Experimental infections of two South American lymnaeids (Lymnaea neotropica and L. viatrix var. ventricosa) with Paramphistomum daubneyi were carried out to determine if these snail species could sustain larval development of this digenean and, if so, to specify their potential for cercarial production. A French population of Galba truncatula infected and raised according to the same protocol served as controls. In both experiments, prevalence of P. daubneyi infections in snails did not significantly differ from each other. In snail groups evaluated for cercarial shedding (first experiment), a significantly lower number of shed cercariae was noted for L. neotropica, while those from G. truncatula and L. v. ventricosa did not differ significantly from each other. Dissection of infected snails at day 65 post-exposure at 20°C (second experiment) found significantly lower burdens of P. daubneyi rediae and cercariae in the bodies of L. neotropica than in those of G. truncatula and L. v. ventricosa. Compared to total cercarial production observed in dissected snails, the percentage of cercariae which exited from snails was 75.6% for G. truncatula, 21.6% for L. neotropica, and 91.4% for L. v. ventricosa. This last species seems to be a good candidate for metacercarial production of P. daubneyi., Des infestations expérimentales de deux limnées sud-américaines (Lymnaea neotropica et L. viatrix var. ventricosa) avec Paramphistomum daubneyi ont été réalisées pour déterminer si ces espèces peuvent assurer le développement larvaire de ce Digène et, dans l’affirmative, pour préciser leur potentiel dans la production cercarienne. Les témoins sont constitués par une population française de Galba truncatula infestée et élevée selon le même protocole. Dans les deux expériences, les prévalences de l’infestation par P. daubneyi chez les mollusques sont proches les unes des autres. Chez les groupes suivis pour les émissions cercariennes (première expérience), le nombre de cercaires émises est significativement plus faible chez L. neotropica, tandis que les chiffres notés chez G. truncatula et L. v. ventricosa ne présentent pas de différence significative. Si les mollusques infestés sont disséqués au 65ème jour post-exposition à 20 °C (seconde expérience), les charges rédienne et cercarienne trouvées dans le corps des L. neotropica sont significativement plus faibles que celles notées chez G. truncatula et L. v. ventricosa. Par rapport à la production cercarienne totale chez les mollusques disséqués, le pourcentage de cercaires qui sont émises est de 75,6 % chez G. truncatula, 21,6 % chez L. neotropica et de 91,4 % chez L. v. ventricosa. Cette dernière espèce semble être un bon candidat pour la production métacercarienne de P. daubneyi., Centro de Diagnóstico e Investigaciones Veterinarias