In the last few years, the interest of phonologists has largely shifted to the nature of phonological generalisations. In summary, should phonology be based on classical rewrite rules (the so-called derivational approach) or should it, on the other hand, ban rules in favour of constraints (the so-called non- derivational approaches) ? The aim of this paper is to compare and contrast various 'derivational' and 'non-derivational' approaches to a specific problem : r-linking and r-intrusion (more neutrally 'r sandhi') in some varieties of non-rhotic English (particularly, RP, London English and Boston English). After a brief presentation of the phenomena under review, the paper examines three possible analyses of linking and intrusive r : the classical rule-based approach, an approach based on principles and parameters, and one approach formulated in terms of constraints i.e. invoking the Optimality Theory framework. The conclusion drawn is that despite the fact that constraint-based approaches are promising and potentially much more restrictive than rule-based descriptions, they are still tentative in a number of respects. Nevertheless, although much empirical and foundational work still needs to be done, some progress has been achieved in breadth and depth of coverage, justifying the idea that phonology is a cumulative science., résumé : Au cours des dernières années, les recherches en phonologie se sont orientées vers la nature des généralisations phonologiques. Pour résumer, faut-il baser la phonologie sur des règles de réécriture classiques (l'approche dite 'dérivationnelle') ou au contraire faut-il remplacer les règles par des contraintes (l'approche dite 'non- dérivationnelle') ? Le but de cet article est de comparer et d'évaluer diverses descriptions « dérivationnelles » et « non- dérivationnelles » d'un problème spécifique : le r de liaison et le r intrusif (en termes plus neutres le r de sandhi) dans les variétés non-rhotiques de l'anglais de Grande-Bretagne (en particulier la Received Pronunciation, l'anglais de Londres et celui de Boston). Nous examinons en détail trois analyses possibles du r de liaison : une analyse classique en termes de règles, une analyse dans le cadre 'Principes et Paramètres' et une analyse en termes de contraintes dans le cadre de la Théorie de l'Optimalité. La conclusion à laquelle nous aboutissons est qu'en dépit du fait que les modèles s'appuyant sur des contraintes sont plus prometteurs et potentiellement plus restrictifs que les modèles s'appuyant sur des règles (transformationnelles) classiques, ils se heurtent tous à des difficultés face aux phénomènes décrits ici. Néanmoins, même si un important travail empirique et méthodologique attend encore les phono- logues, il semble bien que les analyses gagnent progressivement en profondeur justifiant l'hypothèse que la phonologie est une discipline cumulative., Durand Jacques. Linking r in English : constraints, principles and parameters, or rules ?. In: Histoire Épistémologie Langage, tome 19, fascicule 1, 1997. Construction des théories du son [Première partie] pp. 43-72.