeudis dont on ne sait presque rien, on peut d’abord tenter de le vérifier à propos des ḫamīs al‑nabāt, ḫamīs al‑amwāt, et ḫamīs al‑mašāyèḫ. Le ḫamīs al‑nabāt comporte une célébration de la nouvelle vie végétale sous la forme d'un repas de laitues ; le nom même de jeudi des plantes met en évidence cet acte comme le plus remarquable d...

On tentera maintenant de récapituler les rites des ḫamīs al-nabāt, ḫamīs al-amwāt, ḫamīs al-mašāyèḫ, en les rapportant aux grands types définis plus haut, ce qui peut se résumer dans ce tableau : ḫamīs al-nabāt : repas de laitue : célébration et appel du renouveau ; se laver le visage avec l'eau des fleurs : purification, et appel du renouveau ; jet de pierres dans le puits : fixation des destinées. ḫamīs al-amwāt...

Au terme de la description du ḫamīs al‑mašāyèḫ, il peut être utile de récapituler la liste des ṭuruq qui participaient aux processions, et de s’interroger sur les raisons de l'abstention de plusieurs, qui, actives à Ḥomṣ, se tenaient cependant à l'écart du mawsim. Les cheikhs qui processionnaient, soit le jeudi, soit le vendredi, se rattachaient aux ṭuruq suivantes : rifāʿiyya, ğunaydiyya, saʿdiyya (dite aussi ğibāwiyya), aḥmadiyya, dasūqiyya, qādiriyya. Trois ṭuruq étaient plus ou moins bien...

Ceux des habitants de Ḥomṣ qui sont suffisamment âgés gardent un vif souvenir des importantes fêtes de printemps qui se déroulaient naguère dans leur ville. Cependant, la vivacité du souvenir ne garantit pas la fidélité de la mémoire, et il est certain que d'ici quelques années, il sera impossible d'obtenir une description satisfaisante de ces anciens mawāsim. Comme, de plus, les publications sur ce sujet sont rares et incomplètes, il a paru urgent, si l'on voulait que quelque chose fût sauv...

Encore une semaine, et nous arrivons au septième jeudi, le ḫamīs al‑mašāyèḫ. C'est celui‑ci surtout qui a retenu l'attention de mes prédécesseurs, et c'est aussi à son propos que j’ai pu obtenir le plus d'informations inédites. J’ai écrit plus haut que les fêtes de printemps avaient laissé à Ḥomṣ un vif souvenir ; en vérité, c'est surtout ce « jeudi des cheikhs » qui est resté en mémoire. Il est le seul de la série qui soit encore évoqué ...

Ma description des processions et de leurs préparatifs s'appuiera avant tout sur les informations recueillies de la bouche du Ḥāǧǧ ʿAbd al‑Ḫāliq Šayḫ ʿUṯmān, notamment lors d’un entretien enregistré le 29 juillet 1987, et sur l'étude manuscrite de Muḥammad Ġāzī Ḥusayn Āġā . Le Ḥāğğ ʿAbd al‑Ḫāliq (1923‑1988), âgé de moins de trente ans au début des années cinquante, dirigeait la nūba qui accompagnait le sanğaq de Sīdī Ḫālèd dans ses déplacements avant, pendant, et après les grandes processions...

[EN] This article presents some of the results of the archaeological research carried out on the megalithic necropolises located to the west of the city of Homs (Syria) by a combined team from Syria, Lebanon and Spain between 2004 and 2010. It is an important set of hitherto unknown tombs sited on the left bank of the Orontes River which date back to the Bronze Age., [ES] En este artículo se presentan algunos resultados de la investigación arqueológica llevada a cabo en las necrópolis megalíticas situadas al oeste de la ciudad de Homs (Siria) por un equipo sirio-líbano-español durante los años 2004- 2010. Se trata de un importante conjunto de tumbas, hasta ahora desconocido, ubicado en la margen izquierda del río Orontes y atribuible a la Edad del Bronce., El proyecto “Arqueología al oeste de Homs” está dirigido por J. J. Ibáñez, M. Haïdar-Boustani y M. Al-Maqdissi y en él colaboran el Consejo Superior de Investigaciones Científicas (CSIC-IMF, Barcelona), el Instituto Internacional de Investigaciones Prehistóricas de la Universidad de Cantabria, el Museo de Prehistoria Libanesa de la Universidad Saint-Joseph de Beirut y la Dirección General de Antigüedades y Museos de Siria. Está financiado por el Instituto de Patrimonio Cultural Español (Excavaciones en el Exterior) del Ministerio de Cultura y por el Ministerio de Ciencia e Innovación, proyecto HAR2010-21545-C02-019. http://www.imf.csic.es/esp/ dptos/proyectos/siria/en/index.html

This article presents some of the results of the archaeological research carried out on the megalithic necropolises located to the west of the city of Homs (Syria) by a combined team from Syria, Lebanon and Spain between 2004 and 2010. It is an important set of hitherto unknown tombs sited on the left bank of the Orontes River which date back to the Bronze Age.