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International audience; The soil science community is facing a growing demand of regional, continental, and worldwide databases in order to monitor the status of the soil. However, the availability of such data is very scarce. Cost-effective tools to measure soil properties for large areas (e.g., Europe) are required. Soil spectroscopy has shown to be a fast, cost-effective, environmental-friendly, nondestructive, reproducible, and repeatable analytical technique. The main aim of this paper is to describe the state of the art of soil spectroscopy as well as its potential to facilitating soil monitoring. The factors constraining the application of soil spectroscopy as an alternative to traditional laboratory analyses, together with the limits of the technique, are addressed. The paper also highlights that the widespread use of spectroscopy to monitor the status of the soil should be encouraged by (1) the creation of a standard for the collection of laboratory soil spectra, to promote the sharing of spectral libraries, and (2) the scanning of existing soil archives, reducing the need for costly sampling campaigns. Finally, routine soil analysis using soil spectroscopy would be beneficial for the end users by a reduction in analytical costs, and an increased comparability of results between laboratories. This ambitious project will materialize only through (1) the establishment of local and regional partnerships among existent institutions able to generate the necessary technical competence, and (2) the support of international organizations. The Food and Agriculture Organization (FAO) of United Nations and the Joint Research Centre of the European Commission are well placed to promote the use of laboratory and field spectrometers for monitoring the state of soils.

Des échantillons de sol ont été prélevés à l'aide d'une tarière autour de quatre légumineuses arborescentes de dix ans cultivées en couloirs dans la station agroforestière de Thiénaba, au Sénégal. Les échantillons ont été collectés à cinq profondeurs et à trois distances du tronc des arbres. Pour déterminer le potentiel mycorhizien des sols, un essai biologique a été conduit en serre avec du mil. Un échantillonnage de sols a été également effectué au nord (Tunisie) et au sud (Sénégal) du Sahara. L'effectivité de souches de Rhizobium et de champignons endomycorhiziens a été testée en pépinière sur Prosopis juliflora, Prosopis chilensis et deux provenances d'Acacia raddiana. Pour toutes les parcelles, les plants élevés sur les sols prélevés en surface (0-25 cm) sont plus grands et sont plus infectés que ceux élevés sur les sols prélevés en profondeur. Le taux d'infection des plants est plus élevé pour les sols prélevés sous Acacia raddiana et près du tronc, contrairement aux autres espèces. L'infection mycorhizienne ne dépend ni du climat, ni des formations végétales. Par contre, elle diminue avec les perturbations du sol. La réponse à l'inoculation des espèces arborescentes est très variable. Cependant, les courbes de nodulation et d'infection mycorhizienne sont similaires pour les deux provenances d'Acacia raddiana. Soil cores were sampled from around four leguminous tree species in 10-year-old alley cropping plots at Thiénaba, Senegal. Samples were collected from five depths and at three distances from the trunk. To determine the inoculum potential of the soils, mycorrhizal biossay was conducted in the greenhouse using millet seedling. Soil sampling was also conducted in the North (Tunisia) and the South (Senegal) of the Sahara desert. In order to test the effectiveness of rhizobial and mycorrhizal inocula, an experiment was conducted with Prosopis juliflora, Prosopis chilensis and two provenances of Acacia raddiana. For all plots, seedlings grown in soils from the surface (0-25 cm) were larger and formed higher levels of infection than those grown in soils from 25 to 50 cm depth. Mycorrhizal infection of the seedlings was greatest in soil from Acacia raddiana plots and, unlike the other tree species, also the greatest in soil collected near the tree. Mycorrhizal infection depended neither on climate nor on plant cover. In contrast, it decreased with soil disturbance. Inoculation test showed great variation between the tree species. However, nodulation and mycorrhizal infection of the two provenances of Acacia raddiana were similar.

Une enquête, ayant pour objectif la caractérisation de la région caféière de Comayagua au Honduras, est analysée. Des données climatiques, pédologiques sont considérées conjointement aux données issues d'échantillonnage de sol et d'analyses chimiques des eaux superficielles de la région. Des analyses en composantes principales et des classifications hiérarchiques sont réalisées dans l'objectif de construire une typologie de cette région caféière. Des régressions linéaires sont également mises en oeuvre afin d'expliquer certaines caractéristiques du café produit en fonction de variables exogènes, comme l'altitude. Les analyses factorielles permettent d'identifier des zones les plus propices à la caféiculture, en fonction de la fertilité des sols et des conditions climatiques; ainsi le nombre de défauts sur des échantillons de café diminue avec l'altitude. La sélection de nouvelles variétés de caféier devrait donc se faire dans les régions de basse altitude (600 - 800 m), où la pression de sélection sera plus importante pour ces caractères

Ce rapport présente le contenu du stage effectué au Laboratoire de Pédologie du Centre ORSTOM de Dakar. Ce stage avait pour objectifs, à partir d'un bassin représentatif pilote, celui de Djiguinoum en basse Casamance (Sénégal) : d'apprendre les méthodes de détermination des éléments chimiques en laboratoire, de connaître la fertilité chimique des sols du bassin représentatif et d'établir une carte pédologique. Ce stage de formation a pour finalité de contribuer à l'élaboration du schéma directeur d'aménagement du bassin représentatif pilote (BRP) de Guetoya en Guinée

Le comportement des racines dans le sol dépend, hors de tout parasitisme, de l'état physique : résistance mécanique, porosité (structure), teneur en eau, aération. Après un rappel des connaissances acquises sur les relations sol/racines (au champ, en rhizotron), on distingue des problèmes posés par les sols lourds argileux et les sols légers d'altitude (andosols). Dans deux exemples, les techniques utilisées sont décrites et les améliorations possibles de la préparation des sols sont signalées. Chaque cas doit être évalué; des études sont à faire pour le travail du sol et l'irrigation, et les itinéraires doivent, de plus, tenir compte du type de matériel végétal utilisé

Le concept de fertilité du sol s'est étendu à la potentialité et à l'aptitude à produire, intégrant les caractéristiques écologiques (climat/sol), le potentiel variétal et l'action de l'homme. Historique des recherches faites sur bananier. De 1970 à 1983, les recherches visent à comprendre l'agrosystème : dynamique de l'évolution des sols de bananeraies pour les éléments minéraux majeurs (à court terme) et pour la matière organique, humification des résidus et effets sur la stabilité structurale; dynamique de la bananeraie, formation de la matière vivante dans le temps et comportement de la population des bananiers. Des modèles bioclimatiques aboutissent à des méthodes d'avertissement bio-climatiques (traitement de la cercosporiose, irrigation, fumure minérale et prévision des récoltes...). A partir de 1983, une approche pragmatique des problèmes d'une zone bananière homogène est élaborée par "enquête-diagnostic", largement pluridisciplinaire. L'évaluation du "poids" des facteurs limitants ou favorables, et leur hiérarchisation apportent une vue globale de la situation. Principaux thèmes étudiés depuis 20 ans à l'IRFA

Il a été montré par divers auteurs que l'analyse chimique du sol d'une caféière permet de déterminer les besoins en engrais des caféiers. Dans un premier temps, nous avions proposé une simple identification des formules d'engrais à partir des analyses du sol. Les doses étaient déduites d'essais réalisés dans des conditions écologiques voisines. Les nouvelles expérimentations mises en en se basant sur ces recommandations nous ont amenés à tenter de préciser les doses en les calculant à partir du statut chimique du sol. Pour l'azote, nous n'avons pas jusqu'à présent de données nous permettant de déterminer une dose adéquate. Seuls des essais de doses peuvent indiquer la rentabilité des apports. Pour le phosphore total et assimilable, pour le potassium, le calcium et le magnésium, les normes de Forestier ont été adoptées. Elles permettent de calculer des doses de correction. Une fois le sol corrigé, on peut diminuer les doses d'engrais, sauf celles d'azote, et seulement compenser ainsi les pertes diverses par lessivage, rétrogradation, fixation et exportation par les récoltes. De nouveaux essais ont été installés récemment pour vérifier le bien-fondé de cette méthodologie, qui, si elle s'avère efficace, permettra de simplifier considérablement la conduite des essais de fertilisation minérale sur caféiers et la gestion des apports d'engrais dans les plantations.

Le potassium est l'un des éléments le plus exporté par le caféier (44 kg K2O/ha). En vue de déterminer les rapports de K avec les autres éléments dans la rhizosphère sur une profondeur de 20 cm et leur influence sur la production, des analyses d'échantillons de sol sous caféiers en culture depuis 10 ans ont été réalisées dans les stations IRCC de Abengourou, Divo, Tombokro (zone peu désaturée) et Zagné (zone fortement désaturée). Le chimisme du sol est modifié au cours du second cycle sous l'effet de l'engrais : accumulation du P épandu, acidification par décalcification, rééquilibrage des cations avec des valeurs de Mg/K et Ca + Mg/K plus faibles. Dans les zones à pluviosité < 1600 mm et à sols peu désaturés, K passe de 3 à 9 % de la somme des bases (5-7 méq %) lorsque la décalcification devient importante. En zone très désaturée à pluviométrie > 1600 mm, ou avec irrigation et fertilisation en zone relativement sèche, K est > 7 % de la somme des bases échangeables (3 méq %)

Les diverses caractéristiques du sol étudiées ne sont pas différentes après un antécédent cultural "bananier" et après des jachères travaillées de 7, 10 ou 13 mois. La meilleure productivité du sol pour la culture bananière, dans le cas où l'on pratique une jachère, est en relation avec une amélioration sanitaire du terrain du point de vue nématologique, mais peut-être, aussi, d'autres microorganismes pathogènes des racines