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The objective of this study was to evaluate the behaviour of green manure species, their potential as soil conditioners, and consequently their contribution to sustainable corn production. The green manure species (#Crotalaria juncea$, #Crotalaria ochroleuca$, #Cajanus cajan$, #Canavalia ensiformis$, #Mucuna aterrima$, #Brachiaria ruziziensis$) were sown at the end of the rainy season followed by corn, sown at the beginning of the following rainy season, during 1993/94 and 1994/95. The statistics design was random block design with four replications. The green manure species and spontaneous vegetation were cut at the soil surface level during the flowering period and incorporated into the soil before planting the corn. For green manures species dry matter, nodule's number and weight as well as C/N ratio, and for corn grain yield as well as weight of ears were determined. Rate of organic matter decomposition for different species also was measured. The #M. aterrima$ showed the highest value in terms of nodulation (number and weight). The rate of decomposition of #B. ruziziensis$ in "litter bags" was significantly (P > 0.01) higher than that of the other species, during the period of green manure coverage. #B. ruziziensis$, #C. cajan$ and #C. juncea$ showed C/N values significantly (P > 0.05) higher in comparison to the other plants. During 1993/94, corn yield on the former #C. juncea$ and #C. cajan$ treatments was significantly (P > 0.05) higher than on the #M. aterrima$ as well as the #B. ruziziensis$ and spontaneous vegetation treatment. In 1994/95, corn yields were significantly (P > 0.05) higher after #C. cajan$ and #C. ensiformis$ than after #B. ruziziensis$ and spontaneous vegetation. Therefore, the results show a positive influence of the legumes on corn yield. (Résumé d'auteur)

La production agricole de la région du Sud-Togo a une importance vitale pour le pays. En effet cette zone qui ne représente que 11 % du territoire, nourrit près de la moitié de ses habitants, dont ceux de la capitale Lomé. Cependant, depuis quelques décennies, les rendements agricoles ne cessent de décliner. L'Orstom et le Cirad ont développé, de 1983 à 1992, un programme de recherche visant à proposer des solutions simples, adaptées aux modestes revenus des exploitants agricoles

On a mesuré, de 1972 à 1979 (pluviométrie moyenne : 922 mm), la perte en éléments fertilisants (N nitrique, P2 O5, K2O, CaO, MgO), enregistrée sous des cases lysimétriques de 1 m de profondeur contenant un profil reconstitué de sol sableux organique des Landes de Gascogne portant une culture irriguée (304 mm) de maïs. Le rendement moyen de ce dernier, mesuré de 1977 à 1979 et dont les résidus de culture (tiges, rafles, feuilles) sont enfouis chaque année, a été de 91,5 q/ha (15,5 p. 100 d’humidité), c’est-à-dire de l’ordre de grandeur des productions enregistrées dans la région. Pour un apport moyen annuel de fertilisants par les engrais minéraux de : 210 kg/ha de N, 215 kg/ha de P2O5, 225 kg/ha de K2O, 275 kg/ha de CaO, 50 kg/ha de MgO, les pertes par lessivage (637 mm de drainage en moyenne) ont été respectivement de : 50 kg/ha, 0,36 kg/ha, 69 kg/ha, 281 kg/ha, 97 kg/ha. La couverture hivernale du sol par un engrais vert (ray-grass) réduit les pertes en éléments fertilisants, notamment en potasse, mais le remplacement du maïs par du soja ne recevant que 30 kg/ha d’azote, fait passer à 81 kg/ha le lessivage annuel de l’azote nitrique. L’interruption de la culture de maïs et de la fertilisation provoque un accroissement considérable des pertes d’azote qui passent à 127 kg/ha mais est sans action sur le lessivage de la potasse et diminue celui de la chaux et de la magnésie. Les concentrations maximales en éléments fertilisants dans les eaux de drainage, observées durant la période hivernale (décembre-janvier-février) pour les cases cultivées et durant l’automne (septembre-octobre novembre) pour les cases non cultivées, résulteraient pour partie de la forte activité biologique de ces sols riches en matière organique et maintenus humides en été par l’irrigation, dont les produits sont éliminés lors de la reprise des drainages., From 1972 to 1 979(922 m ofm rain) the nutrient (N-NO3,P2O5, K2O, CaO, MgO) losses were measured in Fertilizers,/ lysimeters (1 m depth) containing a reconstituted sandy organic soil cropped with continuous and irrigated (304 mm) maize. The average yield measured from 1977 to 1979 was 9.15 t/ha (15.5 p. 100 moisture content), that is to say comparable to the yields observed in fields in the vicinity. The crop residues (stalks, leaves, ears) were buried each year. In the presence of the following annual application of mineral fertilizers : N = 210 kg/ha ; P2O5 = 215 kg/ha ; K2O = 225 kg/ha ; CaO = 275 kg/ha ; MgO = 50 kg/ha, the average annual nutrient losses through the drainage water (annual average = 637 mm) were respectively : 50 kg/ha, 0.36 kg/ha, 69 kg/ha, 281 kg/ha, 97 kg/ha. Cropping the soil during winter with rye-grass decreased nutrient losses (mainly potassium) but when soybean was cropped instead of maize, leaching of nitrogen was considerably higher (81 kg/ha) despite the moderate amount (30 kg/ha) of applied nitrogen fertilizer. Interruption of cropping and fertilization led to a strong increase in nitrogen losses (127 kg/ha) did not change the leaching of potassium and decreased calcium and magnesium losses. The highest nutrient levels in drainage water observed during the winter season (December-January-February) for the cropped lysimeters and during autumn (September-October-November) for the uncropped lysimeters could be partly explained by the high biological activity prevailing in the wet organic soils of this area during the summer season.

This article 'Sesbania rostrata Green Manure and Rice' appeared in the International Rice Research Newsletter series, created by the International Rice Research Institute (IRRI). The primary objective of this publication was to expedite communication among scientists concerned with the development of improved technology for rice and for rice based cropping systems. This publication will report what scientists are doing to increase the production of rice in as much as this crop feeds the most densely populated and land scarce nations in the world.

Dans cet essai, différentes cultures de rotation sont utilisées en alternance avec le bananier pendant un an. Quatre légumineuses (Canavalia, Crotalaria, Mucuna et Desmodium), deux plantes fourragères (Brachiaria et Sorgho), et une plante vivrière (Patate douce) ont été étudiées. Ce premier article expose les principaux résultats pour chacune des cultures en termes de : rendement global, assainissement parasitaire du sol, apport biofertilisant. D'une façon générale, les légumineuses utilisées comme engrais vert améliorent les propriétés physico-chimiques du sol mais leur productivité est souvent faible. De plus, certaines légumineuses présentent l'inconvénient de maintenir l'inoculum parasitaire du sol (nématodes), ce qui interdit toute utilisation en rotation culturale avec le bananier. Par contre, les graminées étudiées présentent le triple intérêt d'un rendement important et exportable, associé à une amélioration de la fertilité et un bon assainissement parasitaire du sol. Les jachères nues tout comme la patate douce permettent un bon assainissement parasitaire du sol, mais appauvrissent chimiquement le sol.

Cet article présente les résultats acquis sur la recherche de nodulation auprès de la légumineuse #Sesbania Rostrata$. Cette légumineuse, riche en azote, s'utilise en tant qu'engrais vert et permet d'accroître les rendements de la riziculture

Almost all types of N2 -fixing microorganisms are found in lowland rice fields. The resulting N fertility has permitted moderate but constant productivity in fields where no N fertilizer is applied. Current and potential technologies for utilizing biological N2 fixation in lowland rice production are reviewed in terms of potential, current usage, and limiting factors.

Avec l'évolution démographique, le taux d'occupation du sol par les cultures limite la durée des jachères. Le maintien de la fertilité du sol dans le Sud Sénégal est obtenu avec de courtes successions culturales (arachide - sorgho arachide) et des jachères de deux ans. La jachère laissée telle quelle et brûlée avant la mise en culture semble être la meilleure technique, l'enfouissement de la jachère ne donne pas toujours des résultats supérieurs au brûlis, par contre la fumure minérale à faible dose est indispensable pour maintenir le niveau de production de l'arachide. L'emploi d'une courte période de régénération sous forme d'engrais vert (sorgho ou mil) ne semble pas être une bonne solution pour l'intensification de la culture et on a pu montrer l'importance de la couverture du sol dans le maintien du niveau de fertilité. La culture continue avec utilisation d'une fumure organique à base de fumier est possible, à condition d'utiliser celui-ci directement sur la céréale. L'intensification de la culture par l'intégration de l'élevage doit assurer une augmentation du revenu des exploitations et un maintien de l'équilibre entre les différentes productions